28 juillet 2024 7 28 /07 /juillet /2024 15:41

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Dossier mineur | Articles & témoignages | Revue de matrimoine 

 

 

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À propos d'une poétesse talentueuse

 

 

 

& oubliée : Madeleine Dubois-Regnault

 

 

 

 

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Enquête, commentaire & extraits choisis en photographies

 

Floriane Austruy

 

 

 

 

© Crédit photo :  Floriane Austruy, Première de couverture de l'œuvre poétique de Madeleine Dubois-Regnault, « Poèmes Lyriques ».

 

 

Donnant suite à notre conversation sur le réseau social X (précédemment nommé Twitter) au sujet d'une poétesse talentueuse et oubliée, Madeleine Dubois-Regnault, je vous faire part de mes recherches :

 

En balade dans le centre-ville de Nemours, Seine-et-Marne sud, j'ai découvert une petite librairie bouquiniste, qui vend des livres anciens et d'occasion sur deux étages. Le couple de libraires m'a orientée vers le second étage où je pourrai trouver de la poésie, selon ma demande. J'y ai croisé nombreux poètes de renom que j'avais déjà lus, dans de belles éditions anciennes.

Sur un promontoire, j'ai vu un nom que je ne connaissais pas, Madeleine Dubois-Regnault. J'étais déjà très enthousiaste à l'idée de découvrir une nouvelle poétesse. J'ai voulu me renseigner auprès des bouquinistes mais ils n'en savaient hélas pas plus que moi.

 

Dès que je suis rentrée chez moi, j'ai essayé de glaner un maximum d'informations sur ces poésies de 1948. Je formulai alors plusieurs requêtes sur internet, en vain. Rien ne me renseignais davantage. J'ai posté sur Twitter et Instagram une photographie du recueil ; mes abonnés m'ont dirigée vers des spécialistes de la littérature féminine, mais toujours aucun renseignement. Par contre, on me conseillait de consulter la Bibliothèque Nationale de France. J'ai donc écrit à la BNF dont voici la réponse : 

 

 

Bonjour,

En effet, on ne trouve guère d'informations sur Internet que celles que fournit la BnF, et qui sont maigres. Du côté de l'histoire littéraire, les bases de données spécialisées (Klapp et Bibliographie de la littérature française) ne la mentionnent pas, non plus que le Dictionnaire universel des créatrices. Nous ne pouvons donc nous appuyer que sur les deux documents d'elles que nous conservons : son recueil de poèmes, et le manuscrit d'un poème dédié à Saint-Saëns pour son quatre-vingtième anniversaire. Dans notre édition du recueil de 1948 (consultable uniquement au sein de la bibliothèque de recherche), une seule indication, cette dédicace : « À Madame Madeleine Alba, à laquelle me lie (sic) les très anciens souvenirs de l'école de Sèvres », signée, et datée du 15 juillet 1948. Il se pourrait donc qu'elle soit passée par l'École normale supérieure de jeunes filles. Peut-être pourrait-on envisager de mener des recherches un peu approfondies autour de Saint-Saëns. N'ayant pas de compétences particulières en histoire de la musique, je ne m'y risquerai pas, mais j'ai jeté un coup d'œil aux index d'une ou deux biographies, et l'on trouve bien dans son entourage un Dubois, le compositeur et organiste Théodore Dubois, qui lui succède à l'église de... la Madeleine, ce qui risque de ramener un peu de « bruit » dans les recherches. On trouve aussi deux Regnault: le peintre Henri et surtout le médecin et anthropologue Félix Regnault, dont il semble avoir été proche. Ce dernier lui envoie des lettres, numérisées par nos soins. On trouve même, toujours sur Gallica, une mélodie de Saint-Saëns sur une « Poésie de Madame Félix Régnault ».

En espérant vous avoir été utile

 

 

La poésie de Madeleine Dubois-Regnault est douce, contemplative et habile. Elle voit juste et sans emphase le monde qui l'entoure. Elle est intriguée par la langue, la métaphore, la syllabe et la rime. C'est une femme forte, initiée au poème dès son enfance, et qui s'imaginait en poétesse oubliée dans l'avenir. J'ai sélectionné quatre poèmes de son recueil « Poèmes Lyriques » et je les ai photographiées pour illustrer mon propos.

