13 mai 2025 2 13 /05 /mai /2025 16:24

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | II — « Poésie volcanique d'elles » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Femme-volcan

 

 

 

 

 

 

Poème en prose par

 

Paul Tojean

 

Journaliste, poète & artiste-peintre

 

 

Crédit photo : « Volcan de Fuego in Guatemala, Eruption at night », capture d'écran d’une photographie libre de droits trouvée sur le Commons.

 

 

 

L'eau comme le froissement des feuilles de papiers produit sur l'individu un apaisement redoutable, une accalmie dans le bouillonnement de ses pensées, une secousse de bien être, un endormissement des sens... J’aime me trouver dans cet état léthargique, où parfois je me laisse glisser dans cette soumission de l’esprit. Jamais je ne me suis senti autant apaisé qu’à ce moment-là. J’aimerais que cela dure éternellement. Mais qu’est-ce que l’éternité ? Et dans ce même prolongement, qu’est-ce que la mort ? L’âme et l’esprit, voici maintenant que la raison intervient : dans ce fonctionnement devenu inerte, c’est l’existence qui semble en péril. Pourtant, cette plénitude est bénéfique à l’homme et à la femme. La pensée qui était jusqu’alors en sommeil se renfloue, s’élève et une pureté s’installe dans le cerveau, faisant fi de toutes les scories nauséabondes qui pullulent dans le mental de chaque individu. Comme le Phénix, je renais de mes cendres. Petit à petit, une autre réalité prend place, se développe, grossit, se fait envahissante, aiguise le raisonnement, enflamme le jugement, développe les sens, pour nourrir peut-être de futurs propos, au travers de ces dissertations mentales. Je suis tout autre. Le moi inconnu fait subitement son apparition. Alors, comme investi soudain d’une mission, je quitte spontanément ces lieux ombragés près d’un ruisseau où germent les graminées d’une pensée en gestation. 

J’emprunte un nouvel itinéraire, gravis les coteaux, dévale une pente avant d'atteindre à l’autre extrémité un sentier à l’orée d’un bois… Mon esprit est envahi de pensées totalement désordonnées que j’essaie de rassembler tant bien que mal au cours de cette excursion où je n’ai de cesse de culpabiliser, de me remettre en question. Pourquoi être parti en fin de compte ? Pourquoi s'obstiner ? Suivre cette direction n’a aucun intérêt et n’offre aucune promesse, aucune perspective. Il est encore temps de rebrousser chemin, de revenir sur ses pas. Que ferais-je de plus dans « cet ailleurs » ? Plus le doute m’assaille, plus forte est ma détermination. Décidément, la terre ferme n’est pas un lieu aussi propice à la réflexion qu’un ruisseau ou un lac. Un océan d’idées ne peut surgir que si le calme revenu, le soleil et l’ombre, indissociables, sont de la partie. Pour autant, des idées neuves gambergent dans ma tête et je poursuis tant bien que mal mon exploration… Alors que je crapahute sur un chemin tortueux, escarpé, parfois embroussaillé, je me bats soudain contre des lianes, les écarte de mes mains, pour découvrir tout à coup l'intérieur d'une grotte suffisamment éclairée. Je m'y introduis précautionneusement. L'antre est profond, humide mais dégage une chaleur permanente, ce qui m'incite à poursuivre ma quête sans danger apparent. Cependant, cette lente progression, bien que mouvante invite à la paresse. Il en résulte une espèce de protection naturelle, un doux cocon dans lequel on élit volontiers domicile. 

 

 

 

Cet endroit procure un incontestable bien-être. On se laisse envahir par un sentiment de sérénité et dans lequel on a toujours l'impression de s'élever humainement dans ce lieu au climat tempéré et relativement aphrodisiaque. N'importe quel homme emblématique  peut parfaitement s'intégrer au cœur de cette Cythère luxuriante, située au milieu de nulle part. L'eau d'une source intarissable douce et relativement épaisse comme celle d'un bouleau, mais sans âpreté s'écoule dans une tiédeur fort agréable au fond de ma gorge assoiffée. Je me délecte indéniablement de ce nectar. 

