23 septembre 2025 2 23 /09 /septembre /2025 16:01

Événements poétiques | Forêt de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles & N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Florilèges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fille foutue

 

 

 

 

 

 

Poème engagé avec dessin par

 

Sarah Mostrel

 

Site : 

https://sarahmostrel.wordpress.com

Facebook : https://www.facebook.com/sarah.mostrel

Chaîne You Tube :

https://www.youtube.com/user/SarahMostrel

 

 

 

© Crédit photo : Sarah Mostrel, « Faire face », dessin au fusain.

 

 

 

Il ne lui restait plus rien, le vide, le néant

Tout lui avait été dorénavant interdit

Barré, tordu, déformé, foutu.

 

 

Elle ne pouvait s’imaginer quelle autre fantaisie ils auraient encore pu inventer 

pour que cela lui soit de nouveau dépourvu,

à la fille nue, la fille foutue...


 

 

Guidée par je ne sais quelle rumeur étincelante

Elle continua tout droit, son passé fut vaincu

Ce qui l’avait bâti jusque-là se mourut

Laissant place à l’étoile d’une autre transcendance.


 

 

Oubliant sa vie, celle d’avant, sa mémoire

Elle se jeta devant, les fauves à toutes dents

Prêts à la dévorer au moindre faux mouvement.

 


 

Mue par je ne sais quels nouveaux critères

Elle avança gaiement sans regarder arrière

Sûre d’elle, heureuse, émouvante, dans le vent.

 


 

Elle ne regretta rien, des bonnes vieilles chimères

La bise fraîche, langoureuse et si chaude

L’enveloppa à jamais, dans le chemin du temps.


 

© Sarah Mostrel

***

Pour citer ce poème féministe, engagé, illustré & inédit

 

Sarah Mostrel (texte & dessin), « La fille foutue », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Évènement poéféministe 2025 | « Forêt de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles » & ÉTÉ 2025 | NO III NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES », 1er Volet, mis en ligne le 23 septembre 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/2025noiii/11octobre25/sm-lafillefoutue

 

 

 

 

 

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20 septembre 2025 6 20 /09 /septembre /2025 09:09

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)

 

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ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL | NO III

 

 

CRÉATRICES

 

 

1ER VOLET 

 

© Crédit photo : Louise Abbéma (1844-1923), « Portrait de Sarah Bernhardt dans le rôle d’Adrienne Lecouvreur en 1880 », Peinture tombée dans le domaine public & en huile sur toile (dimensions 22,2 x 16 cm) au Musée Carnavalet.

 

 

SOMMAIRE*

 

 

LES SOUMISSIONS THÉORIQUES, POÉTIQUES,

 

ARTISTIQUES ET AUDIOVISUELLES

 

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19 septembre 2025 5 19 /09 /septembre /2025 18:01

Événements poétiques | Forêt de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles & N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Florilèges | Poésie & littérature pour la jeunesse


 

 

 

 

 

 

 

 

le grand regret de ma mère

 

 

 

 

 

 

Poème engagé & féministe

 

Françoise Urban-Menninger

 

 

© Crédit photo : « Une vieille affiche scolaire publiée dans les années 50, image libre de droits fournie par Françoise Urban-Menninger.

 

 

 

elle n’avait que onze ans

quand ma mère quitta l’école

pour s’occuper de ses sept frères

et sœurs lorsque ma grand-mère veuve

fit des ménages pour nourrir sa famille


 

ce fut son grand regret

de ne plus pouvoir étudier

très souvent elle m’en parlait

et c’est ainsi que le livre devint l’objet

qu’elle ne cessa de sacraliser


 

impossible « de faire une corne »

en guise de marque-page

car c’était « profaner » l’ouvrage

le vieux dictionnaire offert par sa mère

était le livre qu’elle préférait


 

sur un rayon de ma bibliothèque

il reste le témoin et le dépositaire

de l’amour que ma mère

portait aux livres et l’école

qu’elle avait dû quitter trop tôt


 

sa grande fierté fut la parution

de mes premiers recueils de poèmes

dont elle fut en quelque sorte

« l’agent littéraire » car partout où elle allait

elle en chantait les louanges


 

aujourd’hui c’est à travers mes écrits

que ma ma mère renaît à la vie

dans le jardin de mes allées fleuries

où je lui rends grâce de m’avoir ouvert

les pages du grand livre de l’univers


 

