7 mai 2025 3 07 /05 /mai /2025 17:13

Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Critique & réception / Réflexions féministes  | Voix / Voies de la sororité

 

 

 

 

 

 

Festival Fuerza, Femmes pour la paix

 

du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg

 

 

 

 

 

 

Texte & photographie par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

© Crédit photo : Françoise Urban-Menninger, image des intervenantes au Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg : de gauche à droite, on a Élodie Peudepièce, Jeanne Barbieri & une responsable du Lieu documentaire.

 

 

Dans un espace magnifiquement rénové, une terrasse qui accueille tous les mardis soirs, des musiciens de jazz, des salles modulables à l’envi, Evelyn Zelada B., directrice artistique, metteuse en scène, comédienne et, avant tout, créatrice de Quai de Scène, a évoqué  « la force des femmes » dans le cadre de ce festival « ouvert à tous ». Inspirée par « Mujeres par la Paz », un événement qu’elle a connu à Bogota, elle a voulu le réitérer à Strasbourg, en lien avec les pays européens limitrophes mais aussi avec l’Amérique latine dans « un lieu où les femmes peuvent partager leurs histoires et leurs luttes et leurs visions pour un avenir pacifique et durable. »

 

© Crédit photo :  Image fournie par le festival Fuerza, Femmes pour la paix & illustrant le spectacle d'Evelyn Zelada B., Scène à Strasbourg, « Antigone ». 

 

 

Tour à tour, les différentes intervenantes ont présenté leur implication dans cet événement qui s’ouvrira par la projection du documentaire Prisme coréalisé par Rosine Mbakam, Eléonore Yaméogo et An Van Dienderen qui interrogent leur médium artistique et ses outils « axés sur la blancheur », en pointant une forme de « racisme occidental ». « Les couleurs de peau servent de point de départ pour explorer les limites biaisées du médium ».

 

La chanteuse, comédienne, auteure et compositrice Jeanne Barbieri proposera la création d’un choeur éphémère Fuerza élaboré à partir d’une masterclass où les participants uniront leurs voix et dont le point d’orgue sera un concert offert avec Jeanne Barbieri en quartette. «  L’écoute du corps et la conscience de l’appareil vocal » auront partie liée dans la création de ce choeur qui s’adresse à toute personne ayant déjà une expérience vocale.

 

Élodie Peudepièce, violoncelliste, enseignante dans différentes écoles dont le conservatoire de Strasbourg pour la contrebasse, fera découvrir au public l’Échoppe, une épicerie solidaire avec ses produits locaux et ses offres culturelles, qu’elle a lancée à Dettwiller dans le Bas-Rhin. Ouverte le week-end avec des bénévoles, les nourritures terrestres issues de producteurs locaux viennent enrichir des soirées culturelles qui font place à un large éventail de musiques où Mozart côtoie sans a priori les chansons populaires de Patrick Sébastien!

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© Crédit photo : Françoise Urban-Menninger, image des intervenantes au Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg :  Evelyn Zelada B. parlant au micro, à ses côté on distingue Mocinha & Anaïs Charton. 

 

 

Mocinha proposera, avec son association Capoeira Minha Casa, la découverte de cette discipline longtemps interdite aux femmes, véritable outil de résilience né en Angola, repris en Bolivie et au Brésil. Musique, danse, arts martiaux s’y fondent dans le but d’améliorer les conditions de vie dans un dialogue subtil entre le corps et l’esprit, le tout dans une ambiance toujours bienveillante.

 

 

Avec la Cie théâtrale Pitouch Company qu’elle a créée, Evelyn Zelada présentera son spectacle Encore une fois, j’ai envie de taper quelqu’un. Antigone, premier volet d’un triptyque qu’elle a déjà joué au Mexique, au Chili, à Cuba, au Portugal... Elle y donne la parole aux disparus sous les dictatures comme en Argentine. Son spectacle « fait parler les morts », affirme l’actrice car son Antigone, différente de celle de Sophocle, se veut avant tout immersive, participative et libératrice dans « un rire salvateur ».

