12 mai 2025 1 12 /05 /mai /2025 15:29

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)

 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES 

 

 

 

 


HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I |

 

 

INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES

 

 

1er VOLET  


 

 

Crédit photo : Alphonsine de Challié, « beauty with pink veil », peinture tombée dans la domaine public, capture d'écran par LPpdm d’une photographie libre de droits trouvée sur le web. 

 

 

SOMMAIRE*

 

 

LES SOUMISSIONS THÉORIQUES, POÉTIQUES,

 

ARTISTIQUES ET AUDIOVISUELLES

 

POUR LES DOSSIERS ET

 

LES RUBRIQUES SONT OUVERTES

 

JUSQU'AU 12 MAI 2025

 

MISE EN LIGNE JUSQU'AU 18 MAI 2025

 

 

NOTRE APPEL À CONTRIBUTIONS  

 

EST DISPONIBLE DÈS LE 7 FÉVRIER 2025 

 

 

* À venir...

Rappel utile : Comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteur/auteure est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, l'auteure/auteur est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, sa vidéo, etc.

 

 

NOUS DEVONS CONTINUER D’ACTUALISER AU GRÉ DES JOURS LES PAGES DE CE SITE DATANT DE 2011 POUR RÉUSSIR CELA NOUS VOUS REMERCIONS DE NOUS SIGNALER D'ÉVENTUELLES ERREURS ET DES LIENS CASSÉS !


 

La revue féministe Le Pan poétique des Muses vous propose de participer librement dans la langue et sur la période historique et le continent de vos choix à son numéro de l'hiver-printemps 2025 autour des femmes créatrices et des entités féminines réelles et/ou fictives qui vous inspirent et/ou inspirent en poésie et arts. Ce thème inhabituel est proposé en « Carte blanche » puisque historiquement, les inspiratrices étaient représentées comme des muses ou icones et on en parlait comme des femmes inspiratrices des artistes et poètes hommes et bien rarement on pensait aux femmes et autres entités féminines fictives et/ou réelles, créatrices ou non commme inspiratrices surtout des femmes créatrices en arts et poésie et par extension dans les domaines des sciences humaines. Ce même point pourrait être exploré chez les hommes creatreurs par des rédactrices et des contributrices. Son exploration par des rédacteurs et contributeurs doit être dans ce numéro soit une preuve de la manière dont on parlait aux siècles passés des inspiratrices ou si ces inspiratrices sont des créatrices chez des créateurs.

 

N'hésitez pas à contribuer par courriel en adressant vos documents et productions artistiques, poétiques, littéraires, féministes, audiovisuelles, etc. sur cette hématique suggérée ci-haut et/ou aux rubriques et dossier mineur de la revue.

À bientôt !

 

RAPPEL NÉCESSAIRE POUR LE BON TRAITEMENT DE VOS CONTRIBUTIONS :

Cette revue accepte uniquement les contributions transmises sous la forme de fichiers en formats Word, RTF, DOC, DOCX, ODT et les images en formats JPG, PNG, JPEG (de moins de 8 MO chacune). Veuillez intégrer les caractères spéciaux dans vos articles, traductions et poèmes (y compris pour les majuscules). Les fichiers en format PDF constituent : 1) des tapuscrits gratuits pour une éventuelle publication livresque par l'association SIEFEGP, 2) livres électroniques pour participer à des distinctions ou concours gratuits, 3) des nouveautés éditoriales à chroniquer/critiquer/lire gratuitement par notre équipe ou encore 4) un dépôt gratuit dédié à la Bibliothèque Cybèle de la SIEFEGP, 5) la cinquième et dernière possibilité est de demander la diffusion gratuite de vos fichiers PDF pour : information culturelle à diffuser, une participation à un évènement, une inscription à une formation, voire une demande ou offre d'emploi. La rédaction préfère réceptionner avec chaque contribution la notice biographique actualisée de la personne contributrice.

Veuillez respecter, s'il vous plaît, nos recommandations dans vos courriels adressés à la rédaction. Bonne continuation !

Le Pan Poétique des Muses

BIENVENUE ! RAPPEL UTILE !

