13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 18:19

N° IV | AUTOMNE 2024 | NUMÉRO SPÉCIAL 2024 | Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) | 1er Volet | Dossier mineur | Florilège| Annonces diverses / Parutions

 

 

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Extraits du recueil

 

 

«Gris de peine »

 

 

 

 

 

Sarah Mostrel

 

Site : https://sarahmostrel.wordpress.com 

Facebook www.facebook.com/sarah.mostrel

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© Crédit photo : Première de couverture illustrée du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024, voir URL. http://www.editionsducygne.com/Images/1couv_mostrel.jpg

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Vient de paraître Gris de peine par Sarah MOSTREL aux éditions du Cygne avec une préface de Maggy De Coster, en voici quelques extraits ci-dessous, ainsi que la préface de Maggy De Coster dévoilée avec son aimable accord, et les visuels du livre.

ISBN : 978-2-84924-792-1, 13 x 20 cm, 60 pages, 12,00 €

 

Présentation :

« Comment se passer de l’aube grandissante ? », écrit l’auteure de Gris de peine*. « Dans le noir, il est même possible de penser clair ». Face à la « sonate sans mouvement », Sarah Mostrel l’assure : « La fin est prometteuse. » En illustration, des esquisses qui dessinent le verbe, des encres qui s’étalent afin de mieux détour(n)er l’existence. Les tracés se font traces, et rendent grâce au temps, à la liberté d’être, d’aimer. « À quoi sert la poésie si ce n’est cheminer vers le rêve ? », se demande la poète qui fait « taire le silence ». Si « Je plie comme le roseau, quand j’aimerais être chêne », à nous d’atteindre « la cime suprême », et de franchir l’épilogue. « Vis et deviens / Ce que tu es / Ce que tu seras », plaide l’artiste. En épongeant les mots et recherchant l’épure, la plume du créateur donne au gris de sa peine des couleurs de lumière. « Et mon cœur qui renaît »

 

PNG Gris de peine verso.png

 

© Crédit photo : Quatrième de couverture du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024.

 

Pages de référence : 

http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-gris-de-peine.html et http://www.editionsducygne.com/Images/1couv_mostrel.jpg

PDF Gris de peine, couv..pdf

850 KiB

 

PNG Gris de peine verso.png

190 KiB

PNG Préface 2e page

PNG

© Crédit photo : Quatrième de couverture du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024, Préface du livre par Maggy De Coster, première page.

 

© Crédit photo : Quatrième de couverture du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024, Préface du livre par Maggy De Coster, deuxième page.

 

Extraits poétiques

 

Tu pensais que les voyelles n’avaient pas d’importance

Qu’il suffisait de points, de virgules, de traits

Pour dessiner la vie saturée de consonnes

Tu les louais sans fin, les scandant en refrain

 

Et la mer de se plaindre que les remous se tassent

Les teintes de l’écume ne colorent plus l’espace

Absente de couleurs, elle ne fait plus rêver

Sa platitude éteint les souhaits les plus chers

 

Et la marée s’enlise 

Le lit du fleuve, mineur, 

ordinaire, apparent

Perd ses adjectifs, à défaut de ses noms

Tu as enfreint les codes de toute la raison

 

 & 

Comment se passer de l’aube grandissante

Du matin amoureux des formes et du fond

Comment se départir de l’image hantante

De l’entente fusion qui animait nos jours

 

Comment se délester de cette nuit tombante

Quand est chue et déchue la passion de nous deux ?

&

 

 À ma mère

 

La partie est perdue

La peine se souvient 

de l’inquiétude ambiante qui épanchait au sein 

de l’assemblée les affres de la finitude

 

La mort inéluctable a joué en retour

son rôle funeste, le tambour sonne grave

Les allées sans retour ont pris le pas

 

L’individu se presse 

quand n’est pas entendable

La fin de la course 

La marche funèbre

 

Le cortège en deux temps 

Sonate sans mouvement

 

&

Un ciel nuageux parcourt mon esprit

Les oiseaux farouches bravent l’étrange

Pourrai-je comme eux dompter l’insoutenable ?

