12 mai 2025 1 12 /05 /mai /2025 15:29

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)

 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES 

 

 

 

 


HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I |

 

 

INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES

 

 

1er VOLET  


 

 

Crédit photo : Alphonsine de Challié, « beauty with pink veil », peinture tombée dans la domaine public, capture d'écran par LPpdm d’une photographie libre de droits trouvée sur le web. 

 

 

SOMMAIRE*

 

 

LES SOUMISSIONS THÉORIQUES, POÉTIQUES,

 

ARTISTIQUES ET AUDIOVISUELLES

 

POUR LES DOSSIERS ET

 

LES RUBRIQUES SONT OUVERTES

 

JUSQU'AU 12 MAI 2025

 

MISE EN LIGNE JUSQU'AU 18 MAI 2025

 

 

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EST DISPONIBLE DÈS LE 7 FÉVRIER 2025 

 

 

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La revue féministe Le Pan poétique des Muses vous propose de participer librement dans la langue et sur la période historique et le continent de vos choix à son numéro de l'hiver-printemps 2025 autour des femmes créatrices et des entités féminines réelles et/ou fictives qui vous inspirent et/ou inspirent en poésie et arts. Ce thème inhabituel est proposé en « Carte blanche » puisque historiquement, les inspiratrices étaient représentées comme des muses ou icones et on en parlait comme des femmes inspiratrices des artistes et poètes hommes et bien rarement on pensait aux femmes et autres entités féminines fictives et/ou réelles, créatrices ou non commme inspiratrices surtout des femmes créatrices en arts et poésie et par extension dans les domaines des sciences humaines. Ce même point pourrait être exploré chez les hommes creatreurs par des rédactrices et des contributrices. Son exploration par des rédacteurs et contributeurs doit être dans ce numéro soit une preuve de la manière dont on parlait aux siècles passés des inspiratrices ou si ces inspiratrices sont des créatrices chez des créateurs.

 

N'hésitez pas à contribuer par courriel en adressant vos documents et productions artistiques, poétiques, littéraires, féministes, audiovisuelles, etc. sur cette hématique suggérée ci-haut et/ou aux rubriques et dossier mineur de la revue.

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ISSN IMPRIMÉ : 2492-0487

 

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PRÉSENTATION CRÉÉE LE 28 JANVIER 2025

DERNIÈRE MISE À JOUR : LE 28 JANVIER 2025

7 mai 2025 3 07 /05 /mai /2025 15:42

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossiers majeur & mineur | Articles & témoignages | Poésie visuelle / Poésie & mode | Revue Matrimoine | Voix / Voies de la sororité

 

 

 

 

 

 

 

Ma rencontre avec Hélène de Beauvoir

 

 

 

 

 

 

Témoignage historique par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies par

 

Claude Menninger

 

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la Lettre de l’artiste Hélène de Beauvoir à l’autrice Françoise Urban-Menninger.

 

 

 

Un jour, j’appris qu’en Alsace vivait Hélène de Beauvoir, la sœur de Simone dont j’avais lu presque tous les livres. Je venais de publier La confidence des Abeilles, un recueil de poèmes plus particulièrement destiné aux enfants mais « accessible aussi aux adultes » lui précisai-je dans le petit mot qui accompagna mon envoi à l’instar d’une bouteille que j’aurais jetée à la mer.

 

Crédit photo : Portrait de l’artiste Hélène de Beauvoir jeune. Capture d’écran de la photographie libre de droits de Wikipédia.

 

 

Sa lettre que je reçus en retour et, que je conserve précieusement dans mes archives, fut pour moi un merveilleux cadeau car, non seulement, elle m’écrivait qu’elle aimait mes poèmes et avait une préférence pour le grand Monsieur, mais de surcroît, elle m’invitait à visiter son atelier à Goxwiller !

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image du poème préféré d’Hélène de Beauvoir du recueil de poèmes La confidence des Abeilles de Françoise Urban-Menninger et intitulé « Le grand Monsieur ».

