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Invitation à contribuer au
festival Megalesia (édition 2025)
Crédit photo : Berthe (Marie Pauline) Morisot (1841-1895), « Julie-daydreaming », peinture tombée dans le domaine public, capture d'écran d'ine image libre de droits ou d'usage du Web.
Nous souhaitons un bon rétablissement à Aude SIMON.
Pour information : la rédaction de ce site n'est plus en mesure d'actualiser ses fils sur les réseaux sociaux pour une durée indéterminée. Certains de nos membres bénévoles peuvent toutefois diffuser à leur rythme des infos via nos comptes des résaux sociaux.
L'association Société Internationale d’Études des Femmes et d’Études de Genre en Poésie (SIEFEGP) et La revue féministe Le Pan poétique des Muses ont l'honneur et la joie de vous convier à leur festival international et multilingue Megalesia (édition 2025) autour des thèmes suivants proposés en « Carte blanche » :
I — Rêveuses
II — Poésie volcanique d'elles
N'hésitez pas d’adresser par courriel vos documents et productions artistiques, poétiques, littéraires, féministes, audiovisuelles... pour contribuer à ce festival printanier jusqu'au 15 mai prochain (mise en ligne jusqu'au 20 mai 2025) sur l’une ou les deux thématiques suggérées ci-haut ou encore pour les rubriques habituelles de la revue Le Pan poétique Des Muses.
Bonne continuation !
2 avril 2025 : nous sommes en bleu pour la journée mondiale et du mois de sensibilisation à l’autisme. Cette action exprime notre soutien aux personnes concernées par cette neurodiversité et à leurs proches. Nous œuvrons pour un monde juste et accueillant à travers les poésies, arts, créations, presses et médias. Par ailleurs, ce site (ou média) poétique et artistique publie régulièrement des documents en ce sens.
Crédits photos : Images libres de droits capturées du Web pour ces journée et mois de sensibilisation à l’autisme.
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Pour citer cet avis inédit
SIEFEGP, « Invitation à contribuer au festival Megalesia (édition 2025) », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 11 février 2025. URL :
Un jour, j’appris qu’en Alsace vivait Hélène de Beauvoir, la sœur de Simone dont j’avais lu presque tous les livres. Je venais de publier La confidence des Abeilles, un recueil de poèmes plus particulièrement destiné aux enfants mais « accessible aussi aux adultes » lui précisai-je dans le petit mot qui accompagna mon envoi à l’instar d’une bouteille que j’aurais jetée à la mer.
Crédit photo : Portrait de l’artiste Hélène de Beauvoir jeune. Capture d’écran de la photographie libre de droits de Wikipédia.
Sa lettre que je reçus en retour et, que je conserve précieusement dans mes archives, fut pour moi un merveilleux cadeau car, non seulement, elle m’écrivait qu’elle aimait mes poèmes et avait une préférence pour le grand Monsieur, maisde surcroît, elle m’invitait à visiter son atelier à Goxwiller !
C’est par un après-midi ensoleillé d’automne, en octobre 1994 que je me rendis dans sa ferme où Hélène m’accueillit enveloppée dans un immense tablier bleu car elle achevait au marteau-piqueur une œuvre monumentale sur plexiglas.
Elle évoqua pour moi de nombreux souvenirs empreints de nostalgie car elle me déclara en soupirant « avoir été oubliée par Paris » mais également par les protagonistes de l’art en Alsace. Seule une télévision japonaise s’était hasardée à se déplacer pour la filmer et recueillir ses réflexions sur sa quête artistique.
Ce même après-midi, elle me confia que c’est elle, et bien avant que Simone ne s’emparât du sujet, qui avait exprimé des idées féministes précurseuses dans ses toiles et en avait fait l’un des combats de sa vie. Et nous le savons, pour l’avoir lu dans les récits de Simone que cette dernière avait eu parfois peu d’indulgence pour les œuvres de sa sœur qu’elle surnommait « Poupette ».
Après m’avoir montré plusieurs de ses tableaux, Hélène de Beauvoir, toujours débordante d’énergie, m’avoua sur un ton d’espièglerie enfantine et en pouffant dans son poing, que chacune de ses toiles recelait une note d’humour connue d’elle seule. « C’est mon petit secret », avait-elle ajouté, l’œil malicieux.
Fort heureusement, quelques années plus tard, Hélène qui se croyait « oubliée », a bénéficié d’une magnifique rétrospective en 2018 au Musée Würth à Erstein où ses œuvres furent rassemblées par un couple d’Allemands qui avait racheté sa ferme. Ils ne la connaissaient pas mais ils se sont passionnés pour cette artiste qui avait vécu avant eux dans leur demeure et qui, très certainement, leur avait fait signe jusque dans leur inconscient. Ce fabuleux hommage fut accompagné par un dialogue inédit avec les robes, emplies de magnificence, créées par la styliste Cléone, qui après avoir quitté Paris, œuvre aujourd’hui à la Petite-Pierre en Alsace mais dont les créations sont connues de par le monde.
