25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 15:05

N°14 | Les conteuses en poésie | Dossier mineur | Articles & témoignages | Revue Matrimoine  & REVUE ORIENTALES (O​​) | N° 3 | Matrimoine oriental & orientaliste

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Extrait de l'Avant-Propos :

 

Comme les Amazones vont boire

 

à la source d'ébène*

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Sinda

 

Maître de conférence des universités françaises, poète, fondateur du Printemps des Poètes des Afriques et d'ailleurs & de plusieurs revues...

 

 

 

© Crédit photo :  Quatrième de couverture illustrée par un portrait photographique de Thierry Sinda de l'anthologie de recueils Mémoires & révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda...

 

 

 

– Première anthologie des Afriques au féminin

 

Mémoires et Révoltes au féminin, Cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe s'avère être la première anthologie de poésie réunissant exclusivement des poétesses de l'Afrique, de la Caraïbe et de l'Océan Indien de l'aire entièrement ou partiellement francophone.

 

Il faut dire que même dans les pays francophones du Nord (France, Belgique, Canada, Luxembourg...), les anthologies dédiées à la poésie produite par des femmes ne sont guère légion. En revanche, les anthologies et études se référant à la place de la femme dans la poésie de grands poètes ou littérateurs hommes, – souvent érigés au rang de classique, – pullulent.

 

On peut constater, encore de nos jours, un retard, certain, quant à la prise en compte de l'expression féminine dans les lettres, la poésie, la peinture et dans toute autre forme d'expression.

Néanmoins ces Messieurs anthologistes, analystes, critiques et/ou journalistes, savent parfaitement que depuis l'origine de notre monde, les femmes, qui seul enfantent, sont partie prenante de toutes les aventures de créations artistiques, philosophiques, et intellectuelles. Les exemples suivants, ne sont point des cas isolés, mais bien au contraire, témoignent éloquemment d'une réalité factuelle dissimulée sous le boisseau : la poétesse grecque Sappho (née vers 630 av. J.-C.) ; la peintre égyptienne Hélène d'Égypte (vécue au IVe siècle av. J.-C.) ; la philosophe grecque Hypatie (née vers 355) cheffe de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie, et tant d'autres dont il ne me revient guère, ici, d'en faire un long et magistral inventaire à la façon du poète Jacques Prévert.

 

– Du sens du Grand Prix Martial Sinda à la fabrication de l'anthologie des cinq poétesses lauréates

 

Lire la suite dans...

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée par un détail du tableau Bambi au mont Fuji de Pascale COUTOUX née RABÉSANDRATANA de l'anthologie de recueils Mémoires & révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe précédées par l'Avant-Propos « Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène » de Thierry Sinda.

 

 

* Cet extrait est reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur et des éditions Unicité.

 

 

 

Biographie de l'auteur :

 

Thierry SINDA est maître de conférence des universités françaises, poète, fondateur du Printemps des Poètes des Afriques et d'ailleurs, première revue panafricaine de cinéma en France, critique de cinéma au magazine Amina, cofondateur avec Michel de Breteuil de La revue littéraire du monde noir. Il est l'auteur d'une thèse sur la Négritude et de très nombreux articles. Il a publié entre autres Voyage en Afrique à la recherche de mon Moi enivré (Atlantica-Séguier, 2003) et Anthologie des poèmes d'amour des Afriques et d'Ailleurs (Orphie, 2023). Il est le fils du poète révéré Martial Sinda, premier poète de l'Afrique Équatoriale Française et historien de renom.

 

Actuellement : 

 

© Crédit photo :  Le visuel de l'émission radiophonique et poétique de Thierry Sinda.

 

 

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Pour citer ce texte

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Thierry Sinda, « Extrait de l'Avant-Propos : Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène », reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur et les éditions Unicité, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 14 | ÉTÉ  2023 « Les conteuses en poésie » Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 25 août 2023. URL :  

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno3/no14/thierrysinda-extrait

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES ET ORIENTALES - dans Numéro 14 O-no3 Matrimoine poétique REVUE ORIENTALES Poésie orientale
29 juillet 2023 6 29 /07 /juillet /2023 09:59

N°14 | Les conteuses en poésie | Annonces diverses/Revue Matrimoine | Revue d'Orient d'Afrique & d'Afrique en faveur des femmes... & REVUE ORIENTALES (O​​) | N° 3 | Matrimoine oriental & orientaliste | Varia

