17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 18:00

N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Critique & réception | Dossier mineur | Articles & Témoignages 

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 


Céline De-Saër, « Tremblement d’Éther », 

 

 

Éditions Unicité, 2024, 72 pages, 13€

 

 

​​​​​

 

 

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

© Crédit photo : Première de Couverture du recueil de Céline De-Saër, « Tremblement d’Éther », Éditions Unicité, 2024.

 


 

L’autrice semble être en résonance avec le subtil, car le poète est celui qui a une conscience totale de la réalité et en a une perception plus fine que le commun des mortels. De ce fait, peut-on dire que le poète est avant tout un être hyper-lucide ?

Céline De-Saër semble accaparée par son environnement. On connaît le tremblement de terre qui est un phénomène naturel courant mais le tremblement d’éther ne peut sans doute être vécu et ressenti que par des êtres hors du commun. C’est peut-être le cas de notre poète : « l’air suintait des visages surgis ».

Chaque mot employé revêt une signification bien particulière qu’il faut placer dans son contexte pour éviter toute méprise. C’est le ciel qui est « crevé de colère » quand tremble l’éther, encore un phénomène observable par notre poète qui ne cesse d’apprendre et de nous apprendre à apprendre. Aussi est-elle celle qui donne des consignes claires par l’emploi du mode infinitif :

 

« Dormir contre la flotte

vers la pluie, au lieu d’elle, en échange de, en face de la

mer par la vitre. »

 

Les ancêtres sont ceux et celles qui nous précèdent mais Céline De-Saër évoque « les ancêtres à venir ». Que faut-il entendre par là ? Rien n’est statique : le futur deviendra le passé. Grammaticalement parlant on aura affaire à un futur antérieur et un futur simple. Elle sous-entend sans doute la génération future et la génération postérieure à cette dernière. 

Le vent, c’est de l’air en mouvement, donc tout se meut dans son monde, ça palpite. Quand tremble l’éther tout est inversé. Non seulement : 

 

« La membrane de l’air s’est déchirée

par le sel : premier matin de la nuit. »

 

Mais encore :

 

 « La lumière est en chemin

quand je suis allée la voir pour sa pleine mer

Le vent attend son chemin. »

 

Son rapport à l’eau n’est pas sans rappeler que la vie vient de là.

« La perte des eaux » nous rappelle la rupture de la poche des eaux de la femme « en couches ». Et pour elle : « La mer est une salle de travail » et de là découle la vie. De l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas : « Le puits de lumière se retourne en moi. ». Elle  convient également : « Samain a tracé ton passage dans mon corps »

La nuit monte et la lumière descend pour enfin devenir poussières. Cette lumière  n’est-elle pas celle de l’esprit qui nous anime avant qu’on ne redevienne poussière. La nuit, c’est sans doute la finitude de l’être : « La lumière renversée en poussières »

 

Dans ce recueil sont présents : l’air, la mer, la terre, la lumière. Ces éléments sont en unicité dans l’espace-monde qui caractérise l’existence.

 

 

© Maggy DE COSTER

 

URL. https://editions-unicite.fr/auteurs/DE-SAER-Celine/tremblement-d-ether/index.php

 

 

 

***

 

 

Pour citer cet article inédit

​​​​

Maggy De Coster, « Céline De-Saër, « Tremblement d’Éther », Éditions Unicité, 2024, 72 pages, 13€ », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 17 février 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/mdc-desaer-tremblementdether

 

 

 

Mise en page par Aude

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour au sommaire du

N° I | HIVER 2024

Lien à venir

17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 17:59

N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Revue des métiers du livre / S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 

Lutte des bouquinistes parisiens. Épilogue

 

 

 

 

Tribune 4 par

 

Mustapha Saha

 

Sociologue, poète & artiste

 

Photographie par

 

Élisabeth Bouillot-Saha

 

Photographe

 

 

 

© Crédit photo : Mustapha Saha chez les bouquinistes des quais de Seine,  image par Élisabeth Bouillot-Saha, septembre 2023.

