23 octobre 2025 4 23 /10 /octobre /2025 18:37

N° IV | AUTOMNE 2025 | LE MAL DE VIVRE... » | Critique & réception | Dossier mineur | Articles & témoignages | Revue Matrimoine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Éloge funèbre de

 

 

l’impératrice Claire Heureuse

 

 

 

 

 

Photographies & article inédits par

 

Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

© Crédit photo : Éric Sauray dans sa représentation de son « Éloge funèbre de l’impératrice Claire Heureuse », épouse de Jean-Jacques Dessalines, premier empereur d’Haïti. Image no 1 prise par Maggy de Coster.

​​​​​

 

 

Après avoir rendu hommage dans une précédente pièce de théâtre aux femmes méconnues qui ont marqué l’Histoire d’Haïti  avec « Claire, Catherine et Défilé : les 3 femmes les plus puissantes d’Haïti » en 2018, Éric Sauray revient cette fois-ci avec « Éloge funèbre de l’impératrice Claire Heureuse », épouse de Jean-Jacques Dessalines, premier empereur d’Haïti après l’indépendance de ce pays.

 

Un monologue écrit et mis en scène par le dramaturge et avocat. En incarnant Guillaume, Fabre, Nicolas Géffrard avec son éloquence et sa verve d’orateur bien trempé, dès son exorde, il a su capter l’attention de l’assistance sagement installée dans l’église Saint-Martin de Groslay dans le Val d’Oise. 

 

© Crédit photo : L'affiche officielle de la représentation de l’« Éloge funèbre de l’impératrice Claire Heureuse ». Image no 2 prise par Maggy de Coster.

​​​​​

 

En dix tableaux, Éric Sauray a brossé la vie de l’impératrice Claire Heureuse qui, selon ses enseignements, était née sous une bonne augure, puisqu’elle a vu le jour à Léogane, la ville de naissance de la poète Anacaona, première reine d’Haïti. En outre, elle était porteuse de prénoms et de patronyme très significatifs : Marie-Claire Heureuse Félicitée Bonheur. Il nous a savamment instruits de sa vie en partant de sa naissance à sa mort en passant par ses amours, son couronnement, l’assassinat de son empereur de mari par ses pairs, sa noblesse de cœur et sa déchéance dans la dignité.

« Elle s’est endormie dans les bras de l’ange de la mort » ou encore : « Elle est plongée dans un sommeil éternel », dit-il, entre autres. Que de métaphores pour traduire ce passage de vie à trépas !

Éric Sauray a utilisé toute la richesse de langue française pour faire l’éloge de cette femme hors pair, hors série, qui a marqué l’Histoire d’Haïti.

Épouse, mère, infirmière, conseillère de son mari, diplomate née, elle avait tout pour retenir l’attention de son peuple mais elle avait fini par tomber dans l’oubli. Il a fallu l’entremise d’Éric Sauray pour faire revivre sa mémoire à travers cet « Éloge funèbre »

Il n’y a pas plus compatible que l’enceinte d’une église pour inscrire ce moment solennel. Eh oui, c’est dans l’église Saint-Martin qu’a résonné l’écho de la voix de l’orateur avec toute l’érudition qu’on lui connaît ! 

 

 

 

© Crédit photo : Éric Sauray à la fin de dans sa représentation de son « Éloge funèbre de l’impératrice Claire Heureuse ». Image no 3 prise par Maggy de Coster.

 

 

Aussi a-t-il convoqué les philosophes gréco-latins suivants : Épictète, Sénèque et Marc Aurèle  pour définir la personnalité de Claire Heureuse qui a su bâtir sa vie sur fond de stoïcisme, d’éthique et d’altruisme.

« On ne se construit pas sans les autres », convient-il avec Sénèque.

Une vie fondée sur «  dix rencontres, dix moments de séduction, dix moments de consécration, dix moments d’accomplissement ! »

Ces moments s’accordent avec : 

 

« Dignité

Élégance

Beauté

Opiniâtreté

Raffinement

Aura

Humilité »

 

À cela s’ajoutent :

 

« Délicatesse

Finesse

Tendresse

Sagesse

Noblesse »

 

Autant d’attributs qui confèrent à l’impératrice : l’immortalité. 

Un Éloge funèbre ponctué de citations bibliques, philosophiques et empreint d’une rhétorique digne d’une Oraison funèbre de Bossuet. Pendant une heure et demie, l’orateur debout devant son pupitre, s’est adressé à des spectateurs suspendus à ses lèvres, et touchés par les vifs instants d’émotion qui l’ont accaparé.

