13 mai 2025 2 13 /05 /mai /2025 16:24

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | II — « Poésie volcanique d'elles » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Femme-volcan

 

 

 

 

 

 

Romance ou récit poétique par

 

Paul Tojean

 

Poète & journaliste

 

 

Crédit photo : « Volcan de Fuego in Guatemala, Eruption at night », capture d'écran d’une photographie libre de droits trouvée sur le Commons.

 

 

 

L'eau comme le froissement des feuilles de papiers produit sur l'individu un apaisement redoutable, une accalmie dans le bouillonnement de ses pensées, une secousse de bien être, un endormissement des sens... J’aime me trouver dans cet état léthargique, où parfois je me laisse glisser dans cette soumission de l’esprit. Jamais je ne me suis senti autant apaisé qu’à ce moment-là. J’aimerais que cela dure éternellement. Mais qu’est-ce que l’éternité ? Et dans ce même prolongement, qu’est-ce que la mort ? L’âme et l’esprit, voici maintenant que la raison intervient : dans ce fonctionnement devenu inerte, c’est l’existence qui semble en péril. Pourtant, cette plénitude est bénéfique à l’homme et à la femme. La pensée qui était jusqu’alors en sommeil se renfloue, s’élève et une pureté s’installe dans le cerveau, faisant fi de toutes les scories nauséabondes qui pullulent dans le mental de chaque individu. Comme le Phénix, je renais de mes cendres. Petit à petit, une autre réalité prend place, se développe, grossit, se fait envahissante, aiguise le raisonnement, enflamme le jugement, développe les sens, pour nourrir peut-être de futurs propos, au travers de ces dissertations mentales. Je suis tout autre. Le moi inconnu fait subitement son apparition. Alors, comme investi soudain d’une mission, je quitte spontanément ces lieux ombragés près d’un ruisseau où germent les graminées d’une pensée en gestation. 

J’emprunte un nouvel itinéraire, gravis les coteaux, dévale une pente avant d'atteindre à l’autre extrémité un sentier à l’orée d’un bois… Mon esprit est envahi de pensées totalement désordonnées que j’essaie de rassembler tant bien que mal au cours de cette excursion où je n’ai de cesse de culpabiliser, de me remettre en question. Pourquoi être parti en fin de compte ? Pourquoi s'obstiner ? Suivre cette direction n’a aucun intérêt et n’offre aucune promesse, aucune perspective. Il est encore temps de rebrousser chemin, de revenir sur ses pas. Que ferais-je de plus dans « cet ailleurs » ? Plus le doute m’assaille, plus forte est ma détermination. Décidément, la terre ferme n’est pas un lieu aussi propice à la réflexion qu’un ruisseau ou un lac. Un océan d’idées ne peut surgir que si le calme revenu, le soleil et l’ombre, indissociables, sont de la partie. Pour autant, des idées neuves gambergent dans ma tête et je poursuis tant bien que mal mon exploration… Alors que je crapahute sur un chemin tortueux, escarpé, parfois embroussaillé, je me bats soudain contre des lianes, les écarte de mes mains, pour découvrir tout à coup l'intérieur d'une grotte suffisamment éclairée. Je m'y introduis précautionneusement. L'antre est profond, humide mais dégage une chaleur permanente, ce qui m'incite à poursuivre ma quête sans danger apparent. Cependant, cette lente progression, bien que mouvante invite à la paresse. Il en résulte une espèce de protection naturelle, un doux cocon dans lequel on élit volontiers domicile. 

 

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Cet endroit procure un incontestable bien-être. On se laisse envahir par un sentiment de sérénité et dans lequel on a toujours l'impression de s'élever humainement dans ce lieu au climat tempéré et relativement aphrodisiaque. N'importe quel homme emblématique  peut parfaitement s'intégrer au cœur de cette Cythère luxuriante, située au milieu de nulle part. L'eau d'une source intarissable douce et relativement épaisse comme celle d'un bouleau, mais sans âpreté s'écoule dans une tiédeur fort agréable au fond de ma gorge assoiffée. Je me délecte indéniablement de ce nectar. 

