Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Distinctions 2025 | Prix Poétiques attribués par la SIÉFÉGP le 8 Mars
Attribution du
Prix Littéraire Dina Sahyouni
Le Prix International Littéraire en hommage à la fondatrice de la Société Internationale d'Études des Femmes & d'Études de Genre en Poésie (SIÉFÉGP) récompense un ouvrage poétique d'une écrivaine immigrée, exilée ou refugiée dans le pays où elle réside. Attribué publiquement le 8 mars de chaque année durant la JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES afin de célébrer l'apport poétique des femmes immigrées, exilées ou réfugiées à la littérature et surtout à la poésie, il est attribué à une personne qui n'appartient ni aux membres du jury, ni aux familles de ses membres. Cette distinction a été créée en septembre 2021 par l'association SIÉFÉGP sur une proposition de certains membres de la rédaction de la revue LE PAN POÉTIQUE DES MUSES et, elle a été octroyée en 2022 à Irina MOGA(pour sa première édition), en 2023 à Imèn MOUSSA(pour sa deuxième édition), en 2024 à Imèn MOUSSA(pour sa troisième édition). Cette année, le jury gratifie :
Attestation officielle
Crédit photo : Couronne de lauriers, domaine public.
Société Internationale d'Études des Femmes
& d'Études de Genre en Poésie (SIÉFÉGP)
Grenoble, le 8 mars 2025
Le jury du Prix International de la fondatrice de la SIÉFÉGP a l'honneur et la joie d'annoncer à l’autrice Madame Arwa BEN DHIA qu'il lui décerne Le Prix Littéraire Dina SAHYOUNI pour son œuvre intitulée « Les quatre et une saisons », parue aux Éditions du Cygne, (Paris 2024) et Éditions Arabesques, (Tunis 2024), et lui adresse ses sincères félicitations.
Signature des membres du jury
Maggy DE COSTER, Hanen MAROUANI, Irina MOGA, Dina SAHYOUNI, Les revues poéféministes ORIENTALES & LE PAN POÉTIQUE DES MUSES
SIÉFÉGP, « 2025 | Attribution du Prix Littéraire Dina Sahyouni », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » & Distinctions 2024 « Prix poétiques attribués par la SIÉFÉGP le 8 mars », mis en ligne le 8 mars 2025. URL :
Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Distinctions 2025 | Prix Poétiques attribués par la SIÉFÉGP le 8 Mars
2025 | Attribution des Prix Internationaux,
Poétiques & Artistiques Orientales
(Revue Poéféministe)
Les Prix Internationaux, Poétiques & Artistiques de la REVUE POÉFÉMINISTE ORIENTALES de l'association SIÉFÉGP récompensent des œuvres et créations poétiques & artistiques individuelles ou collectives en français ou dans une autre langue, éditées sur n'importe quel support en France ou ailleurs dans le monde des autrices et artistes. Ils sont attribués publiquement le 8 mars de chaque année durant la JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES afin de célébrer l'apport poétique et artistique des personnes dites orientales et orientalistes* à la poésie, aux arts et aux droits des femmes et des minorités invisibles**. Ces distinctions sont décernées à des personnes physiques ou morales qui n'appartiennt pas au Conseil Administratif de l'association SIÉFÉGP, ont été créées en décembre 2022 par la Présidente de la SIÉFÉGP D. Sahyouni. Elles sont basées sur des propositions de la part des membres de l'association, ses périodiques ou du lectorat, et peuvent être attribuées à titre posthume. Ces distinctions sont octroyées pour la troisième fois cette année :
Attestation officielle
Crédit photo : Couronne de lauriers, domaine public.
