20 mai 2025 2 20 /05 /mai /2025 16:59

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Bémols artistiques | Critique & réception | Métiers du livre

 

 

 

 

 

 

 

À propos de

« Sous le Ciel de Montmartre »

 

 

 

 

Article par

Annpôl Kassis


Auteure, poète oh hé
désormais le cœur dans Montmartre

 


 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l’anthologie « Sous le ciel de Montmartre », par Willy et Emily Marceau, parue aux éditions Un point c'est Tout, 2025.

 

 

Partons en balades musiques et couleurs, toutes en étoiles brillantes, scintillantes, éclatantes avec Willy et Emily MARCEAU, tous libérés des clichés touristiques et riches des multiples découvertes historiques, géographiques et culturelles élargies et précises de notre “Monde Paris, Capitale Montmartre”

 

© Crédit photo : Emily & Willy Marceau avec leur éditeur Alain Guillo présentant l’œuvre : « Sous le ciel de Montmartre », 2025.

 

Dès l'ouverture, les épigraphes aux couleurs de Marc Chagall, Louise Michel, Alain Turban et Alain Guillo-auteur et éditeur, donnent le ton, complété par l’Introduction passionnée et attachante de l'ancien député de Paris, Pierre-Yves BOURNAZEL, élu du 18e, amoureux de Paris et de Montmartre qui ouvrent aux lecteurs, déjà quasi engagés sur les pistes “magiques de créativité
Quant à la Préface, Jean-Marc TARRIT, maître de conférences à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, y déroule avec méthode et précision les épisodes fascinants géo-politico-historiques des terres de la colline de La Butte ; la répartition bousculée des lieux et les incroyables mouvements des bras de la Seine, quasi métaphoriques d'un avenir de culture et de créations hors toutes séries ou normes et pourtant marquant à jamais les réalisations et créations culturelles, festives et même religieuses des lieux, dans les temps et hors le temps.
Et avec une beauté souriante et suprême, Jean Marc Tarrit conclut en nous offrant un délicieux conte poétique chantant “Il était un petit café”.

Chanter : Sous le Ciel de Montmartre — Willy et Emily Marceau et leur fils Yohann à chanson douce — déclament l'amour de Johnny, du Rock'n'roll..., de Gainsbourg, Brel, Brassens, et désormais, toutes les étoiles de Montmartre vibreront à l'unisson agrémentées des peintures, photos, dessins les plus divers des auteurs également peintres, et qui rendent hommage aux “amis, aux artistes, aux cafés, aux Moulins [dont] les ailes tournent craquent et grincent”, aux restaurants, aux guinguettes, aux grisettes, sous le pinceaux à toutes ces immenses figures qui ont inventé, créé, recréé transformé et dimensionné Montmartre de façon mythique dans le Monde, au-delà de l'image Paris.
Créer : “Le cœur enflammé” Aimer Sous le Ciel de Montmartre  “ Il y a l'amour” étoile brillante “sertie de bleu” — le bleu qui d'ailleurs semble représenter Montmartre partout, comme un symbole — dont celui de l'incontournable Michou —, ce bleu qui parait uni au blanc des nuages ou le gris des brouillards, pour donner cœur et couleurs même aux “farandoles ». Pour éclairer et admirer les créations et œuvre sociales de Francisque Poulbot père des petits “court les rues”, surtout l'initiateur d'une association d'aide à cette enfance délaissée, qui a probablement indirectement, mené à la création de la PMI en France.

 

© Crédit photo :  Huile sur toile par Emily & Willy Marceau, illustration de l’anthologie « Sous le ciel de Montmartre » parue aux éditions Un point c'est Tout, 2025.

 

Se Remémorer les Femmes : au-delà des clichés maldisants, mais bien avec respect pour les visibles sacrifiées, pour leur volonté, leur puissance et leur courage dans leurs luttes, pour le plus important de la Vie : La Liberté et inséparable Égalité. Peut-être une autre face de L'âme de Montmartre qui ...au “Lapin Agile [...] déclame des poèmes”. Chez Patachou, Tous se retrouvèrent et nous tous lui serons toujours reconnaissants de sa grande générosité qui leur a ouvert la scène.
 

Les hommages poétiques sont partout et à toutes et tous à La Fille Perdue, aux  nombreuses femmes poètes, artistes contemporaines ou et toujours présentes dans notre histoire, notre culture, pour des avancées sociales, sociétales et politiques. Chante, chante la Cigale.
Et comme Montmartre rime avec amour : Amour Oh Émylou ; n'oublions pas les amies-is poètes et musiciennes-ns, Barbara, E. Piaf  Dalida, et tant d'autres qui y ont gardé leurs places et ne peuvent s'effacer des mémoires. Bientôt place libre aux Les Montmartrophiles, qui par leurs mots, redonnent vie et images aux inconnues- us: tels Sarah Mostrel, Thierry Sajat, Alain Turban “ trouve les mots...un vrai Poulbot”. Ah ! Ces Fantômes de Montmartre bien nombreux, qu'au gré des pages l'on suit de façon presqu'intime, garde et décore au fond de notre cœur toujours prêt à Montmartre.