Dans cette cavité rosée, dont les multiples boudins des parois et du sol sont constamment mouvants, une musique provenant des bas-fonds m'envoûte. Très vite, je sombre dans une somnolence qui précède un repos ténu. Se laisser aller ainsi dans cette situation où se mêlent extase et volupté est un bienfait pour l'humain qui n'aspire désormais qu'à une certaine tranquillité. L'aisance est à ce prix. Tout comme se laisser dorloter au fil des heures est un agrément supplémentaire. Mais de cela, il en sera question plus tard. Pour l'instant la pensée, seule, suit sa trajectoire constante, qui tout en étant évolutive persiste dans un raisonnement pur. Une dialectique naissante de la raison semble en pleine évolution. Quoi qu'il en soit, l'espace cotonneux de cette ellipse est propice pour celui qui l'habite. Certainement, un environnement idéal pour l'homme du futur. Il sait déjà s'adapter à ce mode sociétal, fait de simplicité et de tranquillité. Il sait aussi de ce que son lendemain sera fait : le bonheur en priorité, sans aucune contrainte ni compromission. Rien qui ne soit fondamentalement plus contraire au concept même de l'existence humaine, soit l'amour et la liberté ! 

 

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En poursuivant ma promenade, je découvre, au sommet de la source, une longue canne toute rose, à peine camouflée par des fougères prenant racine de part et d'autre de la rivière cotonneuse. Je trouve étrange la forme de cette radicelle qui ne ressemble en rien à une souche de vigne. En réalité, cette forme phallique est surmontée de deux pieds de longueurs identiques, eux-mêmes séparés d'une distance équivalente à chaque bord, en sorte que leurs deux socles sont bien ancrés au faîte du cratère. Cet objet insolite d'apparence solide comme un roc dessine un toit au-dessus de la grotte. 

Parvenu enfin au sommet, et me rapprochant le plus près possible, je saisis la longue tige qui au lieu d'être verticale demeure inclinée sur la droite. Emerveillé par cet aspect multiforme, je m'approche pour tester de sa rigidité mais constate au contraire quelle est souple. Face à elle, je m’amuse à la faire glisser entre mes doigts. Au fur et à mesure que je la caresse elle durcit rapidement et semble même prendre de l'altitude.  

Lorsque je m'amuse à toucher son extrémité où à exercer quelques pressions sur sa longueur, je m'aperçois de sa flexibilité, tandis que de légers tremblements se produisent et se répercutent dans la grotte. Je m'étonne de cette étrangeté. Curieux par nature, ne connaissant point la raison de cet état, ni les conséquences qui pourraient en découler, après un temps d'hésitation, je me résous toutefois à poursuivre mes recherches de naturaliste fraîchement accrédité. Alors que mes doigts accentuent leurs mouvements répétés, il se produit un tel tremblement que tout bascule à droite comme à gauche, suivi d'un grondement de plus en plus sourd, émanant des profondeurs de l'antre. 

Je profite d'une accalmie pour descendre d'un étage et rejoindre mon habitat. Instinctivement, je porte mes lèvres pour boire à la source, lorsque je constate que celleci est devenue plus abondante et fluide que les fois précédentes. 

Je déguste à satiété cette savoureuse liqueur qui, grâce à la stimulation de ce simple appareil à trois pattes favorise un afflux pluvieux de cet élixir. Décidément, ce griffon a la fonction d'un robinet que l'on ouvre pour faire jaillir l'eau. 

J'en prends note et gravis une nouvelle fois le sommet. 

 

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Avec une détermination insoupçonnée, comme si une voix intérieure me dictait ma démarche, je commence à masser l'ossature très lentement sur toute sa longueur. À la suite de ces mouvements sans cesse répétés, de puissants gémissements résonnent dans la grotte. Plus je m'active plus ces voix plaintives et haletantes sont ponctuées par des soubresauts. Aussitôt, je change de position, et tout en m'approchant de la Chose, ma langue happe la tête de la tige qui paraît en ébullition. Celle-ci bien chaude se laisse introduire dans l'orifice gustatif qui la savoure avec délice et volupté. On aurait cru qu'elle s'y laissa volontiers glisser. Mais cette petite chose grossit à vue d'œil au fur et à mesure que je m'emploie à téter avec gourmandise cet organe insolite dont jusqu'à ce jour, je ne soupçonnais même pas son existence ! Que Diable, je devrais mentionner cette date à l'encre rouge dans mon journal ! 