Société Internationale d'Études des Femmes
& d'Études de Genre en Poésie (SIÉFÉGP)
Grenoble le 8 mars 2025
La Présidente de la SIÉFÉGP a l'honneur et la joie de
1 — gratifier à titre posthume et pour l'ensemble de leurs œuvres féministes, orientalistes et d'orientales les femmes de lettres Nadia ANJUMAN (1981-2005), Forough FARROKHZAD (1935-1967), Son SO-HEUI (1917-1987), Joyce MANSOUR (1928-1986)suivant la décision du Conseil Administratif qui leur a décerné les Prix Internationaux, Poétiques & Artistiques de la Revue Poéféministe Orientales de l'association SIÉFÉGP ;
2 — annoncer aux artistes & femmes de lettres Florence META (pour ses slams), Dua SALEH (pour ses compositions poétiques du rap), Myriam KENDSI (pour son recueil « Fragments, Shazia » et Insaf KHMAISSIA (pour son recueil « Fragments, Shazia » Avorte-moi maman ! » (Éditions Arabesques, Tunis)que le Conseil Administratif leur a décerné les Prix Internationaux, Poétiques & Artistiques de la Revue Poéféministe Orientales de l'association SIÉFÉGP et leur adresse ses sincères félicitations.***
Signature de la Présidente
Dina SAHYOUNI
* Rappel utile : tous les Prix internationaux de l'association SIÉFÉGP visent l'égalité et l'équité des droits et sont par conséquent inclusifs.
** Ou des personnes dites LGBTQ+, non binaires, neurodiverses, valides ou non.
*** Chaque personne lauréate (ou sa représentante) a, du 8 mars 2025 au 8 mars 2026, la possibilité de demander par voie électronique ou postale à la revue Le Pan Poétique Des Muses de publier une page individuelle de sa distinction annoncée ci-haut.
***
Pour citer cet avis de distinctions
SIÉFÉGP, « 2025 | Attribution des Prix Internationaux, Poétiques et Artistiques Orientales (Revue Poéféministe) », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » & Distinctions 2024 « Prix poétiques attribués par la SIÉFÉGP le 8 mars », mis en ligne le 8 mars 2025. URL :
Pour citer ce poème humaniste, engagé pour la liberté d'expression, illustré & inédit
Françoise Urban-Menninger, « Liberté pour Boualem Sansal », poème illustré par deuxphotographies inédites du photographe Claude Menninger, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 6 mars 2025. URL : https://www.pandesmuses.fr/megalesia25/noii/fum-liberte
J’ai voulu offrir L’Apprenti sorcier de François Augiéras à l’essayiste Christian Ficat qui l’avait déjà. Il n’avait jamais entendu parler de Francesca Yvonne Caroutch qui a tant fait pour l’auteur de Domme, pour qui elle avait une idolâtrie amoureuse, jusqu’à le nommer « la verge d’or ». Le nom de Francesca Yvonne Caroutch n’apparaît dans aucun article sur Augiéras de l’encyclopédie en ligne qui trahit parfois et uniformise tout le temps. L’inversion de la sagesse des femmes opère savamment, constamment. En revanche, les noms virils que Francesca reliait à l’œuvre de François Augiéras y sont : Gide, Placet, Fanlac, Chalon... L’homme se fait homme, la femme enfante l’homme et connaît l’extase charnelle, distincte de l’œuvre créatrice. Nos vies spirituelles sont nécessairement usurpées.
Dans sa chambre à coucher du 28 rue de Poissy, Francesca m’a fait écouter la voix de François Augiéras au moyen de l’unique enregistrement d’un appel téléphonique en provenance d’Algérie. Cette voix de feu et de cendres destinée à Francesca portait la tension du désert. Elle était non seulement maîtrisée, comme on le fait avec un taureau, mais encore orientée pour la poétesse parèdre. « L’Orbe de la Licorne » était le nom du cercle littéraire de Francesca.
