30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 14:52

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & réception | Dossier mineur | Articles & Témoignages | Astres & animaux / Nature en poésie

 

 

 

 

 

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Méas Pech Métral, « Nuages»,

 

 

préface de Sophie Davant, ​​​​​Éditions

 

du Cygne, 2024, 90 pages, 15€

 


 

 

 

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Texte par

Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée du recueil de poèmes de Méas Pech Métral, « Nuages », Éditions du Cygne, 2024.

 

 

Méas Pech Métral transforme ses maux en parcelles de rêves qu’elle cultive à travers les pages de ce recueil de poèmes. Elle leur donne du sens en les transformant en une source limpide dans laquelle elle invite ses lecteurs à s’abreuver. 

 

Elle habite la langue de Molière comme elle habite La France, son pays d’accueil. Elle est la preuve vivante que l’amour d’une langue d’adoption peut être aussi fort que l’amour de sa langue maternelle. Donc, écrire dans une langue est une question de confort et d’aise. Aussi, le français se révèle-t-il pour elle un idiome dans lequel elle s’épanouit en donnant corps à ses pensées, ses fantasmes, ses lubies, ses manques, ses peines et ses joies. Il lui a sans doute insufflé une seconde vie. 

Elle s’est réconciliée avec elle-même en recouvrant sa part d’humanité sacrifiée, quand, enfant, elle affronta les souffrances imposées par les Kmers Rouges. 

Aussi nous délivre-t-elle ce message, en signe de liberté retrouvée :

 

« Courir le soir dans le noir

Dans l’ombre sous les lumières

Au bord de la Seine en hiver. »

 

L’univers de Méas Pech Métral est un univers coloré, multiforme, hétérogène. Rimbaud et Verlaine ne sont jamais loin, ils ne quittent jamais ses pensées. 

Elle est cette fille attachante au cœur tendre dont les souvenirs résonnent dans la tête comme le son persistant d’une cloche qu’on martèle.

 

«  Tu es venue hier

Magicienne dans un cirque d’hiver

Tu as changé mon univers. »

 

Elle est animée par l’envie, la force de vivre et le dépassement de soi. C’est une âme aguerrie qui vole plus haut que les nuages. 

Dans ce recueil de poèmes sont consignés des amitiés qui se tissent, des liens fugaces, des espoirs avortés et aussi des manques : 

 

« Le manque est partout

Et partout, quelqu’un manque à quelqu’un. »

 

Sur ces manques se greffent des nuages car elle nous rappelle que:

 

« La  vie comme les nuages

Qui passent et repassent

Et les nuages c’est jamais les mêmes. »


 

Son champ onirique est vaste et peuplé d’êtres ailés comme les oiseaux, les papillons, de belles âmes, à part les bardes français comme Rimbaud, Verlaine, Hugo, Apollinaire, il y a aussi des personnes vivantes avec lesquelles elle a des atomes crochus, comme Mélissa qui lui a promis « des rêves et des voyages » et aussi Gabrielle dont les fleurs sont des émules. 

Une poésie habillée de rêves. 

 

© Maggy DE COSTER

 

URL de référence aux éditions du Cygne :

https://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-meas-pech-metral.html


 

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Pour citer ce texte illustré & inédit

 

Maggy De Coster« Méas Pech Métral, « Nuages », préface de Sophie Davant, Éditions du Cygne, 2024, 90 pages, 15€ », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 30 janvier 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/mdc-mpm-nuages

 

 

 

 

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22 janvier 2025 3 22 /01 /janvier /2025 14:48

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & réception / Printemps des Poètes 2025 | Astres & animaux / Nature en poésie 

 

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La poésie volcanique

 

 

de Chantal Robillard

 

 

 

 

 

Critique par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée par Chantal Robillard de son nouveau recueil de poèmes, « Dentelles du feu des volcans » paru chez Astérion en 2025. 