Ma bouche gobe maintenant la tête de l'objet et tout en la mordillant, la titillant, je forme avec ma langue des rotations circulaires, dans une application effrénée et sans retenue. Cela dure encore quelques minutes, alternant avec mes doigts de pianiste, fins et allongés.  

 

 

  

Les jours suivants, je ne manquais pas d'accéder sur les hauteurs pour m'emparer de cette machine étrange. Une fois installé confortablement, et après quelques caresses, faibles pressions des doigts et autres touchés, je mets en bouche son extrémité. Je le gobe, l'aspire, le suce, le lèche aussi délicatement que je le peux, en sorte à pouvoir garder le même rythme, puis je le titille du bout de ma langue, l'enfourne une nouvelle fois, le faisant  tourner à droite et à gauche dans ma margoulette pleine. A cet effet, de légères convulsions se font ressentir. Je n'insiste pas et rejoins la grotte. Comme je m'y attendais une abondante sève se met à jaillir de la source. J'avale avec délice ce liquide translucide et tiède. Mais à ce moment-là, il se produit dans l'alcôve, un tremblement sismique où tout s’ébranle. Cela s’apparente aujourd'hui, à un volcan en éveil, annonciateur d'une éminente éruption, amplifié par des gémissements d’une rare tonalité et d’une durée  plus importante que les fois précédentes. Brusquement, un cri puissant résonne, accompagné d'un tremblement continu, qui évolue en un tumulte de gémissements et de plaisirs extatiques. À ce moment-là, une pluie légère se métamorphose en un flot torrentiel, inondant la grotte dans son ensemble avant de s'échapper à l'extérieur du cratère. Je me laisse emporter à mon tour dans ce déluge d’extase et d’abandon sans être, fort heureusement, expulsé de l’antre. Peu après tout se calme et retrouve son état habituel, sans qu'aucun dommage ne soit à déplorer. 

 

 

Cela n'est pas pour me déplaire, car il semblerait que l'homme que je suis, maîtrise de mieux en mieux sa mise en pratique des leçons journalières. Ces dernières acquises instinctivement et de manière plus ou moins conscientes se développent au quotidien avec beaucoup de ferveur et de détermination, faisant preuve d'un acte volontaire et assidu de ma part. Enfin, l'intensité de cette éruption volcanique diminue progressivement et le calme revenu laisse place à une plénitude retrouvée.  

Ma fierté naît de la reconnaissance dont je me sens affublé après chaque leçon. Ainsi, mes devoirs une fois accomplis sont récompensés par une chaleur envoûtante qui envahit la grotte, suivi d'un chant mélodieux accompagné par une musique dont les notes finissent par me griser et m'invitent, après une courte somnolence, à un repos bienfaiteur. 

L'attention dont je bénéficie dans ce cocon voluptueux est caractérisée par diverses musicalités d'un même tempo. Les sirènes de l'amour alors se manifestent, m'accompagnent et me conduisent vers les graduations mercurielles. Les ardeurs dont je fais preuve sont axées exclusivement sur l'écoute et la respectabilité envers ces personnages d'ordinaires invisibles qui me guident, et à leur tour me prodiguent des plaisirs intenses et passionnés. Au fil des jours, ce scénario se reproduit inlassablement, ne montrant pour autant aucun signe de faiblesse ni de fatigue. 

La femme-volcan quant à elle, modula ses préférences, amplifia ses doléances et me guida dans ses multiples aventures érotiques. Comme une véritable reine, elle accepta mes requêtes exauça mes souhaits et autres sollicitations, offrant ainsi une part équitable à nos demandes respectives, tempérant ma fougue impétueuse qui, quelquefois se transformait en brutalité. 