 

© Crédit photo :  Image fournie par le festival Fuerza, Femmes pour la paix & illustrant le bal participatif Piké Kako Konsèr. 

 

La danse sera bien évidemment de la partie avec Anaïs Charton, animatrice de Fusion Dance, un

style qui mélange diverses influences et libère l’expression corporelle collective « dans une expérience de danse fluide, spontanée et unique.» Dans ce même esprit, le bal participatif Piké Kako Konsèr, au son du rythme caribéen, entraînera le public dans ses pas. Chamarrés, masqués, les danseurs donneront à découvrir les danses traditionnelles des Antilles en instaurant des passerelles avec les danses cubaines ou les danses de société. Cette compagnie chorégraphique née en 1995 est dirigée par Chantal Loïal qui « a pris le parti de questionner notre rapport à l’Autre et au monde. »

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© Crédit photo : Françoise Urban-Menninger, image des intervenantes autour d'une table au Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg.

 

Regards croisés, sera l’occasion d’une passionnante table ronde animée par le Lieu documentaire et Quai de Scène. Véritable espace de réflexion, il permettra aux femmes issues de différentes pratiques artistiques de faire entendre leurs voix quant au pouvoir de résistance et d’émancipation par l’art dans «  un combat pour la paix » en abordant » des enjeux politiques, sociaux et écologiques », résuma avec enthousiasme Evelyn Zelada B, lors de la présentation de ce festival.

 

 

© Françoise Urban-Menninger, mai 2025. Cet article a été écrit après la conférence de presse à laquelle j'ai assisté et il est illustré par les photographies que j'ai prises moi-même où l'on reconnaît les intervenantes de part et d'autre de l'affiche du festival. Sur l'une, on aperçoit Evelyn Zelada B. parlant au micro, à ses côté on distingue Mocinha et Anaïs Charton, sur l'autre de gauche à droite, on a Élodie Peudepièce, Jeanne Barbieri, une responsable du Lieu documentaire, une autre photo réunit les intervenantes autour d'une table. J'ai joint des images fournies par le festival, celle du spectacle d'Evelyn Zelada B., une autre illustrant le bal participatif Piké Kako Konsèr.


 

 

Festival  Fuerza du 4 au 8 juin

Quai de Scène 5 Quai du Général Koenig à Strasbourg

Tout le festival est gratuit sur réservation 

Billetterie : www.quaidescene.fr

 

***

Pour citer ce texte illustré & inédit

 

Françoise Urban-Menninger (texte & photographies), « Festival Fuerza, Femmes pour la paix du 4 au 8 juin, Quai de Scène à Strasbourg »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » & Distinctions 2025, mis en ligne le 7 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/fum-festivalfuerza

 

 

 

 

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7 mai 2025 3 07 /05 /mai /2025 15:42

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossiers majeur & mineur | Articles & témoignages | Poésie visuelle / Poésie & mode | Revue Matrimoine | Voix / Voies de la sororité

 

 

 

 

 

 

 

Ma rencontre avec Hélène de Beauvoir

 

 

 

 

 

 

Témoignage historique par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies par

 

Claude Menninger

 

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la Lettre de l’artiste Hélène de Beauvoir à l’autrice Françoise Urban-Menninger.

 

 

 

Un jour, j’appris qu’en Alsace vivait Hélène de Beauvoir, la sœur de Simone dont j’avais lu presque tous les livres. Je venais de publier La confidence des Abeilles, un recueil de poèmes plus particulièrement destiné aux enfants mais « accessible aussi aux adultes » lui précisai-je dans le petit mot qui accompagna mon envoi à l’instar d’une bouteille que j’aurais jetée à la mer.

 

Crédit photo : Portrait de l’artiste Hélène de Beauvoir jeune. Capture d’écran de la photographie libre de droits de Wikipédia.