 

 

 

Vient de paraître chez Unicité :​​​

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Yonban Ladouce, Naelle Nanda,

 

Sarah Sambin, Marie Annick M'nemosyme

 

& Valiha Rakotonirainy

 

 

Mémoires & révoltes au féminin,

 

cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda

 

de la poésie francographe

 

 

précédées par l'Avant-propos « Comme les

 

Amazones vont boire à la source d'ébène »

 

de Thierry Sinda

 

 

 

 

 

​​​© Crédit photo : Première de couverture illustrée par un détail du tableau Bambi au mont Fuji de Pascale COUTOUX née RABÉSANDRATANA de l'anthologie de recueils...

 

 

 

Notre avis 

 

Les revues poéféministes LE PAN POÉTIQUE DES MUSES et ORIENTALES saluent l'excellente initiative éditoriale du poète Thierry Sinda, recommandent vivement cet ouvrage pionnier et soulignent à leur lectorat son l'importance de cette publication pour le matrimoine poétique africain et plus particulièrement pour le matrimoine poétique universel. Les deux revues publieront dans les jours à venir des extraits poétiques de cette anthologie ensuite un article critique...

 

 

Présentation des éditions Unicité

 

Conçue pour commémorer le 20e anniversaire du Printemps des Poètes des Afriques et d'Ailleurs, cette anthologie publie cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe. Elle est la première anthologie francophone de l'Afrique, de la Caraïbe et de l'Océan Indien au féminin. « Elle n'est pas, nous dit le maître d'œuvre Thierry Sinda, représentative de toute la poésie féminine des Afriques, ce qui serait par ailleurs illusoire, mais d'une tendance non négligeable de ce qui se fait en toute authenticité, et non sans talent, par les poétesses vivant dans ces aires géographiques ayant comme matrice l'Afrique-mère ». Y figurent des poétesses de tout âge, de différentes origines, de différents tempéraments qui méritent d'être lues et entendues : Yonban Ladouce du Cameroun, Naelle Nanda du Gabon, Sarah Sambin de Guadeloupe, Marie Annick M'Nemosyne de la Réunion, et Valiha Rakotonirainy de Madagascar. Elles mettent en exergue leur mémoire lointaine ou immédiate pour exprimer leurs révoltes. Ce livre d'un genre nouveau n'est pas une anthologie de poésies, mais une anthologie de recueils de poèmes. Dans son avant-propos Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène Thierry Sinda passe en revue, du Moyen Âge à la fin des années 1980, les problématiques du féminisme, de l'afro-féminisme et du racisme à l'encontre du Noir.

 

 

​​​© Crédit photo : Première & quatrième de couverture de l'anthologie de recueils des lauréates.

 

 

 

Présentation de l'éditeur scientifique

 

Thierry Sinda est maître de conférence des universités françaises, poète, fondateur du Printemps des Poètes des Afriques et d'ailleurs, première revue panafricaine de cinéma en France, critique de cinéma au magazine Amina, cofondateur avec Michel de Breteuil de La revue littéraire du monde noir. Il est l'auteur d'une thèse sur la Négritude et de très nombreux articles. Il a publié entre autres Voyage en Afrique à la recherche de mon Moi enivré (Atlantica-Séguier, 2003) et Anthologie des poèmes d'amour des Afriques et d'Ailleurs (Orphie, 2023). Il est le fils du poète révéré Martial Sinda, premier poète de l'Afrique Équatoriale Française et historien de renom.

 

Descriptif détaillé

 

Titre : Mémoires et révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe

Poétesses : Yonban LADOUCE, Naelle NANDA, Sarah SAMBIN, Marie Annick M'NEMOSYME nemosyme et Valiha RAKOTONIRAINY

Éditeur scientifique : Thierry Sinda

Maison d'édition : éditions Unicité

Avant-propos par : Thierry Sinda

Première de couverture illustrée par un détail du tableau Bambi au mont Fuji de Pascale COUTOUX née RABÉSANDRATANA

Genre : Œuvre collective, Poésie, anthologie de recueils

Collection : Non précisée

Nombre de pages : 245 p.ages numérotées

ISBN de l'ouvrage : 978-2-37355-860-9

Prix de vente : 18€

Date de parution : Prix de vente : été 2023.