Un hommage personnel sera rendu à Marielle — Frédérique Turpaud, ayant illustré de très fins dessins vivants et colorés l'ouvrage, ancienne maire de La Commune Libre de Montmartre disparue récemment (mars 2024).


 

© Crédit photo :  « Le Moulin de la Galette », huile sur toile, octobre 2023 par Emily & Willy Marceau, illustration de l’anthologie « Sous le ciel de Montmartre » parue aux éditions Un point c'est Tout, 2025.

 

Adorer, Participer, se Réjouir : dans les vertiges emmêlés des fêtes des rues, des Vendanges, des Rencontres, des réceptions et cabarets On est bien à Montmartre. Souvenons-nous en et soutenons-nous toujours, en culture et en ses associations animées, ses  magazines. On est dans l'histoire, dans le contemporain, dans la vie, dans le mouvement. Vous connaitrez à fond, la Commune Libre de Montmartre, mais aussi La République de Montmartre, La Commanderie du Clos Montmartre, Le CLAP (Club Lepic Abbesses Pétanque), la Société du Vieux Montmartre, et le superbe Musée de Montmartre, un vrai trésor de trésors.

Une belle « invit » vous est offerte par deux poèmes de Maggy de COSTER, journaliste traductrice et poète dont l'acrostiche émouvant ci-dessous résume l’Histoire Une et UNIQUE de :
 

Montmartre

M comme la Maison rose révélée par Maurice Utrillo en peinture
O comme Octobre le mois des vendanges de Montmartre
N comme le restaurant Le Noctambule ; le rendez-vous des irréductibles de la nuit
T comme Tristan Tzara à la Villa Léandre cultivant le dadaïsme
M comme Michou en bleu éternel
A comme Aristide Bruant aux chansons immortelles
R comme Renoir dans son Bal du Moulin de la Galette ressuscite le passé de Montmartre
T comme la Table de Dalida au Moulin de la Galette en attente de sa résurrection
R comme Rue Saint-Rustique doyenne du village et miroir de la Basilique Sacré-Cœur
E comme Édith Piaf aux chansons sans frontières.

 

© Crédit photo : Portrait pictural de l’artiste « Dalida » par Willy et Emily Marceau , huile sur toile, illustration de l’anthologie « Sous le ciel de Montmartre » parue aux éditions Un point c'est Tout, 2025.

 

Enfin La Postface de Jean Manuel GAUBERT, Président du Vieux Montmartre qui conclut cette œuvre si foisonnante, établit un bilan bouleversant de cette ville dans la ville, ce monde dans notre présent qu'est l'Histoire et la Vie de Montmartre. Du début à la fin de cette postface le lecteur non seulement retrouve chaque pas dans cet immense dédale culturel, mais vibre à l'unisson de la voie ainsi synthétisée. 

Ah ! Oui, car cette anthologie poétique est un tel joyau, que littéralement, elle captive le lecteur devenu un tel amateur fou d’Amours, de sourires et de joies culturelles, qu'il va se lancer dans les balades, grimper, fouiner et s'associer de la manière qui lui plaira “Mariez-vous...Démariez-vous...Remariez-Vous...Aimez-vous..”

           

Aimez Montmartre.

Se procurer Sous le ciel de Montmartre

Éditions Un Point c’est Tout

2 rue des Passereaux, 77680 Roissy en Brie. Tél : 06 80 17 71 08

 

Librairie L’Attrape-Cœurs

42 avenue Junot, 75018 Paris. Tél : 01 44 85 36 81

 

Auprès des auteurs pour une dédicace :

https://www.facebook.com/willyemily.marceau

Tél : 06 81 49 73 62

 

© Annpôl KASSIS, mai 2025*
auteure, poète oh hé
désormais le cœur dans Montmartre

 

 

© Crédit photo :  Marielle-Frédérique Turpaud, page 56, dessin de l’anthologie « Sous le ciel de Montmartre » parue aux éditions Un point c'est Tout, 2025.

 

* C’est un article sur le remarquable ouvrage de Willy et Emily Marceau : « Sous le ciel de Montmartre », publié par les éditions Un point c'est Tout. Avec l'accord de Willy et Emily Marceau je vous adresse également plusieurs photographies. S'il vous plaît, ajoutez en priorité la photo montrant l'éditeur et les deux auteurs, une belle complicité comme on en rêve...mais on est à Montmartre et tout est possible...

 

***

Pour citer ce texte inédit sur cet l’événement poétique

 

Annpôl Kassis, « * »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 20 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/ak-souslecieldemontmartre

 

 

 

 

Mise en page par Aude

 

© Tous droits réservés

Retour à la Table du festival Megalesia 2025 ▼ Lien à venir

16 mai 2025 5 16 /05 /mai /2025 15:59

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Entretiens poétiques, artistiques & féministes | Voix / Voies de la sororité | Métiers du livre & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Entretiens

 

 

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

Interview avec Hassina Takilt

 

 

du magazine HORA 

 

 

 

 

 

 

 

Propos recueillis en 2025 par

 

Hanen Marouani

 

Entrevue avec

 

Hassina Takilt

Docteure en Pharmacie & Directrice Adjointe chez HORA magazine www.horamagazine.com

 

 

 

© Crédit photo :  Capture d'écran du site du magazine HORA (https://www.horamagazine.com), 2025.