 

Images des extraits  poétiques choisis :

 

© Crédit photo :  Floriane Austruy, premier poème sélectionné des « Poèmes Lyriques » par Madeleine Dubois-Regnault & intitulé « Départ ». 

 

© Crédit photo :  Floriane Austruy, deuxième poème sélectionné des « Poèmes Lyriques » par Madeleine Dubois-Regnault & intitulé « Français, Harpe d'Amour ». 

 

© Crédit photo :  Floriane Austruy, troisième poème sélectionné des « Poèmes Lyriques » par Madeleine Dubois-Regnault & intitulé « Printemps parisien ». 

 

© Crédit photo :  Floriane Austruy, quatrième poème sélectionné des « Poèmes Lyriques » par Madeleine Dubois-Regnault​​​​​​​ & intitulé « Qu'un souvenir ». 

 

 

© Floriane Austruy 

 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES confirme le constat de cette enquête intéressante et le commentaire de son autrice.

Nous y ajoutons notre enthousiasme pour l'élégance, l'harmonie et la légèreté du lyrisme poétique de Madeleine Dubois-Regnault​​​​​​​ ainsi que la beauté de son poème « Français, Harpe d'Amour ». Nous savons également que le recueil « Poèmes Lyriques » a bénéficié d'une réception brève dans le Mercure de France de 1948. Il nous reste toutefois de remercier bien Floriane Austruy pour son enquête, de solliciter avec elle votre aide en lançant une bouteille à la mer Web pour compléter ces minces recherches et de vous souhaiter enfin une belle découverte poétique et un bel été !

© Rédaction du périodique féministe LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

 

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Pour citer ces enquête & extraits poétiques inédits

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Floriane Austruy (enquête, commentaire & extraits en photographies), « À propos d'une poétesse talentueuse et oubliée : Madeleine Dubois-Regnault », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 28 juillet 2024. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/noiii/fa-mduboisregnault

 

 

 

 

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 16:29

N°15 | Poétiques automnales | Dossier mineur | Articles & témoignages ​​​​​​| Poéticiennes ou théoriciennes de la poésie

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Avant-Propos

 

 

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Augustine-Malvina Blanchecotte (1830-1897)

 

Texte choisi & transcrit par

Dina Sahyouni

 

 

Crédit photo : Jacek Malczewski, « In Autumn », peinture tombée dans le domaine public, capture d'écran du site Commons.

 

 

 

Parler de poésie en ce temps de prose effrénée ! parler d'un doux poète amoureux de sa flûte tranquille et d'une pauvre haridelle qui n'a rien à voir au concours hippique ! ah, madame ! Que d'archéologie, êtes-vous donc antédiluvienne ?

 

Non, chers inconnus de qui suis si profondément ignorée, je n'ai rien du tout d'excentrique et je suis une contemporaine. La poésie est la chose éternelle : c'est l'actualité de chaque heure et de toute minute. Vous qui en toute conscience vous croyez épris de naturalisme, eh, bien, au rebours de Mr.. Jourdain qui sans le savoir pratiquait la prose, sans le savoir, davantage vous pratiquez-vous , la divine, l'impérissable, l'inéluctable poésie !

 

Pourquoi, ô foule anonyme, vous pressez-vous chaque dimanche aux superbes orchestres des grands concerts ?

Pourquoi, dès le premier rayon d'Avril, vous précipitez-vous vers les gares ? Pourquoi battez-vous des mains au récit héroïque d'un beau dévouement, d'un fier sauvetage accompli dans l'angoisse du flot qui gronde, de l'incendie qui monte ?

Pourquoi choisissez-vous pour compagne terrestre l'ange aux yeux bleus qui d'une main offre un lys, de l'autre porte une coupe de miel ? Pourquoi couronnez-vous des rosières ? Pourquoi, aux grands mots d'honneur, de patriotisme, de courage, faites-vous si allègrement le sacrifice de votre vie ? Pourquoi enfin rendez-vous à Victor Hugo les honneurs divins du génie ?