Dans cette cavité rosée, dont les multiples boudins des parois et du sol sont constamment mouvants, une musique provenant des bas-fonds m'envoûte. Très vite, je sombre dans une somnolence qui précède un repos ténu. Se laisser aller ainsi dans cette situation où se mêlent extase et volupté est un bienfait pour l'humain qui n'aspire désormais qu'à une certaine tranquillité. L'aisance est à ce prix. Tout comme se laisser dorloter au fil des heures est un agrément supplémentaire. Mais de cela, il en sera question plus tard. Pour l'instant la pensée, seule, suit sa trajectoire constante, qui tout en étant évolutive persiste dans un raisonnement pur. Une dialectique naissante de la raison semble en pleine évolution. Quoi qu'il en soit, l'espace cotonneux de cette ellipse est propice pour celui qui l'habite. Certainement, un environnement idéal pour l'homme du futur. Il sait déjà s'adapter à ce mode sociétal, fait de simplicité et de tranquillité. Il sait aussi de ce que son lendemain sera fait : le bonheur en priorité, sans aucune contrainte ni compromission. Rien qui ne soit fondamentalement plus contraire au concept même de l'existence humaine, soit l'amour et la liberté ! 

 

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En poursuivant ma promenade, je découvre, au sommet de la source, une longue canne toute rose, à peine camouflée par des fougères prenant racine de part et d'autre de la rivière cotonneuse. Je trouve étrange la forme de cette radicelle qui ne ressemble en rien à une souche de vigne. En réalité, cette forme phallique est surmontée de deux pieds de longueurs identiques, eux-mêmes séparés d'une distance équivalente à chaque bord, en sorte que leurs deux socles sont bien ancrés au faîte du cratère. Cet objet insolite d'apparence solide comme un roc dessine un toit au-dessus de la grotte. 

Parvenu enfin au sommet, et me rapprochant le plus près possible, je saisis la longue tige qui au lieu d'être verticale demeure inclinée sur la droite. Emerveillé par cet aspect multiforme, je m'approche pour tester de sa rigidité mais constate au contraire quelle est souple. Face à elle, je m’amuse à la faire glisser entre mes doigts. Au fur et à mesure que je la caresse elle durcit rapidement et semble même prendre de l'altitude.  

Lorsque je m'amuse à toucher son extrémité où à exercer quelques pressions sur sa longueur, je m'aperçois de sa flexibilité, tandis que de légers tremblements se produisent et se répercutent dans la grotte. Je m'étonne de cette étrangeté. Curieux par nature, ne connaissant point la raison de cet état, ni les conséquences qui pourraient en découler, après un temps d'hésitation, je me résous toutefois à poursuivre mes recherches de naturaliste fraîchement accrédité. Alors que mes doigts accentuent leurs mouvements répétés, il se produit un tel tremblement que tout bascule à droite comme à gauche, suivi d'un grondement de plus en plus sourd, émanant des profondeurs de l'antre. 

Je profite d'une accalmie pour descendre d'un étage et rejoindre mon habitat. Instinctivement, je porte mes lèvres pour boire à la source, lorsque je constate que celleci est devenue plus abondante et fluide que les fois précédentes. 

Je déguste à satiété cette savoureuse liqueur qui, grâce à la stimulation de ce simple appareil à trois pattes favorise un afflux pluvieux de cet élixir. Décidément, ce griffon a la fonction d'un robinet que l'on ouvre pour faire jaillir l'eau. 

J'en prends note et gravis une nouvelle fois le sommet. 