 

 

Hassina Takilt — Je vous remercie chaleureusement pour cette invitation, qui représente pour moi bien plus qu'une simple interview. C'est une opportunité de m’exprimer de façon authentique, d’honorer la résilience, la persévérance, surtout le courage et l'influence des femmes à travers le monde, tout en partageant un fragment de mon parcours qui, je l'espère, trouvera écho auprès de vous.

 

 

​Hanen Marouani — Qu'est-ce qui vous a motivée à devenir Docteure en pharmacie et à travailler dans le domaine de la santé ?

 

HT. — Mon choix de devenir Docteure en pharmacie et me spécialiser dans le domaine de la santé était une finalité logique, en fait. J’ai grandi dans un environnement familial ancré dans le domaine de la santé, entourée de frère, sœurs et cousines évoluant dans le secteur sanitaire. On en avait des médecins, sagefemme et infirmières. Cet héritage familial m’a naturellement sensibilisée aux enjeux médicaux et à l’importance du bien-être des patients. Afin de compléter le bouquet et grâce aussi à ma passion pour la botanique et la phytothérapie, j’ai choisi spécialement de devenir Docteure en Pharmacie.

 

 

​HM. — Pouvez-vous nous parler des principales missions de HORA Magazine et de ce qui le distingue des autres publications ?

 

HT. — Avant de parler de HORA magazine, j’aimerais souligner l’anecdote qui a fait ma rencontre en fait avec le Président Fondateur et Rédacteur en Chef Mr Fethy MECHETII, un brave monsieur d’une humilité remarquable. C’était en fait, un simple hasard, lors d’un partenariat anodin de promotion de produits pour le bien-être, un contrat de quelques mois mais s’est terminé par une curiosité, de volonté de prendre ce risque inopiné qu’est de plonger dans la communication et le média à l’international. Et c’est là qu’a commencé mon parcours chez HORA magazine, en tant que Correctrice puis Directrice Adjointe du fondateur.

HORA est bien plus qu'une simple publication : c'est une ode à la diversité culturelle et à l'émancipation des femmes dans le monde, la sororité ... qui définissent son identité éditoriale. Notre mission est de créer des ponts entre les cultures au-delà des frontières, de donner une voix aux femmes inspirantes et de valoriser les parcours exceptionnels. Ce qui peut distinguer HORA magazine, je pense c'est sa capacité à transcender les frontières avec une ligne éditoriale forte et engagée.

 

​HM. — Quelles rubriques de HORA Magazine sont les plus populaires auprès de vos lecteurs ?

HT. — HORA magazine qui est un mensuel, comportent des rubriques qui reviennent tous les mois, mais aussi plusieurs autres qui sont personnalisées selon les tendances et actualités ou même parfois des coups de cœurs. Et c’est ce qui fait la particularité de HORA magazine, le lectorat reste émerveillé et attend toujours la surprise. Les rubriques les plus plébiscitées sont celles qui mettent en lumière des portraits de femmes inspirantes, des interviews exclusives avec des leaders, ainsi que les articles axés sur la diversité culturelle et l’art sous toutes ses formes. Les rubriques « Découverte by HORA, Évent, Entrepreneuriat, Échappées... mais bien d’autres suscitent également un vif intérêt. Vraiment c’est très riche et très varié selon la période ou la thématique ciblée.

 

 

​HM. — Comment choisissez-vous les sujets à aborder dans chaque numéro ?

 

HT. — Le choix des sujets repose sur un équilibre entre l'actualité mondiale, les tendances socioculturelles, d’une part, nos engagements éditoriaux avec nos partenaires. Nous privilégions les thématiques qui ont un impact social, culturel ou économique, en veillant à ce qu'elles résonnent avec les aspirations de notre public international. Chaque sujet est soigneusement sélectionné pour sa capacité à inspire. Nous en avons des rubriques pour toutes les périodes de l’année : estivale, rentrée sociale, Octobre Rose, ramadanesque… Nous nous efforçons continuellement d'ébahir notre lectorat et surtout rester fidèles à notre identité.

 

 

​HM. — Quel rôle pensez-vous que les médias jouent dans l'émancipation des femmes à travers le monde ?

 

HT. — Les médias sont des catalyseurs puissants de changement à double tranchant. Ils ont le pouvoir d'influencer les mentalités dans les deux sens, de promouvoir l'égalité des genres, ou militer pour les bonnes causes. Ils peuvent déconstruire les stéréotypes, offrir une visibilité là où ce n’est pas assez entendu ou trop souvent marginalisées.

Chez HORA Magazine, nous sommes convaincus que l'émancipation des femmes repose sur la représentation, l'éducation et la mise en lumière de parcours inspirants dans tous les domaines. Mais pas que, nous donnons aussi la parole aux hommes engagés en faveur de la cause du leadership féminins.

 

​HM. — Avez-vous des projets ou des initiatives à venir pour HORA Magazine que vous aimeriez partager ?