 

Poésie, poésie, poésie !

 

C'est-à-dire cette chose sublime, essentielle, vitale qui vous met chaque jour au-dessus de vous-même, au-dessus des instincts vulgaires. Avec cet étendard du Bien et du Beau, la poésie n'a qu'à dire, oui, même en ce temps de positivisme : « qui m'aime me suive, » il y aura derrière elle des multitudes. Ombres de Lamartine, de Béranger, du délicat et poétique Ste Beuve, n'en savez-vous point quelque chose ?

 

Et voilà qu'en ces lignes rapides je n'aurai rien dit d'Olivier Goldsmith : aussi bien, le rare et célèbre écrivain n'a point besoin d'introducteur. Il va dans cette esquisse se présenter suffisamment lui-même. L'Hermit, le Traveller repose avec sérénité en compagnie des rois ; et de ce Poet's Corner de l'abbaye de West-minister son clair regard sourit aux autres et semble dire à tous ses frères :

 

Ô doux poète errant,

Épris de songerie,

Dans ce monde si grand

Tu n'as point de patrie ;

 

Mais que te fait d'ailleurs

La gloire ou sa fumée ?

Tu gardes sous les fleurs

Ta flûte bien-aimée.

 

Paris, ce 1er Mai 1882.

A. M. BLANCHECOTTE*

 

 

*BLANCHECOTTE, Augustine-Malvina (1830-1897), Olivier Goldsmith [par A.-M. Blanchecotte], Paris, Imprimerie BÉCUS et PYOT (124 bis, Boulevard de Vaugirard), 1882, pp.V-VIII/5-8. Cet ouvrage appartient au domaine public et on peut le télécharger par l'intermédiaire du site Gallica de la Bibliothèque nationale de France.

 

 

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Pour citer ce texte de l'aïeule

 

Augustine-Malvina Blanchecotte, « Avant-Propos », texte choisi & transcrit par Dina Sahyouni de BLANCHECOTTE, Augustine-Malvina (1830-1897), Olivier Goldsmith (1882), Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :  N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », volume 1, mis en ligne le 1er décembte 2023. URL. 

http://www.pandesmuses.fr/no15/amb-oliviergoldsmith-ap

 

 

 

 

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22 novembre 2023 3 22 /11 /novembre /2023 14:12

Événements poéféministes & poépolitiques | Stoppons ensemble le terrorisme & œuvrons pour une paix mondiale & durable | Expression poétique contemporaine & N°15 | Poétiques automnales | Dossier mineur |  Florilège 

 

 

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Méraubaude & autres poèmes


 

 

 

 

 

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Camille Aubaude

Sites officiels : http://www.camilleaubaude.com/

​​​​​​ www.lamaisondespages.com/

https://litterature-lieux.com/fr/guide/lieu/428-la-maison-des-pages-de-camille-aubaude

 

Blogue officiel :https://camilleaubaude.wordpress.com/ ​​​​​​


 

 

 

 

 

 

© Crédit photo : Peinture tombée dans le domaine public, image symbolisant la paix & fournie par la poétesse.

 

 

 

La Sagesse vient de nos lettres vivantes, 

nous enseignent les textes des pyramides d’Égypte

 

Pour toi Pallas Bien Aimée

mes lettres vont être une drogue. 

 

Aset — je suis ductile ; c’est ma force.

Je me pare d’un manteau de berger pour t’écrire 

car je revis par ma Bouche, mes Lèvres et mes Livres.

 

« Pascience baille les armures », écrit la Prudente Catherine d’Amboise.

 

Au sein du mystère les champs des perceptions triomphent

Le cuer s’est baigné de larmes.

 

Ma musique s’était tue dans les grottes.

La Mère imprudente peu armée ne peut plus danser

devant l’arc-en-ciel d’une lanterne de Damas.

Aset et ses lettres ont tant navigué par païs

 

Aset parle en accord avec un monde fort en beauté, 

la musique de sa passion unit Alep aux rivages de 

l’Amour-mort-sagesse quand la folie baille le génie.