© Françoise Urban-Menninger

***

Pour citer ce poème féministe, engagé pour l'égalité des sexes, illustré & inédit

 

Françoise Urban-Menninger (texte & photographie fournie), « le grand regret de ma mère », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Évènement poéféministe 2025 | « Forêt de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles » & ÉTÉ 2025 | NO III NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES », 1er Volet, mis en ligne le 19 septembre 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/2025noiii/11octobre25/fum-grandregret

 

 

 

 

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19 septembre 2025 5 19 /09 /septembre /2025 17:59

N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Dossiers | Articles & témoignages | Poésie & Musique & REVUE ORIENTALES (O) | N° 5-1 | Dossier

 

 

 

 

 

 

 


 

Paloma Hermina Hidalgo au Festival

international de poésie de Bucarest

(cinquième épisode)

 

 

 

 

 

 

Texte & images fournies par

 

 Hanen Marouani​​​​​​

 

Écrivaine, poétesse, docteure en littérature française

& rédactrice régulière des périodiques de la SIÉFÉGP

 

 

 

 

Une écriture transgressive et nécessaire

 

La romancière, poétesse et performeuse Paloma Hermina Hidalgo va bientôt participer au Festival international de poésie de Bucarest. Elle va y présenter Féerie, ma perte, un recueil où se mêlent cruauté, baroque, conte et mystique. Comme dans ses œuvres précédentes, elle va explorer les territoires de l’orphelinisme, de la psychose, de la mémoire traumatique et de l’inceste, tout en transformant la douleur en une matière littéraire d’une rare intensité.

 

© Crédit photo : Paloma Hermina Hidalgo lors d'une performance poétique, image no 1.

 

 

Du traumatisme à la création

 

Hidalgo va poursuivre son travail autour de la figure maternelle, décrite comme une matrice d’amour et de destruction, où l’enfant-objet devient sujet par l’acte d’écriture. Comme elle l’explique dans un entretien à Diacritik, elle va s’inventer « à partir d’une position d’objet », réinscrivant le corps et le vécu dans une fiction où le réel se fissure. Les poupées, figures centrales de son imaginaire, vont apparaître comme des doubles ambivalents, mi-vivants, mi-symboliques, porteurs à la fois du traumatisme et de la revanche poétique.

 

© Crédit photo : Paloma Hermina Hidalgo lors d'une performance poétique, image no2.

 

Une performeuse habitée

 

À Bucarest, Paloma Hermina Hidalgo ne se limitera pas à une simple lecture. Elle va incarner ses textes sur scène, dans une performance où le verbe et le corps se rejoignent. Déjà saluée par Zone Critique pour « sa présence sublime et terrible qui redouble le magistral de son œuvre », elle va imposer une intensité rare : une poésie qui se vit autant qu’elle s’écoute.

 

© Crédit photo : Paloma Hermina Hidalgo lors d'une performance poétique, image no 3.

 

Une reconnaissance critique internationale

 

Son œuvre a déjà suscité de nombreux éloges. Le magazine Marianne la décrit comme un « génie intempestif », la revue Europe a qualifié Matériau Maman de « chef-d’œuvre romanesque », tandis que Esprit a affirmé à propos de Cristina : « On ne va guère plus écrire de la même façon après l’avoir lu. » Sa radicalité est souvent rapprochée de celle de Jean Genet, dont elle partage l’intransigeance et la puissance baroque.

 

© Crédit photo : Paloma Hermina Hidalgo lors d'une performance poétique, image no 4.

 

© Crédit photo : Paloma Hermina Hidalgo lors d'une performance poétique, image no 5

 

Un geste politique et poétique

 

Si elle a récemment refusé le Prix Méditerranée 2024 pour Rien, le ciel peut-être, attribué par la mairie de Perpignan, liée au Rassemblement National, ce refus va confirmer à Bucarest la cohérence politique et éthique de son parcours. Hidalgo ne sépare pas l’art de l’engagement, ni l’écriture de la nécessité vitale.

 

© Crédit photo : Paloma Hermina Hidalgo récitant ses textes sur scène.