 

🙚🙚🙚🙚 

 

Avec une détermination insoupçonnée, comme si une voix intérieure me dictait ma démarche, je commence à masser l'ossature très lentement sur toute sa longueur. À la suite de ces mouvements sans cesse répétés, de puissants gémissements résonnent dans la grotte. Plus je m'active plus ces voix plaintives et haletantes sont ponctuées par des soubresauts. Aussitôt, je change de position, et tout en m'approchant de la Chose, ma langue happe la tête de la tige qui paraît en ébullition. Celle-ci bien chaude se laisse introduire dans l'orifice gustatif qui la savoure avec délice et volupté. On aurait cru qu'elle s'y laissa volontiers glisser. Mais cette petite chose grossit à vue d'œil au fur et à mesure que je m'emploie à téter avec gourmandise cet organe insolite dont jusqu'à ce jour, je ne soupçonnais même pas son existence ! Que Diable, je devrais mentionner cette date à l'encre rouge dans mon journal ! 

Ma bouche gobe maintenant la tête de l'objet et tout en la mordillant, la titillant, je forme avec ma langue des rotations circulaires, dans une application effrénée et sans retenue. Cela dure encore quelques minutes, alternant avec mes doigts de pianiste, fins et allongés.  

 

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Les jours suivants, je ne manquais pas d'accéder sur les hauteurs pour m'emparer de cette machine étrange. Une fois installé confortablement, et après quelques caresses, faibles pressions des doigts et autres touchés, je mets en bouche son extrémité. Je le gobe, l'aspire, le suce, le lèche aussi délicatement que je le peux, en sorte à pouvoir garder le même rythme, puis je le titille du bout de ma langue, l'enfourne une nouvelle fois, le faisant  tourner à droite et à gauche dans ma margoulette pleine. A cet effet, de légères convulsions se font ressentir. Je n'insiste pas et rejoins la grotte. Comme je m'y attendais une abondante sève se met à jaillir de la source. J'avale avec délice ce liquide translucide et tiède. Mais à ce moment-là, il se produit dans l'alcôve, un tremblement sismique où tout s’ébranle. Cela s’apparente aujourd'hui, à un volcan en éveil, annonciateur d'une éminente éruption, amplifié par des gémissements d’une rare tonalité et d’une durée  plus importante que les fois précédentes. Brusquement, un cri puissant résonne, accompagné d'un tremblement continu, qui évolue en un tumulte de gémissements et de plaisirs extatiques. À ce moment-là, une pluie légère se métamorphose en un flot torrentiel, inondant la grotte dans son ensemble avant de s'échapper à l'extérieur du cratère. Je me laisse emporter à mon tour dans ce déluge d’extase et d’abandon sans être, fort heureusement, expulsé de l’antre. Peu après tout se calme et retrouve son état habituel, sans qu'aucun dommage ne soit à déplorer. 

 

 

Cela n'est pas pour me déplaire, car il semblerait que l'homme que je suis, maîtrise de mieux en mieux sa mise en pratique des leçons journalières. Ces dernières acquises instinctivement et de manière plus ou moins conscientes se développent au quotidien avec beaucoup de ferveur et de détermination, faisant preuve d'un acte volontaire et assidu de ma part. Enfin, l'intensité de cette éruption volcanique diminue progressivement et le calme revenu laisse place à une plénitude retrouvée.  

Ma fierté naît de la reconnaissance dont je me sens affublé après chaque leçon. Ainsi, mes devoirs une fois accomplis sont récompensés par une chaleur envoûtante qui envahit la grotte, suivi d'un chant mélodieux accompagné par une musique dont les notes finissent par me griser et m'invitent, après une courte somnolence, à un repos bienfaiteur. 

L'attention dont je bénéficie dans ce cocon voluptueux est caractérisée par diverses musicalités d'un même tempo. Les sirènes de l'amour alors se manifestent, m'accompagnent et me conduisent vers les graduations mercurielles. Les ardeurs dont je fais preuve sont axées exclusivement sur l'écoute et la respectabilité envers ces personnages d'ordinaires invisibles qui me guident, et à leur tour me prodiguent des plaisirs intenses et passionnés. Au fil des jours, ce scénario se reproduit inlassablement, ne montrant pour autant aucun signe de faiblesse ni de fatigue. 