Ce sont ces images-là, belles et fortes, le sourire radieux d’Hélène, ses toiles qui égrènent les notes douces-amères de la musique du monde qui, parfois reviennent en boucle faire tourner le manège de mes réminiscences.
C’est l'histoire de ma rencontre avec Hélène de Beauvoir, accompagnée de sa lettre, du poème qu'elle aimait et de photographies de ses toiles prises au musée Würth à Erstein, certaines dialoguent avec les robes de la styliste Cléone.
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Pour citer ce texte illustré & inédit
Françoise Urban-Menninger, « Ma rencontre avec Hélène de Beauvoir » avec cinq photographies par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 7 mai 2025. URL :
Dans ce lieu millénaire exceptionnel et atypique dont on retrouve le nom en 1344, une tour qui servait à garder un immense puits de 41m20 de profondeur pour assurer les besoins en eau potable de la ville de Breisach, Isabel Zuber vient de présenter ses dernières œuvres.
La Radbrunnen (Rad ou roue, brunnen ou puits) dont la partie inférieure est taillée à même la roche conserve toujours une eau pure et claire tempérée à 12°, c’est dans cet espace, transformé en galerie d’art contemporain, nanti d’une gigantesque roue à aubes, que l’artiste avec son exposition Undoing nous renvoie au temps qui se défait, s’écoule comme l’eau mémorielle de ce puits avec laquelle ses œuvres ont partie liée.
Isabel Zuber a suivi une formation artistique à l’Université des Arts de Berlin auprès de Georg Baselitz, elle travaille aujourd’hui dans son atelier à Freiburg et depuis 2002, elle est professeur de dessin à l’Université de Pforzheim.
L’artiste poursuit sa quête sur ce temps qui nous fait et nous défait inexorablement en usant de mines de graphite, d’encres, de crayons noirs ou de couleurs pour en explorer les traces parfois infimes sur des feuilles de papier ou, in situ, sur les murs blancs des galeries ou musées qui l’accueillent. Naît alors une écriture sans mot qui traverse le continuum espace/temps dans une suite picturale où des points, des lignes, génèrent, de par leur répétition, une musique silencieuse. Une vidéo nous donne à voir Isabel Zuber peignant debout avec ses deux bras tendus sur les deux parties d’une devanture vitrée. L’artiste étant gauchère, la partie gauche de l’œuvre restitue la puissance de son énergie vitale tandis que la partie droite, ondoyante, s’allège.
Lors du vernissage de Undoing à la Radbrunnen, Isabel Zuber a offert une performance époustouflante au public, particulièrement attentif. Trois termes résument ses recherches « raum/ bewegung/ zeit », en français « cadre/ mouvement/ temps » et c’est bien dans un carré sur le mur blanc de la galerie, délimité par une règle, que l’artiste s’est mise à « œuvrer». Dans un jeu avec la matière, son énergie s’est transmutée en stries sur lesquelles, elle a ensuite soufflé pour enlever le surplus de poussière graphite. L’image, enfin révélée en noir et blanc, a encore été estompée avec un chiffon afin que des signes apparaissent telles des traces ou des notes sur une portée musicale. Lignes et points ont alors atteint ce minimalisme recherché également par le musicien Arvo Pärt qui écrit « Je pourrais comparer ma musique à une lumière blanche qui contient toutes les couleurs », il en va de même pour Steve Reich dans ses recherches de « musique minimale ».
Isabel Zuber, de déclarer, lors de sa prestation, que « le voyage ne s’arrête jamais » car la quête n’a d’autre but que cette quête elle-même dans laquelle l’artiste ne cesse de se transcender dans un processus de réduction qui tend à aller vers l’essentiel comme dans la musique de Steve Reich ou d’ Arvor Pärt , compositeurs auxquels, elle se réfère.
Et l’artiste d’expliquer encore, après avoir réalisé sa performance, que c’est dans l’épure, voire dans la quintessence de ses créations qu’elle gagne sa liberté. Ses œuvres, dont certaines sont gigantesques et couvrent des murs entiers dans des galeries ou musées, en sont l’expression tangible et visuelle, celle d’une écriture universelle et intemporelle qui nous parle au-delà des mots, en deçà de toute rationalité en s’adressant à notre être intérieur par le biais d’une intuition poétique qui suspend et éternise l’instant.
Françoise Urban-Menninger, « Undoing, l’exposition d’Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne », illustrations photographiques par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 6 mai 2025. URL :
Crédit photo : La Fontaine de la déesse Diane au Louvre, sculpture tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.
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Pour citer ce poème féministe, engagé & inédit sur la sororité & l’amour
Nicoletta Chiodi, « Ode à Diane », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 6 mai 2025. URL :
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm) REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES 1er VOLET Crédit photo : Alphonsine de Challié, « beauty with pink veil...
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