 

© Maggy De Coster

 

***

Pour citer ce texte engagé, élégiaque & illustré

 

Maggy de Coster (texte & photographies), « Éloge funèbre de l’impératrice Claire Heureuse », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2025 | NO IV « LE MAL DE VIVRE DANS LA MORT VOLONTAIRE DES ARTISTES DE SAPHO À NOS JOURS » sous la direction de Francoise Urban-Menninger, mis en ligne le 23 octobre 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/2025noiv/mdc-elogedeclaireheureuse

 

 

 

 

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20 septembre 2025 6 20 /09 /septembre /2025 09:09

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)

 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES

 

 

 

 


ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL | NO III

 

 

CRÉATRICES

 

 

1ER VOLET 

 

© Crédit photo : Louise Abbéma (1844-1923), « Portrait de Sarah Bernhardt dans le rôle d’Adrienne Lecouvreur en 1880 », Peinture tombée dans le domaine public & en huile sur toile (dimensions 22,2 x 16 cm) au Musée Carnavalet.

 

 

SOMMAIRE*

 

 

LES SOUMISSIONS THÉORIQUES, POÉTIQUES,

 

ARTISTIQUES ET AUDIOVISUELLES

 

POUR LE DOSSIER ET

 

LES RUBRIQUES SONT OUVERTES

 

JUSQU'AU 28 AOÛT 

18 SEPTEMBRE 2025

 

MISE EN LIGNE JUSQU'AU 31 AOÛT 

30 SEPTEMBRE 2025

 

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19 septembre 2025 5 19 /09 /septembre /2025 18:01

Événements poétiques | Forêt de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles & N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Florilèges | Poésie & littérature pour la jeunesse


 

 

 

 

 

 

 

 

le grand regret de ma mère

 

 

 

 

 

 

Poème engagé & féministe

 

Françoise Urban-Menninger

 

 

© Crédit photo : « Une vieille affiche scolaire publiée dans les années 50, image libre de droits fournie par Françoise Urban-Menninger.

 

 

 

elle n’avait que onze ans

quand ma mère quitta l’école

pour s’occuper de ses sept frères

et sœurs lorsque ma grand-mère veuve

fit des ménages pour nourrir sa famille


 

ce fut son grand regret

de ne plus pouvoir étudier

très souvent elle m’en parlait

et c’est ainsi que le livre devint l’objet

qu’elle ne cessa de sacraliser


 

impossible « de faire une corne »

en guise de marque-page

car c’était « profaner » l’ouvrage

le vieux dictionnaire offert par sa mère

était le livre qu’elle préférait


 

sur un rayon de ma bibliothèque

il reste le témoin et le dépositaire

de l’amour que ma mère

portait aux livres et l’école

qu’elle avait dû quitter trop tôt


 

sa grande fierté fut la parution

de mes premiers recueils de poèmes

dont elle fut en quelque sorte

« l’agent littéraire » car partout où elle allait

elle en chantait les louanges


 

aujourd’hui c’est à travers mes écrits

que ma ma mère renaît à la vie

dans le jardin de mes allées fleuries

où je lui rends grâce de m’avoir ouvert

les pages du grand livre de l’univers


 

© Françoise Urban-Menninger

***

Pour citer ce poème féministe, engagé pour l'égalité des sexes, illustré & inédit

 

Françoise Urban-Menninger (texte & photographie fournie), « le grand regret de ma mère », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Évènement poéféministe 2025 | « Forêt de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles » & ÉTÉ 2025 | NO III NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES », 1er Volet, mis en ligne le 19 septembre 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/2025noiii/11octobre25/fum-grandregret

 

 

 

 

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14 septembre 2025 7 14 /09 /septembre /2025 18:00

N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Dossiers | Articles & témoignages | Matrimoine poétique / Revue poépolitique & REVUE ORIENTALES (O) | N° 5-1 | Dossier

 

 

 

 

 

 

 

Gaza. La mémoire poétique est indestructible

 

 

 

 

 

Témoignage par

Mustapha Saha

Sociologue, poète, écrivain, artiste peintre & photographe

 

 

 

 

Crédit photo : George Barbier (1882-1932), « Shéhérazade », peinture tombée dans le domaine public. Capture d'écran de la photographie libre de droits du Web.