 

© Sarah Mostrel

 

 

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Pour citer ces extraits illustrés & inédits

 

Sarah Mostrel (poèmes & photos), « Extraits du recueil «Gris de peine », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2024 NUMÉRO SPÉCIAL | NO IV | « Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) », 1er Volet, mis en ligne le 13 décembre 2024. URL  :

https://www.pandesmuses.fr/noiv/sm-silence

 

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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 14:38

N° IV | AUTOMNE 2024 | NUMÉRO SPÉCIAL 2024 | Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) | 1er Volet | Critique & réception / Chroniques cinématographiques de Camillæ | Matrimoine poétique | Poésie audiovisuelle & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Dossier

 

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Maternité éternelle

 

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Critique & images

Camillæ/Camille Aubaude

https://everybodywiki.com/Camille_Aubaude

Blogue officiel :https://camilleaubaude.wordpress.com/ 

 

 

© Crédit photo : Image de l'affiche officielle du film japonais « Maternité éternelle », no 1.

 

 

  • Chibusa yo eien nare
  • 1955
  • Film de Kinuyo Tanaka · 1 h 50 min · 16 février 2022 (France)

Genres : DrameRomance

 

Pays d'origine : Japon

 

Hélène Frappat anime un ciné club au MK2 Beaubourg. Ces films illustrent la réflexion de cette écrivaine contemporaine sur la spécificité féminine dans l’art.

 
Le chef-d’œuvre de Kinuyo Tanaka Ô mes seins devenez éternels est traduit par Maternité éternelle. Il met en scène de façon dramatique la biographie d’une immense poétesse, Fumiko Shimojô. Une copie restaurée est projetée et commentée le 14 octobre. Ce film n’a jamais été montré à la cinémathèque de Chaillot où j’ai vu dans les années 1980 la plupart des chefs-d’œuvre du cinéma japonais, sauf celui-ci, alors qu’il aurait mieux accompagné que tous les autres ma vie de femme. J’ai longtemps eu chez moi une grande affiche de Tanaka (sur mon chauffe eau…). Je la voyais tous les jours, sans savoir que l’actrice fétiche de Mizoguchi a réalisé encore cinq autres films,  jamais montrés dans les rétrospectives du cinéma japonais. Hélène Frappat nous apprend que Mizoguchi téléphonait aux producteurs pour leur demander de ne pas financer les films de Tanaka, une actrice aussi célèbre au Japon que Marlène Dietrich. 


Maternité éternelle exalte la douleur d’une mère de deux enfants, un garçon et une fille, écrasée par un époux au chômage. L’homme exploite à fond sa femme pour élever les enfants, eux aussi tyranniques envers leur mère. Il moque avec vulgarité l’intérêt que manifeste sa femme pour la poésie dès qu’elle a un instant de libre. Au retour de son club de poètes, elle le surprend avec une autre femme. Alors qu’elle est frappée de stupeur, puis s’effondre en larmes, le mari lui signifie qu’une bonne épouse doit valoriser son mari et fermer les yeux sur ses infidélités. Ce type de diktat se lit encore en 2024 sous la plume du romancier japonais Murakami.

 
Ce film a sombré dans l’oubli et aurait dû y rester à cause de la mentalité despotique des hommes sur les femmes qu’il expose avec la somptueuse élégance d’une poésie écrite dans les étoiles. Le ressortir est l’acte de naissance d’un couple magnifique, celui de Kinuyo Tanaka, réalisatrice, et de Fumiko Shimojô, autrice de tankas, une forme brève de poésie japonaise. En conciliant deux choses inconciliables, Maternité éternelle construit des passerelles vers une autre intelligence de l’art. 