La femme-volcan quant à elle, modula ses préférences, amplifia ses doléances et me guida dans ses multiples aventures érotiques. Comme une véritable reine, elle accepta mes requêtes exauça mes souhaits et autres sollicitations, offrant ainsi une part équitable à nos demandes respectives, tempérant ma fougue impétueuse qui, quelquefois se transformait en brutalité. 

Nous formons depuis un couple royal épris d'amour et de liberté sans concession, livrant notre savoir dans toute la contrée, savourant au passage les exploits accomplis et définissant ceux à venir. C'est ainsi que s'achève ce récit, à l'endroit même où précisément ce conte devrait débuter. Que l'on veuille bien me pardonner cet excès de zèle ! Telle est l'histoire singulière de La femme-volcan qui retrace un événement ayant eu lieu le 25 décembre dernier. Ce jour de Noël, précisément, fut pour son protagoniste une véritable renaissance, un saut dans l'inconnu qui se manifesta de façon inattendue. 

Son état d'esprit en fut prodigieusement bouleversé. 

À compter de cette date annonciatrice et purement divine, il devint cet autre. 

 

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L'homme d'aujourd'hui est de plus en plus convaincu qu'il œuvre pour la bonne cause. Que cette cause est dès lors perpétuelle. Ainsi, au sein de ce ventre fécond, il sera le garant de la vertu amoureuse. Il se définira – non comme le maître envoûteur et absolu - mais le serviteur idéal pour ces divinités et autres dryades éprises d'amour et de libertés. Ces libertés qui fécondent l'esprit et nourrissent le raisonnement seront une ligne de conduite inconditionnelle, favorisant une situation fortuite pour progresser dans le domaine existentiel. L'émancipation humaine demeure le fil conducteur de cette association d'une existence nouvelle assurant un avenir prometteur pour l'homme et la femme. 

 

 

© Paul Tojean, avril 2025.

 

***

Pour citer ce récit érotique inédit, engagé & féministe

 

Paul Tojean, « La Femme-volcan »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 13 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/paultojean-femmevolcan

 

 

 

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13 mai 2025 2 13 /05 /mai /2025 16:23

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | I — « Rêveuses » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie

 

 

 

 

 

 

 

 

Poème de « La rivière cotonneuse »

 

 

 

 

 

 

Écopoème par

 

Paul Tojean

 

Poète & journaliste

 

 

Crédit photo : Nature morte, paysage printanier et fleuri au bord de l'eau, capture d'écran d’une photographie libre de droits trouvée sur le Web.

 

 

Je quitte les lieux ombragés près d’un ruisseau

Où germent les graminées d’une pensée en gestation

J’emprunte un nouvel itinéraire, gravis les coteaux, dévale une pente

Avant d’atteindre à l’autre extrémité un sentier à l’orée d’un bois…

Mon esprit est envahi de pensées totalement désordonnées.

Je parcours un trajet tortueux, parfois embroussaillé

Je me bats contre ces lianes, les écarte de mes mains

Je perçois enfin l'intérieur d'une grotte suffisamment éclairée. 

Je m'y introduis précautionneusement.

L'antre est profond, humide mais dégage une chaleur constante

Ce qui m'incite à poursuivre cette exploration sans danger apparent

Cependant, cette lente progression, bien que mouvante

Invite à la paresse.

Il en résulte une espèce de protection naturelle, un doux cocon dans lequel on élit domicile volontiers. 

Mais pourquoi s'obstiner ?

Il est encore temps de rebrousser chemin, de revenir sur ses pas.

Que ferais-je de plus dans « cet ailleurs » ?

Plus le doute m’assaille, plus forte est ma détermination 

Le soleil et l’ombre sont indissociables

Des idées neuves gambergent dans ma tête : je poursuis mon exploration...

 

© Paul Tojean, avril 2025.