 

C’est par un après-midi ensoleillé d’automne, en octobre 1994 que je me rendis dans sa ferme où Hélène m’accueillit enveloppée dans un immense tablier bleu car elle achevait au marteau-piqueur une œuvre monumentale sur plexiglas.

 

Elle évoqua pour moi de nombreux souvenirs empreints de nostalgie car elle me déclara en soupirant « avoir été oubliée par Paris » mais également par les protagonistes de l’art en Alsace. Seule une télévision japonaise s’était hasardée à se déplacer pour la filmer et recueillir ses réflexions sur sa quête artistique.

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la peinture « 2 Mai-1968 » par Hélène de Beauvoir. Photographie prise au musée Würth à Erstein.

 

Ce même après-midi, elle me confia que c’est elle, et bien avant que Simone ne s’emparât du sujet, qui avait exprimé des idées féministes précurseuses dans ses toiles et en avait fait l’un des combats de sa vie. Et nous le savons, pour l’avoir lu dans les récits de Simone que cette dernière avait eu parfois peu d’indulgence pour les œuvres de sa sœur qu’elle surnommait « Poupette ».

 

Après m’avoir montré plusieurs de ses tableaux, Hélène de Beauvoir, toujours débordante d’énergie, m’avoua sur un ton d’espièglerie enfantine et en pouffant dans son poing, que chacune de ses toiles recelait une note d’humour connue d’elle seule. « C’est mon petit secret », avait-elle ajouté, l’œil malicieux.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la peinture « 2 Mai-1968 » par Hélène de Beauvoir. Photographie prise au musée Würth à Erstein & dialogue avec une des robes de la styliste Cléone.

 

 

Fort heureusement, quelques années plus tard, Hélène qui se croyait « oubliée », a bénéficié d’une magnifique rétrospective en 2018 au Musée Würth à Erstein où ses œuvres furent rassemblées par un couple d’Allemands qui avait racheté sa ferme. Ils ne la connaissaient pas mais ils se sont passionnés pour cette artiste qui avait vécu avant eux dans leur demeure et qui, très certainement, leur avait fait signe jusque dans leur inconscient.  Ce fabuleux hommage fut accompagné par un dialogue inédit avec les robes, emplies de magnificence, créées par la styliste Cléone, qui après avoir quitté Paris, œuvre aujourd’hui à la Petite-Pierre en Alsace mais dont les créations sont connues de par le monde.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la peinture « 2 Mai-1968 » par Hélène de Beauvoir. Photographie prise au musée Würth à Erstein & dialogue avec une autre robe de la styliste Cléone.

 

Ce sont ces images-là, belles et fortes, le sourire radieux d’Hélène, ses toiles qui égrènent les notes douces-amères de la musique du monde qui, parfois reviennent en boucle faire tourner le manège de mes réminiscences.


 

© Françoise Urban-Menninger

C’est l'histoire de ma rencontre avec Hélène de Beauvoir, accompagnée de sa lettre, du poème qu'elle aimait et de photographies de ses toiles prises au musée Würth à Erstein, certaines dialoguent avec les robes de la styliste Cléone.

 

***

Pour citer ce texte illustré & inédit

 

Françoise Urban-Menninger, « Ma rencontre avec Hélène de Beauvoir » avec cinq photographies par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 7 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-helenedebeauvoir

 

 

 

 

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6 mai 2025 2 06 /05 /mai /2025 17:08

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier majeur | Articles & témoignages / Portrait |  Poésie, musique & arts audiovisuels / Poésie visuelle

 

 

 

 

 

 

 

Undoingl’exposition d’Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne

 

 

 

 

 

 

Portrait artistique & poétique par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies par

 

Claude Menninger

 

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste « Isabel Zuber devant une de ses œuvres exposées dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 1, avril 2025. 

 

 

Dans ce lieu millénaire exceptionnel et atypique dont on retrouve le nom en 1344, une tour qui servait à garder un immense puits de 41m20 de profondeur pour assurer les besoins en eau potable de la ville de Breisach, Isabel Zuber vient de présenter ses dernières œuvres.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 2, avril 2025. 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 3, avril 2025. 