 

HT. — En effet, si vous suivez le parcours de HORA magazine, vous verrez que HORA n’a pas arrêté d'innover tout en restant en phase avec le moment présent. Ceci dit que l'envol du numérique aujourd’hui nous pousse à renforcer notre présence et préserver notre position que nous avons durement acquise, tout en étant conscients du chemin qu'il nous reste à parcourir. Nous avons misé sur des collaborations internationales, des partenariats stratégiques notamment en Europe et dans la région du MENA, pour cette année 2025, d’une part.

D’autre part, pour être honnête, le développement de la version papier est un écrin qui se rarifie, du coup ça sera vraiment des impressions ciblées pour un public bien précis, qui, si l’on peut dire comme ça, a toujours le goût et la nostalgie de feuilleter un média.

 

 

​HM. — Comment HORA Magazine s'adapte-t-il aux tendances actuelles et aux attentes de son public ?

 

HT. — Notre lectorat est particulièrement adulte et quasi paritaire, et du coup nous diversifions nos contenus de façon continu. Nous arrivons à adapter HORA Magazine en composant avec le moment présent, des hommages et retour dans le passé, pas spécialement des mises en lumières de profils connus de tout le monde. Ce sont ces récits insolites ou même parfois nostalgiques qui captent le plus nos lecteurs et boostent notre audience constamment. 

Notre force réside dans notre capacité à conjuguer authenticité et modernité, tout en préservant l'essence de notre identité, et ça nous réussit jusqu’à maintenant.

 

​HM. — Quelles sont les plus grandes satisfactions que vous tirez de votre travail chez HORA Magazine ?

 

HT. — Ma plus grande satisfaction c’est l’ouverture au-delà des frontières. Contrairement au monde du pharma qui est sur une autre dimension complètement et qui m’est cher tout de même. Avec HORA, d’autres portes me sont ouvertes. Au cours de ces quatre années, j’ai pu faire des rencontres exceptionnelles à l’échelle mondiale, à commencer par l’équipe HORA ainsi que le fondateur, qui prône un management fondé sur l'humilité et l’écoute. 

Travailler dans un environnement serein est une source d'épanouissement personnel et professionnel, où la créativité, l'engagement et la valeur humaine se rencontrent.

 

​HM. — Comment voyez-vous l'évolution du magazine dans les prochaines années ?

 

HT. — Tout simplement, avec la persévérance, je vois HORA Magazine continuer à s'imposer sur la scène digitale comme une référence mondiale. Nous aspirons élargir notre réseau de correspondants internationaux, développer des éditions spéciales, dans d’autres langues, et surtout intensifier notre impact à travers des initiatives sociales et éducatives hors du commun.

 

 

​HM. — Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui souhaite se lancer dans le journalisme ou la publication ?

 

HT. — Je leur conseillerais d'être curieux, passionné et, avant tout, authentique. Le journalisme ne se limite pas à raconter des faits, c'est un art : celui de raconter des instants de vie, des parcours et des émotions qui touchent et qui interrogent les consciences. 

Ce n’est pas juste de poser la meilleure question mais plutôt de créer le moment. Il est essentiel de rester fidèle à ses valeurs, et d'avoir le courage de donner la parole à ceux que l'on entend trop peu aujourd’hui.

Par ailleurs, j'adresse ce message particulier aux lecteurs et lectrices de Pan Poétique des Muses et de la Revue Orientale et de HORA magazine : osez faire ce qui vous anime, tentez de nouvelles expériences et de reconversions inouïes. N'attendez pas le moment parfait, il n'existe pas. La vie est trop courte pour passer à côté de ses rêves, alors vivez pleinement et saisissez chaque opportunité !

Merci infiniment le Pan Poétique des Muses, Grand merci à la Revue Orientale.

 

© Hassina TAKILT (Docteure en Pharmacie, Directrice Adjointe chez HORA magazine, www.horamagazine.com)

________

Pour citer ces images & entretien inédit​​​​​​s

 

© ​Hanen Marouani, « Interview avec Hassina Takilt du magazine HORA », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 16 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/noi2025/hm-interviewhora

 

 

 

 

 

Mise en page par Aude

 

© Tous droits réservés

Retour aux Sommaires des numéros ▼ Liens à venir

28 avril 2025 1 28 /04 /avril /2025 16:29

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & Réception | Dossier majeur | Articles & témoignages | Métiers du livre

 

 

 

 

 

 

Stéphanie, reine d’Alsace

de Marc Chaudeur

 

 

 

 

 

 

Réception de

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies par

 

Claude Menninger

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l’œuvre « Stéphanie, reine d’Alsace » de Marc Chaudeur, éditions EDBH.

 

 

 

Auteur prolifique et protéiforme, le philosophe Marc Chaudeur vient de se voir attribuer un prix littéraire au salon du livre de la Krutenau pour son ouvrage Stéphanie, reine d’Alsace paru chez EDBH.

Tel un petit bijou d’écriture, à l’instar du diadème déposé sur le cercueil de celle qui repose au cimetière Sainte-Hélène à Strasbourg, ce recueil éclaire l’existence méconnue de l’épouse du Gouverneur du Land d’Alsace-Lorraine où elle a laissé son empreinte entre 1907 et 1914, notamment en créant « son œuvre grandiose » à savoir l’hôpital Stéphanie qui s’occupera plus tard de ses obsèques.

