17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 18:14

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Avis de​ parution du recueil « Au Pieu »

 

de Selim-a Atallah Chettaoui suivie de

 

l’entretien réalisé avec l’artiste

 

 

 

 

 

 

Annonce & propos recueillis en février 2025 par

 

Hanen Marouani

 

Entrevue & photographies fournies de

 

 

Selim-a Atallah Chettaoui

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée du recueil « Au Pieu » de l’artiste Selim-a Atallah Chettaoui aux éditions La Contre Allée, 2025.

 

Annonce de parution du recueil « Au Pieu » 


 

Chères amies / Chers amis de la poésie et des arts de la scène,

 

Nous sommes ravies de vous annoncer la sortie tant attendue de la nouvelle œuvre de la poète et performeuse tunisienne Selima Atallah, intitulée « Au Pieu », qui est déjà disponible en librairie depuis le 14 février 2025.


 

Selima Atallah, reconnue pour sa voix unique et son approche audacieuse de la poésie, nous invite à plonger dans un univers riche en émotions et en réflexions. Avec « Au Pieu », elle explore des thèmes universels tels que l'amour, la mémoire et l'identité. 

 

Ne manquez pas cette occasion de découvrir une œuvre qui promet d'être à la fois touchante et provocante. Préparez-vous à être transportés par les mots de Selim-a, qui, à travers sa plume, nous rappelle la puissance de la poésie pour transcender les frontières et toucher nos âmes.

Date de sortie : 14 février 2025

Titre : Au Pieu

Artiste : Selim-a Atallah

Éditions : La Contre Allée

Voir également la présentation officielle de l'ouvrage pour par la maison d'édition en PDF ci-joint :

 

Dossier pour la presse de la présentation de l'ouvrage « Au Pieu »»

Entrevue

 

Voici l’entretien réalisé avec l’artiste lors de la sortie de son recueil et des supports visuels :

 

 

H.M — Qu'est-ce qui vous a inspirée à écrire ce nouveau recueil ? Y a-t-il des expériences personnelles qui ont influencé votre écriture ?

 

S.AC — Je ne pense pas qu'il y ait eu vraiment d'inspiration, plutôt une forme de nécessité d'écriture, sans que j'aie au début de direction. Je sortais d'une période assez compliquée où j'avais eu des problèmes de papiers à la fin de mon séjour d'études aux Etats-Unis pour cause de visas refusés et avais été bloqué.e à New York à cause du covid à l'époque des QR codes et des passeports santé. Cela m'avait beaucoup impacté.e et à mon retour à Paris, j'avais passé un long moment à ne pas faire grand-chose d'autre que regarder des séries, manger, jouer à des jeux vidéos, sans arriver à dépasser cette expérience. Ce texte, écrit juste après, revient sur ces moments où j'étais aux prises avec l'appel du vide - que je connais bien - tout en ressentant une forme de saturation de la pensée qui m'engluait dans l'immobilité.

 

 

© Crédit photo : L’artiste Selim-a Atallah Chettaoui, portrait photographique.

 

 

H.M — Comment décririez-vous l'évolution de votre style poétique depuis vos précédents écrits jusqu'à ce recueil ?

 

S.AC — Ce texte est un poème-fleuve, comme mon précédent livre. Mais là où le premier, paru chez 10 pages au carré, faisait dix pages, celui-ci à la Contre Allée en fait un peu plus de cent. Même si c'est un flux continu, il y a plusieurs mouvements, et je me suis autorisé.e dans ce texte à introduire des onomatopées, quelques expressions en anglais, et à faire des expérimentations spatiales : à certaines pages il n'y a qu'un ou deux vers et d'autres sont très saturées ou adoptent des formes. Je pense qu'il y a dans ce livre, une liberté plus grande dans la langue, et certains passages qui sont principalement guidés par le rythme, ce qui est sans doute le reflet de l'affirmation de ma pratique de la performance accompagnée de musique électronique.

 

H.M — Pouvez-vous nous parler encore plus du processus de création de ce recueil ? Avez-vous suivi une méthode particulière ?