L'ouvrage collectif contient d'autres photographies dont les portraits des poétesses éditées et de l'éditeur, du poète Martial Sinda et de son épouse Albertine Mambou Sinda et un dessin posthume « Mémoires torturées » par Joël Sinda (1962-1992), etc.

 

 

 

​​​© Crédits photos : Des informations sur le Grand Prix Martial Sinda de l'anthologie de recueils des lauréates de cette distinction.

 

 

 

À lire aussi :

 

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Pour citer cet avis de parution 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Yonban Ladouce, Naelle Nanda, Sarah Sambin, Marie Annick M'nemosyme et Valiha Rakotonirainy, Mémoires et révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe précédées par l'Avant-propos « Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène » de Thierry Sinda », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :  N° 14 | ÉTÉ  2023 « Les conteuses en poésie » Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 29 juillet 2023. URL :  

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno3/no14/anthologie deslaureates

 

 

 

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Dernière modification du 25 août 2023 : l'ajout de "À lire aussi".

 

 

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24 mai 2023 3 24 /05 /mai /2023 13:00

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Dossier mineur | Articles & Témoignages / Muses & féminin / Muses Symboliques | Revue Matrimoine | Réception d'autrefois 

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​​​​​​​​​​​Sarah Bernhardt ou le portrait de la

 

muse puissante de la mêlée symboliste

 

 

 

 

 

 

 

Ernest Raynaud (1864-1936)

 

 

Chapitre choisi, transcrit, légèrement rectifié, 

titre modifié avec une

précision par Dina Sahyouni

 

 

 

 

 

 

 

© Crédit photo : Louise Abbéma (1844-1923), "Portrait de Sarah Bernhardt dans le rôle d’Adrienne Lecouvreur en 1880", peinture en huile sur toile, dimensions 22,2 x 16 cm. Ce tableau de trouve au Musée Carnavalet, image réalisée par LPpdm.

 

L'extrait ci-dessous provient de l'ouvrage – tombé dans le domaine public – de RAYNAUD, Ernest (1864-1936), La mêlée symboliste (1870-1890) : portraits et souvenirs, vol. I.,  Paris, La renaissance du livre (78, Boulevard Saint-Michel), 1920-1922, pp. 14-18. Je reviendrai sur ce texte intéressant pour l'annoter, le commenter et le traduire en arabe littéraire. Je qualifie ce texte d'intéressant parce qu'il explore brièvement un rôle spécifique peu exploré sur l'apport qu'une muse inspiratrice et influente peut jouer dans le développement et la renommée d'un courant poétique et ses pratiques.

 

 

 

 

Titre original :

 

Sarah Bernhardt

 

 

 

Mais si les poètes, à l'instigation de Sarah Bernhardt, se sont trop vite adaptés aux mœurs du théâtre il n'en est pas moins vrai qu'ils ont reçu d'elle, une secousse salutaire et qu'elle les a tirés de la torpeur de leur Tour d'ivoire où ils s'enfermaient trop volontiers, en leur rappelant qu'il y avait autour d'eux des oreilles attentives à conquérir. Elle leur a donné le sens de l'émulation. Ce n'est peut-être pas entièrement sa faute si certains, passant d'un extrême à l'autre, ont glissé si vite sur la pente des concessions, et ont déserté les hautes entreprises pour les spéculations commerciales. Ce qui demeure, à la louange de Sarah Bernhardt, c'est qu'elle a répandu le goût des beaux vers que transfigure la musique de sa voix, la flamme de son génie et la noblesse de son maintien. La nature l'a merveilleusement douée. Un statuaire grec, disait Banville, voulant symboliser l'Ode, l'eût choisie pour modèle. À l'heure qui nous occupe, elle vient de prendre possession avec éclat de la scène du Théâtre-Français. À triompher dans les rôles de Phèdre et d'Andromaque, elle nous fera aimer Racine qu'elle a sorti de l'exil où l'avait confiné l'anathème romantique et sèmera ainsi les germes d'une future renaissance classique. Comment cette femme admirable, d'une activité dévorante, artiste jusqu'au bout des ongles, ne se serait-elle pas imposée impérieusement à l'élite de son temps et n'y eût-elle pas marqué son empreinte ? Elle est vibrante, inquiète, nostalgique. On sent en elle le besoin de vêtir chaque jour une âme nouvelle, le désir d'écarter la Réalité navrante et de s'évader chaque soir

 

Vers les horizons bleus dépassés le matin.