 

 

Sa lettre que je reçus en retour et, que je conserve précieusement dans mes archives, fut pour moi un merveilleux cadeau car, non seulement, elle m’écrivait qu’elle aimait mes poèmes et avait une préférence pour le grand Monsieur, mais de surcroît, elle m’invitait à visiter son atelier à Goxwiller !

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image du poème préféré d’Hélène de Beauvoir du recueil de poèmes La confidence des Abeilles de Françoise Urban-Menninger et intitulé « Le grand Monsieur ».

 

C’est par un après-midi ensoleillé d’automne, en octobre 1994 que je me rendis dans sa ferme où Hélène m’accueillit enveloppée dans un immense tablier bleu car elle achevait au marteau-piqueur une œuvre monumentale sur plexiglas.

 

Elle évoqua pour moi de nombreux souvenirs empreints de nostalgie car elle me déclara en soupirant « avoir été oubliée par Paris » mais également par les protagonistes de l’art en Alsace. Seule une télévision japonaise s’était hasardée à se déplacer pour la filmer et recueillir ses réflexions sur sa quête artistique.

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la peinture « 2 Mai-1968 » par Hélène de Beauvoir. Photographie prise au musée Würth à Erstein.

 

Ce même après-midi, elle me confia que c’est elle, et bien avant que Simone ne s’emparât du sujet, qui avait exprimé des idées féministes précurseuses dans ses toiles et en avait fait l’un des combats de sa vie. Et nous le savons, pour l’avoir lu dans les récits de Simone que cette dernière avait eu parfois peu d’indulgence pour les œuvres de sa sœur qu’elle surnommait « Poupette ».

 

Après m’avoir montré plusieurs de ses tableaux, Hélène de Beauvoir, toujours débordante d’énergie, m’avoua sur un ton d’espièglerie enfantine et en pouffant dans son poing, que chacune de ses toiles recelait une note d’humour connue d’elle seule. « C’est mon petit secret », avait-elle ajouté, l’œil malicieux.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la peinture « 2 Mai-1968 » par Hélène de Beauvoir. Photographie prise au musée Würth à Erstein & dialogue avec une des robes de la styliste Cléone.

 

 

Fort heureusement, quelques années plus tard, Hélène qui se croyait « oubliée », a bénéficié d’une magnifique rétrospective en 2018 au Musée Würth à Erstein où ses œuvres furent rassemblées par un couple d’Allemands qui avait racheté sa ferme. Ils ne la connaissaient pas mais ils se sont passionnés pour cette artiste qui avait vécu avant eux dans leur demeure et qui, très certainement, leur avait fait signe jusque dans leur inconscient.  Ce fabuleux hommage fut accompagné par un dialogue inédit avec les robes, emplies de magnificence, créées par la styliste Cléone, qui après avoir quitté Paris, œuvre aujourd’hui à la Petite-Pierre en Alsace mais dont les créations sont connues de par le monde.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image de la peinture « 2 Mai-1968 » par Hélène de Beauvoir. Photographie prise au musée Würth à Erstein & dialogue avec une autre robe de la styliste Cléone.

 

Ce sont ces images-là, belles et fortes, le sourire radieux d’Hélène, ses toiles qui égrènent les notes douces-amères de la musique du monde qui, parfois reviennent en boucle faire tourner le manège de mes réminiscences.


 

© Françoise Urban-Menninger

C’est l'histoire de ma rencontre avec Hélène de Beauvoir, accompagnée de sa lettre, du poème qu'elle aimait et de photographies de ses toiles prises au musée Würth à Erstein, certaines dialoguent avec les robes de la styliste Cléone.

 

***

Pour citer ce texte illustré & inédit

 

Françoise Urban-Menninger, « Ma rencontre avec Hélène de Beauvoir » avec cinq photographies par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 7 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-helenedebeauvoir

 

 

 

 

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6 mai 2025 2 06 /05 /mai /2025 17:08

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier majeur | Articles & témoignages / Portrait |  Poésie, musique & arts audiovisuels / Poésie visuelle

 

 

 

 

 

 

 

Undoingl’exposition d’Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne

 

 

 

 

 

 

Portrait artistique & poétique par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies par

 

Claude Menninger

 

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste « Isabel Zuber devant une de ses œuvres exposées dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 1, avril 2025. 