 

 

***

Pour citer cet écopoème inédit

 

Paul Tojean, « Poème de “La rivière cotonneuse” »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 13 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/paultojean-rivierecotonneuse

 

 

 

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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 11:17

 

 

 

Lettre no 15

 

 

sur les

 

Eaux oniriques :

 

mers/mères

 

© Horizon par Véronique Caye

 

 

 

Vous avez carte blanche pour en parler. 

La parution des documents choisis par notre équipe est successive du 14 décembre 2020 au 28 février compris. 

 

 La mise en ligne se fait selon nos disponibilités. Au plaisir de publier vos contributions :

 

articles, poèmes, nouvelles, contes, pensées, fragments, lettres, chroniques, transcriptions des textes tombés dans le domaine public, traductions, illustrations, dessins, entretiens, courts-métrages, etc.

 

 

 

La Lettre n°15 de ce périodique porte donc sur les "Eaux oniriques" pour terminer en beauté cette année bien chargée de peines... Mais surtout pour commencer féministement 2021 par des textes & poèmes aux mères/mers... 

Page en cours d'édition.....

 

Bonnes fêtes de fin d'année !

 

 

Par solidarité avec les personnes qui témoignent des violences sexuelles commises sur les enfants & autres personnes vulnérables, on vous prie de nous adresser vos propositions d'œuvres poétiques ou artistiques à afficher dans la lettre no 15. Agissons ensemble pour que cesse l'injustice. #Metooinceste

 

Numéro du PAN POÉTIQUE DES MUSES

Réalisation technique :

Aude & David SIMON (membres depuis 2019)

Contacter l'équipe :

contact@pandesmuses.fr & contact.revue@pandesmuses.fr

Comité de rédaction : Khris Anthelme, Camille Aubaude, Cyril Bontron, Maggy de Coster, Éric Guillot, Mario Portillo Pérez, Dina Sahyouni, David Simon, Nelly Taza & Françoise Urban-Menninger. 

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteur/auteure est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, etc.

 

 

En poésie avec vous ! 

 

 


 

Sommaire 

 

 

Éditorial

 

Dina Sahyouni« La mer poésie »

 

Bémols artistiques

 

Françoise Urban-Menninger, « Le Pain de Terre à Niederhergheim, un village en Alsace. Le nouvel atelier-galerie de Marie-Rose Gutleben »

 

Mustapha Saha (Chronique reçue de), « Mustapha Saha expose au comptoir des Arts à Paris » 

 

 

 

 

Textes poétiques thématiques

 

Mariem Garaali Hadoussa, « Ô mer tu sèmes les petits cailloux », « Les enfants de ma mer » 

 

Mokhtar El Amraoui, « Mer-Mère » (texte sélectionné de la lettre no 13) & « Au lait sang de mères »

 

Carole Clotis« Mer infamilière » poème d'après les œuvres de Poline Harbali. 

 

Françoise Urban-Menninger, « elle évoquait la mer » 

 

Dina Sahyouni, « Une féministe »« J'écris ton nom »

 

Chantal Robillard« Ah, revoir la Niagara ! (haïkus) » 

 

Charlène Lyonnet« Les dépossédé.e.s » 

 

Houle« perdre la mer » 

 

Christelle Reix« Lettre à ma mère. Du je de l'enfant au je de la femme »« La vague de sable »

 

 

Félix Luna (poème de), Maggy De Coster​ (traduction de), «  Alfonsina y El Mar / Alfonsina et la mer »

 

Sarah Mostrel (poème & illustrations), « Une mer dormante » 

 

 

Varia de textes poétiques

 

 

Maggy De Coster, « Noël en mode Covid »« Setenta balcones y ninguna flor / Soixante-dix balcons et pas une fleur de Baldomero Fernández Moreno », « Poèmes de Silvia Pepió traduits de l’espagnol par Maggy De Coster »

 

 

Astres & animaux 

 

Maggy De Coster, « Setenta balcones y ninguna flor / Soixante-dix balcons et pas une fleur de Baldomero Fernández Moreno »« Poèmes de Silvia Pepió traduits de l’espagnol par Maggy De Coster »