 

Elle sera Doña Sol, Phèdre, Andromaque, Cléopâtre, Marguerite, Ophélie. Elle fera revivre aux yeux des foules le fantôme des héroïnes évanouies. Son temps haletant la suit et l'applaudira quand, pour résumer et sceller toutes les aspirations éparses de l'heure, elle évoquera les splendeurs du Bas-Empire, bâtira au milieu de nos brouillards industriels, un décor fleuri et somptueux de Byzance et dressera sur les imaginations éblouies l'image de Théodora, impératrice d'Orient. Là s'épanouira son souci de plastique, son goût des longs voiles, des tissus précieux, des dalmatiques et des étoles orfévrées qui va révolutionner la mode. Elle sera « l'Empire à la fin de la décadence », comme Verlaine, et les poètes nouveaux la suivront des yeux comme une éblouissante vision de rêve. La Poésie illumine tout ce qu'elle touche. Elle prêtera un cachet d'art même aux vulgaires affiches de son spectacle pour lesquelles elle mobilisera des talents neufs : Orazi, Grasset, Mucha. À son geste, on verra les murs éteints flamboyer d'un enchantement de couleurs. Elle y apparaîtra figée dans une pose hiératique d'idole, de sainte de vitrail, de panagia byzantine, les mains chargées de bagues, les bras de débordants de palmes et de fleurs. Musa inspiratrix, c'est le nom que lui donne Spindler dans cette icône où il montre de profil, vêtue du péplum antique, ses cheveux dénoués casqués de lauriers. C'est véritablement la Muse. Elle inspire à Edmond Rostand sa Princesse lointaine. Elle s'apparente, en image, à la Madone de Baudelaire, à l'Hérodiade de Mallarmé. Elle semble l'illustration vivante de tous ces poèmes, obsolètes, et polychromes, en train d'éclore de toutes parts, pleins de lys, d'alérions, de clairs de lune, de sphinx et de centaures, et elle captivera les chevaucheurs de nuées et de chimères par la grâce imprévue et troublante de ses travestis, évoquant la vision de l'Androgyne, du Surêtre asexué, de l'Ange impollu, ce qui lui vaudra l'hommage d'un poète exquis et précieux, l'arbitre des élégances, le nouveau Pétrone, l'un des adeptes de l'esthétique nouvelle, chez qui Hüysmans a pris l'idée de son Des Esseintes : le comte Robert de Montesquiou :

 

REVIVISCENCE I

 

Les Héroïnes disparaissent en cohortes

Comme si les chassait un étrange aquilon :

Sombre Lorenzaccio, pâle Hamlet, blanc Aiglon,

Un jeune homme renaît des jeunes femmes mortes.

 

Le Florentin éphèbe a des faiblesses fortes,

Le Sphinx du Danemark meurt sous un sort félon ;

Un sinistre palais du lugubre salon

Sur le blond fils de l'Aigle a refermé ses portes.

 

Une grâce de femme est dans ces trois enfants :

C'est que tous trois sont faits, vaincus ou triomphants,

Des grâces de Sarah qui fait toutes les femmes.

 

Et Phèdre et Jeanne d'Arc palpitent dans la chair

De ce Lorenzaccio qui prépare les lames

De l'Hamlet, Aiglon noir, de l'Aiglon, Hamlet clair.

 

Ainsi Sarah Bernhardt a joué un rôle dans l'évolution symboliste en se pliant à son esthétique symboliste et en la diffusant.

En attendant, les poètes de la Renaissance exaltent Baudelaire. On sent que sa mémoire leur est chère et l'emprise sur les cerveaux de ce génie, encore si contesté, et que les symbolistes brandiront comme un drapeau, s'avère chaque jour grandissante.

En 1873 parurent trois volumes auxquels d'ailleurs personne ne prit garde, mais qui auront une grande répercussion sur le mouvement symboliste :

 

Une Saison en enfer, d'Arthur Rimbaud.

Les Amours jaunes, de Tristan Corbière ;

Le Coffret de Santal, de Charles Cros.