 

Une expérience attendue à Bucarest

 

La participation de Paloma Hermina Hidalgo va ainsi s’imposer comme un moment fort du festival. Entre lecture, performance et dialogue avec le public, elle va offrir une expérience poétique brûlante, dérangeante et sublime, qui interrogera notre rapport au corps, à l’enfance et à l’indicible. Le Festival de Bucarest va, en l’accueillant, réaffirmer sa vocation : être un lieu où la poésie n’orne pas le monde, mais l’ouvre, le blesse et le transforme.

 

© Hanen Marouani

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l'œuvre « Rien, le ciel peut-être » de Paloma Hermina Hidalgo aux Éditions Sans Escale.

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l'œuvre « Matériau, Maman » de Paloma Hermina Hidalgo aux Éditions de Corlevour.

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l'œuvre « Cristina » de Paloma Hermina Hidalgo, le Réaglar Éditions.

 

À lire également :

—————​​

Pour citer ce texte illustré, engagé & inédit

 

Hanen Marouani, « Paloma Hermina Hidalgo au Festival international de poésie de Bucarest (cinquième épisode) », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2025 | NO III NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES », 1er Volet & Revue Orientales, « Libres », n°5, volume 1, mis en ligne le 19 septembre 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno5/2025noiii/hm-bucarest5

 

 

 

 

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18 septembre 2025 4 18 /09 /septembre /2025 15:12

N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Critique & réception 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résonances, Inscriptions &

Jardins au Temps des Lumières,

sous la direction de Camille Esmein-Sarrazin, Aurélia Gaillard, Florence Magnot-Ogilvy, Gaël Rideau & Catriona Seth, Presses Universitaires de Rennes, Collection « Interférences » 1er semestre 2024, ISBN 978-2-7535-9453-1

 

 

 

 

 

Recension & image par

 

Françoise Urban-Menninger

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l'œuvre collective intitulée « Résonances, Inscriptions et Jardins au Temps des Lumières, Presses Universitaires de Rennes, 2024. Image prise par Françoise Urban-Menninger.

 

 

Mots clés : Jardins, promenade littéraire, Sophie Lefay

 

Résumé : Cet ouvrage n’est autre qu’une fabuleuse promenade littéraire qui invite le lecteur à l’itinérance, voire au vagabondage dans divers jardins d’écriture au Temps des Lumières. La richesse et la diversité des articles sont source de rêverie, contemplation, médiation et réflexion. Ils entrent en résonance avec les recherches de Sophie Lefay dont l’ombre tutélaire plane sur la magnificence de ce livre-jardin qu’on a envie de rouvrir, la dernière page tournée.

 

 

Keywords : Gardens, literary journey, Sophie Lefay 

 

Summary : This work is nothing less than a marvelous literary journey that invites the reader to roam, even wander, through various gardens of writing during the Age of Enlightenment. The richness and diversity of the articles inspire daydreaming, contemplation, meditation, and reflection. They resonate with the research of Sophie Lefay, whose guiding presence hovers over the splendor of this book-garden, a work one feels compelled to reopen even after turning the final page.

 

Article

 

 

Préambule, le promeneur est un lecteur

 

Résonances... est un ouvrage, qui par sa présentation en quatre parties, fait d’emblée songer à la symbolique médiévale liée au chiffre 4 et au carré exprimant la perfection. Et pourtant, c’est bien au Temps des Lumières que nous ramènent les allées de ce livre-jardin emplies de « résonances » et dont le chœur, n’est autre qu’un coeur de lumière et non pas une vasque, une fontaine, une statue ou un arbre de vie mais bien la figure tutélaire de Sophie Lefay, universitaire trop tôt disparue, qui a œuvré avec passion « sur un corpus de textes parfois situés en marge de la littérature », soulignent Florence Magnot-Ogilvy et Catriona Seith dans leur avant-propos1. C’est dire que les résonances dans ce livre-jardin sont multiples et se démultiplient pour se faire écho au fil de cette lecture qui déroule dans les labyrinthes de la pensée du lecteur les fils invisibles du jardin extérieur en tissant la trame d’un jardin intérieur tout en pénétrant les méandres de l’âme. Aurélia Gaillard ne dit pas autre chose quand elle écrit que dans le labyrinthe « le promeneur y est toujours lecteur »2 et c’est bien le lecteur qui donne sens et réalité à ce livre dont les pages ouvrent des sillons sarclés, binés, désherbés où viennent s’enraciner les plants de lumière que Sophie Lefay a légué aux amoureux des jardins littéraires et où les végétaux sont des mots. C’est ainsi que sa Préface aux éléments de Littérature de Marmontel, qui constitue d’après l’autrice « une transition essentielle dans l’histoire de la réflexion sur les formes littéraires »3, nous invite à appréhender par le biais de promenades, au sens étymologique de mener, faire aller en différents endroits, un cheminement entre les pages de ce livre où les autrices et les auteurs nous « mènent » sur les sentiers de la poésie, de l’histoire, de l’art dans un voyage immobile où l’âme des jardins resplendit dans son écrin et où la verdure est écriture.