Elle m’a associée à Augiéras par divination poétique. Leurs visages avaient le type asiatique que j’avais aussi avant l’entrée au collège. Partie vivre et enseigner avant l’âge de vingt ans dans l’oasis de Gardhaïa, je lui rappelais l’oasis d’El Goléa. J’avais dans mon cœur l’état mystérieux et pur de l’Algérie, décrit par François Augiéras. Ce qui aiguisait la passion spirituelle de Francesca pour moi. Elle m’a tellement parlé de lui. Dans mes mansardes des Filles du Calvaire, le portrait de François de trois quart avec un chapeau de cow-boy avait une forte charge émotionnelle. Son sourire me rappelait le désert d’Algérie. Dans cet exil, les eaux secrètes au fond de l’âme ont investi mon cœur. Francesca est venue un jour dans ces mansardes au sixième étage sans ascenseur, que je venais de réunir en cassant un conduit de fumée qui appartenait à l’essayiste Henri de Maistre. Un architecte voué à la connaissance ésotérique de Paris contrôlait ces travaux. Et il a reconnu ce visage, entre les fenêtres du minuscule bureau sous mon grand lit en mezzanine. Il m’a confié des connaissances qui le passionnaient alors que son emploi d’architecte de l’immeuble l’ennuyait. Tout en montrant un savoir fait pour en imposer, il était gentiment incompétent en matière de conduits de fumée. Février 2025, pourquoi L’Apprenti sorcier avec la découverte du Dr Rouhier, le fondateur des éditions Véga ? Je n’avais jamais pu le lire, ni Domme, car la force poétique de cet écrivain éclaire le vide. Le temps est détruit. Je n’ai aucune complicité avec les scènes de flagellation, ni avec les combats de la virilité.
L’Apprenti sorcier a suivi immédiatement ma lecture du prodigieux Henri Rochefort, Les Aventures de ma vie. À la barbarie d’État succède la description de rapports transgressifs (homosexuel et pédophile), où la femme est désignée comme « l’ennemie » (et parquée avec ses enfants dans le village d’Iérissos, dans Voyage au Mont Athos). Pur « hasard » : ce que la délation complotiste du gouvernement d’Emmanuel Macron prend à présent pour cible est la pédérastie qui est partie prenante de l’œuvre littéraire d’Augiéras. Dans l’émission télé qui vient de faire le tour de la planète, le nom d’André Gide n’est pas prononcé correctement : les journalistes accusateurs disent « guide », beau lapsus...
Le génie de François Augiéras est un sommet de l’écriture car il est l’Esprit de la Nature. Bien sûr, il est « vieux comme le monde » (Jean Chalon). Augiéras revendique non seulement l’extravagance mais encore la délinquance érotique telle une délivrance. Qui peut dire qu’il va trop loin ? Ceux qui censurent Les Deux Étendards, la grande parabole sur le Bien et le Mal, où la poétesse Simone Chevalier est assignée à l’autel du sacrifice. Un livre banni, comme le sage Henri Rochefort déporté à Nouméa par ceux qui jugent, condamnent par des pétitions, dictent la norme vu qu’ils sont hors nuances. Ainsi, on lit Histoire d’O…
Alors Augiéras profane ! Augiéras est un écrivain maudit. Jean Chalon a pris un grand risque en citant un poème de Jean Cocteau dans sa préface au Voyage au Mont Athos de François Augiéras : le « sang du poète » n’est pas l’écriture de Cocteau mais vraiment celle d’Augiéras. « La verge d’or » de Francesca Caroutch est un archéologue qui viole la paix des tombeaux. Il est juste qu’il soit occulté puisque sa mystique du monde vivant sublime les contraires. Pour avoir aimé de tout son cœur, il est délivré des contraintes, et après un infarctus, il s’est dissout devant un chaudron, à l’abri d’une cavité rocheuse. Leur fin de vie, à tous deux, fut atroce. Francesca restait trois jours sans dormir. Elle fut violée dans un asile près de Béziers. Ces morts lentes et dégradantes sont la face inverse du grand amour ravi par la poésie investie d’une vie intérieure, tels que la rivière, le rocher, la cavité... Alors que l’humanité transforme la Nature en nécropole, à l’heure où la barbarie a ravagé Israël le 7 octobre 2024, L’Apprenti sorcier me fait retourner àAlep. Le poète Joël Vernet, ami de ma traductrice Ketty Salem, a publié L’Aventurier radical, un essai sur Augiéras, exilé, vagabond, ermite flagellé, illuminé « sauvage » qui a ouvert comme ultime porte « le Livre ». Cet objet rejeté par les adeptes du paganisme est bien l’offrande de grande valeur que François Augiéras, véritable initié uni à la poétesse Francesca Yvonne Caroutch, a fait à cette humanité qu’il voyait en train de mourir, pour donner vie à des êtres humains reliés au Ciel. « Tu es fort », constate le prêtre.