 

 

La Radbrunnen (Rad ou roue, brunnen ou puits) dont la partie inférieure est taillée à même la roche conserve toujours une eau pure et claire tempérée à 12°, c’est dans cet espace, transformé en galerie d’art contemporain, nanti d’une gigantesque roue à aubes, que l’artiste avec son exposition Undoing nous renvoie au temps qui se défait, s’écoule comme l’eau mémorielle de ce puits avec laquelle ses œuvres ont partie liée.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 4, avril 2025.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 5, avril 2025. 

 

Isabel Zuber a suivi une formation artistique à l’Université des Arts de Berlin auprès de Georg Baselitz, elle travaille aujourd’hui dans son atelier à Freiburg et depuis 2002, elle est professeur de dessin à l’Université de Pforzheim.

L’artiste poursuit sa quête sur ce temps qui nous fait et nous défait inexorablement en usant de mines de graphite, d’encres, de crayons noirs ou de couleurs pour en explorer les traces parfois infimes sur des feuilles de papier ou, in situ, sur les murs blancs des galeries ou musées qui l’accueillent. Naît alors une écriture sans mot qui traverse le continuum espace/temps dans une suite picturale où des points, des lignes, génèrent, de par leur répétition, une musique silencieuse. Une vidéo nous donne à voir Isabel Zuber peignant debout avec ses deux bras tendus sur les deux parties d’une devanture vitrée. L’artiste étant gauchère, la partie gauche de l’œuvre restitue la puissance de son énergie vitale tandis que la partie droite, ondoyante, s’allège.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, des œuvres exposées dans Undoing (l’exposition de l’artiste Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 6, avril 2025

​​​​​​​

Lors du vernissage de Undoing à la Radbrunnen, Isabel Zuber a offert une performance époustouflante au public, particulièrement attentif. Trois termes résument ses recherches « raum/ bewegung/ zeit », en français « cadre/ mouvement/ temps »  et c’est bien dans un carré sur le mur blanc de la galerie, délimité par une règle, que l’artiste s’est mise à « œuvrer». Dans un jeu avec la matière, son énergie s’est transmutée en stries sur lesquelles, elle a ensuite soufflé pour enlever le surplus de poussière graphite. L’image, enfin révélée en noir et blanc, a encore été estompée avec un chiffon afin que des signes apparaissent telles des traces ou des notes sur une portée musicale. Lignes et points ont alors atteint ce minimalisme recherché également par le musicien Arvo Pärt qui écrit « Je pourrais comparer ma musique à une lumière blanche qui contient toutes les couleurs », il en va de même pour Steve Reich dans ses recherches de « musique minimale ».

Isabel Zuber, de déclarer, lors de sa prestation, que « le voyage ne s’arrête jamais » car la quête n’a d’autre but que cette quête elle-même dans laquelle l’artiste ne cesse de se transcender dans un processus de réduction qui tend à aller vers l’essentiel comme dans la musique de Steve Reich ou d’ Arvor Pärt , compositeurs auxquels, elle se réfère.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant sur une devanture, œuvre exposée dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 7, avril 2025

​​​​​​​

Et l’artiste d’expliquer encore, après avoir réalisé sa performance, que c’est dans l’épure, voire dans la quintessence de ses créations qu’elle gagne sa liberté. Ses œuvres, dont certaines sont gigantesques et couvrent des murs entiers dans des galeries ou musées, en sont l’expression tangible et visuelle, celle d’une écriture universelle et intemporelle qui nous parle au-delà des mots, en deçà de toute rationalité en s’adressant à notre être intérieur par le biais d’une intuition poétique qui suspend et éternise l’instant.

 

© Crédits photos : Claude Menninger, des visiteurs de l’exposition Undoing de l’artiste Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne, avril 2025.