Présenté comme le chef d’œuvre de Tanaka, cette vie d’une poétesse de tankas (forme brève) exprime des choses d’une importance considérable qui mériteraient une thèse. Je note que la notion de chef d’œuvre se colore aujourd’hui  des thèmes de la féminité dans l’expression artistique. Un chef-d’œuvre de femme signifie encore « moins bon » qu’un chef d’œuvre dû à un homme. Hélène Frappat nous apprend au cours du débat qu’Alfred Hitchcock a violé une de ses principales actrices, Tippy Heydrey. Cette tension qui ne se lâche jamais entre les violences des censeurs et les œuvres de femmes engendre un mal-être. Les femmes telle Fumiko Shimojô qui doivent écrire en cachette de leur conjugalité, voient leur expression fragilisée, tandis que les censeurs sont injustement honorés — pensons à Stendhal plagiant Claire de Duras. Désigner un « chef d’œuvre de femme » est fait dans l’esprit de protéger des œuvres rendues « vulnérables » et déséquilibrées par la ségrégation sociale mais en fait très fortes. 


La lecture d’Hélène Frappat est nouvelle et invite à d’autres lectures  « amicales ». Il ne s’agit pas de faire preuve d’une quelconque habileté, encore moins de manipuler pour dominer. En revanche, les scènes fortes se succèdent, autant pour s’attacher aux racines de la psyché féminine que pour s’en libérer. Après les scènes de la joie de vivre avec des enfants à la campagne, Tanaka montre les corps morts qui sont conduits hors de l’hôpital où souffre la poétesse aux seins coupés1 ; les lamentations et les soins des morts s’inscrivent dans l’ordre cosmique. Les allusions des commentaires d’Hélène Frappat fabriquent un rapport furtif et assuré, nuancé et profond avec l’œuvre. Elles reconstruisent un corpus filmique dévalorisé au profit de la violence virile2. Les concepts inhérents à nos formations laïques sont temporaires, et à présent, ils ont l’atout de ne plus rejeter les clartés de la mystique. 

 

Souffrir pour venir au monde, souffrir pour écrire. La poétesse est celle qui n’est pas vue, alors que ses poèmes font corps avec sa propre vision. Son corps est politique, les seins sont censés faire d’elle une femme, et Hélène Frappat considère la scène dans la baignoire où Fumiko montre ses seins coupés à une autre femme comme un « moment de subversion totale ».

 

 

© Crédit photo : Image prise du film japonais « Maternité éternelle », no 2.

 

 

Après l’opération, alors qu’elle se meurt, Fumiko vit une passion charnelle avec un journaliste de Tokyo qui a fait l’éloge de sa poésie tout en annonçant la mort certaine de la poétesse. C’est donc par la presse qu’elle apprend que le cancer du sein a atteint les poumons. L’insistance du journaliste pour obtenir des poèmes peut paraître morbide mais Fumiko y consent. La demande de ce bel homme venu de Tokyo profite à Fumiko, lui donne un surcroît d’existence. L’éternel féminin fait résonner dans ses poèmes portés par les sublimes images de Tanaka une langue commune à toutes les femmes. La notion de Goethe, magnifiée par Nerval sous les traits de la déesse Isis, s’allie à un autre grand thème : la maladie. L’engagement dans l’œuvre est acceptation de la mort. De toutes façons, c’est l’omniprésence de la mort qui fait penser l’écriture. 

Par l’amour et l’œuvre poétique, la mort de Fumiko est le témoignage éternel de la poésie. Elle est le contraire de la mort de toutes les femmes qui doivent mourir dans les œuvres des hommes (voir mon Voyage en Orient), car elle ajoute au célèbre « désespère et meurs » de Chatterton, au sujet du poète, la maternité éternelle.


 

​​​​​​​​​© Crédit photo : Image romantique d'un couple japonais amoureux, no 3.