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À l’instar d’Obélix, tombé petit dans la marmite d’une potion magique, Chantal Robillard, arrière-petite-fille de dentellières, jouait durant son enfance, au bord de son volcan natal.  Fort heureusement, l’autrice n’a pas chuté dans le cratère de Saint-Roch, on songe au malheureux Empédocle qui se serait jeté dans l’Etna...  Par contre, elle y a prélevé des « bombes volcaniques » qu’elle nous restitue dans son nouveau recueil paru chez Astérion Dentelles du feu des volcans dans lequel les images fulgurent telles des coulées de lave.

 

Le Printemps des Poètes a choisi pour thème cette année La poésie volcanique et nul doute que Chantal Robillard, puisant dans ses souvenirs, nous donne à découvrir ou redécouvrir, au premier degré, la genèse et la configuration de certains volcans qu’elle sublime ensuite dans une poésie haute en couleur. Avec l’autrice, nous escaladons ainsi « une coulée de lave en plateau » pour accéder à une abbaye dans le village de Chanteuges. Des anecdotes savoureuses émaillent ce poème-récit où elle évoque la maison que son frère habita, dotée d’une cave troglodytique qui prolongeait la première...

Chaque poème est le prétexte d’une nouvelle expédition comme en témoigne le Lac des sept cités situé dans les Açores où, écrit-elle, « On dit que l’Atlantide serait là »... Et de nous faire partager son émerveillement « Ils sont deux, ces lacs : un vert et un bleu / Entourés sur les berges d’hortensias. »

 

© Crédit photo : Chantal Robillard, extrait poétique illustré par elle de son nouveau recueil de poèmes, « Dentelles du feu des volcans » paru aux éditions Astérion en 2025, no 1.

 

À l’instar d’un guide, Chantal Robillard poursuit son itinéraire en libérant ses réminiscences qui jaillissent sur la feuille blanche telles des éruptions surgies des profondeurs de son être.

Elle évoque ainsi les promenades avec son père au Pié du Roi, celles  qu’elle a accomplies avec son oncle « Dans sa Citroën cramoisie / Au vieux klaxon » dans la fameuse forêt de Pourcheresse. Les noms de lieux, parfois méconnus, mais toujours vecteurs de rêves, leurs descriptions détaillées, empreintes d’onirisme, entraînent le lecteur dans un fabuleux voyage immobile.

 

Dans ce livre que l’on pourrait qualifier de guide touristico-poétique, d’autres magnifiques échappées nous mènent auprès du Vésuve, de l’Etna, sans oublier Santorin. On brûle de l’envie de les réitérer physiquement, ne serait-ce que pour contempler de nos propres yeux les paysages splendides décrits par l’autrice et pourquoi pas goûter au « Lacryma Christi fruité » ou encore rencontrer le fantôme de Na Castelloza, troubadouresse du 13e siècle !

 

 

​​​​​​© Crédit photo : Chantal Robillard, extrait poétique illustré de son nouveau recueil de poèmes, « Dentelles du feu des volcans » paru aux éditions Astérion en 2025, no 2.

 

 

Des photographies, prises par Chantal Robillard lors de ses pérégrinations, illustrent et prolongent à l’envi la lecture de cet opuscule dans lequel elle nous convie à aller toujours plus loin, plus haut, jusqu’à appréhender nos limites « Allez, allez, il nous faut encore escalader ce piton de lave durcie, tout pointu, poussé pile au milieu de ce nulle part. »…

 

© Françoise Urban-Menninger

 

 

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Pour citer ces recension & illustrations inédites 

 

Françoise Urban-Menninger« La poésie volcanique de Chantal Robillard », les illustrations sont signées par l'autrice Chantal Robillard, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 22 janvier 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/fum-crpoesievolcanique

 

 

 

 

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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 18:24

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & réception

 

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Recension-Préface de

 

Peau par Manon Godet*

 

 

 

 

 

Préface de

 

Arwa Ben Dhia

Poétesse, auteure, ingénieure, docteure en électronique

​​​​​Page Linkedin :

https://www.linkedin.com/in/arwa-ben-dhia-phd-0538b011/

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture du recueil de nouvelles poétiques Peau de Manon Godet, réédition en 2025 aux éditions du Cygne.