 

Aset et Mars renaissent en un Grand corps androgyne, 

tout homme, toute femme… volubile délicieux humble vertueux 

aux paroles superflues

 

« Gloire et magnificience » 

« pour élucider ma matière… et parvenir au port de mon seul désir » 

pense K (Catherine d’Amboise) la Reverdie.


 

MAIS qui parle de puissance du combat 

sans appliquer à lui-même ce déséquilibre ?

QUI ? ces gourou, ces  gogos augmentés 

princes inverses de l’esprit de l’Univers sel

en male quête d’une forme superlative :

pute mère et secrétaire, le présage de l’enfer.

 

Régénération – ti voglio bene

 

Fuis l’amour comme le Feu

quel amour ?

saccades et contorsion des sensations à fleur de peau

allégorie d’étreintes d’une joyeuse diablerie 

et pacte de sérénité, oh oui, la pure clarté.

 

Pallas s’entête comme une puce dans mon oreille

voyageuse étrangère pour cueillir la Rose

présage des larmes divines

la Beauté encensée par l’Hiérophante d’Isis.

 

Tabula Smaragdina

 

Table d’Émeraude, Table d’Isis, Turin.

Tout ce qui est en bas est en haut du Ciel à la Terre et de la Terre au Ciel. 

Le Cœur est au juste Milieu.

La Joie au fond du puits jonché de squelettes 

 

qui s’occupe d’elle ?

en haut en bas ?

en vert en rouge ?

 

Les catafalques d’illusions dressent le grand funérarium.

Le Livre des Prudents enseigne : «  Toujours orgueil son maître avile » (213)*

 

*(Alexis – DMF. Intertextualité, valeur subtile de l’iridescence).


 

Ma Dame de Lumière et Camille l’Amazone volsque tuée par traîtrise

La prédation masculine est un reptile devant une porte fermée

La captation féminine dilate la  splendeur du caveau

 

La Déesse Mère est la Maîtresse des Bois

Reine de la Forêt, source du cerveau où elle respire

 

Shéhérazade, fréquences de la Parole qui sauve

du manque d’humidité des clients enfiévrés… 

qui cherchent à comprendre les transformations des sommets et des gouffres 

 

ce qui fuit — mobilité du génie

ce qui reste— dentelles d’astres


 

un jour, toujours dans le néant indifférent et mouvant,

la musique spirituelle resserre le cœur du Juste Milieu.

 

Catherine d’Alexandrie

 

« Tel purcace le mal d’autrui 

A qui ce meime vient seur lui » (214)* (* Marie de France fable 59)

 

 


 


Paris, Amboise, Manaus 

Zweig, Constant, Bernanos, 

Apollinaire, Marguerite de Navarre

Louise de Savoie, Jeanne d’Arc. 

La volonté d’un homme de droiture a pour trône la connaissance d’une femme en quête d’absolu

 

Catherine d’Alexandrie avait la mystique présumée tranquille d’Isis

elle englobe l’homme en accord avec la mort

Elle n’était pas encore mise à la quenouille 

 

La terre de pâmoison hérissée d’accessoires virils est terre de perdition (353)

 

Quand le cœur reflue, la raison revient s’emparer des ténèbres

 

Divine inspiration et pénitence (357) : errance

 

L’abondance coud les robes célestes dont les cérémonies

du voyage désassemblent les fils.


 

Ghardaïa, Le Caire, Jérusalem, Irbid 

Damas, Alep Antioche et Smyrne

et Stirling la Maison de la Licorne

et la Maison des Pages chevauche puérile

des mondes hostiles torturés à l’infini.


 

Chant Royal 

 

Observez l’homme envier la puissance de la femme

lui imposant servage élevage ménage

brisant les mélopées, glaçant les larmes :

la vie tranquille atrophie la beauté

L’art suprême est spirituel, c’est une image, un dessin,

voire un film rêvant dans le lit de la lumière :

l’extase joint à nos fleurs d’autres fleurs,

elle nourrit le monde

 

L’Inconnu t’observe au-delà des figures obscènes

des corps se promettant une ivresse éternelle ;

soit une promesse, non une blessure 

dans la sombre Nature

L’expérience et le corps, il n’y en a pas plusieurs, 

chair transport de la lignée, mobile,

faite d’envie hâtive où l’immortel serment

espère à la lisière de la Foi.