 

 

Chaque génération entretient avec ses moyens la fatale phobie des sexes en croyant tout réinventer. Ce n’est qu’une guerre de plus. À Hokkaido, le mode de vie de Fumiko est rural. La chirurgie paraît primitive. Or c’était il y a soixante-dix ans... Le groupe de poètes semble être le seul espace social l’égalité entre hommes et femmes est encouragée. L’intégration des femmes à une communauté réelle est suspendue à un idéal. 

 

À présent, la génération des « Malcontentes » est prise dans une nébuleuse qui s’élève et s’abaisse en étant surtout happée par les faits dérisoires. Sortie du ghetto, la thématique des femmes retombe dans les clichés, s’enfonce dans des spéculations intellectuelles qui déclinent sous les formes presqu’outrancières la haine de soi. On croit inventer des lois qui n’ont pas la hauteur et l’à propos des lois de Charlemagne dans ses Capitula, qu’il faudrait connaître. 

Et quelles images fabriquons nous ? La mise à nu de quelques rouages de la mécanique sociale du patriarcat fixe des mirages qui contiennent les germes de l’échec, comme le montre d’El Topo (1970). Inversement, au moment où la poétesse Fumiko doit être un cadavre, elle est tout sauf un cadavre. La magie s’accomplit. 

Ce qui renvoie à l’actuel procès Pélicot, ultra médiatisé. La plaignante fut réduite à l’état de « belle endormie », autre grand thème illustré par Blanche Neige, et elle réussit à imposer au monde sa parole, comme une manière de star…

 

 

© Camille Aubaude

 

Notes


1. Du même registre que la langue coupée de la Princesse grecque Philomèle dans les Métamophoses d’Ovide, reconnue par les féministes américaines de la fin du XXè siècle comme l’allégorie de la poétesse privée de langue. Voir au Pan poétique des Muses le numéro hors série dirigé par Camille Aubaude sous le titre Tant de Philomèles en ce monde… voir http://www.pandesmuses.fr/2016/03/philomele.html et http://www.pandesmuses.fr/2016/03/table-des-matieres-du-n-4.html.

 

2. Le MK2 Beaubourg joue en même temps que le chef d’œuvre oublié de Tanaka tous les films d’Alejandro Jodorovsky. Je suis sortie presqu’au milieu d’El Topo (1970), et si j’ai regardé si longtemps ce spectacle d’horreurs, c’était dans l’espoir qu’elles s’arrêtent, puisqu’il s’agit d’un « saint » qui « s’engage dans la libération d’une communauté de parias » ;  le propre fils du cinéaste âgé d’environ sept ans traverse à dos de cheval un village massacré (empalement, éviscération, et tutti quanti). Un colonel a une très belle servante sexuelle qu’il offre comme « des restes » quand il s’en lasse à des mercenaires aux faces cauchemardesques. Des prêtres sont violés et maquillés avec leur sang. Etc., etc. Cette complaisance dans la barbarie est justifiée par une critique sociale colorée de mystique. John Lennon et Yoko Ono ont produit ces imbéciles outrances.

 

Ce film et cet article relèvent de la notion « Matripoétique » (DS.), réf. URL. http://www.pandesmuses.fr/no12/matrimoinepoetique22/ds-matripoetique

© LPPDM

 

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Pour citer cet article féministe & engagé

 

Camille Aubaude (critique & images), « Maternité éternelle », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2024 NUMÉRO SPÉCIAL | NO IV | « Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) », 1er Volet, & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 31 octobre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/noiv/ca-materniteeternelle

 

 

 

 

 

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17 octobre 2024 4 17 /10 /octobre /2024 17:10

Événements poétiques | Charmille de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles  & N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Dossier majeur | Florilège | Poésie & littérature pour la jeunesse | Travestissements poétiques 

 

 

 

 

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Une poupée cassée

 

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Écopoème féministe pour la jeunesse par

 

Hélène Calinette

 

 

 

Crédit photo : Camille Métra, « Portrait de jeune fille », peinture tombée dans le domaine public, capture d'écran de l'image libre de droits du site Commons.