 

​​​​

 

Mardi, 13 février 2024. Coup de théâtre. J’apprends l’annulation du déplacement des bouquinistes par la présidence. Une dépêche de l’AFP annonce la décision élyséenne : « Constatant qu'aucune solution consensuelle et rassurante n'a pu être identifiée avec ces acteurs, le président de la République a demandé au ministre de l'Intérieur et au préfet de police de Paris que l'ensemble des bouquinistes soient préservés, et qu'aucun d'entre eux ne soit contraint d'être déplacé ».

 

La presse étrangère se réjouit du rétropédalage du pouvoir. Des médias européens, américains, asiatiques ont réalisé des reportages sur place tout au long des sept mois de lutte. Le soir du simulacre du test de démontage, des télévisions japonaise et sud-coréenne étaient présentes. Le journal bavarois Süddeutsche Zeitung écrit « Bonne nouvelle. À la surprise générale, le président français décide le maintien des boîtes de bouquinistes, authentiques monuments culturels,  sur leurs parapets. L’art et la manière de gagner des points de popularité à bon compte. L’opinion publique est largement acquise aux bouquinistes. Une pétition de soutien a réuni 184 000 signatures. Des voix nombreuses se sont indignées contre la liquidation de l’âme de la Seine ».

 

La résistance a payé. Dès juillet 2023, nous nous sommes mobilisés, avec Élisabeth, pour les bouquinistes des quais de Seine. J'ai publié une douzaine de chroniques. Je prépare un livre sur cette question sous le titre Les Bouquinistes parisiens, Ad vitam aeternam. Je reçois plusieurs messages jubilatoires de bouquinistes. Prochaine étape, immortaliser le témoignage.

 

© Mustapha Saha

 

 

***

 

 

Pour citer ce texte inédit

​​​​

Mustapha Saha, « Lutte des bouquinistes parisiens. Épilogue  », photographie par Élisabeth Bouillot-SahaLe Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 17 février 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/ms-bouquinistesparisiens4

 

 

 

Mise en page par David

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour au sommaire du

N° I | HIVER 2024

Lien à venir

17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 17:53

N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Revue des métiers du livre / S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 

Fétichisme olympique & folie des grandeurs

 

 

 

 

Tribune 3 par

 

Mustapha Saha

 

Sociologue, poète & artiste

 

Photographie par

 

Élisabeth Bouillot-Saha

 

Photographe

 

 

 

© Crédit photo : Mustapha Saha chez les bouquinistes des quais de Seine,  image par Élisabeth Bouillot-Saha, septembre 2023.

​​​​

 

 

Paris. Vendredi, 9 février 2024. Pérégrination rituelle sur les quais de Seine. Discussion avec Jean-Pierre Mathias, ancien professeur de philosophie, bouquiniste depuis trente cinq ans sur le quai Conti. Bouquiniste n’est pas uniquement un métier, un gardien de la tradition médiévale de la boutique permanente dans la rue, c’est une vocation. Pour être un honnête bouquiniste, il faut avoir une culture éclectique, une insatiable curiosité intellectuelle, une prédilection pour la communication et surtout une santé à toute épreuve. Au bord du fleuve, les éléments s’apaisent ou se déchaînent. L’hiver est toujours rude. Le vent fouette les arbres et les présentoirs. Les bourrasques malmènent les livres. Le printemps apporte les brises consolatrices. L’été attire les flâneurs et les fureteurs.