CE SITE ET SES PÉRIODIQUES SONT DEVENUS UNE RÉFÉRENCE MONDIALE EN LEUR DOMAINE DE COMPÉTENCES ET CE SUCCÈS POUSSE DES PERSONNES À SOUVENT IMITER ET PLAGIER CE SITE, SES CONCEPT ET CONTENUS. SE RÉFÉRER À NOTRE TRAVAIL DE BÉNÉVOLES PAR LA CITATION NOUS ÉVITE D’ENGAGER UNE ACTION JURIDIQUE CAR CE SITE EST PROTÉGÉ TOUS DROITS RÉSERVÉS DANS LE MONDE ENTIER...

MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !

 

 

N'HÉSITEZ PAS DE REJOINDRE NOTRE ÉQUIPE

 

BÉNÉVOLE, ÉCOFÉMINISTE ET UNIVERSALISTE*

 

CONTACTEZ-NOUS.

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)

 

 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE & MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES & PRATIQUES 

 

 DIFFUSÉE EN VERSION ÉLECTRONIQUE (APÉRIODIQUE)

& EN VERSION IMPRIMÉE

 

SUSPENDUE SUITE À UN CAS DE FORCE MAJEURE DE 2018 À 2020

REPRISE DE L'ÉDITION IMPRIMÉE EN FIN DE 2021.
 

 

ISSN NUMÉRIQUE : 2116-1046

 

ISSN IMPRIMÉ : 2492-0487

 

(4 NUMÉROS PAR AN DONT un HORS-SÉRIE & UN NUMÉRO SPÉCIAL)

 

ISSN IMPRIMÉ HORS-SÉRIE : 2554-8174

© www.pandesmuses.fr

 

REVUE CONSULTABLE DEPUIS VOTRE MOBILE

 

... NOUS SUIVRE SUR FACE-BOOK | ... NOUS SUIVRE SUR TWITTER

 

... SUIVRE LA SIEFEGP SUR FACE-BOOK

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES EST SUR INSTAGRAM

 

INITIATIVE LABELLISÉE EN 2016-2017 PAR LE MINISTÈRE DES FAMILLES, DE l’ENFANCE ET DES DROITS DES FEMMES

 

Lettre n° 9 (Avant-première de nos dernières publications de 2016)

 

© TOUS DROITS RÉSERVÉS 

 

PRÉSENTATION CRÉÉE LE 28 JANVIER 2025

DERNIÈRE MISE À JOUR : LE 28 JANVIER 2025

12 mai 2025 1 12 /05 /mai /2025 15:25

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier mineur | Florilège | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

 

 

 

 

 

Le cœur étincelant d’un joyaux

 

 

 

 

 

 

Poème élégiaque par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographie par

 

Claude Menninger

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, à gauche le poète Jean-Paul Klée, Françoise Urban-Menninger au milieu & Albert Strickler lors de l’hommage en 2022 au poète Marc Syren †.

 

 

 

ce matin dans la chambre

des morceaux de soleil

découpaient des clartés d’or

sur le plancher en bois de chêne


 

dans mon jardin printanier

des gouttelettes de rosée

s’emperlaient sur les brins d’herbe

pour offrir un collier au cou du jour


 

j’ai songé au poète Albert Strickler

qui nous a subitement quittés

en novembre dernier

car son âme dansait dans la lumière

 

je lui ai lu dans la fraîcheur matinale

un passage d’« Un été en montagne »

d’Elisabeth von Arnim que Gérard Pfister

venait de m’envoyer

 

« Durant ces brûlantes journées d’août,

 je vis dans une si grande gloire de lumière

et de couleur que j’ai l’impression d’exister

 au cœur étincelant d’un joyaux »


 

j’ai su que le poète m’avait écoutée

et avait apprécié cette lecture

car un rayon de soleil s’est posé très exactement

sur la page 20 du livre grand ouvert

 

 

 

© Françoise Urban-Menninger, mai 2025. Ce poème rend hommage au poète Albert Strickler disparu en novembre 2023, une photographie l’accompagne, elle a été prise par Claude Menninger lors d'un hommage, un an plus tôt en 2022, au poète Marc Syren, lui aussi trop tôt disparu...

 

 

À lire aussi le texte élégiaque en hommage au poète Albert Strickler :

Françoise Urban-Menninger, « Albert Strickler, poète de la grâce et de la lumière », illustration photographique par Claude Menninger, URL. https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-graceetlumiere

***

Pour citer ces images & poème élégiaque inédits en hommage au poète Albert Strickler

 

Françoise Urban-Menninger, « Le cœur étincelant d’un joyaux », illustration photographique par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 12 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-coeuretincelant

 

 

 

 

Mise en page par David

 

© Tous droits réservés

Retour au Sommaire du numéro ▼ Lien à venir

12 mai 2025 1 12 /05 /mai /2025 15:24

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier mineur | Articles & témoignages | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

 

 

 

 

 

Albert Strickler, poète

 

de la grâce & de la lumière

 

 

 

 

 

 

Hommage / texte élégiaque par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographie par

 

Claude Menninger

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, à gauche Etienne Troestler, directeur du FEC (Foyer des étudiants catholiques) où se déroulait la soirée & Albert Strickler lors de l’hommage en 2022 au poète Marc Syren †.