 

S.AC — Ce texte a été écrit de manière très fluide et naturelle. À l'origine, il s'agissait de prises de notes sur mon téléphone pendant mes trajets en métro à Paris, sans que j'aie d'intention véritable, ou le désir de chercher quelque chose de précis en écrivant. C'est ensuite quand, voulant soumettre un texte à un prix littéraire, j'ai voulu reprendre ces notes, que je me suis rendu.e compte qu'elles faisaient déjà plus d'une trentaine de pages. Après les avoir retravaillées, j'ai fait comme d'habitude, lu à voix haute jusqu'à ce que le rythme soit fluide, laissé reposer quelques jours/semaines, et repris cette lecture à voix haute pour voir si le texte tenait toujours. Je modifie le manuscrit en suivant cette méthodologie, jusqu'à ce que plusieurs lectures faites à distance les unes des autres continuent à me donner cette impression de fluidité, de facilité de lecture. Je considère alors que je suis allé.e aussi loin que je peux seul.e et soumets le textes à des personnes en qui j'ai confiance et le modifie à nouveau selon leurs retours, en appliquant à chaque fois cette méthode de la lecture à voix haute jusqu'à atteindre une forme stable. Je pense que la confiance dans un groupe de pairs me vient de mon Master de création littéraire ou j'avais suivi de nombreux ateliers d'écriture et appris à soumettre mon écriture à un regard critique avant de chercher à la faire éditer ou à la montrer au public.

 

H.M — Quelle place la musique occupe-t-elle dans votre travail ? Comment a-t-elle influencé tes lectures sur scène ?

 

S.AC — La musique occupe une place essentielle dans mes performances, qui sont elles-mêmes indissociables de mon rapport à la poésie. Je vois la poésie sur scène comme une opportunité de toucher un public différent, plus large, en essayant de l'approcher par le biais d'autres codes, qui peuvent faire un peu moins peur qu'ouvrir un livre de poésie. En plus de mes performances, j'ai co-fondé un collectif d'écopoésie, fœhn, et nous organisons des soirées où nous invitons des poetes.ses à lire de la poésie engagée sur de la musique, le plus souvent électronique. C'est assez naturel pour moi de mêler poésie et musique car j'ai commencé à lire mes textes sur des scènes ouvertes où il y avait des musicien.nes jazz, des pianistes, des guitaristes ; je compose moi-même des tapis sonores pour mes textes et adore improviser avec des musicien.nes. La lecture à voix haute est aussi le guide qui me permet de retravailler mes textes jusqu'à ce qu'ils sonnent juste. 

 

Ma pratique prend un tournant de plus en plus musical depuis trois ou quatre ans où j'ai commencé à travailler avec de la musique électronique et ai fini par co-fonder le groupe Mooja, entre poésie, musique électronique et vidéopoésie. Après beaucoup de DJs sets poétiques improvisés, Paul Leverrier et Adrien Amiot, producteurs et DJs sous le nom de Housecall ont commencé à composer des morceaux pour mes textes, et Zohra Mrad a créé des vidéos qui accompagnent la performance, pour proposer une expérience la plus immersive possible. L'énergie de ce concert-spectacle est saturée, et oblige le public à lâcher prise sur la compréhension rationnelle des textes, car je pense que la poésie nécessite une écoute sensible, qui dépasse le sens, pour se laisser traverser par les mots, l'énergie, la rencontre dans l'instant, et c'est ce que nous avons essayé de proposer pour le lancement du livre au Centre Pompidou pendant le festival Effractions.

 

 

H.M —  Y a-t-il un poème ou un passage en particulier que vous aimeriez mettre en avant et expliquer à votre public ?

 

S.AC — En voici un extrait :

 

mirlababisurlababo

souvenir du temps d’antan

ça manque le temps d’antan

où l’on croyait devenir grand

quelque chose d’autre

d’ontologiquement différent

catégorisation radicale

le monde des adultes le monde des enfants

 

découvrir

pendant que le temps file s’effile que le fil s’effiloche

que c’est pareil

qu’il faut tenir

juste tenir

 

être adulte c’est ça

tenir

ne pas laisser tomber

ne pas se laisser tomber

tous les jours bras levés

vivace comme cyprès

contre les vents traîtres

 

et si ça tombe

 

si ça casse

si ça crame

si ça coule

se lever se relever

 

gonfler le ventre comme on l’a appris en cours de yoga

gonfler les poumons âcres qui se décomposent jour à

jour

 

et recommencer

 

Le postulat de ce texte est de réfléchir aux manières avec lesquelles on tient quand la vie devient difficile à vivre, car c'est facile de tenir quand on va bien, que notre vie roule toute seule. Mais ce texte se demande comment on fait pour se relever quand on tombe, continuer quand ça semble impossible, qu'on est attiré par une inertie incoercible tout en ayant le désir d'être "vivace comme le cyprès" de Baudelaire, et je pense que ce passage propose des réponses que tout le livre cherche. Il suffit d'essayer, de mettre un pied devant l'autre chaque seconde-minute-jour, jusqu'à ce qu'on se soit sorti du trou.