 

Le programme sécuritaire des Jeux Olympiques, prévoyant le déplacement des bouquinistes,  draine les rumeurs et les contre-rumeurs. Mercredi 31 janvier 2024, réunion à l’Élysée pour examiner des alternatives si la cérémonie d’ouverture devait être empêchée. La Maire de Paris rêvait d’une fiesta nautique avec un million de personnes. La façade de l’Hôtel de Ville exhibe des panneaux promotionnels tapageurs, aberrants, risibles. Les Jeux camelotés comme une foire du trône. Le design et le marketing sans signification imposent leur post-vérité, leur cancel culturel. Sur les boîtes des bouquinistes de nouveaux slogans en langue anglaise, War on culture, Culture kills

Les bouquinistes des quais de Seine, en attendant, sont ballotés entre fausses promesses et vrais menaces. Les réunions avec les autorités municipales et préfectorales, auxquelles ils se prêtent à contrecœur, exaspèrent  la mésentente. Le pouvoir ne démord pas de sa volonté de  déloger les bouquinistes coûte que coûte. La rencontre du lundi 15 janvier 2024 s’est soldée par un désaccord total. Vendredi 19 janvier 2024, les bouquinistes décident de saisir le tribunal administratif. Ils demandent le maintien de leurs boîtes ou, en ultime recours, une indemnisation qui compense leur manque à gagner et sauvegarde leur dignité.

Mardi, 6 février 2024. Conseil de Paris. L’intervention du représentant écologiste relève de l’accrobatie rhétorique. « Les écologistes estiment que la Ville devrait accompagner les bouquinistes dans leurs contentieux avec les instances étatiques. Nous pensons qu’il ne faut pas déplacer les boîtes. Nous sommes dans l’incertitude. Y aura-t-il finalement une cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques sur la Seine ? On se retrouverait dans une situation paradoxale si on annule l’événement à la dernière minute après avoir évacué les caisses. Nous trouvons que les questions de sécurité sont un prétexte pour se débarrasser des bouquinistes. La Ville de Paris met trop d’argent dans les Jeux Olympiques. Le financement devrait être intégralement pris en charge par le Comité d’Organisation. Par rapport aux bouquinistes et leur déplacement éventuel, comment on va financer cette opération ? » Comprenne qui pourra le soutien sans soutien. Pour Aristote, la sophistique est une sagesse superficielle,  trompeuse. La sophistique élude les questions essentielles. Elle ne s’attache qu’aux effets oratoires. Elle escompte les rentabilités matérielles. Sous apparence de vérité, le mensonge sème ses nocivités.

Les Jeux olympiques bouleversent de fond en combe la vie sociale, économique, culturelle. Les compétitions sont prévues au cœur de la ville, aux abords des monuments historiques, Louvre, Pont de la Concorde, Tour Eiffel, Grand Palais… Circulations  bloquées. Accès interdits. Contrôles drastiques. La navigation sur la Seine sera prohibée une semaine avant la cérémonie d’ouverture du 26 juillet 2024 et interrompue pendant les épreuves de nage. Seule la sécurité prime. Les pollutions passent sous silence. La filière céréalière redoute un été catastrophique. Le fret fluvial assure 20% des transports de marchandises. Pendant les moissons, 25 péniches sont chargées de 1 500 tonnes de grains, l’équivalent de 1 250 camions. 4 400 exploitations agricoles d’Île-de-France seront impactées. 800 000 tonnes de céréales risquent la destruction faute d’être acheminées.

 

Dimanche, 11 février 2024. Inauguration de la salle polyvalente, modulaire, multisports L’Arena de 8 000 places à la Porte de la Chapelle. Gadgets écologiques : récupération des eaux de pluie, toiture végétalisée, sièges en plastique recyclé. En sous-sol, une usine de production de froid permet le rafraîchissement de la salle. La machinerie sert également à chauffer les habitations du quartier. La Maire supplie les parisiens de ne pas fuir la ville. Elle déclare dans un emportement lyrique : « Cette inauguration, c’est un peu le début du commencement de la magie olympique. Paris va être magnifique. Ne partez pas pendant les Jeux. Ce serait une connerie. On va vibrer ensemble ». Tel est le niveau discursif du langage politique en vigueur. Juste avant l’arrivée de l’édile, une manifestation des sans-papiers, Pas de papiers, pas de Jeux Olympiques sur banderole. Un contrat avec la Mairie autorise l’équipementier allemand Adidas d’accoler son nom sur l’édifice pendant cinq ans. Le sport business contamine toute la société. Tout se vend. Tout se marchandise. Tout se privatise. Le patrimoine culturel, les bibliothèques, les musées, les écoles, les squares… Jamais les affaires publiques et capitalistes n’avaient fait aussi bon ménage.  La Porte de la Chapelle demeure un lieu de détresse. Sous le pont traversant le boulevard Ney vivotent sans logis et toxicomanes. Un slogan tagué sur le mur rappelle : La Chapelle, porte de l’enfer. Des réfugiés ignorés par les institutions meurent de faim, de froid. Des crackers se livrent à des trafics misérables. Violences du dénuement. Les migrants affamés, épuisés, malades  sont érythréens, irakiens, afghans, maliens pour la plupart. Certains sont marocains.