 

 

Dans chacun des ses recueils de poèmes ou journaux, on pourrait mettre en exergue ce vers d’Albert Strickler « Je traverse le temps dans l’écume de la lumière », cette lumière le poète la puise dans sa proximité avec les auteurs et autrices qu’il évoque telles « ces deux folles de Marina et d’Emily », il nomme ainsi affectueusement Emily Dickinson et Marina Tsvetaeva ou encore Nicolas Dieterlé, Reiner Kunze, René Char et bien d’autres qui reprennent vie entre les lignes de ses ouvrages.

 

Mais c’est dans l’écrin du Tourneciel sur les hauteurs de Sélestat que l’auteur tutoie le ciel en écoutant, comme il nous le confie, des sonates de Bach ou en feuilletant les carnets d’Haldas dans une fête toujours renouvelée. On gardera comme un trésor cette magnifique métaphore filée qui renvoie à la feuille blanche « la neige des cygnes qui fond au fil de l’eau » tirée de son journal « Au-dessus du brouillard ».

 

L’esprit d’Albert Strickler m’accompagne quand je découvre un poète dont je suis sûre que ses écrits lui auraient plus, c’est ainsi qu’en lisant la traduction inédite d’un livre d’Elisabeth von Arnim, j’ai écrit un poème qui les réunit dans la lumière.

 

Cette quête de la lumière culmine dans son recueil « Et toucher doigt nu la pulpe de la lumière », la feuille de gingko biloba qui illustre la couverture de ce livre et que l’on doit à Olivier Klenklen, est particulièrement éclairante dans ce cheminement où le poète évoque les figures d’Odile, la patronne de l’Alsace ou Sainte Lucie….
Il nous écrit « Mais tu quitteras la terre / comme tu es venu au monde/ affamé de lumière » et c’est bien cette lumière qui nous réunit, elle fusionne avec la grâce dans « Le diamant et le duvet » où le poète nous invite à appréhender dans un flocon de neige « le sceau de la merveille », voire « la rivière de diamants de la neige ».

Et quand il fond son âme dans un flocon, il s’écrie « j’habite une verrerie d’art », cette symbiose avec les éléments naturels Gaston Bachelard l’a célébrée dans son livre « L’intuition de l’instant » où le poète au bord du monde appréhende «  l’harmonie préétablie dans les choses quand la force du temps se condense dans l’instant ».

 

C’est cette faculté d’émerveillement qui donne toute sa puissance à cette poésie intemporelle. Dans ses journaux, nous percevons cette  même musique qui nous invite à accompagner le poète dans un voyage intérieur  qu’il renouvelle tous les jours.

Mais cette tâche, dont il dit lui-même qu’il ne saurait s’en défaire, le fait parfois douter, dans le même temps, « Pourquoi écrire ? », se demande-t-il.

 

On songe à Sylvia Plath et à bien d’autres poètes authentiques dont le doute fait partie intégrante du travail d’écriture, de la quête et de la transcendance de soi. Sylvia Plath écrivait qu’elle voyait l’infini dans un grain de sable, on a envie de rapprocher cette définition de la poésie de celle d’Albert Strickler qui nous offre dans l’écrin de ses recueils  ses «riens somptueux » qui orchestrent la beauté et la musique du monde.

 

 

© Françoise Urban-Menninger, mai 2025. Ce texte rend hommage au poète Albert Strickler disparu en novembre 2023, une photographie l’accompagne, elle a été prise par Claude Menninger lors d'un hommage, un an plus tôt en 2022, au poète Marc Syren, lui aussi trop tôt disparu...