 

En 1874, Cros publie la Revue du Monde nouveau, qui n'eut que quelques numéros, mais où collaboraient Stéphane Mallarmé, Léon Dierx, Villiers de l'Isle-Adam, Germain Nouveau, Zola.

 

Note

I. La Plume, n° 276.


 

 

 

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Pour citer cet article de l'ancêtre 

 

 

Ernest Raynaud, ​​​​​« Sarah Bernhardt ou le portrait de la muse puissante de la mêlée symboliste », chapitre choisi, transcrit, légèrement rectifié, titre modifié & une précision par Dina Sahyouni de RAYNAUD, Ernest (1864-1936), La mêlée symboliste (1870-1890) : portraits et souvenirs, vol. I (1920-1922),  Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 24 mai 2023. URL :

 

http://www.pandesmuses.fr/no13/eraynaud-sarahbernhardt 


 

 

 

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30 avril 2023 7 30 /04 /avril /2023 18:58

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 | Entretiens poétiques, artistiques & féministes & REVUE ORIENTALES (O) | N° 2-1 | Editorial | Matrimoine

 

 

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Les voyageuses & leurs voyages en poésie

 

 

 

 


 

 

 

Dina Sahyouni

Fondatrice & directrice de publication de plusieurs revues dont Orientales

 

 

 

 

Crédit photo : Delphin Enjolras, "A Favourite Book", image libre de droits, capture d'écran par LPpdm.

 

 

 

Ce premier volet sur les voyageuses et leurs voyages réels et fictifs met en lumière les nombreuses façons de voyager lorsqu'on est une artiste, une journaliste, une poète... ou une lectrice, une historienne... en prenant des chemins de traverse par l'intermédiaire de l'écriture, des musées, des arts, des livres, des rêves, des travestissemens ou en se déplaçant physiquement d'un endroit à un autre sur cette planète. Tous ces voyages artistiques, poétiques réels ou imaginaires ainsi que les œuvres (artistiques, poétiques, mystiques, éditoriaux, etc.) qu'ils génèrent s'inscrivent dans une géographie poétique, artistique et esthétique. D'emblée, ce volet comme les autres qui viendront sur ce genre de thématiques font partie de ce qui est connu sous les appellations de « Géopoétique » et « Sociopoétique », nous y ajoutons les trois nouvelles notions suivantes : la géoartistique, la géoesthétique et la Socioesthétique puisqu'une géographie esthétique et une sociologie esthétique se déploient sous nos yeux avec ses propres caractéristiques et étendues. De même, nous formons la notion de géoartistique pour qualifier, entre autres, une manière de penser l'art, le monde, l'univers ou tout simplement la géographie esthétique du vivant ou celle des univers. Or, parler des voyageuses et de leurs voyages renvoie aux rêveries et aux rêves parce que voyager est souvent synonyme de dépassement onirique ou non et c'est souvent consentir à traverser un périple c'est surtout faire un geste en se déplaçant ou en ouvrant les fenêtres et les portes invisibles de son esprit. Et ce n'est pas n'importe quel geste, c'est un geste altruiste, un pas vers l'altérité en soi et hors le soi.

 

 

Longtemps, une histoire hégémonique du voyage et de ses principales figures comme celle de leurs représentations dans tous les domaines ou presque était essentiellement faite au masculin et pour glorifier des exploits d'hommes. Ce premier volume vient ainsi témoigner d'une autre manière d'examiner les faits des siècles passés en ouvrant une brèche à celles mises à côté, minorées ou censées avoir des parcours peu marquants. Ce premier volume rétablit une partie de ce que l'on (re)découvre à travers les parutions récentes et les recherches dans les archives sur la capacité des femmes à être des exploratrices comme les hommes, la capacité des femmes d'être des voyageuses comme les hommes voyageurs et, de parler et de représenter leurs voyages et leurs univers dans leurs créations comme les hommes. D'emblée, elles peuvent comme les hommes voyager à travers les personnages qu'elles créent. Les voyageuses sont donc bien nombreuses, leurs voyages sont aussi bien nombreux. Les voyageuses font découvrir aux personnes qui acceptent de suivre leurs traces l'immensité de leurs talents.