 

© Françoise Urban-Menninger, avril 2025, dans un lieu remarquable, voici en images, signées Claude Menninger, et en mots, le portrait d'Isabel Zuber, une artiste allemande exceptionnelle, œuvrant in situ et exposant actuellement plusieurs de ses réalisations dans la Radbrunnen de Breisach ainsi que le court-métrage vidéo d’une performance sur une devanture, URL :

https://www.youtube.com/watch?v=1fDoGItfgTo

© Poésie audiovisuelle de l’artiste Isabel Zuber

***

Pour citer ces images & portraits inédits

 

Françoise Urban-Menninger, « Undoing, l’exposition d’Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne », illustrations photographiques par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 6 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-expo-isabelzuber

 

 

 

 

 

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6 mai 2025 2 06 /05 /mai /2025 14:46

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier majeur | Florilège | Voix/Voies de la sororité

 

 

 

 

 

 

 

Ode à Diane

 

 

 

 

Poème féministe de

 

Nicoletta Chiodi

Écrivaine, poète féministe, lesbienne & américaine

 

 

 

Crédit photo : « Diane et Cupidon», peinture anonyme tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.

 

 

Fille sauvage et libre

Je vous vois quelques fois dans mes rêves

Je veux que


 

Vous me rendez visite une nuit

Me prenez à vos forêts

Parmi vos sœurs 

Me prenez en tant que sœur


 

Et si vous ne pouvez pas 

Alors donnez moi vos yeux

Pour mieux voir la lune et sa brillance

Pour mieux voir moi même tel que je suis

Parce que je veux me déshabiller et ne pas avoir honte

Je veux courir nue dans vos forêts 

Pieds nus sur la terre


 

Et si vous ne pouvez pas

Alors me prenez comme Actéon

Faites de moi un cerf

Et chassez-moi jusqu'à la fin.

 

© Nicoletta Chiodi

 

Crédit photo :  La Fontaine de la déesse Diane au Louvre, sculpture tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.

 

***

Pour citer ce poème féministe, engagé & inédit sur la sororité & l’amour

 

Nicoletta Chiodi, « Ode à Diane »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 6 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/nchiodi-odeadiane

 

 

 

 

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5 mai 2025 1 05 /05 /mai /2025 16:51

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet  | Dossier majeur | Florilège 

 

 

 

 

 

 

Le Déjeuner sur l’herbe

de Manet

 

 

 

 

 

Poème féministe de

 

Nicoletta Chiodi

Écrivaine, poète féministe, lesbienne & américaine

 

 

Crédit photo : Édouard Manet (1832–1883), « Le Déjeuner sur l’herbe » (intitulé précédemment « Le Bain » ensuite « La Partie carrée » 1863), peinture tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.

 



 

 

Quand j'étais adolescente 

J’ai mis une copie de Le Déjeuner sur l’herbe de Manet

Á côté du lit dans lequel j’ai dormi. 


 

J’ai aimé ce tableau 

Surtout la femme nue

Non nommée

Qui s’ennuyait de ces hommes

À ses côtés

Plutôt, elle a regardé dehors de la peinture

Dans mes yeux


 

Elle me disait de ne pas avoir peur des hommes

Et leurs regards

Elle m’a parlé d'une sorte de pouvoir 


 

Et maintenant

Quand je vais parmi les vieillards

Et leurs regards lubriques 

Et j’ai peur d’eux

J’imagine que je suis elle 

Leurs yeux glissent sur moi

Et je regarde à l'extérieur de la peinture.

 

© Nicoletta Chiodi 

 

Notice biographique

 

 

Nicoletta CHIODI est écrivaine et poète féministe lesbienne américaine. Ses poèmes bilingues traitent des expériences lesbiennes et des femmes. Ses poèmes paraîtront, en anglais, dans les prochaines éditions de Sinister Wisdom et Femme Dyke Zine. Elle habite aux États-Unis, près de Washington, DC, avec son épouse et leur chat. 

 

***

Pour citer ce poème féministe, engagé & inédit

 

Nicoletta Chiodi, « Le Déjeuner sur l’herbe de Manet»Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 5 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/nchiodi-ledejeuner

 

 

 

 

 

 

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