 

Itinérances et aventures littéraires

 

Gaël Rideau dans son analyse du poème de Béranger Les boulevards de province4 publié dans Le Mercure de France en 1781 nous donne à voir « une vision double de la promenade à Orléans »5, l’une se situe dans le paraître d’une société en représentation », l’autre dans une stratégie qui vise la quête de soi par l’écriture afin d’acquérir la notoriété et par ce biais l’éventualité de quelques publications...

L’on dépasse dans cet écrit la dialectique du jardin extérieur / intérieur pour pénétrer la sphère de l’entregent et des relations sociales sous la forme d’une satire. Il en va tout autrement avec les réflexions de Claude Speroni où le lecteur prend conscience que les promenades itinérantes à l’intérieur des murs d’une ville renvoient à une « nature apprivoisée et aménagée pour les plaisirs urbains. »6

Nul doute que toutes ces approches de la promenade ont pour point commun, celui  « d’une percée vers le rural. »7


 

Cet aspect de la promenade a été finement analysé par Patricia Victorin dans son article Du jardin au couvent : de quelques aventures littéraires de perroquets qu’elle titre également D’une promenade l’autre8, où nous cheminons entre  les écrits de Gresset, Nerval et Rousseau. C’est à un délicieux bestiaire littéraire que l’autrice nous convie pour en revenir à la question initiale « qui du papegau ou du perroquet est le véritable, celui qui vit au jardin, ou celui qui vit en cage » ?9

 

Saint-John Perse dans son poème Le perroquet apporte peut-être un début de réponse « Le perroquet, c’est un autre, un marin bègue l’avait donné à la vieille femme qu l’a vendu » et plus loin « Homme à la lampe ! Que lui veux-tu ? » Cet autre invoqué par le poète exilé, qui a perdu de ce fait son identité, est prisonnier d’une cage dont les mots le libèrent et l’aliènent dans le même temps.


 

Des pierres parlantes au Panthéon féminin en passant par les sentiers versifiés

 

Dans la deuxième partie de l’ouvrage intitulée Ce que disent les pierres, les affiches murales apportent des contrepoints littéraires aux promenades dans les rues de la ville. Elise Pavy-Guilbert  de conclure, après les avoir commentées, qu’elles s’inscrivent « mentalement et sensiblement, dans l’inconscient collectif et l’imaginaire »10

Myriam  Boucharenc évoque les fantômes littéraires des œuvres de Théophile Gauthier, Pierre de Ronsard, André Chénier et de bien d’autres auteurs qui hantent les squares qui leur sont dédiés. Elle reprend la pensée éclairante de Sophie Lefay quant à « la solidarité du lieu et des mots »11 qui « conforte la relation de connivence qui depuis le XVIIIe siècle unit l’art des jardins à celui des inscriptions »12. Cette « connivence » où l’on ne trouve que des poèmes de jardin enclos dans un jardin destiné à embaumer l’âme des poètes disparus crée un lieu « où le passé se mêle au présent et le vif au mort » et Myriam Boucharenc d’écrire cette phrase lumineuse «  L’hymne à la nature fait inexorablement entendre le chant de la perte. »13 

 

Olivier Millet évoque pour sa part le récit de voyage, en particulier celui de Simeoni dont « l’ouvrage constitue une promenade au sens de ce terme au XVIe siècle aller et venir... »14 

 

Voici encore une autre clé pour aborder ce livre où il fait bon « aller et venir » d’un chapitre à l’autre sans l’obligation d’une lecture linéaire !