 

 

À lire aussi le poème élégiaque en hommage au poète Albert Strickler :

 

Françoise Urban-Menninger, « Le cœur étincelant d’un joyaux », illustration photographique par Claude Menninger, URL. https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-coeuretincelant

 

***

Pour citer ces images & texte élégiaque inédits en hommage au poète Albert Strickler

 

Françoise Urban-Menninger, « Albert Strickler, poète de la grâce et de la lumière », illustration photographique par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 12 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-graceetlumiere

 

 

 

 

Mise en page par David

 

© Tous droits réservés

Retour au Sommaire du numéro ▼ Lien à venir

10 mai 2025 6 10 /05 /mai /2025 17:58

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Critique & réception | « Poésie volcanique d'elles » | Articles & témoignages 

 

 

 

 

 

 

 

Il ne faudra plus raconter des histoires,

récit de Sandrine Weil sous-titré Le livre de Jean, 1942-1945, un enfant dans les camps paru chez L’Harmattan dans la collection Graveurs de Mémoire

 

 

 

 

 

 

Critique par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l’œuvre de Sandrine Weil « Il ne faudra plus raconter des histoires. Le livre de Jean, 1942-1945, un enfant dans les camps », Éditions L’Harmattan dans la collection Graveurs de Mémoire, avril 2025.

 

 

 

S’il ne faut « plus raconter des histoires » et surtout « faire des histoires », écrit Sandrine Weil, elle ajoute qu’« elle ne se taira plus maintenant » car sa grand-mère Odette, fière d’avoir une petite-fille qui intègre une première littéraire, lui avait « commandé » le récit de leur histoire familiale qu’elle reprend par l’écriture « à son compte / conte » en redonnant une voix aux disparus.

 

Née à Paris en 1972, Sandrine Weil est professeure de lettres modernes et de cinéma à la Flèche et au Mans. Elle écrit depuis l’adolescence, réalise des courts métrages, anime des émissions pour Radio Prévert et témoigne dans ce premier ouvrage de « L’histoire de Jean Weil », son père déporté à Bergen-Belsen à l’âge de 4 ans avec sa mère Odette et sa sœur Josette, âgée d’à peine sept mois.

 

 

© Crédit photo : Première & quatrième de couverture  de l’œuvre de Sandrine Weil « Il ne faudra plus raconter des histoires. Le livre de Jean, 1942-1945, un enfant dans les camps », Éditions L’Harmattan dans la collection Graveurs de Mémoire, avril 2025.

 

 

Ce drame familial, qu’elle met en lumière, s’inscrit dans la grande Histoire et croise d’autres destins comme celui de Rudolf et Marga qui, par leur incroyable mariage à Auschwitz, « transforment la haine en amour pur. »

 

Cet « amour pur », s’incarne tout au long de ce récit en la figure féminine d’Odette, la grand-mère de Sandrine, mère exemplaire qui, dans les camps, au comble de l’horreur veille sur ses deux enfants, tente de les préserver du mal en veillant sur leurs progrès, en notant leurs bons mots qu’elle transmet à Marcel Weil, son époux, prisonnier de guerre qui, depuis son STALAG réussit à leur faire parvenir des colis qui leur sauveront la vie.

 

Grâce aux traces écrites de Marcel et au récit oral d’Odette, Sandrine revient sur la tragédie impensable vécue par les siens et qui les ont tous marqués dans leur chair et leur âme. Le fil rouge de ce récit n’est autre que la mort de Josette, empoisonnée « après avoir mangé un vrai repas » alors qu’elle venait de regagner la liberté avec son frère et sa mère. Sandrine comprend la détresse de cette dernière « qui avait tué sa fille en croyant bien la nourrir . » Et d’ajouter plus loin « Sa mort restera une honte pour l’humanité tant qu’elle n’aura pas été racontée. »

 

© Crédit photo :  Une image récupérée par la critique où l'on voit Sandrine Weil dans le studio de Radio Prévert.

 

 

Nul doute que Sandrine Weil lui confère avec son livre une tombe nimbée de luminescence où l’image de la petite fille revêtue de la robe en laine rose, confectionnée par sa mère pour son retour, restera ancrée dans la mémoire du lecteur touché en plein coeur.

 

D’autres images transcendent les mots, celle de Jean, heureux de recevoir le dessin d’un autobus en guise du jouet qu’il avait souhaité se voir offrir par son père. Plus tard, il écrira une nouvelle, bien évidemment symbolique, intitulée Le train où il évoque « le retour dans des wagons à bestiaux. »

Tous les fantômes qui hantent le livre de Sandrine Weil viennent à leur tour interpeller le lecteur qui reste fasciné par la dignité d’Odette, une femme remarquable, admirée de tous dans les camps.