 

Dina Sahyouni, « J'écris ton nom »

 

 

Biopoépolitique

 

CAM[...]ILLE, « Inutile [enfer]tile » 

 

 

Réflexions féministes sur l'actualité

 

 

Françoise Urban-Menninger, «Un enfant n'est pas un partenaire sexuel ! », « Élisabeth Lévy et l'hystérie » 

 

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CAM[...]ILLE, « Inutile [enfer]tile » 

 

Dina Sahyouni« C'est la fin des haricots pour les consciences tranquilles » 

 

 

 

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Sourires & rires féministes

 

Françoise Urban-Menninger« La poissonnière » 

 

Poésie audiovisuelle

 

Dina Sahyouni, « Le récital de Mika : féeries poétique & musicale à l'Opéra Royal de Versailles »

 

Nouveauté musicale du 19 février 2021 : L'album de "MIKA à l'Opéra Royal de Versailles" (Live) est disponible sur plusieurs sites : 

 

Poésie & musique

Maggy De Coster​​​​« Une trilogie poétique pour un ténor à la voix d’airain : Jonas Kaufmann » 

 

Dina Sahyouni, « Le récital de Mika : féeries poétique & musicale à l'Opéra Royal de Versailles » 

 

 

Revue des éditrices & éditeurs ou Revue des métiers du livre 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES« Entretien bref avec l'imprimerie grenobloise et écologique Centre d'impression numérique Everest »

 

Muses au masculin

 

Maggy De Coster​​​​« Une trilogie poétique pour un ténor à la voix d’airain : Jonas Kaufmann » 

 

Claude Luezior« Lettre à mon pauvre Fantôme »

 

 

 

 

Poésie des aïeules

 

Madeleine de Scudéry, /مادلين دو سكوديري« Air / لحن », poème d'amour traduit en arabe par Dina Sahyouni

 

 

Travestissements poétiques

 

Poésie érotique

 

 

Poésie de circonstance

 

 

Faits divers & catastrophes en poésie

..................... 

 

Revue culturelle d'Europe

 

Mustapha Saha (Chronique reçue de), « Mustapha Saha expose au comptoir des Arts à Paris »

 

 

Revue culturelle d'Orient & d'Afrique

.............. 

 

Mon mémoire en dix mille caractères 

(Nouvelle rubrique) 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES« Mon mémoire en dix mille caractères» 

 

​​​​

S'indigner, soutenir, lettres ouvertes, hommages, etc. 

 

Houle« perdre la mer »

Maggy De Coster, « Mort du grand poète catalan Joan Margarit » 

 

Association SIÉFÉGP, LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Merci Overblog ! » 

 

Mustapha Saha, « Hommage en image à Jean-Paul Sartre » 

 

 

Annonces diverses

 

Alexandre Gefen« Questions théoriques à la littérature contemporaine : rencontres 2021 » 

 

Natacha Guiller, « Appel à musicien.nes (recherche en musique épide(r)mique) » 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Barbara Polla (dir.), Équinoxe, recueil collectif, Le Pan Poétique des Muses, Grenoble, éd. Pan des Muses de la SIÉFÉGP, 2020 », « Iris et MêtisEau,  n°3, Grenoble, collection OPS, éd. Pan des Muses de la SIÉFÉGP, décembre 2020 »,  « Revue Marceline Desbordes-ValmoreCélébration volet 1,  n°1, Grenoble, collection OPS, éd. Pan des Muses de la SIÉFÉGP, décembre 2020 »« Calendrier poéféministe 2021 contre le féminicide, Le Pan Poétique Des Muses, Grenoble, collection OPS, éd. Pan des Muses de la SIÉFÉGP, décembre 2020 » 

 

 

Événements en faveur des femmes

 

Françoise Urban-Menninger & Claude Menninger (photographie) « Les femmes et le désir en poésie » 

 

Cri de Femme, « Festival Cri de femme 2021 » 