Toujours sous le soleil tutélaire de Sophie Lefay, abordons les textes littéraires de cette promenade en littérature dont nous n’avons jamais quitté les allées. Ce sont les sentiers versifiés d’Antoine de Bertin mis en lumière par Catriona Seth où les poètes plantent leurs rimes dans un jardin d’échanges épistolaires et où le raffinement des mots choisis se déguste avec plaisir. Quand Bertin écrit à son ami Bonnard à Strasbourg, il nous offre quelques vers (ou verres), dans un savoureux extrait qui ravirait bien des viticulteurs : « Mais je me souviens bien qu’autrefois / Menant tous deux joyeuses vies / A table auprès de Maillebois / Humant, buvant jusqu’à la lie / Le vin d’Aï, le vin d’Arbois / Le Rivesalte et le Hongrois, / Et celle de la Commanderie / Nous chantions d’une heureuse voix / Thémire et Glicere et Sylvie. »15

 

 

Les femmes entrent enfin en scène dans un « Singulier Panthéon féminin » de la fin du XVIIIe siècle, illustré par une planche de Nicolas Ponce que Laure Depretto et Camille Esmein-Sarrazin évoquent et qui « couronne » cinq femmes illustres.16 

Outre Mme de Sévigné, Mme de Scudéry et Anne Dacier qui figurent sur un médaillon, on découvre les noms de Mme de Lafayette et celui de Marguerite de Navarre. Mais les autrices de cet article de préciser que cette planche « réunit des siècles différents » et que bon nombre de femmes restant dans l’ombre ont été reléguées aux oubliettes et d’ajouter que Sophie Lefay s’était intéressée à leurs apparitions dans les Panthéons et Parnasses, elle en avait « commencé l’étude systématique » ainsi que « leur panthéonisation scolaire. »17

Toutefois, les autrices de cet article d’annoncer l’heureuse création chez Flammarion d’une collection dédiée aux « Œuvres du Matrimoine » qui offre la perspective de nouvelles promenades littéraires dans les allées du jardin de l’écriture au féminin.18


 

Conclure par une préface


 

C’est pourtant bien ce que propose cet ouvrage avec la Préface aux éléments de littérature de Marmontel rédigée par Sophie Lefay car loin de clore les propos en matière de réflexion sur les formes littéraires, cette préface ouvre la possibilité d’autres promenades littéraires et cela à l’infini… Car Sophie Lefay nous l’explique : « Marmontel énonce moins la théorie de la littérature qu’il n’en souligne l’impossible constitution. »19

Il reste au lecteur la magnifique perspective de nouvelles rencontres en terre de poésie, le bonheur d’arpenter des terres inconnues dans des voyages immobiles...Incontestablement, ce livre fait écho à la préface de Sophie Lefay qui, en analysant les textes de Marmontel écrivait :

«  ...ils rendent compte de la littérature, telle qu’on commence à la concevoir dans sa diversité historique, ses variations nationales et son foisonnement irréductible à quelques modèles. »20

On en retiendra pour preuve l’inénarrable Promenade autour du monde contée et analysée par Anna Coudreuse, une véritable friandise littéraire où « L’émotion qui l’emporte à la lecture de ces trois chapitres est sans hésiter le rire... »21 On prolongera en soi le poème d’inspiration chinoise de Christian Belin  Le jardin du maître des filets où « Depuis l’ailleurs un dieu lointain a verrouillé les signes » et qui nous délivre ce message qui déborde le poème « En regardant ne plus regarder se tourner/ vers le gouffre invisible »22 car c’est bien de l’autre côté des mots que nous mènent ces jardins d’écriture où vivants et morts se côtoient et Hélène Cussac de citer Confucius « La vertu du peuple, atteint sa plénitude lorsqu’on accorde tous ses soins à l’accomplissement des rites funéraires pour ses parents et qu’on étend sa vénération aux ancêtres les plus éloignés. »23

Nul doute que l’on pourrait appliquer cette formule à nos fantômes littéraires qui comme on le perçoit dans cet ouvrage reviennent hanter les écrits de tout un chacun car Sophie Le Ménahèze n’hésite pas à invoquer l’âme des jardins en citant l’intitulé d’un chapitre de René-Louis de Girardin  inhérent à son ouvrage De la composition des paysages « Du pouvoir des paysages  sur nos sens et par contrecoup sur notre âme .»24 

L’on entre ainsi dans « le paysage bucolique » où nous plonge Pierre-Alain Caltot dans son analyse de « l’incantation virgilienne » ainsi nommée par M.Desport.25 Et de préciser  que « l’espace enchanté des Bucoliques, ainsi personnifié, se fait complice des poètes. 