 

 

Porcelaine, dentelle et poussière, 

 

Avant, j’étais belle

 

 

Concurrence au puzzle

Mais les pièces rassemblées,

Ne suffisent pas à cicatriser

 

 

Je suis une poupée, une poupée cassée

 

 

Ô temps suspend ton vol

Autant les rires s’envolent

 

On m’a faite pour les vitrines

Souriante, béate, figurine

 

« Bien fait pour moi » diront-ils

Si maintenant je suis une poupée, une poupée cassée

 

Je me suis échappée

Pour voir le monde, respirer

Alors je suis partie

Sur la ligne de mes envies

 

J’ai aimé, tous les enfants qui m’ont aimée

Leur imaginaire a fait de moi

Vivre d’incroyables vies :

Princesse, reine, bébé, top model, défouloir de leurs peines

 

À chacune de leur larme qui coulait, un peu de moi s ébréchait

Et maintenant, dans les fissures de mes grands yeux,

Restent leur ciel et tous leurs vœux

 

 

Je suis une poupée, une poupée cassée

 

Dans un coin de cette serre au jardin

Entre les roses et les ancolies

Sans trop savoir comment suis-je arrivée ici ?!

Bras cassé, porcelaine fêlée, dentelle jaunie

Je suis l’amie des abeilles et la gardienne des mésanges qui ont fait leur nid

 

 

Je suis une poupée, une poupée cassée

 

J’ai a affronté bien des tourments

Le cœur à la danse tous les temps

Plus aucune valeur pour les vitrines

Mais dans ce jardin, je suis bien divine

 

Je suis une poupée, une poupée cassée

 

Heureuse de vous connaître et de vous aimer,

Heureuse de vous sourire et de vous faire rire !

 

 

© Hélène Calinette

 

 

***


Pour citer cet écopoème féministe lyrique & inédit 

 

Hélène Calinette, « Une poupée cassée », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Évènement poéféministe 2024 | « Charmille de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles 2024 » & ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 17 octobre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/11octobre24/noiii/hc-poupeecassee


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17 octobre 2024 4 17 /10 /octobre /2024 13:56

Événements poétiques | Charmille de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Créations poétiques

 

 

 

 

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Dormeuse

 

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Poème élégiaque & engagé de

Dina Sahyouni 

 

 

 

 

Crédit photo : Élisabeth Vigée Le Brun, « A baby », peinture tombée dans le domaine public. Capture d'écran de la photographie libre de droits du site Commons.

 

 

 

À celle qui n’est pas là

Pour

celles qui n'ont pas pu avoir d'enfants,

les mères endeuillées,

la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal du 15 octobre

 

 


 

Dors

fille d’amour 

que je cajolais le jour

où tout était encore possible 

qu’elle vienne qu’elle devienne 

mienne 

 

Dors

bébé d’amour

au cœur si large, si petit

c’est ton nid, c’est ton lit.

 

Dors

dans les rêveries d’antan

dans les mers du levant

repose aux vents.

 

Dors

la nuit sourd

et le rêve court

à sa fin, au petit matin

 

Dors

fille d'amour

hante encore 

ce pauvre corps

 

Dors

au cœur si large si petit

mon petit.. tout petit amour

dors-y au cœur.. dors-y

je t’en prie.. je t'en supplie.

 

 

© DS. octobre 2024.

 

 

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Pour citer ce poème lyrique, élégiaque & inédit 

 

 

Dina Sahyouni, « Dormeuse », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Évènement poéféministe 2024 | « Charmille de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles 2024 » & Revue Orientales, « Déesses de l'Orient », n°4, volume 1, mis en ligne le 17 octobre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientalesno4/11octobre24/ds-dormeuse

 

 

 

 

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