Épousant en deuxième noce le Comte von Wedel, Stéphanie, dont le prénom renvoie à celui de sa mère qui avait été baptisée du nom d’un navire, va nous faire tour à tour voguer, chavirer dans ce monde ancien que la plume de Marc Chaudeur nous invite à visiter ou plutôt revisiter. Son héroïne, issue de l’aristocratie suédoise, belle et cultivée, sera « Reine de Stockholm » puis « Reine d’Alsace » lorsqu’elle suivra son époux à Strasbourg. Ce dernier s’efforcera en vain de promouvoir « une politique de conciliation », deux phrases résument la situation et mettent fin à ses espoirs « Le Grand État-Major prussien et les revanchistes français ont gagné », « On s’achemine à grands pas vers la guerre ». Nous sommes le 19 avril 1914 quand le Gouverneur von Wedel est remplacé par un conservateur…

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, « Marc Chaudeur primé au salon du Livre de la Krutenau à Strasbourg », avril 2025.

 

 

Marc Chaudeur évoque cette période alsacienne troublée où les figures de l’Abbé Wetterlé, Léo Schnug, Hansi et de bien d’autres émaillent ce récit où l’on assiste à des parenthèses enchantées telles l’inauguration en grande pompe du château du Haut-Koenigsbourg aux côtés de l’Empereur Guillaume II, une fête somptueuse dans les allées de l’Orangerie où  l’auteur prête sa voix empreinte de magnificence à une Stéphanie radieuse « Je porte une robe de soie jaune pâle à dentelles, piquée de fleurs couleur d’or et lilas. Tout cela abonde de soleil, de joie ardente et d’éclats de rire. »

D’autres images rayonnantes et poétiques nous donnent à deviner la personnalité attachante et lumineuse de Stéphanie à Vienne, Berlin, Rome… Mais c’est dans le château de Stora Sundby en Suède que la Comtesse vivra ses dernières années et c’est dans ce même château que Marc Chaudeur va arpenter des dizaines de pièces pour remonter le temps et communier avec l’âme de Stéphanie qu’il associe dans son esprit avec celle de Sainte-Odile.

Nul doute, que ce court roman offrant tout à la fois une lecture historique, politique mais qui exhale également un parfum de romantisme, ne peut que résonner dans l’inconscient du lecteur où cette question posée par Stéphanie redevient aujourd’hui d’une brûlante actualité « Que sera l’Europe de demain ? »

 

© Françoise Urban-Menninger

 

Cet ouvrage qui rend hommage à une aïeule oubliée, elle est accompagnée par la photographie du livre et celle de la remise du prix à Marc Chaudeur toutes deux prises par Claude Menninger.

 

***

Pour citer ces images & texte inédits

 

Françoise Urban-Menninger, « Stéphanie, reine d’Alsace de Marc Chaudeur » avec deux photographies par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 28 avril 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-reinedalsace

 

 

 

 

 

Mise en page par David

 

© Tous droits réservés

Retour au Sommaire du numéro ▼ Lien à venir

12 juin 2024 3 12 /06 /juin /2024 13:42

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Revue des Métiers du livre | Revue culturelle des continents

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 

Crépuscule du Maghreb des livres

 

 

 

 

Chronique par

 

Mustapha Saha

 

Sociologue, artiste peintre & poète

 

Photographies par

 

Élisabeth Bouillot-Saha

 

Artiste photographe

 

 

 

​​​​​© Crédit photo : Mustapha Saha et Yasmine Chami au Maghreb des livres. Paris. Hôtel de Ville. Juin 2024.

​​​​

 

 

Paris. Lundi, 3 juin 2024. Le Maghreb des Livres s’achève sur une triste décrépitude. Une fréquentation en chute libre. Des entretiens, des tables rondes devant des publics parsemés. Le Maroc, fantomatique invité d’honneur. La salle des signatures timidement fréquentée. Plusieurs bonnes plumes, insuffisamment connues, en déplacement pour rien, expectent vainement des demandes d’autographes. La déception se lit dans les regards égarés. Les médias français ignorent la manifestation. Les polygraphes starifiés boudent l’événement. Les éditeurs marocains désespérément absents. Les tables de livres elles-mêmes soupirent leur indigence. En contrepoint, des apartés fructueux, des souvenirs de temps plus vertueux. Driss El Yazami me demande une étude historique sur la jeunesse marocaine et les droits humains. Le gauchisme marocain se réhabilite. 

 

 

​​​​​© Crédit photo : Elisabeth et Mustapha Saha au Maghreb des livres. Paris. Hôtel de Ville. Juin 2024.

​​​​

L’association Coup de Soleil voit ses années fertiles s’éloigner dans le rétroviseur. Atmosphère de fin de règne. Appels pathétiques aux dons et aux cotisations. Quand le bateau coule, l’étendard prend l’eau. Deux notabilités se demandent si elles ne se sont pas trompées de rendez-vous. Hubert Védrine présente son dernier ouvrage, Camus notre rempart, éditions Plon, devant  trois oreilles distraites. Retrouvailles émouvantes avec Louis Mermaz, témoin majeur des années mitterrandiennes, curiosité toujours vive. Le Fonds Louis Mermaz, éditions Le Bord de l’eau, rassemble les travaux d’une journée d’études sur ses archives. 