Les rites élaborés de L’Apprenti sorcier me font voir différemment l’Amour de Francesca, les leçons qu’elle m’a transmises telles un champ de soleils. La valeur extrême de ce récit est de donner une voix sans filtre à la Nature. Le Grand Illuminé de Domme force à l’éveil. Sa cérémonie d’abandon l’ouvre accès à une poésie d’Apprentie sorcière, et sourcière, disait-on pour Else Lasker-Schüler, l’immense poétesse placée dans l’ombre de Kafka.
Athanor et ciboire sont à étrenner, Doux Maître
dont je suis à la fois l’Adepte et la Déesse.
De la fin’amor de l’Esprit de l’Univers,
je m’évide dans Paris où je m’évade.
Dans la grotte sans fond du Poisson
ondoie l’Horizon sans borne.
Et s’écoule l’Amour tout autour
de l’autel des combustions premières
Là, le Maître de la Crypte écoute
le chant de l’Initiée des Sources.
*
* *
Combattre le Mal en moi
la barbarie l’entre-dévoration le cannibalisme
tout ce qui va de pair avec la poussée de la végétation
la force inéluctable des saisons
les fleurs, les arbres et la neige dans l’embrasement
solaire venu des premiers âges
m’offrir l’abondante corbeille
de plantes et d’oiseaux embaumant ta peau
dans un Ciel où les vrais rêves
courent, délicieux, de la Corne du Dieu.
***
Pour citer ce texte illustré & inédit
Camillæ ou Camille Aubaude (article & photographies),« Francesca Yvonne Caroutch, François Augiéras et l’apprentie sorcière », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 5 mars 2025. URL :
Crédit photo : Barbara Regina Dietzsch (1706-1783), « Violettes » écloses et en boutons, peinture de nature morte tombée dans le domaine public, capture d'écran de la photographie libre de droits du site Common.
Ai-je vécu l’année de la violette ?
la déchirante beauté des heures où tout était simple,
l’élégance cloisonnée de la brume
à l’affût des branches des pins biscornues.
Dansant dans des cothurnes de sable gris
sur la plage d’une mer figée en miroirs,
un masque vénitien dans la manche
pour dérober l’ennui à l’heure de grâce.
Et la neige, caillée dans des flocons égoïstes,
approchait de loin, mi-figue mi-raisin,
la lenteur de nos paroles sous la pluie.
Ainsi, aujourd’hui, à contre-cœur,
cachée sur la scène de l’affaissement de ses pétales,
Irina Moga, « Année », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles », mis en ligne le 4 mars 2025. URL :
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Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.
. CÉLÉBRANT LES AUTRICES EXILÉES, IMMIGRÉES, RÉFUGIÉES... LE 8 MARS DE CHAQUE ANNÉE, LE PRIX LITTÉRAIRE DINA SAHYOUNI (PORTANT LE NOM DE LA FONDATRICE DE LA SIÉFÉGP ET DE CETTE REVUE) REDÉMARRE À PARTIR DU 14 JUILLET 2025 POUR L’ÉDITION DU 8 MARS 2026....
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