 

Revenir encore et encore dans les allées de l’écriture

 

L’on revient toujours dans « cette prégnance romantique de l’héritage antique chez les hommes des lumières » écrit Emilia Ndiaye et de décliner les « jardins rêvés », les « jardins écrits » mais aussi le « jardin de la vertu », les « jardins des sentiments » et bien évidemment les « jardins homériques » où elle met en lumière « le jardin de Calypso » où « un Immortel, survenant là, se fût émerveillé du spectacle et réjoui dans son esprit.»26

Et si l’on revient toujours dans ce jardin de l’écriture, n’est-ce pas pour s’y retrouver soi-même, s’y mirer comme Narcisse dans un lac? Jessica Desclaux en soulève l’hypothèse dans ses Variations barrésiennes où le héros  d’Un homme libre se fait «  l’apôtre de l’égotisme » et de notifier que « Barrès choisit le jardin comme échelle idéale pour signifier un mode d’être au monde. »27

Voilà sans doute pourquoi la lecture de ces « Résonances » trouve indubitablement des échos en chacun d’entre nous. L’attirance pour les jardins, voire la fascination qu’ils exercent sans que l’on puisse l’expliquer, nous font errer dans ces jardins au propre comme au figuré en quête de cet ultime jardin où notre origine et notre mort confinent. La lecture de cet ouvrage nous ouvre les grilles de ce jardin intime qui se donne à appréhender entre les lignes de chacun des articles qui font fleurir notre imaginaire sur ce terroir qui nous invite à renouer avec notre âme végétale.

 

La fête au jardin

 

Dans Régals au jardin, la fête bat son plein sur le mode des « divertissements royaux »28 nous relate Gabriele Vickermann-Ribemont mais bientôt, on assiste avec L’heureux retour de Fagan à «  un régal à l’envers », à savoir un glissement ou plutôt un « décalage avec son hommage populaire et les bergères du moment » qui n’est autre qu’ « une pastorale actualisée (démythifiée). »29

Philippe Hourcade nous octroie ce qui pourrait s’annoncer comme un autre « régal » en nous conviant à une promenade en sa compagnie à Versailles avec Louis XIV ! Et d’ajouter dans le titre de sa communication « et le reste est littérature .»30

On aura tôt fait de comprendre que « c’est le tour du propriétaire » qui nous est ici proposé dans le texte prêté à Louis XIV, un texte sans fioriture, « une promenade optique » « ne favorisant pas la rêverie »31... Mais rien n’empêche le lecteur de cet article de laisser vagabonder son imaginaire aux seuls mots de vasques, statues, pièce de Neptune, salle de bal... Car les mots contiennent leur pesant de rêve et de poésie.

Les jardins de Louis Massignon participent d’une fête de l’âme que nous fait partager Dominique Millet-Gérard en évoquant les écrits de cet auteur français orientaliste et en particulier « la conception musulmane du jardin » qui n’est autre « qu’un lieu de rêverie qui transfère hors du monde. »32 

Si le jardin chez les surréalistes représente « l’ordre honni », Joseph Delteil lui préfère la forêt, nous rapporte Aude Bonord33La fête est finie « le jardin est dépoétisé » ! S’inscrit alors un parallèle dans le monde des lettres entre « le bon français, le langage châtié » et celui d’une » langue adamique  née d’une esthétique naturelle qui renvoie à cette forêt « libérée de toute règle  »34

L’apparence vestimentaire a également droit de cité, au sens propre du terme dans les rues de Paris. Catherine Lanoë, en reprenant l’étude concernant Les tableaux de Paris édités par Sophie Lefay , nous fait prendre conscience de « la politisation des apparences qui donnent à voir autrement Paris dans « une perspective quasiment anthropologique, que l’historien contemporain se doit lui aussi de mettre en oeuvre »35


 

 

Les jardins d’écriture, l’écriture au cœur des jardins

 

Si les visages fardés des Parisiennes nous parlent de la ville, les pierres nous octroient « des formules bien frappées », écrit Jacques Berchtold en évoquant L’éloquence des pierres de Sophie Lefay. Et de relever, la respectabilité que Rousseau conférait aux pierres investies  « de valeur symbolique » car « l’homme idéal » ne doit-il pas « se détacher du marbre ou du roc, sa première forme »?36 Et si l’homme se lisait comme un livre après être sorti de sa gangue de pierre, on aurait alors peut-être l’opportunité de déchiffrer « l’homme intérieur invisible »…

Les morts, eux aussi, continuent à nous parler par l’entremise des épitaphes qui prolongent leur mémoire dans le monde des vivants auxquels elles se donnent à lire. Michel Delon évoque ces inscriptions en mentionnant « une pierre sur laquelle aucun nom ne fut gravé », celle de Sade en l’occurrence37. Mais cette pierre, du fait même qu’elle soit muette, transcende le silence, nous interroge et devient parlante.