Que retenir ? Des livres, bien entendu. Les éditions du Jasmin remettent opportunément en vente des classiques, tarifés en francs, Voyage dans l’Empire du Maroc de Jean Potocki (1761-1815), Reconnaissance au Maroc de Charles de Foucault (1858-1916), Le Culte des grottes au Maroc d’Henri Basset (1892-1926). Des ouvrages sous-estimés, dénigrés par l’idéologie décoloniale, la cancel culture, la post-vérité.  Le besoin de ressusciter l’esprit de Toumliline se fait nécessité vitale dans le monde à la dérive. 

Je découvre le livre La Maison du Maroc à la Cité U de Mostafa Bouaziz et  Guillaume Denglos, éditions Riveneuve. La Maison du Maroc à la Cité internationale universitaire de Paris, construite en 1953 par l’architecte Albert Laprade dans le style mauresque, avec son entrée monumentale, son patio andalou, son salon tapissé de zelliges, fut,  dans les années soixante et soixante-dix, un lieu d’activisme révolutionnaire et de dialogue des cultures. Je me souviens des assemblées en son sein contre la guerre du Vietnam d’associations africaines snobées par les groupuscules gauchistes. L’établissement s’investit totalement dans Mai 68. Les étudiants l’occupent, l’autonomisent, l’autogèrent pendant deux ans. La Maison du Maroc est aujourd’hui une institution bien sage, organisant, de temps en temps, des conférences promotionnelles et des expositions inoffensives.

 

 

​​​​​​​​​​© Crédit photo : Mustapha Saha et Louis Mermaz au Maghreb des livres. Paris. Hôtel de Ville. Juin 2024.

 

 

Tanger et Casablanca se réactualisent. Le roman Casablanca Circus de Yasmine Chami décrit les contradictions urbaines, les antinomies sociales, les discordances culturelles de la métropole casablancaise à travers le couple d’un architecte et d’une historienne formés dans les universités parisiennes. Les discriminations entre  quartiers bourgeois et périphéries populaires se perpétuent identiquement depuis l’époque coloniale. Contrastes terribles entre enfants nantis, vivant dans des villas luxueuses, trimballés dans des limousines, et marmots déguenillés des bidonvilles. Les pauvres et les riches n’ont en commun que le phallocratisme, le machisme, la domination patriarcale. Regard anthropologique, enrichi de données géographiques, historiques, fondu dans une plaisante narration littéraire. 

Mohamed Métalsi republie, aux éditions Malika, Tanger, fortunes et infortunes d’une ville, après l’avoir entièrement réécrit. Il reprendra probablement l’inépuisable sujet de la cité en perpétuelle métamorphose dans d’autres communications, dans d’autres ouvrages. L’urbaniste scrute inlassablement les spectaculaires transformations urbaines accélérées par le gigantesque complexe portuaire de mille hectares, la plateforme industrielle de mille entreprises. La métropole compte désormais un million d’habitants. Se noient les quartiers historiques dans une extension rhizomique. Tanger  multimillénaire, diversitaire, interculturel, phénicien, carthaginois, grec, romain, byzantin, arabe, portugais, espagnol, britannique, brade son âme. Tanger englouti dans le béton de la mondialisation. Tanger oublie ses rêves. Tanger ne parle que de ses performances économiques.

 

 

​​​© Crédit photo : Mustapha Saha et Driss El Yazami au Maghreb des livres. Paris. Hôtel de Ville. Juin 2024.

 

Depuis mon adolescence, je revisite régulièrement des écrivains envoûtés par la cité du détroit, Tennessee Williams, Truman Capote, Jack Kerouac, Jean Genet, Juan Goytisolo, Paul Bowles, Samuel Beckett. Les lieux mythiques, hantés par des plumes ensorcelées, disparaissent les uns après les autres. Tanger perd ses muses et ses mystères. La ville se technocratise, se dépoétise, se déromantise. Je relis Au Grand Socco de Joseph Kessel, éditions Gallimard, 1952. La trame narrative épouse le dédale des ruelles. S’évite le misérabilisme du Pain nu de Mohamed Choukri. Le discours du pauvre peut être enchanteur. Au marché du Grand Socco, Bachir, enfant des rues, clochard céleste, fabuliste errant, alter ego méditerranéen de Tom Sawyer et de Huckleberry Flint, envoûte son auditoire de contes merveilleux. Le parfum hoggarien de Tin Hinan embaume ses récits. Puis, un jour, Bachir, en quête d’aventures extraordinaires, entreprend le tour du monde sur son petit âne blanc. L’empathie animale compense l’ingratitude humaine. L’esthétique plébéienne rattrape l’insensibilité bourgeoise. Les multiples facettes de la psychologie populaire se ramifient dans l’onirisme. 