 

 

Saintes-Maries-de-la-Mer.Bouches du Rhône. Dimanche, 17 août 2025. Longue méditation sur un banc de l’église baroque. Ambiance médiévale embaumée de fragrances et d'encens. Les estivants, de tous âges, de toutes provenances, saturent l'espace. Le surtourisme vide le sanctuaire de sa quintessence spirituelle. Je pense à la Palestine, aux poétesses gazaouies pourchassées, traquées, liquidées en pleine jeunesse. Me reviennent les discussions avec Maya Abou al-Hayyat, Hend Jouda, Jouana Mustafa, Nida Younis, Asmaa Azayzeh au marché parisien de la poésie en juin 2025. J'imagine les trois Maries de la mer Gazaouies. La foule se précipite dans la crypte, illuminée de centaines de bougies rouges. Ils jettent un coup d'œil à la statue de Sarah, la vierge noire, surchargée d'étoffes et rebroussent  chemin.

 

Les gitans font de Sarah leur sainte patronne depuis 1946. Sarah, où Sara pour les gens de voyage, empanachée de fantasmagories extraordinaires, païenne convertie au christianisme, servante des trois Maries, Marie Salomé, Marie Jacobé, Marie Madeleine, compagnes de Jésus. Certains disent Sarah égyptienne. D'autres la voient esclave. Elle incarne l'africaine dans toute sa beauté, dans toute sa majesté. Les quatre saintes dérivent en Méditerranée sur une embarcation de fortune jusqu'en Provence, au lieu-dit Oppidum-Râ, un temple gallo-romain à l'origine, rebaptisé Notre-Dame-de-Ratis, puis Notre-Dame-la-Barque, puis Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838. Le pélerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer est fondé par le marquis Foloco de Baroncelli en 1935. Les tziganes accourent de tous les pays à la fin du mois de Mai. L'effigie de Sarah est immergée à mi-corps dans la mer. Qui la touche à ce moment précis reçoit santé  et prospérité. Les offrandes affluent en gages de fidélité. Une phrase de la palestinienne Shourouq Aila hante mon esprit : « La mer est notre seul refuge ». 

 

L'allégorie des trois dividinités remonte à la nuit des temps. L'adoration des trois Maries s'est probablement substituée au culte celtique de la martre, romanisé sous le nom de Junon, reine des dieux et déesse de la fécondité.  La martre, vivant dans les forêts denses, profondément connectée à la nature, nous guide dans les mondes invisibles. La martre préside l'intuition, l'alchimie, la magie. Elle représente la patience, la persistance, la persévérance. Elle survit dans les environnements hostiles. Dans les traditions druidiques, la martre est une entité thaumaturgique, une messagère des esprits. Devant le bénitier de l'église des Saintes-Maries-de-la-Mer, je bénis les poéteses palestiniennes du signe de  la martre. En arpentant le centre historique de la cité, nous voyons surgir, au détour d'une rue, des drapeaux palestiniens dans une manifestation de quelques dizaines de personnes. La cause palestinienne résonne jusque dans ce bourg de deux mille habitants. 

 

Quand le roi René d'Anjou, écrivain et mécène, demande, en 1447, de sacraliser les ossements retrouvés des trois Maries, leurs reliques sont placées dans un châssis précieux. Les restes de Sarah sont enfermés dans une caisse grossière, reléguée dans une chapelle souterraine.  Cf. Jean de la Brune (1653-1736)  Entretiens historiques et critiques de Theotyme et  d'Aristarque sur diverses matières de littérature sacrée, Amsterdam, 1733. Les disriminations divines existent aussi.

 

Aux Saintes-Maries-de-la-Mer, les marocains sont partout, propriétaires de motels, de restaurants, de commerces. L'hôtel Bleu Marine, où nous résidons, appartient à une marocaine. Les sarrasins ont occupé la région à l'époque médiévale, jusqu'au dixième siècle. Une vendeuse dans un magasin de souvenirs me confie : "Je suis étudiante à la Sorbonne. Je travaille ici pendant les vacances d'été. Je suis palestinienne, née en exil au Maroc. Je ne sais que je ne verrai jamais ma Palestine".

 

 

Heba Zagout

 

Est artiste peintre, née en 1984, dans le camp  de réfugiés de Boureij à Gaza, tuée le 13 octobre 2023, avec deux de ses quatre enfants. Ses toiles colorées, stylisées, pleines d'allégresse, représentent El Qods, avec ses minarets et ses clochers mitoyens, ses oliviers, ses figuiers,  ses orangers. Elle peint également des palestiennes vêtues de keffiehs et de robes traditionnelles, portant des clefs ou une colombe à la main.