 

 

Dans ce lieu millénaire exceptionnel et atypique dont on retrouve le nom en 1344, une tour qui servait à garder un immense puits de 41m20 de profondeur pour assurer les besoins en eau potable de la ville de Breisach, Isabel Zuber vient de présenter ses dernières œuvres.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 2, avril 2025. 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 3, avril 2025. 

 

 

La Radbrunnen (Rad ou roue, brunnen ou puits) dont la partie inférieure est taillée à même la roche conserve toujours une eau pure et claire tempérée à 12°, c’est dans cet espace, transformé en galerie d’art contemporain, nanti d’une gigantesque roue à aubes, que l’artiste avec son exposition Undoing nous renvoie au temps qui se défait, s’écoule comme l’eau mémorielle de ce puits avec laquelle ses œuvres ont partie liée.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 4, avril 2025.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 5, avril 2025. 

 

Isabel Zuber a suivi une formation artistique à l’Université des Arts de Berlin auprès de Georg Baselitz, elle travaille aujourd’hui dans son atelier à Freiburg et depuis 2002, elle est professeur de dessin à l’Université de Pforzheim.

L’artiste poursuit sa quête sur ce temps qui nous fait et nous défait inexorablement en usant de mines de graphite, d’encres, de crayons noirs ou de couleurs pour en explorer les traces parfois infimes sur des feuilles de papier ou, in situ, sur les murs blancs des galeries ou musées qui l’accueillent. Naît alors une écriture sans mot qui traverse le continuum espace/temps dans une suite picturale où des points, des lignes, génèrent, de par leur répétition, une musique silencieuse. Une vidéo nous donne à voir Isabel Zuber peignant debout avec ses deux bras tendus sur les deux parties d’une devanture vitrée. L’artiste étant gauchère, la partie gauche de l’œuvre restitue la puissance de son énergie vitale tandis que la partie droite, ondoyante, s’allège.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, des œuvres exposées dans Undoing (l’exposition de l’artiste Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 6, avril 2025

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Lors du vernissage de Undoing à la Radbrunnen, Isabel Zuber a offert une performance époustouflante au public, particulièrement attentif. Trois termes résument ses recherches « raum/ bewegung/ zeit », en français « cadre/ mouvement/ temps »  et c’est bien dans un carré sur le mur blanc de la galerie, délimité par une règle, que l’artiste s’est mise à « œuvrer». Dans un jeu avec la matière, son énergie s’est transmutée en stries sur lesquelles, elle a ensuite soufflé pour enlever le surplus de poussière graphite. L’image, enfin révélée en noir et blanc, a encore été estompée avec un chiffon afin que des signes apparaissent telles des traces ou des notes sur une portée musicale. Lignes et points ont alors atteint ce minimalisme recherché également par le musicien Arvo Pärt qui écrit « Je pourrais comparer ma musique à une lumière blanche qui contient toutes les couleurs », il en va de même pour Steve Reich dans ses recherches de « musique minimale ».

Isabel Zuber, de déclarer, lors de sa prestation, que « le voyage ne s’arrête jamais » car la quête n’a d’autre but que cette quête elle-même dans laquelle l’artiste ne cesse de se transcender dans un processus de réduction qui tend à aller vers l’essentiel comme dans la musique de Steve Reich ou d’ Arvor Pärt , compositeurs auxquels, elle se réfère.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, l’artiste Isabel Zuber performant sur une devanture, œuvre exposée dans Undoing (son exposition actuelle dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne), image no 7, avril 2025

​​​​​​​

Et l’artiste d’expliquer encore, après avoir réalisé sa performance, que c’est dans l’épure, voire dans la quintessence de ses créations qu’elle gagne sa liberté. Ses œuvres, dont certaines sont gigantesques et couvrent des murs entiers dans des galeries ou musées, en sont l’expression tangible et visuelle, celle d’une écriture universelle et intemporelle qui nous parle au-delà des mots, en deçà de toute rationalité en s’adressant à notre être intérieur par le biais d’une intuition poétique qui suspend et éternise l’instant.