 

 

© Crédit photo : L’artiste Selim-a Atallah Chettaoui lors d’une de ses performances, portrait photographique par Anthony Retournard.

 

H.M — Comment espérez-vous que les lecteurs réagiront à votre recueil ? Y a-t-il des émotions ou des réflexions que vous souhaitez susciter chez eux ?

 

S.AC — J'espère que mes lecteur.ices trouveront le livre facile à lire, dans le sens de la fluidité de l'écriture car je sais que les thématiques abordées peuvent être difficiles, même s'il y a beaucoup d'autodérision et d'humour. J'espère juste qu'il ne les impressionnera pas par ses verbiages, qu'il n'exclura pas un.e lecteur.ice tombé.e dessus par hasard, car je n'aime pas que la littérature écrase par son érudition. Je veux au contraire que ce texte libère la curiosité, la créativité, les interprétations, qu'il donne même envie d'être modifié, tant qu'il suscite chez l'autre le désir de soi-même faire quelque chose qui  traverse, que ce soit écrire ou n'importe quoi d'authentique. C'est ce que me permet la poésie, d'avoir la sensation que je suis traversé.e par les mots, que je suis exactement moi-même quand j'écris ou que je suis sur scène. J'espère aussi que les lecteur.ices auront envie de le lire à voix haute. C'est le retour de plusieurs personnes déjà, et c'est le plus beau compliment qu'on puisse faire à mon écriture, car mes poèmes préférés sont ceux que j'ai eu d'emblée l'envie de clamer à voix haute, dans ma chambre ou devant d'autres, et j'essaie d'écrire d'une manière où le rythme qui se dégage peut être retrouvé, mis en voix par toute personne qui le désire pour qu'elle puisse aussi prendre part à la performance.

 

 

H.M — Quels sont vos projets futurs après la sortie de ce recueil ?

 

S.AC — Le plus important pour moi, c'est de trouver des manières de tenir, de faire corps ensemble en tant qu'artistes, poetes.ses, écrivain.es, citoyen.nes, dans un monde de plus en plus violent et ce sans se laisser décourager. Cela passe pour moi par la programmation d'évènements artistiqus pluridisciplinaire durant lesquels des personnes d'horizons divers se rencontrent, discutent, s'émerveillent tout en ayant conscience de la nécessité de résister et de tenir pour des causes plus grandes que soi. Il nous faut trouver l'équilibre entre la nécessité d'être ému.es par la violence, la souffrance qui nous entoure et ne pas la laisser nous écraser dans la peur qui ne fait que nous fermer aux autres. C'est ce que j'essaie de faire avec mon collectif écopoétique fœhn et avec mon collectif décolonial et féministe bruxellois xeno_ : créer des espaces pour tenir ensemble. Avec mon groupe Mooja nous travaillons aussi à l'enregistrement de notre premier EP car ce projet mûrit depuis plusieurs années et il est temps de le partager avec d'autres, pour, encore une fois, donner un accès à des textes engagés à un public autre que littéraire. Évidemment, dans le cadre de la promotion d'Au Pieu, il y a des performances, des rencontres en festivals et en librairies, j'irai à Bruxelles, Lille, Bordeaux, Barjols etc...  Et puis, bien sûr, de temps en temps m'isoler pour avancer sur l'écriture d'un roman sur l'amitié et d'un recueil de poèmes sur l'amour filial auxquels je travaille. 

 

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Pour citer ces images & entretien inédit​​​​​​s

 

​Hanen Marouani, « Avis de​ parution du recueil « Au Pieu » de Selim-a Atallah Chettaoui suivie de l’entretien réalisé avec l’artiste », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 17 mars 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/noi2025/hm-entretien

 

 

 

 

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19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 18:19

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » |  II — « Poésie volcanique d'elles » | Florilège / Le Printemps des Poètes 2025

 

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À sentiments purs et ancrés

 

 

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Berthilia Swann

 

 

 

Crédit photo : Jean-Léon Gérôme, « Femme circassienne voilée », 1876, peinture orientaliste à l'huile tombée dans le domaine public, capture d'écran de la photographie libre de droits du site Commons.

 

Elle l’aimait d’un amour pur et insensé

De feu, de passion tourmentée

D’une folle envie de lui plaire

D'être prise et entrelacée

De jeux érotiques

Susurrant, des mots turbulents et enjoués

À feux étincelles

D’extases, de poses déchaînées

De regards fous échangés

De leurs sentiments inavoués. 