Le marché d’antiquités et de brocantes du Grand Socco, au pied de la médina, antique chalandage de l’or, jalonné de bijouteries, fixe mes souvenirs d’enfance. Hypnotiques clameurs. Entremêlement de voix, de couleurs, de fragrances. Des productions artisanales à profusion, tapisserie, broderie, plumasserie, verrerie, faïencerie, émaillerie, argenterie,  maroquinerie, orfèvrerie, ferronnerie, cuivrerie, ébénisterie, marqueterie, damasquinerie. De vrais produits locaux, parfois des faux. L’art du marchandage se conclut le plus souvent sur un sourire et une poignée de mains. Je me revois dans ce souk à dix ans, immobile, fasciné par des scènes d’incroyable théâtralité. Le souk, c’est aussi la halqa, le cercle de spectateurs formé autour des saltimbanques, la circularité solidaire, fraternelle, les démonstrations de musiques, de chants, de danses, d’acrobaties, les narrations d’épopées, les déclamations de poèmes, les harangues morales. Toute l’effervescence culturelle, créative du Maroc passe par les halqas.  

 

Les découvertes appellent des relectures, des actualisations, des focalisations.  Je ressors l’Enquête sur les corporations musulmanes d’artisans et de commerçants au Maroc de Louis Massignon (1883-1962), éditions Ernest Leroux, 1925, rééditée par l’Université Mohammed V en 2014. En 1923, Hubert Lyautey confie à Louis Massignon une étude sur les artisanats marocains après avoir lu ses mémoires sur Hassan Al Wazzan, dit Léon l’Africain, et sur La géographie du Maroc dans les quinze premières années du XVIème siècle. La méthodologie se décline dans une recherche multidimensionnelle à Fès, Marrakech, Rabat, Salé, Meknès, accessoirement  Casablanca et Taroudant. Une vingtaine de pistes, les spécialisations tribales, les typologies professionnelles, leur agencement, leur encadrement, leur hiérarchisation, leur répartition spatiale, leur administration coutumière, leurs chants religieux et satiriques, l’influence des confréries, l’empreinte andalouse, le fonctionnement des marchés. Des chroniques anciennes sont exhumées, étudiées, confrontées aux réalités postérieures. Louis Massignon trouve à cette occasion sa vocation d’intercesseur de la diversité culturelle. 

 

 

​​© Crédit photo : Saha et Abdellah Baïda au Maghreb des livres. Paris. Hôtel de Ville. Juin 2024.

 

Petites et grandes histoires du Maroc de Rachid Boufous, éditions Le Fennec, narre des personnages excentriques, des anecdotes allégoriques. L’histoire s’aborde par des fenêtres latérales. Vingt-trois récits tramés sur internet. Des faits historiques saisis comme des contes fantastiques. Une coutume remontant à Moulay Rachid fait,  chaque année, pendant des lustres, d’un étudiant de la Qarawiyine un Soltane des tolbas, un roi régnant pendant une semaine avec toutes les prérogatives de la fonction. Tout aussi insolite, le royaume des Berghouata, confédération tribale berbère, libertaire, dissidente du califat omeyyade, prône l’égalitarisme total et la démocratie directe, se perpétue sur la côte atlantique durant quatre siècles. Des confréries comme les Regraga toujours en activité. Des cultes de saints toujours observés. Des rites ésotériques toujours pratiqués. La culture se nourrit d’épopées lunaires et d’imaginations collectives, de transmissions millénaires et de reconstitutions inventives, de genèses visionnaires et de variantes alternatives. 

 

 

​​© Crédit photo : Mustapha Saha et Rachid Boufous au Maghreb des livres. Paris. Hôtel de Ville. Juin 2024.​​​​​

 

L’intemporelle figure de proue des lettres marocaines Edmond Amran El Male s’invite dans Le Monde d’Edmond d’Abdellah Baïda, éditions Agora, Tanger. Edmond Amran El Maleh me confie un jour qu’il est sursollicité depuis son retour au Maroc, qu’il se sent un devoir de répondre aux multiples incitations tant cette reconnaissance lui a manqué pendant son éloignement de la terre natale. Le livre s’ouvre sur un exergue. « Être en situation d’entretien, c’est être sur le grill. On est tourné et retourné. On est l’objet d’une violence ». Et pourtant, on plonge au fond de soi pour  trouver des réponses improbables. Quinze entretiens sur le vif. Il est surtout question d’écriture, de littérature, de philosophie. L’ombre de Walter Benjamin plane à chaque détour. Je retrouve des expressions familières, des tournures particulières. Ressurgissent des réminiscences de conversations montparnassiennes, de causeries pimentées de nostalgies marocaines, de promenades parisiennes le long des quais, ponctuées de longues haltes devant les boîtes des bouquinistes.

 

 

©Mustapha Saha

 

***

 

 

Pour citer ce texte inédit

 

Mustapha Saha, « Crépuscule du Maghreb des livres », photographies par Élisabeth Bouillot-SahaLe Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 12 juin 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/fum-crepuscule

 

 

 

 

Mise en page par David

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour à la Table du festival Megalesia 2024▼

Lien à venir

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia 2024 HORS-SÉRIE 2024 Métiers du livre
17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 17:59

N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Revue des métiers du livre / S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 

Lutte des bouquinistes parisiens. Épilogue

 

 

 

 

Tribune 4 par

 

Mustapha Saha

 

Sociologue, poète & artiste

 

Photographie par

 

Élisabeth Bouillot-Saha

 

Photographe

 

 

 

© Crédit photo : Mustapha Saha chez les bouquinistes des quais de Seine,  image par Élisabeth Bouillot-Saha, septembre 2023.