 

Sandrine Weil déborde le récit de l’histoire de ses proches pour aborder de nombreuses questions restées à ce jour sans réponses tel « l’aveuglement oedipien du grand rabbin » ou encore celui de Gustave Nordan...Preuve s’il en fallait qu’ « il ne faudra plus raconter des histoires » mais bien affronter cette « réalité qui dépasse la fiction » et qui n’a jamais cessé de tarauder Jean Weil, écrivant dans sa nouvelle, Les verres de Cristal, à propos de sa sœur Josette « ...il la cherchait partout. Où était-elle ? », « Les preuves objectives étaient rares : deux photos jaunies, des habits, mais plus que cela, sa présence dans la mémoire des vivants. »

Et c’est bien cette présence parmi les vivants que Sandrine Weil a réactivé avec magnificence car la véritable mort n’est autre que l’oubli.

 

© Françoise Urban-Menninger, mai 2025

 

***

Pour citer ce texte illustré & inédit

 

Françoise Urban-Menninger, « Il ne faudra plus raconter des histoires, récit de Sandrine Weil sous-titré Le livre de Jean, 1942-1945, un enfant dans les camps paru chez L’Harmattan dans la collection Graveurs de Mémoire »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » & Distinctions 2025, mis en ligne le 10 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/fum-sandrineweil-recit

 

 

 

 

Mise en page par Aude

 

© Tous droits réservés

Retour à la Table du festival Megalesia 2025 ▼ Lien à venir

7 mai 2025 3 07 /05 /mai /2025 17:13

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Critique & réception / Réflexions féministes  | Voix / Voies de la sororité

 

 

 

 

 

 

Festival Fuerza, Femmes pour la paix

 

du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg

 

 

 

 

 

 

Texte & photographie par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

© Crédit photo : Françoise Urban-Menninger, image des intervenantes au Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg : de gauche à droite, on a Élodie Peudepièce, Jeanne Barbieri & une responsable du Lieu documentaire.

 

 

Dans un espace magnifiquement rénové, une terrasse qui accueille tous les mardis soirs, des musiciens de jazz, des salles modulables à l’envi, Evelyn Zelada B., directrice artistique, metteuse en scène, comédienne et, avant tout, créatrice de Quai de Scène, a évoqué  « la force des femmes » dans le cadre de ce festival « ouvert à tous ». Inspirée par « Mujeres par la Paz », un événement qu’elle a connu à Bogota, elle a voulu le réitérer à Strasbourg, en lien avec les pays européens limitrophes mais aussi avec l’Amérique latine dans « un lieu où les femmes peuvent partager leurs histoires et leurs luttes et leurs visions pour un avenir pacifique et durable. »

 

© Crédit photo :  Image fournie par le festival Fuerza, Femmes pour la paix & illustrant le spectacle d'Evelyn Zelada B., Scène à Strasbourg, « Antigone ». 

 

 

Tour à tour, les différentes intervenantes ont présenté leur implication dans cet événement qui s’ouvrira par la projection du documentaire Prisme coréalisé par Rosine Mbakam, Eléonore Yaméogo et An Van Dienderen qui interrogent leur médium artistique et ses outils « axés sur la blancheur », en pointant une forme de « racisme occidental ». « Les couleurs de peau servent de point de départ pour explorer les limites biaisées du médium ».

 

La chanteuse, comédienne, auteure et compositrice Jeanne Barbieri proposera la création d’un choeur éphémère Fuerza élaboré à partir d’une masterclass où les participants uniront leurs voix et dont le point d’orgue sera un concert offert avec Jeanne Barbieri en quartette. «  L’écoute du corps et la conscience de l’appareil vocal » auront partie liée dans la création de ce choeur qui s’adresse à toute personne ayant déjà une expérience vocale.

 

Élodie Peudepièce, violoncelliste, enseignante dans différentes écoles dont le conservatoire de Strasbourg pour la contrebasse, fera découvrir au public l’Échoppe, une épicerie solidaire avec ses produits locaux et ses offres culturelles, qu’elle a lancée à Dettwiller dans le Bas-Rhin. Ouverte le week-end avec des bénévoles, les nourritures terrestres issues de producteurs locaux viennent enrichir des soirées culturelles qui font place à un large éventail de musiques où Mozart côtoie sans a priori les chansons populaires de Patrick Sébastien!

.

 

© Crédit photo : Françoise Urban-Menninger, image des intervenantes au Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg :  Evelyn Zelada B. parlant au micro, à ses côté on distingue Mocinha & Anaïs Charton. 