Nous formons depuis un couple royal épris d'amour et de liberté sans concession, livrant notre savoir dans toute la contrée, savourant au passage les exploits accomplis et définissant ceux à venir. C'est ainsi que s'achève ce récit, à l'endroit même où précisément ce conte devrait débuter. Que l'on veuille bien me pardonner cet excès de zèle ! Telle est l'histoire singulière de La femme-volcan qui retrace un événement ayant eu lieu le 25 décembre dernier. Ce jour de Noël, précisément, fut pour son protagoniste une véritable renaissance, un saut dans l'inconnu qui se manifesta de façon inattendue. 

Son état d'esprit en fut prodigieusement bouleversé. 

À compter de cette date annonciatrice et purement divine, il devint cet autre. 

 

 

 

L'homme d'aujourd'hui est de plus en plus convaincu qu'il œuvre pour la bonne cause. Que cette cause est dès lors perpétuelle. Ainsi, au sein de ce ventre fécond, il sera le garant de la vertu amoureuse. Il se définira – non comme le maître envoûteur et absolu - mais le serviteur idéal pour ces divinités et autres dryades éprises d'amour et de libertés. Ces libertés qui fécondent l'esprit et nourrissent le raisonnement seront une ligne de conduite inconditionnelle, favorisant une situation fortuite pour progresser dans le domaine existentiel. L'émancipation humaine demeure le fil conducteur de cette association d'une existence nouvelle assurant un avenir prometteur pour l'homme et la femme. 

 

 

© Paul Tojean, avril 2025.

 

***

Pour citer ce poème en prose inédit, engagé & féministe

 

Paul Tojean, « La Femme-volcan »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 13 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/paultojean-femmevolcan

 

 

 

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13 mai 2025 2 13 /05 /mai /2025 16:23

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | I — « Rêveuses » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie

 

 

 

 

 

 

 

 

Poème de « La rivière cotonneuse »

 

 

 

 

 

 

écopoème par

 

Paul Tojean

 

Journaliste, poète & artiste-peintre

 

 

Crédit photo : Nature morte, paysage printanier et fleuri au bord de l'eau, capture d'écran d’une photographie libre de droits trouvée sur le Web.

 

 

Je quitte les lieux ombragés près d’un ruisseau

Où germent les graminées d’une pensée en gestation

J’emprunte un nouvel itinéraire, gravis les coteaux, dévale une pente

Avant d’atteindre à l’autre extrémité un sentier à l’orée d’un bois…

Mon esprit est envahi de pensées totalement désordonnées.

Je parcours un trajet tortueux, parfois embroussaillé

Je me bats contre ces lianes, les écarte de mes mains

Je perçois enfin l'intérieur d'une grotte suffisamment éclairée. 

Je m'y introduis précautionneusement.

L'antre est profond, humide mais dégage une chaleur constante

Ce qui m'incite à poursuivre cette exploration sans danger apparent

Cependant, cette lente progression, bien que mouvante

Invite à la paresse.

Il en résulte une espèce de protection naturelle, un doux cocon dans lequel on élit domicile volontiers. 

Mais pourquoi s'obstiner ?

Il est encore temps de rebrousser chemin, de revenir sur ses pas.

Que ferais-je de plus dans « cet ailleurs » ?

Plus le doute m’assaille, plus forte est ma détermination 

Le soleil et l’ombre sont indissociables

Des idées neuves gambergent dans ma tête : je poursuis mon exploration...

 

© Paul Tojean, avril 2025.

 

 

***

Pour citer cet écopoème inédit

 

Paul Tojean, « Poème de “ La rivière cotonneuse” »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 13 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/paultojean-rivierecotonneuse

 

 

 

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6 mai 2025 2 06 /05 /mai /2025 14:46

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier majeur | Florilège | Voix/Voies de la sororité

 

 

 

 

 

 

 

Ode à Diane

 

 

 

 

Poème féministe de

 

Nicoletta Chiodi

Écrivaine, poète féministe, lesbienne & américaine

 

 

 

Crédit photo : « Diane et Cupidon», peinture anonyme tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.