 

Sa matière devient terre ou bien cendres

aux insensibles ciselures avides de liens,

son ombilic rayonne pour l’union des formes

enivrées par un sourire

 

L’arbre pleure dans le fleuve ; le joie attire les bas-fonds 

dans la fugue des cieux où qui aime meurt

le cœur vain d’être digne de bonheur :

sous la peau, l’entêtement du sang

 

Le Beau des Beaux espère le Salut qu’il harmonise

aux frissons de ses inventions.

La peur appelle la justice pour l’imprudente

qui frémit de voir ses Chimères 

 

Côtoyer le danger fait perdre de vue le voyage

un faux pas et c’est la chute, l’artificieuse ruine.

La pureté ne lutte pas et n’a pas besoin de pitié : 

son appui est le voile léger d’un jour d’été

 

La fragilité des vaisseaux de l’âme permet d’embrasser

le firmament aux pierres blanches ; elle est pareille 

à la finesse des vaisseaux du sang

que la fièvre dilate

 

En un mot tout est dit, et personne n’attendait Miyazaki,

un retour de l’amour dans la guerre

l’invincible cri de qui espère 

car la Parole est l’argile de la douleur

 



Épître en hommage aux livres de Catherine d’Amboise (qui signe K), réédités en 2022 par les Classiques Garnier (éd. de référence des citations), après les poèmes de Camille Aubaude, URL. https://classiques-garnier.com/amboise-catherine-d-oeuvres-completes.html, URL. https://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?option=com_content&view=article&id=122&Itemid=45 et URL. https://litterature-lieux.com/fr/guide/lieu/428-la-maison-des-pages-de-camille-aubaude

 

 

 

 

L’Épître est extraite d’un recueil inédit intitulé Méraubaude, et le Chant royal (clin d’œil à cette forme devenue caduque). Ces poèmes sont issus de ma lecture de l'important Livre des Prudents (env. 1503) de Catherine d’Amboise.

 

* Méraubaude est un poète du IVè siècle, d’une lignée de Rois francs. Voir Histoire générale de la littérature du moyen âge en Occident, URL. https://books.google.fr/books?id=G60CAAAAMAAJ&pg=PA312&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q&f=false

 

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Pour citer ces poèmes pacifiques & inédits

 

Camille Aubaude (poèmes & photographies), « Méraubaude et autres poèmes », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poéféministes & poépolitiques 2023 | « Stoppons ensemble le terrorisme & œuvrons pour une paix mondiale & durable » & N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales » & N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », volume 1, mis en ligne le 22 novembre 2023. URL.

http://www.pandesmuses.fr/lettredoctobre2023/no15/ca-meraubaude

 

 

 

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25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 15:05

N°14 | Les conteuses en poésie | Dossier mineur | Articles & témoignages | Revue Matrimoine  & REVUE ORIENTALES (O​​) | N° 3 | Matrimoine oriental & orientaliste

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Extrait de l'Avant-Propos :

 

Comme les Amazones vont boire

 

à la source d'ébène*

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Sinda

 

Maître de conférence des universités françaises, poète, fondateur du Printemps des Poètes des Afriques et d'ailleurs & de plusieurs revues...

 

 

 

© Crédit photo :  Quatrième de couverture illustrée par un portrait photographique de Thierry Sinda de l'anthologie de recueils Mémoires & révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda...

 

 

 

– Première anthologie des Afriques au féminin

 

Mémoires et Révoltes au féminin, Cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe s'avère être la première anthologie de poésie réunissant exclusivement des poétesses de l'Afrique, de la Caraïbe et de l'Océan Indien de l'aire entièrement ou partiellement francophone.

 

Il faut dire que même dans les pays francophones du Nord (France, Belgique, Canada, Luxembourg...), les anthologies dédiées à la poésie produite par des femmes ne sont guère légion. En revanche, les anthologies et études se référant à la place de la femme dans la poésie de grands poètes ou littérateurs hommes, – souvent érigés au rang de classique, – pullulent.

 

On peut constater, encore de nos jours, un retard, certain, quant à la prise en compte de l'expression féminine dans les lettres, la poésie, la peinture et dans toute autre forme d'expression.