 

 

Mocinha proposera, avec son association Capoeira Minha Casa, la découverte de cette discipline longtemps interdite aux femmes, véritable outil de résilience né en Angola, repris en Bolivie et au Brésil. Musique, danse, arts martiaux s’y fondent dans le but d’améliorer les conditions de vie dans un dialogue subtil entre le corps et l’esprit, le tout dans une ambiance toujours bienveillante.

 

 

Avec la Cie théâtrale Pitouch Company qu’elle a créée, Evelyn Zelada présentera son spectacle Encore une fois, j’ai envie de taper quelqu’un. Antigone, premier volet d’un triptyque qu’elle a déjà joué au Mexique, au Chili, à Cuba, au Portugal... Elle y donne la parole aux disparus sous les dictatures comme en Argentine. Son spectacle « fait parler les morts », affirme l’actrice car son Antigone, différente de celle de Sophocle, se veut avant tout immersive, participative et libératrice dans « un rire salvateur ».

 

© Crédit photo :  Image fournie par le festival Fuerza, Femmes pour la paix & illustrant le bal participatif Piké Kako Konsèr. 

 

La danse sera bien évidemment de la partie avec Anaïs Charton, animatrice de Fusion Dance, un

style qui mélange diverses influences et libère l’expression corporelle collective « dans une expérience de danse fluide, spontanée et unique.» Dans ce même esprit, le bal participatif Piké Kako Konsèr, au son du rythme caribéen, entraînera le public dans ses pas. Chamarrés, masqués, les danseurs donneront à découvrir les danses traditionnelles des Antilles en instaurant des passerelles avec les danses cubaines ou les danses de société. Cette compagnie chorégraphique née en 1995 est dirigée par Chantal Loïal qui « a pris le parti de questionner notre rapport à l’Autre et au monde. »

.

 

© Crédit photo : Françoise Urban-Menninger, image des intervenantes autour d'une table au Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg.

 

Regards croisés, sera l’occasion d’une passionnante table ronde animée par le Lieu documentaire et Quai de Scène. Véritable espace de réflexion, il permettra aux femmes issues de différentes pratiques artistiques de faire entendre leurs voix quant au pouvoir de résistance et d’émancipation par l’art dans «  un combat pour la paix » en abordant » des enjeux politiques, sociaux et écologiques », résuma avec enthousiasme Evelyn Zelada B, lors de la présentation de ce festival.

 

 

© Françoise Urban-Menninger, mai 2025. Cet article a été écrit après la conférence de presse à laquelle j'ai assisté et il est illustré par les photographies que j'ai prises moi-même où l'on reconnaît les intervenantes de part et d'autre de l'affiche du festival. Sur l'une, on aperçoit Evelyn Zelada B. parlant au micro, à ses côté on distingue Mocinha et Anaïs Charton, sur l'autre de gauche à droite, on a Élodie Peudepièce, Jeanne Barbieri, une responsable du Lieu documentaire, une autre photo réunit les intervenantes autour d'une table. J'ai joint des images fournies par le festival, celle du spectacle d'Evelyn Zelada B., une autre illustrant le bal participatif Piké Kako Konsèr.


 

 

Festival  Fuerza du 4 au 8 juin

Quai de Scène 5 Quai du Général Koenig à Strasbourg

Tout le festival est gratuit sur réservation 

Billetterie : www.quaidescene.fr

 

***

Pour citer ce texte illustré & inédit

 

Françoise Urban-Menninger (texte & photographies), « Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » & Distinctions 2025, mis en ligne le 7 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/fum-festivalfuerza

 

 

 

 

Mise en page par David

 

© Tous droits réservés

Retour à la Table du festival Megalesia 2025 ▼ Lien à venir

Bienvenue !

 

RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION ! 

LUNDI LE 3 MARS 2025

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

Rechercher

Publications

Dernière nouveautés en date :

VOUS POUVEZ DÉSORMAIS SUIVRE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES  SUR INSTAGRAM

Info du 29 mars 2022.

Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.

Numéros réguliers | Numéros spéciaux| Lettre du Ppdm | Hors-Séries | Événements poétiques | Dictionnaires | Périodiques | Encyclopédie | ​​Notre sélection féministe de sites, blogues... à visiter 

 

Logodupanpandesmuses.fr ©Tous droits réservés

 CopyrightFrance.com

  ISSN = 2116-1046. Mentions légales

À La Une