 

 

Hiba Abou Nada

 

Elle s'appelle Hiba Abou Nada. Elle est née le 24 juin 1991 à la Mecque. Elle est poétesse, romancière, nutritionniste.  Elle est  assassinée le 20 octobre 2023. Son récit Oxygen isn't for the Dead, L'Oxigène n'est pas pour les morts. a pour toile de fond les primtemps arabes. Révolutions trahies.

 

 

Extraits du Journal des derniers jours par Hiba Abou Nada

 

« 7 octobre 2023. Nous pensons à nos petites affaires quotidiennes. Soudain, l'alarme nous arrache à nos réflexions banales. Les cours sont suspendus dans les écoles, les lycées, les universités. Les examens sont annulés. Le bruit des mitraillettes nous assourdit l'atmosphère. La chaîne El Jazeera affiche un bandeau rouge. La vie à Gaza se chambarde en un instant. »

 

« 8 octobre 2023. Nos comptes sur les réseaux sociaux sont des registres de décès, des demeures en deuil, des tentes de condoléances. Les cortèges funéraires se ramifient, se mêlent, s'étalent sur des kilomètres. Les américains menacent d'envoyer un porte-avion pour aider les sionistes. Nous en ferons un restaurant fottant. »

 

« 9 octobre 2023. Dans les guerres précédentes, nous anticipions les cibles sionistes. Cette fois-ci, il n'y a pas de schéma spécifique. Tout se bombarde sous feu nourri, du nord au sud. Des frappes aléatoires, meurtrières, dévastatrices. Un massacre collectif. Une boucherie totale. Nous nous attendons à une phase d''isolement absolu. Nous ne pourrons plus entrer en contact avec l'intérieur,  encore moins avec l'extérieur. L'infernal pilonnage ne fera aucune pause. Nous tenons bon. Nous restons libres dans nos têtes. »

 

« 10 octobre 2023. Nous sommes encore en vie. Nous comptons les morts et les rescapés. J'enveloppe la fleur d'oranger dans la prière pour les préserver du phosphore. Les morts, unis dans un amour intense, dissiperont les poussières. »

 

« 11 octobre 2023. Quand les mensonges seront démasqués, Gaza sera toujours vivante. Elle sera toujours la cité des savants, des poètes, des prophètes, des prodiges, des miracles. Nous résistons. Nous persévérons pour tous les opprimés de la terre. »

 

« 12 octobre 2023. Ce sont des arbres généalogiques entiers qui s'écroulent. Aucune branche n'est épargnée. Gaza, un cimetière à ciel ouvert. Nous regardons nos futurs en silence. »

 

« 15 octobre 2023. Là-haut, nous bâtissons une nouvelle cité avec des médecins sans patients, des professeurs sans étudiants, des familles sans chagrin. Une nouvelle Gaza sans guerres. »

 

« 18 octobre 2023. Des linceuls alignés par dizaines, voilà nos photos de famille. Ils ont vécu ensemble. Il s'en vont ensemble. »

 

« 19 octobre 2023. Ma liste d'amis se rétrécit. Elle n'est plus qu'un inventaire de sépultures. Mes amis s'envolent avec les éclats de roquettes. Je ne peux pas les retenir. Je ne peux pas les ramener sur terre. Je ne peux pas les consoler. Je ne peux pas les pleurer. Je ne sais pas quoi faire. Que faire devant cet abominable festin de la mort ? »

 

« 20 octobre 2023. Nous attendons. la promesse de vérité » (Hiba Abou Nada, Journal des derniers jours). 

 

20 octobre 2023, en pleine nuit, Hiba Abou Nada est tuée avec toute sa famille par une frappe aérienne dans leur maison à Khan Younis.

 

 

Fatima Hassouna

 

Est poétese, photojournaliste, née le 2 mars 2000 à Gaza, fauchée avec dix membres de sa famille, au moment où son film, avec la réalisatrice iranienne Spideh Farsi, Put your Soûl on your Hand and Walk, Pose ton âme sur ta main et marche, est sélectionné au Festival de Cannes. Ses œuvres sont publiées par des journaux prestigieux, exposées dans des galeries renommées. On l'appelle l'Oeil de Gaza. Elle écrit : « Le monde est là dans sa vastitude. Gaza est une petite boîte. Nous sommes dedans. Le monde est si lointain. Je ne peux pas le visiter. Je voudrais voyager, explorer les immensité et revenir dans ma petite boîte. J'ai besoin de Gaza. Gaza à besoin de moi. Si je meurs, je veux une mort retentissante. Je ne veux pas être une brève dans un flash-info. Je ne veux pas être un chiffre anonyme dans une statistique. Je veux une mort qui retentit dans toute la planète, dans toutes les langues. Je serai une image omniprésente que rien ne peut effacer » (Fatima Hassouna, 2 août 2024). 