 

​​​​

 

Mardi, 13 février 2024. Coup de théâtre. J’apprends l’annulation du déplacement des bouquinistes par la présidence. Une dépêche de l’AFP annonce la décision élyséenne : « Constatant qu'aucune solution consensuelle et rassurante n'a pu être identifiée avec ces acteurs, le président de la République a demandé au ministre de l'Intérieur et au préfet de police de Paris que l'ensemble des bouquinistes soient préservés, et qu'aucun d'entre eux ne soit contraint d'être déplacé ».

 

La presse étrangère se réjouit du rétropédalage du pouvoir. Des médias européens, américains, asiatiques ont réalisé des reportages sur place tout au long des sept mois de lutte. Le soir du simulacre du test de démontage, des télévisions japonaise et sud-coréenne étaient présentes. Le journal bavarois Süddeutsche Zeitung écrit « Bonne nouvelle. À la surprise générale, le président français décide le maintien des boîtes de bouquinistes, authentiques monuments culturels,  sur leurs parapets. L’art et la manière de gagner des points de popularité à bon compte. L’opinion publique est largement acquise aux bouquinistes. Une pétition de soutien a réuni 184 000 signatures. Des voix nombreuses se sont indignées contre la liquidation de l’âme de la Seine ».

 

La résistance a payé. Dès juillet 2023, nous nous sommes mobilisés, avec Élisabeth, pour les bouquinistes des quais de Seine. J'ai publié une douzaine de chroniques. Je prépare un livre sur cette question sous le titre Les Bouquinistes parisiens, Ad vitam aeternam. Je reçois plusieurs messages jubilatoires de bouquinistes. Prochaine étape, immortaliser le témoignage.

 

© Mustapha Saha

 

 

***

 

 

Pour citer ce texte inédit

​​​​

Mustapha Saha, « Lutte des bouquinistes parisiens. Épilogue  », photographie par Élisabeth Bouillot-SahaLe Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 17 février 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/ms-bouquinistesparisiens4

 

 

 

Mise en page par David

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour au sommaire du

N° I | HIVER 2024

Lien à venir

Bienvenue !

 

RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION ! 

LUNDI LE 3 MARS 2025

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

Rechercher

Publications

Dernière nouveautés en date :

VOUS POUVEZ DÉSORMAIS SUIVRE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES  SUR INSTAGRAM

Info du 29 mars 2022.

Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.

Numéros réguliers | Numéros spéciaux| Lettre du Ppdm | Hors-Séries | Événements poétiques | Dictionnaires | Périodiques | Encyclopédie | ​​Notre sélection féministe de sites, blogues... à visiter 

 

Logodupanpandesmuses.fr ©Tous droits réservés

 CopyrightFrance.com

  ISSN = 2116-1046. Mentions légales

À La Une

  • À propos de « Sous le Ciel de Montmartre »
    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Bémols artistiques | Critique & réception | Métiers du livre À propos de « Sous le Ciel de Montmartre » Article par Annpôl Kassis...
  • Quand la poésie grimpe la colline de Ménilmontant dans l’est parisien !
    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Bémols artistiques / Agenda poétique Quand la poésie grimpe la colline de Ménilmontant dans l’est parisien ! Présentation du...
  • HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I | Inspiratrices réelles et fictives
    LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm) REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES 1er VOLET Crédit photo : Alphonsine de Challié, « beauty with pink veil...
  • Interview avec Hassina Takilt du magazine HORA 
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Entretiens poétiques, artistiques & féministes | Voix / Voies de la sororité | Métiers du livre & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Entretiens Interview avec Hassina Takilt du...
  • Invitation à contribuer au festival Megalesia (édition 2025)
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Appels à contributions | Agenda poétique Invitation à contribuer au festival Megalesia (édition 2025) Crédit photo : Berthe (Marie Pauline) Morisot (1841-1895), « J ulie-daydreaming...
  • La Femme-volcan
    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | II — « Poésie volcanique d'elles » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie La Femme-volcan...
  • Poème de « La rivière cotonneuse »
    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | I — « Rêveuses » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie Poème de « La rivière cotonneuse...
  • Le cœur étincelant d’un joyaux
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier mineur | Florilège | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages Le cœur étincelant d’un joyaux Poème élégiaque par Françoise Urban-Menninger Blog officiel : L'heure...
  • Albert Strickler, poète de la grâce et de la lumière
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier mineur | Articles & témoignages | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages Albert Strickler, poète de la grâce & de la lumière Hommage / texte élégiaque par...
  • Il ne faudra plus raconter des histoires, récit de Sandrine Weil sous-titré Le livre de Jean, 1942-1945, un enfant dans les camps paru chez L’Harmattan dans la collection Graveurs de Mémoire
    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Critique & réception | « Poésie volcanique d'elles » | Articles & témoignages Il ne faudra plus raconter des histoires, récit...