 

 

Elle l’aimait lui !

Pour son passé

D’heures, d'années bafouées

Tel un loup sauvage indompté

En fuite, d’une relation douce, belle et engagée

Prisonniers d’instants volés

D’un espace temps égaré

D'échanges de leurs deux corps endiablés

De non-dits, de mots doux camouflés

Trahissant un lien sacré

D’une union antérieure vécue et enlisée. 

 

 

Il l’aimait elle !

En secret, de maux torturés 

Par déni, désireux de le cacher

De souffrir loin d’elle

Par un unique besoin de la toucher

De vivre au plus profond d’elle

Comme un mâle en rute et assoiffé

Pourtant,  il ne songeait que d’elle

D’allers et venus en son corps dénudé

De ses mains chaudes et passionnées

D’envies, d’ivresses, de désirs enivrés

Jalousant la moindre pensée d’un écart venant d’elle

Qu’elle puisse un jour s’en éloigner. 

 

 

© Berthilia Swann

                                                              

 

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Pour citer ce poème inédit & féministe 

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Berthilia Swann« À sentiments purs et ancrés », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 19 février 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/swann-sentiments

 

 

 

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11 février 2025 2 11 /02 /février /2025 17:41

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier majeur | Florilège | Poésie & littérature pour la jeunesse & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Créations poétiques

 

 

 

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e muet

 

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Poème féministe pour la jeunesse

Dina Sahyouni 

 

 

Crédit photo : Barbara Regina Dietzsch (Barbara Regina Dietzsch (1706-1783), illustration d'une rose éclose, un bouton de rose avec leurs feuilles et une coccinelle, peinture tombée dans le domaine public. Capture d'écran de la photographie libre de droits du site Commons.

 

 

Perdues sur les feuilles jaunies par le temps 

les voyelles et leurs couleurs

perdus les sons des langues maternelles et paternelles

perdues sur les feuilles de l'automne de sa vie 

les voyelles de son cœur en pleurs 

elle pleure des sons

et toutes ses consonnes se vident

en e muet

 

© DS., 10 février 2025.

 

***

 

Pour citer ce poème inédit, féministe & engagé pour l'égalité des sexes

 

Dina Sahyouni, « e muet », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 11 février 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/noi2025/ds-emuet

 

 

 

 

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9 janvier 2025 4 09 /01 /janvier /2025 16:45

N° I | HIVER 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossiers majeur & mineur | Florilèges | Astres & animaux/Nature en poésie | Poésie politique & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Créations poétiques

 

 

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Hirondelle Parestoo

 

 

 

 

Poème engagé & féministe par

 

Noun

 

Poète engagé pour la liberté d'expression

 

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 Poème pour la liberté d'expression

 

 

Hirondelle blessée, aux ailes vibrantes de liberté 

Oiseau pourchassée pour un chant

Uniquement de beauté

Tu défies les gardiens de ta prison 

Maîtres de l’Iran depuis la révolution. 

 

 

Il suffit d’un chant d’hirondelle

Pour être nommée rebelle 

Menacée et mise derrière les barreaux 

Par des mollahs devenus bourreaux 

 

 

Hirondelle, j’entends ton émotion La soif de liberté comme passion

Je l’entends, faite de mots persans Autant que de ton sang. 

 

 

Hirondelle j’écoute ta chanson 

Celle qui fait peur aux Maîtres de la prison

Ils ont enfermé comme mort tout un pays

Aussi ont-ils peur de tout ce qui vit ! 

 

 

Ils ont peur de ton apparence  

Car ils dominent par la terreur et la souffrance 

Ils ont peur de ces mots  

Hirondelle parestoo*

 

© Signé Noun 

 

* Ému par l'histoire de la chanteuse iranienne Parestoo arrêtée après un concert virtuel car sans voile, j'ai souhaité écrire et partager ce poème intitulé « Hirondelle parestoo ». Parestoo signifie hirondelle en persan et mon nom d'auteur Noun se traduisant par liberté dans cette même langue.

 

__________

 

Pour citer ce poème féministe, inédit & engagé pour la liberté d'expression, l'égalité des sexes & l'élimination des violences faites aux femmes en Iran

 

Noun (de son vrai nom : Jean-Valéry Martineau), « Hirondelle Parestoo », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 9 janvier 2025. URL :

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/noi2025/noun-parestoo

 

 

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