 

« La photographe est partie. Elle a dit la vérité. Elle reste sans témoin. Sauf un témoin invisible. Pour attester qu'il n'y a plus de témoin. La photographe est partie après avoir dit la vérité. Elle est drapée des couronnes fleuries de sa robe de mariée. Elle se tait. Elle s'expose en silence au silence. Son nom perdure. Mais, qu'est qu'un nom ? Sa grande œuvre photographique s'exhibe en silence. Elle reste muette. Elle se contente de montrer des scènes de silence. Elle rattrape les images qui se dérobent devant son objectif. Elle met les images à nu. Dans ses récits photographiques, tout s'esquisse, tout s'annonce, tout s'interrompt, la naissance, l'amour, la mort, dans leur ordre cyclique, réversible, anhistorique. Il reste ses traces, inaltérables, impérissables, indissolubles.  Cette jeune femme est la légèreté même. Elle est unique. Elle exprime ce que la clarté du jour aura été hier, le jour passé. Elle est la mémoire graphique de la naissance de la lumière à la lumière photographique. Elle capte. Elle inscrit. Elle imprime. Elle voile. Elle dévoile. Elle perce l'énigme de l'ombre. » (Jacques Derrida, Aletheia, 1996, éditions William Blake and Co, tiré à part, 2025. Adaptation). 

 

Je glisse une photographie de Fatima Hassouna dans le cahier où je rédige ces lignes. La photographe, kefieh noir et blanc manteau sombre, est saisie dans la pénombre d'un immeuble bombardé, assise sur une chaise en fer rouillé déglinguée. Sa main tient fermement son appareil photo. Les décombres gisent par terre. Je perçois une clarté légère, une signature nébuleuse de l'ombre. Une lueur de chandelle. Elle est seule, indifférente au photographe qui la flashe. Une prégnante terrifiance plane dans l'air. Elle voit. Elle donne à voir l'interdit. Je ferme les yeux pour voir, pour savoir. Je ne discerne que l'esthétique, l'irisation du silence. 

 

Jacques Derrida relie ce phénomène à la  loi de phôs. Photôs, photographie, phosphore proviennent de la même racine. Le sionisme néantise Gaza à coups de bombes au phosphore. L'adjectif phosphoros signifie porteur de lumière. Phosphoros désigne aussi la planète Aphrodite, Vénus, l'étoile du berger. Les photographies de Fatima Hassouna sont infusées de phosphore. Certains instantanés me magnétisent, m'hypnotisent, me paralysent. Archives incomparables, inimitables, indélébiles. Son dernier cliché, un coucher de soleil.  Son absence-présence me lancine comme un hologramme. Je ne vois que son aura. Elle est seule dans son impalpable visibilité. De nouvelles photographies apparaîtront. Le festival de Cannes, la société du spectacle l'intrônisent déjà comme une icône. Elle ne sera bientôt qu'une valeur marchande. On parlera un peu d'elle, moins qu'elle ne l'a souhaité. Des documentaires, des livres lui rendront hommage. Puis, elle s'éclipsera. Elle sera toujours seule dans son attente de la lumière.

 

 

Amina al-Salmi

 

 

30 juin 2025. Amina al-Salimi, surnommée Frans, est tuée dans le banbardement du Café Al-Baqa à Gaza. Un énorme cratère engouffre les cadavres de plusieurs dizaines d'écrivains, d'artistes, de journalistes, d'étudiants, d'ingénieurs, de médecins. Les deniers tableaux d'Amina al-Salmi sont des visages maculés de sang, des portraits noirs au fusain, des martyrs en agonie.

 

 

Dima Diab

 

A vingt-six ans, écrivaine, conteuse, est assassinée, le 28 juillet 2025.  Et beaucoup d'autres plumes, connues et méconnues. Leurs œuvres transmissibles sans limites, reproductibles à l'infini, sont indestructibles. Ces créatrices, la tête recouverte du même châle de la dignité, sont l'âme éternelle de la Palestine.