Néanmoins ces Messieurs anthologistes, analystes, critiques et/ou journalistes, savent parfaitement que depuis l'origine de notre monde, les femmes, qui seul enfantent, sont partie prenante de toutes les aventures de créations artistiques, philosophiques, et intellectuelles. Les exemples suivants, ne sont point des cas isolés, mais bien au contraire, témoignent éloquemment d'une réalité factuelle dissimulée sous le boisseau : la poétesse grecque Sappho (née vers 630 av. J.-C.) ; la peintre égyptienne Hélène d'Égypte (vécue au IVe siècle av. J.-C.) ; la philosophe grecque Hypatie (née vers 355) cheffe de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie, et tant d'autres dont il ne me revient guère, ici, d'en faire un long et magistral inventaire à la façon du poète Jacques Prévert.

 

– Du sens du Grand Prix Martial Sinda à la fabrication de l'anthologie des cinq poétesses lauréates

 

Lire la suite dans...

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée par un détail du tableau Bambi au mont Fuji de Pascale COUTOUX née RABÉSANDRATANA de l'anthologie de recueils Mémoires & révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe précédées par l'Avant-Propos « Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène » de Thierry Sinda.

 

 

* Cet extrait est reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur et des éditions Unicité.

 

 

 

Biographie de l'auteur :

 

Thierry SINDA est maître de conférence des universités françaises, poète, fondateur du Printemps des Poètes des Afriques et d'ailleurs, première revue panafricaine de cinéma en France, critique de cinéma au magazine Amina, cofondateur avec Michel de Breteuil de La revue littéraire du monde noir. Il est l'auteur d'une thèse sur la Négritude et de très nombreux articles. Il a publié entre autres Voyage en Afrique à la recherche de mon Moi enivré (Atlantica-Séguier, 2003) et Anthologie des poèmes d'amour des Afriques et d'Ailleurs (Orphie, 2023). Il est le fils du poète révéré Martial Sinda, premier poète de l'Afrique Équatoriale Française et historien de renom.

 

Actuellement : 

 

© Crédit photo :  Le visuel de l'émission radiophonique et poétique de Thierry Sinda.

 

 

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Pour citer ce texte

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Thierry Sinda, « Extrait de l'Avant-Propos : Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène », reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur et les éditions Unicité, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 14 | ÉTÉ  2023 « Les conteuses en poésie » Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 25 août 2023. URL :  

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno3/no14/thierrysinda-extrait

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES ET ORIENTALES - dans Numéro 14 O-no3 Matrimoine poétique REVUE ORIENTALES Poésie orientale
29 juillet 2023 6 29 /07 /juillet /2023 09:59

N°14 | Les conteuses en poésie | Annonces diverses/Revue Matrimoine | Revue d'Orient d'Afrique & d'Afrique en faveur des femmes... & REVUE ORIENTALES (O​​) | N° 3 | Matrimoine oriental & orientaliste | Varia

 

 

 

Vient de paraître chez Unicité :​​​

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Yonban Ladouce, Naelle Nanda,

 

Sarah Sambin, Marie Annick M'nemosyme

 

& Valiha Rakotonirainy

 

 

Mémoires & révoltes au féminin,

 

cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda

 

de la poésie francographe

 

 

précédées par l'Avant-propos « Comme les

 

Amazones vont boire à la source d'ébène »

 

de Thierry Sinda

 

 

 

 

 

​​​© Crédit photo : Première de couverture illustrée par un détail du tableau Bambi au mont Fuji de Pascale COUTOUX née RABÉSANDRATANA de l'anthologie de recueils...

 

 

 

Notre avis 

 

Les revues poéféministes LE PAN POÉTIQUE DES MUSES et ORIENTALES saluent l'excellente initiative éditoriale du poète Thierry Sinda, recommandent vivement cet ouvrage pionnier et soulignent à leur lectorat son l'importance de cette publication pour le matrimoine poétique africain et plus particulièrement pour le matrimoine poétique universel. Les deux revues publieront dans les jours à venir des extraits poétiques de cette anthologie ensuite un article critique...