 

 

Fille sauvage et libre

Je vous vois quelques fois dans mes rêves

Je veux que


 

Vous me rendez visite une nuit

Me prenez à vos forêts

Parmi vos sœurs 

Me prenez en tant que sœur


 

Et si vous ne pouvez pas 

Alors donnez moi vos yeux

Pour mieux voir la lune et sa brillance

Pour mieux voir moi même tel que je suis

Parce que je veux me déshabiller et ne pas avoir honte

Je veux courir nue dans vos forêts 

Pieds nus sur la terre


 

Et si vous ne pouvez pas

Alors me prenez comme Actéon

Faites de moi un cerf

Et chassez-moi jusqu'à la fin.

 

© Nicoletta Chiodi

 

Crédit photo :  La Fontaine de la déesse Diane au Louvre, sculpture tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.

 

***

Pour citer ce poème féministe, engagé & inédit sur la sororité & l’amour

 

Nicoletta Chiodi, « Ode à Diane »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 6 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/nchiodi-odeadiane

 

 

 

 

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11 avril 2025 5 11 /04 /avril /2025 16:38

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | I — « Rêveuses » | Florilège | Astres & animaux / Nature en poésie 

 

 

 

 

 

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L’apparition de mon arc en ciel


 

 

 

 

 

 

 

Poème printanier & photographie de

 

Louise Hudon

 

 

​© ​​​Crédit photo : Portrait photographique de Louise Hudon. 

 

 

 

Tant de belles couleurs dans mon ciel !

Un changement très providentiel !

Disparaissez nuages trop noirs,

Vous qui avez marqué mon histoire.

 

 

Près de chez moi, la pluie a cessé.

Malade, fragile, on m’a blessée.

Mon corps suit cette température.

Je me sens sauvée par la nature.

 

 

Nous devons vivre nos changements

En combattant le mal grandement.

Continuer le bénévolat

En faisant pour le mieux jusque-là.

 

 

Le soleil, les fleurs et mes tomates,

Je les regarde et je constate

Le graphique de ma vie sur terre,

Réflexions plutôt humanitaires.

 

 

© Louise Hudon, 3 septembre 2024

 

 

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Pour citer ce poème printanier, psychique & inédit

 

Louise Hudon (poème & photographie), « L’apparition de mon arc en ciel »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 11 avril 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/hudon-apparition

 

 

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2 avril 2025 3 02 /04 /avril /2025 12:00

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier mineur | Florilège & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Créations poétiques

 

 

 

 

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ياسمين الجسد /

 

 

Le jasmin du corps

 

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Poème de

Dina Sahyouni 

 

 

 

Crédit photo : Barbara Regina Dietzsch (Barbara Regina Dietzsch (1706-1783), illustration des fleurs de jasmin écloses, et en boutons avec leurs feuilles et un papillon, peinture tombée dans le domaine public. Capture d'écran faite par LPpdm de la photographie libre de droits du site Commons.

 


 

ياسمين الجسد ينادي الولد

 

ينادي الوطن المجروح

 

هذا الطفل الحبيب

 

الذي يتألم وينثر اللآ لىء البيضاء على الأحياء والأموات

 

ألملم دموعه الغزيرة 

 

كل زهور الياسمين 

 

كل المحبة و الحنان التي تتدفق من قلبه الحبيب

 

...و أرحل معه نحو الأفق الأزرق والأيام السعيدة

 

 

©DS. 17 mars 2025.

 

 

Le jasmin du corps appelle l'enfant

appelle la patrie blessée

cette enfant chérie

qui souffre et disperse des perles blanches sur les vivants et les morts

je recueille ses larmes abondantes

toutes les fleurs de jasmin

tout l'amour et la tendresse qui coulent de son cœur bien-aimé

et voyage avec elle vers l'horizon bleu et les jours heureux...
 

©DS. 17 mars 2025.

—————

Pour citer ce poème inédit, bilingue, masculin/féminin & d'espoir

 

Dina Sahyouni, « ياسمين الجسد/Le jasmin du corps », poème bilingue arabe-français, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 2 avril 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/noi2025/ds-poeme

 

 

 

 

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