La folie des grandeurs bute sur la faisabilité. La jauge de spectateurs est d’ores et déjà rabaissée de 600 000 à 300 000 par le ministère de l’Intérieur. 100 000 personnes ont  payé leur place sur les quais bas pour assister au spectacle fluvial, jusqu’à 2 700 pour les mieux placées. L’interrogation lancinante,  la vulnérabilité des athlètes embarqués sur une centaine de bateaux face à une éventuelle attaque terroriste,  revient obsessionnellement  dans chaque tour de table. La gouvernance technocratique ne comprend toujours pas l’incompatibilité de la fête et de la sécurité. Les principaux dirigeants du Comité olympique sont dans le collimateur de la justice. Le Président de Paris 2024 et trois collaborateurs sont visés par des enquêtes judiciaires pour favoritisme, infractions financières, prises illégales d’intérêts, irrégularités relatives aux marchés publics, recels. Les procédures pénales s’accumulent.

Je ressors une vieille note. La folie des grandeurs est la maladie commune de tous les tyrans, à quelqu'échelle qu'ils sévissent, du despotisme municipal au césarisme mondial. L'autocrate se place d'emblée au-dessus des lois pour imposer sa seule et unique volonté. Le monde n'existe que parce qu'il s’en proclame le maître. Il accapare tous les pouvoirs. il persécute les détenteurs du savoir. Il traite ses alliés comme des corsaires, ses amis comme des adversaires. Et quand il est gavé d'omnipotence, il dégorge ses déboires sur ses derniers serviteurs, creuse sa propre tombe et, par avance, édifie un mausolée à sa gloire.

 

 

© Mustapha Saha

 

 

***

 

 

Pour citer ce texte inédit

​​​​

Mustapha Saha, « Fétichisme olympique et folie des grandeurs  », photographie par Élisabeth Bouillot-SahaLe Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 17 février 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/ms-bouquinistesparisiens3

 

 

 

Mise en page par David

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour au sommaire du

N° I | HIVER 2024

Lien à venir

14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 12:00

N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Muses au masculin  | Spiritualités, croyances...

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 

 

​​​​​

De l’imposture d’être poète,

 

 

Des certitudes immédiates &

 

 

À chacun sa saison en enfer

 

 

 

 

​​

 

Stéphane Casenobe

 

 

 

 

Crédit photo : Rita Asfour « Alone Counting Seagulls », peinture, image libre de droits, capture d'écran de la photographie libre de droits du site Commons.

 

 

 

De l’imposture d’être poète 
 



 

Mes mots sont les impacts d’un tir perdu

J’écris à bout portant

Plus de riposte désormais

Je n’en sortirai pas intact

Dualité chérie

Préserve-moi indemne

Sauve-moi de l’imposture d’être poète

Il me faut me dédouaner d’être poète

D’incarner le meilleur d’entre tous

Et ce qu’on s’aperçoit avoir négligé nous revient à la gueule

Ma toute puissante faiblesse se met à l’œuvre 

Pareil pour ma nature subversive

Qui au juste me manipule

Qui célèbre mon déclin

Signe de main et départ

J’écris et je m’éloigne de moi-même

Écrire me fait clamser avant tout le monde 

Alors n’écrit pas



 

 

 

 

Des certitudes immédiates

 

 

 