 

© Crédits photos : Claude Menninger, des visiteurs de l’exposition Undoing de l’artiste Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne, avril 2025.

 

© Françoise Urban-Menninger, avril 2025, dans un lieu remarquable, voici en images, signées Claude Menninger, et en mots, le portrait d'Isabel Zuber, une artiste allemande exceptionnelle, œuvrant in situ et exposant actuellement plusieurs de ses réalisations dans la Radbrunnen de Breisach ainsi que le court-métrage vidéo d’une performance sur une devanture, URL :

https://www.youtube.com/watch?v=1fDoGItfgTo

© Poésie audiovisuelle de l’artiste Isabel Zuber

***

Pour citer ces images & portraits inédits

 

Françoise Urban-Menninger, « Undoing, l’exposition d’Isabel Zuber dans la Radbrunnen à Breisach dans le Kaiserstuhl en Allemagne », illustrations photographiques par Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 6 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-expo-isabelzuber

 

 

 

 

 

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6 mai 2025 2 06 /05 /mai /2025 15:05

 

Biographie & publications disponibles numériquement

 

 

 

 

 

 

 

 

Nicoletta CHIODI

 

 

Écrivaine, poète féministe, lesbienne & américaine

 

 

 

 

 

​​​​​​© Crédit photo : Portrait à venir.....

 

 

 

Est écrivaine, poète féministe, lesbienne et américaine. Ses poèmes bilingues traitent des expériences lesbiennes et des femmes.

Ses poèmes paraîtront, en anglais, dans les prochaines éditions de Sinister Wisdom et Femme Dyke Zine.

Elle habite aux États-Unis, près de Washington, DC, avec son épouse et leur chat. 

 

Ses publications disponibles numériquement sur ce site :

​​​​​​

​​​​​​

Voir aussi

 

 

Nicoletta CHIODI

 

 

 

Page individuelle créée le 6 mai 2025 et en cours de construction.

Dernière actualisation : le 6 mai 2025.

 

 

© Tous droits réservés 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Biographies
6 mai 2025 2 06 /05 /mai /2025 14:46

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier majeur | Florilège | Voix/Voies de la sororité

 

 

 

 

 

 

 

Ode à Diane

 

 

 

 

Poème féministe de

 

Nicoletta Chiodi

Écrivaine, poète féministe, lesbienne & américaine

 

 

 

Crédit photo : « Diane et Cupidon», peinture anonyme tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.

 

 

Fille sauvage et libre

Je vous vois quelques fois dans mes rêves

Je veux que


 

Vous me rendez visite une nuit

Me prenez à vos forêts

Parmi vos sœurs 

Me prenez en tant que sœur


 

Et si vous ne pouvez pas 

Alors donnez moi vos yeux

Pour mieux voir la lune et sa brillance

Pour mieux voir moi même tel que je suis

Parce que je veux me déshabiller et ne pas avoir honte

Je veux courir nue dans vos forêts 

Pieds nus sur la terre


 

Et si vous ne pouvez pas

Alors me prenez comme Actéon

Faites de moi un cerf

Et chassez-moi jusqu'à la fin.

 

© Nicoletta Chiodi

 

Crédit photo :  La Fontaine de la déesse Diane au Louvre, sculpture tombée dans le domaine public, Capture d’écran de l’image libre de droits du site Commons.

 

***

Pour citer ce poème féministe, engagé & inédit sur la sororité & l’amour

 

Nicoletta Chiodi, « Ode à Diane »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 6 mai 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/nchiodi-odeadiane

 

 

 

 

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