 

Voilà pourquoi une critique et une réceptions féministes ne suffisent guère à comprendre et à lire les traces laissées par ces créatrices, il nous faut aussi installer une nouvelle manière de réceptionner et critiquer les ouvrages et traces des femmes, pour cela nous faisons appel au néologisme suivant Poécritique féministe qui permet de critiquer et de réceptionner poétiquement et féministement ces traces et ouvrages et d'en parler en incitant le lectorat (lectrices et lecteurs...) à défier les préjugés sur les femmes et sur leurs œuvres pour s'en emparer et découvrir leurs richesses et intérêts. La poécritique féministe permet entre autres d'analyser les discours et les ouvrages avec les outils d'une poétique féministe, sa méthodologie et ses modèles interprétatifs.

 

L'équipe féministe de cette jeune revue vous remercie chaleureusement d'avoir participer à ces aventure et prise de risque de sortir des habitudes pour être en partance avec nous pour arpenter ensemble de nouveaux sentiers intellectuels et défaire les frontières des idées reçues, des malentendus, des conflits et des préjugés vifs entre deux mondes très anciens mais toujours vivants et combatifs que sont l'Orient et l'Occident.

Il ne me reste que de vous souhaiter un agréable voyage à travers ces pages !*

 

 

© Dina Sahyouni

 

* Les nouveaux néologismes cités dans ce texte ont été créés par Dina Sahyouni et apparaissent définis dans ses Dictionnaires... en cours de réalisation.

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Pour citer cet éditorial inédit

 

Dina Sahyouni, « Les voyageuses et leurs voyages en poésie » Revue Orientales, « Les voyageuses & leurs voyages réels ou fictifs », n°2, volume 1, mis en ligne le 30 avril 2023. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no2/ds-edito-voyageuses

 

 

 

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 14:06

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Dossiers majeur & mineur | Articles & témoignages | Revue Matrimoine

 

 

 

 

 

 

 

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​​​​​​Bella Clara Ventura, une figure incontournable

 

 de la littérature féminine latino-américaine

 

 

 

 

 

 

Article & photographies

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

© Crédit photo : Portrait de Bella Clara Ventura lisant dans un jardin, image fournie par l'autrice.

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Bella Clara Ventura, cette colombo-mexicaine, sait bien allier la profondeur du verbe à la fantaisie de l’imaginaire. Elle est cette âme généreuse qui sait donner tant en amour qu’en amitié, ainsi l’amour occupe une place importante dans ses écrits. Cet amour peut prendre aussi bien la forme d’un Éros endiablé et désarmant qu’un parangon universel.

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée par German Tessaloro du recueil "La voix de la passion", Éditions L'Harmattan de Bella Clara Ventura, traduit de l'espagnol en français par Maggy De Coster, image fournie par la traductrice.

 

 

 

C’est une créatrice qui sait donner un corps et une âme à ses écrits si bien qu’en la lisant on a l’impression de vivre les séquences décrites. Son écriture est sincère, vibrante, énergisante et dynamique tout comme elle-même dans la réalité, donc elle ne triche pas. Son optimisme transparaît tellement dans son œuvre poétique et romanesque qu’il peut devenir même contagieux. Tout est prétexte à l’écriture pour elle : l’absence, le bonheur, le départ d’un être cher etc. Elle est une poète accomplie. Elle vit la vie à pleine conscience et dans cette perspective elle parle de « magie-conscience », un joli néologisme qui dénote le rôle actif que joue un individu dans la réalisation de ses désirs en s’insufflant de l’énergie positive. 

 

Bella Clara s’est fait une place importante dans la littérature qui est son chemin de vie et en conséquence elle demeure une figure incontournable de la littérature féminine latino-américaine. « Femme de mille mondes », selon sa propre expression, ou pour emprunter à Verlaine son expression consacrée à Rimbaud, elle est cette « femme aux semelles de vent » qui sillonne la planète à la faveur des manifestations littéraires. « Je suis la voile, l’ancre et le vent à bâbord. » avoue-t-elle.

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée par German Tessaloro du recueil "Liberté hôtesse du cœur", Éditions du Cygne 2012 de Bella Clara Ventura, traduit de l'espagnol en français par Maggy De Coster, image fournie par la traductrice.