 

 

Événements & manifestations avec des membres de notre équipe

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES« Prendre part à nos projets poétiques en cours » , «  "Les femmes & le désir en poésie", recueil" » 

 

Françoise Urban-Menninger & Claude Menninger (photographie) « Les femmes et le désir en poésie»

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Dernières semaines pour y participer ! Avis de contributions... »

 

SIÉFÉGP, « Prix Internationaux de Poésie & d'Essai de l'Académie Claudine de Tencin » 

 

 

Soutenir nos actions en faveur des femmes 

 

Vous avez la possibilité de soutenir nos actions en faisant un don de

 

_ 22€ ou plus, vous recevez sous trois semaines en remerciement de votre don un exemplaire papier gratuit du Calendrier 2021 de la revue LE PAN POÉTIQUE DES MUSES pour lutter contre les violences faites aux femmes et particulièrement le féminicide.

 

_ 15 € ou plus, vous recevez sous trois semaines en remerciement de votre générosité un exemplaire papier gratuit de "Célébration", premier volet du premier numéro de la revue MARCELINE DESBORDES-VALMORE. 

 

_ 15 € ou plus, vous recevez sous trois semaines en remerciement de votre aide un exemplaire papier gratuit du recueil "Équinoxe" la revue LE PAN POÉTIQUE DES MUSES 

 

Voilà le lien pour soutenir l'association SIÉFÉGP :

31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 17:35

 

Lettre n°15 | Eaux oniriques... | Éditorial

 

 

 

 

 

 

La mer poésie 

 

  

 

Dina Sahyouni

 

 

Crédit photo : "Dune Pyla", wikimedia, domaine public.

 

La mer poésie nous appelle, elle nous aime, nous materne, nous engloutit parfois dans son utérus.. dans cet amour bleu translucide.

 

La mère poésie panse nos plaies et en même temps nous fait jubiler de joie.

 

La mer poésie est le bleu des lignes tracées hâtivement, le bleu des horizons, des souvenirs et des cieux d'été.

Elle est le blanc des écumes, les parfums marins de l'enfance.

Elle est aussi le noir des abysses et le bleu marine des abîmes profonds.

La bienveillante mère poésie nous accueille encore cette année et ses milliers de soins et seins nourriciers sont notre carme.

Ne craignez plus rien car cette revue continue de vous soutenir et de vous accompagner dans cette étape difficile à traverser en publiant quotidiennement des textes.

N'ayez plus peur, ni du confinement, ni de la solitude, ni de la peine, venez, rejoignez les vagues bleues du "Pan Poétique des Muses" et les frémissements des eaux oniriques ou les désirs des poètes pour retrouver le fil bleu des sourires ensoleillés. Restez avec nous, résistez avec nous aux sirènes des discordes et aux vacarmes des complotistes et cyniques. Faites taire avec nous les voix de la peur, soyons une mère courage. Soyons les vagues bleues violettes et les vagues arcs-en-ciel de la mère protectrice poésie.*

 

 

 

 

Salut amical à vous,

 

Navrée de n'être présente que partiellement et qu'à travers la précieuse aide des amis Aude et David. J'espère pouvoir vous retrouver sans aucun intermédiaire avant l'été.

Dans l'attente de nos retrouvailles, je vous adresse mes meilleurs vœux pour 2021.

 

Courage à vous, amitiés !

Fondatrice et Directrice de publication de la revue LPpdm,

DS.

 

 

 

* À lire aussi mon texte intitulé "La belle consolatrice", cf. http://www.pandesmuses.fr/1/2018/consolatrice.

 

***

 

Pour citer cet éditorial philanthropique 

 

 

Dina Sahyouni« La mer poésie », édito philanthropique inédit, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n° 15 « Eaux oniriques : mers/mères », mis en ligne le 31 janvier 2021. Url : http://www.pandesmuses.fr/lettre15/ds-lamerpoesie

 

 

 

Mise en page par David Simon

 

 

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