 

 

Présentation des éditions Unicité

 

Conçue pour commémorer le 20e anniversaire du Printemps des Poètes des Afriques et d'Ailleurs, cette anthologie publie cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe. Elle est la première anthologie francophone de l'Afrique, de la Caraïbe et de l'Océan Indien au féminin. « Elle n'est pas, nous dit le maître d'œuvre Thierry Sinda, représentative de toute la poésie féminine des Afriques, ce qui serait par ailleurs illusoire, mais d'une tendance non négligeable de ce qui se fait en toute authenticité, et non sans talent, par les poétesses vivant dans ces aires géographiques ayant comme matrice l'Afrique-mère ». Y figurent des poétesses de tout âge, de différentes origines, de différents tempéraments qui méritent d'être lues et entendues : Yonban Ladouce du Cameroun, Naelle Nanda du Gabon, Sarah Sambin de Guadeloupe, Marie Annick M'Nemosyne de la Réunion, et Valiha Rakotonirainy de Madagascar. Elles mettent en exergue leur mémoire lointaine ou immédiate pour exprimer leurs révoltes. Ce livre d'un genre nouveau n'est pas une anthologie de poésies, mais une anthologie de recueils de poèmes. Dans son avant-propos Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène Thierry Sinda passe en revue, du Moyen Âge à la fin des années 1980, les problématiques du féminisme, de l'afro-féminisme et du racisme à l'encontre du Noir.

 

 

​​​© Crédit photo : Première & quatrième de couverture de l'anthologie de recueils des lauréates.

 

 

 

Présentation de l'éditeur scientifique

 

Thierry Sinda est maître de conférence des universités françaises, poète, fondateur du Printemps des Poètes des Afriques et d'ailleurs, première revue panafricaine de cinéma en France, critique de cinéma au magazine Amina, cofondateur avec Michel de Breteuil de La revue littéraire du monde noir. Il est l'auteur d'une thèse sur la Négritude et de très nombreux articles. Il a publié entre autres Voyage en Afrique à la recherche de mon Moi enivré (Atlantica-Séguier, 2003) et Anthologie des poèmes d'amour des Afriques et d'Ailleurs (Orphie, 2023). Il est le fils du poète révéré Martial Sinda, premier poète de l'Afrique Équatoriale Française et historien de renom.

 

Descriptif détaillé

 

Titre : Mémoires et révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe

Poétesses : Yonban LADOUCE, Naelle NANDA, Sarah SAMBIN, Marie Annick M'NEMOSYME nemosyme et Valiha RAKOTONIRAINY

Éditeur scientifique : Thierry Sinda

Maison d'édition : éditions Unicité

Avant-propos par : Thierry Sinda

Première de couverture illustrée par un détail du tableau Bambi au mont Fuji de Pascale COUTOUX née RABÉSANDRATANA

Genre : Œuvre collective, Poésie, anthologie de recueils

Collection : Non précisée

Nombre de pages : 245 p.ages numérotées

ISBN de l'ouvrage : 978-2-37355-860-9

Prix de vente : 18€

Date de parution : Prix de vente : été 2023.

L'ouvrage collectif contient d'autres photographies dont les portraits des poétesses éditées et de l'éditeur, du poète Martial Sinda et de son épouse Albertine Mambou Sinda et un dessin posthume « Mémoires torturées » par Joël Sinda (1962-1992), etc.

 

 

 

​​​© Crédits photos : Des informations sur le Grand Prix Martial Sinda de l'anthologie de recueils des lauréates de cette distinction.

 

 

 

À lire aussi :

 

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Pour citer cet avis de parution 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Yonban Ladouce, Naelle Nanda, Sarah Sambin, Marie Annick M'nemosyme et Valiha Rakotonirainy, Mémoires et révoltes au féminin, cinq lauréates du Grand Prix Martial Sinda de la poésie francographe précédées par l'Avant-propos « Comme les Amazones vont boire à la source d'ébène » de Thierry Sinda », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :  N° 14 | ÉTÉ  2023 « Les conteuses en poésie » Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 29 juillet 2023. URL :  

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno3/no14/anthologie deslaureates

 

 

 

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