 

© Mustapha Saha

 

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Pour citer ce texte, illustré & inédit

 

Mustapha Saha, « Gaza. La mémoire poétique est indestructible », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2025 | NO III NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES », 1er Volet & Revue Orientales, « Libres », n°5, volume 1, mis en ligne le 14 septembre 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno5/2025noiii/ms-gazamemoirepoetique

 

 

 

 

 

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8 septembre 2025 1 08 /09 /septembre /2025 17:00

N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Muses & Poètes... / Florilèges | Voix/Voies de la sororité | Spiritualités en poésie & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Créations poétiques 

 

 

 

 

 

 

 

Cicatrices

 

 

 

 

Poème engagé & féministe par

 

Viki Katsarou

Écrivaine, traductrice, éditrice grecque, poétesse formée en langue & littérature grecques & en études théâtrales de la Fondation Culturelle de la Banque Nationale de Grèce (MIET)

 

 

 

 

Crédit photo : Dessin anonyme d’une déesse-mère de l’antiquité greco-romaine avec une lyre, peinture tombée dans le domaine public. Capture d'écran de la photographie libre de droits du Commons.

 

Ce poème s’inscrit dans une démarche où la mémoire, le corps et le mythe se croisent pour donner voix à une généalogie féminine de créatrices trop souvent effacée.

 

CICATRICES

 

 

Dieu a toujours été femme,
mais on nous craignait,
car d’un souffle nous pouvions dessécher la terre,
soulever les mers en tempête,
faire éclore des fleurs du sang de nos doigts,
durcir les racines des arbres dans les entrailles de la terre
avec le lait de nos seins.

 

Mais la mémoire est immortalité
et ne sert pas les desseins de la Mort.
Alors les hommes nous ont oubliées,
ils ont bâti sur notre passé
et ont décidé de mener les femmes
vers des tombeaux fermés.

 

Et nous voilà ici,
roses ressuscitées,
revenant ranimer cafés et échoppes de barbiers,
tavernes, moulins à huile, chantiers navals et vieilles barques,
éponges suspendues aux murs des maisons,
bois, fers, pierres, champs, arbres et rochers millénaires —
tout s’anime là où passe notre pas.

 

Et avec nous nous portons la peine, la joie,
la tristesse et l’amour,
la terre.

On nous offrit jadis un œillet, un basilic,
on chanta pour nous sous les fenêtres,
nous déroulions des thrènes et des malédictions.
Leurs regards jadis brûlaient
de ce qui demeurait incompréhensible.
Et les signes se multipliaient —
dans notre nature de femmes sont les entailles,
et l’exil, malédiction.

Mais nous voilà maintenant,
prêtes à porter nos marques en pleine lumière,
le chemin choisi n’a pas de retour.
Des violons résonnent.
À côté de nos saints, guette Dionysos.

Ishtar – Inanna, prostituée des cieux,
Sedna aux yeux fendus,
Anat, Durga,
Shakti, Sarasvati et Cybèle —
nous fûmes créatrices et législatrices,
prophétesses, tisseuses du destin,
inventrices, guérisseuses, archères et cheffes de guerre.

 

Pour Sedna seule nous pleurons encore :
immense, aux yeux de verre, à la langue de cerise,
elle fut dot de son père à un magicien
qui la maltraita cent six ans durant.

Sedna revint, ne voulant plus d’homme.
Elle s’accrocha à la barque de son père,
et son père lui trancha la main.
Puis son père lui trancha l’autre main,
et Sedna s’enfonça dans la mer,
et Sedna devint baleine — elle ne mourut pas.

 

Elle devint déesse,
et quand les vagues emmêlent ses cheveux,
des tempêtes éclatent.

 

Et Ishtar, Inanna, prostituée des cieux,
à la crinière de lionne et aux pieds d’oiseau,
souveraine de la nuit et du monde souterrain —
le seul qu’elle ne put ressusciter fut son amant,
et la nature mourut,
et la nature mourut et son amant aussi,
et Ishtar offrit son corps chaque nuit à tous les saints,
et Ishtar vécut, et nous vécûmes avec elle.

Durga, notre mère, déesse sanguinaire,
toi qui chevauches les tigres avec tes multiples bras,
tu tuas le démon qu’une femme seule
pouvait abattre.

 

Dieu était femme
les deux cent mille premières années
de la vie humaine sur la terre.

 

© Viki Katsarou
 

***

Pour citer ce poème inédit, féministe féminine & engagé pour l'égalité des sexes

 

Viki Katsarou, « Cicatrices »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2025 | NO III NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES », 1er Volet & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 8 septembre. URL :

https://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/2025noiii/vk-cicatrices

 

 

 

 

 

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