 

 

Mais elle a fini par poser sa valise en Israël où elle est foudroyée par l’amour de son prince charmant devenu son époux dont elle est inséparable et qui est devenu sa muse. Cela n’empêche qu’elle continue d’être sollicitée dans toute l’Amérique latine et en Espagne où elle est chaque fois mise à l’honneur. 

 

 

© Crédit photo : Maison de l'Amérique latine : Présentation de "Liberté hôtesse du cœur", Éditions du Cygne2012 de Bella Clara Ventura sous l'égide du "Manoir des Poètes" par Maggy De Coster, image fournie par l'autrice.

 

© Crédit photo : Bella Clara Ventura lisant ses poèmes à la Maison de l'Amérique latine : présentation de "Liberté hôtesse du cœur" de Bella Clara Ventura sous l'égide du "Manoir des Poètes" par Maggy De Coster, image fournie par l'autrice.

 

 

 

Comme dit Corneille par la voix de l’Infante de Castille « L’amour est un tyran qui n’épargne personne ». Chaque fois que cet amour est confronté à la distance géographique elle le sublime par des notes poétiques pour pallier l’absence. Prolifique en écriture elle a écrit une quarantaine romans et poésie. Quatre de ses recueils de poèmes sont consacrés à son époux bien-aimé : « 55 jours sans toi », « Les Semences de l’absence », « Sur les rails du bonheur » et « Oasis du cœur », tous publiés aux Éditions du Cygne.

Concernant son roman La Voix de la passion, dont je suis la traductrice et qui est publié chez l’Harmattan en 2014, c’est un roman comme on n’en a jamais lu sur le plan narratif et en matière de temporalité tant qu’il y a une multiplicité d’actions à retentissement qui défient toute vraisemblance. 

 

© Crédit photo : De gauche à droite: Maggy De Coster, Patrice Kanozsai, directeur des Editions du Cygne, Bella Clara Ventura et Jean-François Blavin à la Maison de l'Amérique latine : présentation de "Liberté hôtesse du cœur" de Bella Clara Ventura sous l'égide du "Manoir des Poètes" par Maggy De Coster, image fournie par l'autrice.

 

 

Il s’agit d’une voix, intemporelle, je dirais spatio-temporelle, immatérielle qui s’immisce dans le quotidien de deux jeunes amants Angel et Margarita, les personnages principaux du roman dont le destin allait être scellé lors d’une rencontre poétique internationale. D’entrée de jeu, disons que cette voix est pour le moins voyeuse, voire surprenante, mais aussi de bon conseil. Schématiquement on peut dire que c’est une voix experte qui est missionnée par la passion pour consolider l’amour entre les couples. Aussi arpente-t-elle le monde pour prodiguer.  De constat en constat, elle s’insurge contre toute forme d’injustice, s’indigne contre le barbarisme et j’en passe. Dans cette ligne de pensée, elle se révèle la voix authentique de l’Amour, c’est-à-dire de l’Agapè comme pour signifier l’amour de l’Humanité.

 

 

 

© Crédit photo : Portraits des créatrices Bella Clara Ventura & Maggy De Coster photographiées en noir et blanc par Philippe Barnoud, image fournie par l'autrice.

 

 

 

J’ai eu également le bonheur de traduire de l’espagnol son recueil de poème de Liberté, hôtesse du cœur, publié aux Éditions du cygne en 2012. C’est un éloge du retour vers soi-même, la source intarissable de richesses, cependant négligée ou méconnue. Cette liberté d’être soi-même nous fait retrouver le paradis perdu que nous pouvons re-créer sur Terre par des mots et des actes. Un retour à l’état nature, à la simplicité, à l’in-vu, si bien décrit par Saint-Exupéry comme étant l’essentiel. La liberté est un oiseau-enfant que nous logeons tous en nous. Et voilà des vers qui nous chuchotent cette vérité à l’aide des métaphores émanant d’une auteure colombo-mexicaine, peintre des envolées de l’âme. Artisan de paix, elle veut extraire de la jungle son parfum pour le distiller à l’humanité. 

 

© Maggy De Coster

 

URL :

https://bellaclaraventura.com/

 

 

***


 

Pour citer ces photos & article inédits​​​​​​

 

Maggy De Coster (texte &  photos fournies), « Bella Clara Ventura, une figure incontournable de la littérature féminine latino-américaine »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 13 mars 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/no13/mdc-bellaclaraventura-portrait

 

 

 

 

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