Dans la Chronique de la Grande Guerre de Maurice Barrès : un ossuaire d’encre, Denis Pernot souligne les liens entre vivants et morts dans l’édification par Barrès d’un « cimetière de recueillement », soit un devoir de mémoire sous forme d’un « ossuaire d’encre » constitué à partir des milliers d’inscriptions qu’il est impossible d’apposer sur toutes les tombes des disparus 38

L’application ou l’art d’interpréter « de côté », l’article rédigé par Hugues Marchal, illustre l’embaras de Delille dont les écrits sont surveillés par le pouvoir. Ces interprétations « de côté », aux conséquences souvent tragiques pour leurs auteurs, donnent lieu parfois à des tournures où le comique l’emporte mais fort heureusement, elles disparaissent « avec la levée des censures politiques »39. Et François Moureau d’attirer notre attention « sur l’art d’apprivoiser la censure »  pratiqué par Marmontel  qui sut « habilement profiter d’une certaine liberté de pensée »40

Et Eric Bordas, de revenir, toujours sous la figure tutélaire de Sophie Lefay, à la « lisibilité des éléments de littérature de Marmontel » car ce que nous retenons de cet article c’est le passage de « la lisibilité contrainte à la lecture libre » qui procure du plaisir41.

Et c’est bien évidemment cette « lecture libre », déjà soulignée dans cette chronique, que je propose aux lecteurs de cet ouvrage où il fait bon promener son esprit dans les allées et contre-allées de ce jardin littéraire. Car ne l’oublions pas, même si le livre ne partage pas la même  étymologie que le vocable libre, ces deux mots ont partie liée pour le meilleur dans cet ouvrage où leurs résonances s’accordent et vibrent dans la passion des textes pour nous jouer une petite musique que Sophie Lefay aurait certainement appréciée !

 

© Françoise Urban-Menninger

 

Notes

 

1 Résonances Inscriptions et Jardins au Temps des Lumières, p. 8

2  Ibid, p. 78

3  Ibid, p. 442

4 Ibid, p. 195

5  Ibid, p. 209

6  Ibid, p. 230

7  Ibid,  p. 230

8  Ibid, p. 149

9  Ibid, p.168

10 Ibid, p. 266 

11 Lefay Sophie, L’éloquence des pierres, p. 60

12 Résonances Inscriptions et Jardins au Temps des Lumières, p. 292

13 Ibid, p. 292

14  Ibid, p. 308

15 Ibid, p. 380

16 Ibid, p. 394

17  Ibid, p. 395

18 Ibid, p. 406

19 Ibid, p. 440

20 Ibid, p. 442

21 Ibid, p. 193

22 Ibid, p. 14

23 Ibid, p. 182

24 Ibid, p. 19

25 Ibid, p.  

26 Ibid, p. 42

27 Ibid, p. 108

28 Ibid, p. 97

29 Ibid, p. 106

30 Ibid, p. 65

31 Ibid, p. 70

32 Ibid, p. 121

33 Ibid, p. 129

34 Ibid, p. 139 

35 Ibid, p. 283

36 Ibid, p. 317 

37 Ibid, p. 320

38 Ibid, p. 356

39 Ibid, p. 412

40 Ibid, p. 421 

41 Ibid, p. 391

 

***

Pour citer cet article inédit & illustré

 

Françoise Urban-Menninger (texte & photographie), « Résonances, Inscriptions et Jardins au Temps des Lumières, sous la direction de Camille Esmein-Sarrazin, Aurélia Gaillard, Florence Magnot-Ogilvy, Gaël Rideau et Catriona Seth, Presses Universitaires de Rennes, Collection « Interférences » 1er semestre 2024, ISBN 978-2-7535-9453-1 », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2025 | NO III NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES », 1er Volet, mis en ligne le 16 septembre 2025. URL :

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