Mes prières n’ont pas de ciel pour prier

Pas de refuge

Dieu le savait

Le vrai Dieu et l’Oracle me l’avait prédit

Suis-je audible

Oui

J’écris là où les agneaux viennent boire

Je tranche la gorge aux agneaux qui viennent boire

Je suis un prédateur des mots

J’applique la charia des mots

La loi des vainqueurs

Poésie chérie

Mon espérance de vie diminue à ton approche

À ton contact aussi

J’obtiens la faveur de renaître une nouvelle fois

J’entrevois la promesse améliorée des mots d’urgence et de secours

Pour cela j’ai baisé tous les anges niais spontanés et sincères

C’est le prix à payer pour que tout disparaisse


 

 

 



À chacun sa saison en enfer

 



 

Et j’écris dans un monde usé de l’intérieur

Je garde la face 

Face à l’adversité des poètes vainqueurs 

Moins expérimentés

Celui qui meurt ici devient un Christ Gratuit

Je lance des regards fermés de l’intérieur

Des regards coupables 

Et visibilité zéro sur le monde

Un désastre littéraire

Non

Je ne suis pas la douleur de mes poèmes

Je fais fausse route paraît-il

De quoi faire mentir l’ordinaire voire un peu plus

J’écris avec mes racines et mes ressources 

J’écris pour des conflits futurs

Des guerres perdues vite

Juste faire mentir l’ordinaire

Car Dieu écoute nos prières d’enfant

Et entend nos appels d’adultes

Seuls les signes le prouvent

 

 

 

© Stéphane CASENOBE, poèmes extraits d'un tapuscrit en préparation.

 

 

***

 

 

Pour citer ces trois poèmes orphiques inédits

​​​​

Stéphane Casenobe, « De l’imposture d’être poète », « Des certitudes immédiates » & « À chacun sa saison en enfer », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 14 février 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/casenobe-etrepoete

 

 

 

Mise en page par David

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour au sommaire du

N° I | HIVER 2024

Lien à venir

12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 18:33

Biographie & publications disponibles numériquement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rana ALAM

 

 


Auteure, poète & diplômée de Master en Géographie

 

 

 

© Crédit photo : Rana ALAM, portrait photographique. 

 

 

 

Née à Rmeich au sud du Liban, elle a quitté son pays d’origine pour la France, diplômée d’un master en géographie obtenu à l’université libanaise. Passionnée de littérature, de lecture et d’écriture, en français et en arabe. Elle a publié ses textes en France, au Liban, en Égypte, en Irak en Australie et au Canada. Elle a gagné un premier prix au Liban en écrivant une  « histoire courte sur Beyrouth » février 2022.

 

Elle participe activement à la vie culturelle française, libanaise et arabe, à travers des clubs de lectures et de poésie.


 

Auteure de deux livres :

 

« Au cœur de mes mots » Édition Edilivre Paris 30-06-2023.

 

« Saisons de mots مواسم الكلمات  » en arabe paru à Beyrouth le 05-09-2023.

 

Ses publications disponibles numériquement sur ce site :

 

 

Voir aussi

 

Rana ALAM

 

Ou

 

 

Rana ALAM

 

 

 

 

Page individuelle créée le 12 février 2024 et en cours de construction.

Dernière actualisation : le 12 février 2024.

 

 

© Tous droits réservés 

Retour à l'index biographique de la lettre A

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Biographies

Bienvenue !

 

RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION ! 

LUNDI LE 3 MARS 2025

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

Rechercher

Publications

Dernière nouveautés en date :

VOUS POUVEZ DÉSORMAIS SUIVRE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES  SUR INSTAGRAM

Info du 29 mars 2022.

Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.

Numéros réguliers | Numéros spéciaux| Lettre du Ppdm | Hors-Séries | Événements poétiques | Dictionnaires | Périodiques | Encyclopédie | ​​Notre sélection féministe de sites, blogues... à visiter 

 

Logodupanpandesmuses.fr ©Tous droits réservés

 CopyrightFrance.com

  ISSN = 2116-1046. Mentions légales

À La Une