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Peau, recueil de nouvelles poétiques, composé de trois sections dont deux histoires (« Prière de toucher » et « Take me home ») suivies d’un épilogue (« La Lavande »), donne la parole aux peaux de différentes femmes déchirées par des agressions sexuelles. 

Par sa plume engagée, l’autrice s’inscrit subtilement dans la lignée de Simone de Beauvoir et de Marguerite Yourcenar, en défendant, de manière artistique, plus exactement surréaliste ai-je envie de dire, la cause de la gent féminine qui a toujours été la cible de violences et de harcèlement dans les sociétés phallocrates.

La sensibilité et l’empathie de Manon Godet transparaissent derrière ses récits, à travers un langage protéiforme. En effet, ce langage est tantôt imagé où les mots timides hésitent, titubent et se déguisent, tantôt cru où les mots, à fleur de peau, fusent, jaillissent et explosent.   

La narration non-linéaire des histoires, leur fragmentation et le changement de voix narratives reflètent les pensées confuses, éparpillées des personnages féminins. Parfois, il n’y a même pas besoin de finir les phrases. Elles sont amputées, déchiquetées comme les corps brisés par les viols. Des mots isolés suffisent, car puissants et déjà douloureux. 

L’autrice manie les figures de style avec brio et est notamment friande des métaphores. En voici un exemple :

« Un violon pour une violette. Et il m’a donné ses partitions pour apprendre à parler. »

Violette est le prénom féminin choisi pour l’un des personnages. On lui a offert un violon comme instrument pour crier son drame. Quand les mots deviennent impuissants, insuffisants devant une énorme blessure, la musique est transcendante et c’est bien elle qui devient alors la langue des meurtris.

La lavande, fleur de la guérison, est aussi employée à maintes reprises dans le recueil et fait même l’objet du titre de la dernière section. Cette fleur est d’un violet doux et pâle, teinte suggérant le féminisme, le rêve et la paix, mais aussi l’espérance.

L’écrivaine puise souvent les images qu’elle emploie dans la nature. D’autres fleurs sont également mentionnées comme métaphores, ainsi que des fruits (jus de raisin), des plantes (nénuphars) et des animaux (hérissons, serpents). 

Comme dans la poésie de Rimbaud, les couleurs sont très présentes et ont toutes une symbolique particulière dans le contexte des histoires. Outre le violet, on trouve entre autres le noir, le jaune, le rouge, le vert et le bleu. Le bleu est évidemment celui de la mer qui est explicitement évoquée dans le recueil, représentant le calme, l’espoir, la consolation et l’infini. C’est un havre de paix pour certains personnages qui y retrouvent leur liberté et leur sérénité. « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme. », disait Baudelaire.

Peau, cet écheveau d’histoires qui ne laisse pas indifférent, est telle une pièce de théâtre thérapeutique pour d’aucuns, dont les actes montrent des personnages qui tentent de se reconstruire, de se recoudre, de se relever tant bien que mal. Ces femmes meurtries trouvent, ou du moins essaient de trouver, leur salut dans l’amour sous toutes ses formes, qu’il soit réel ou imaginaire : « Chère Cœur, doux amour, … », « Ouvre-toi, libère l’eau, prends tes mots. Je t’aime, je t’aime encore. Ne pars pas déjà. Reste. Reste avec moi, la mer te lavera. ».

 

© Arwa BEN DHIA

 

* La présente recension concerne l’ouvrage Peau de Manon Godet, publié par les éditions du Cygne en 2022. Elle fera l’objet de la préface du même ouvrage dans sa réédition en 2025. 

 

 

Arwa BEN DHIA est une poétesse franco-tunisienne, née à Tunis en 1986, autrice de plusieurs recueils de poésie dont « Les quatre et une saisons » paru en octobre 2024 aux éditions du Cygne en France et aux éditions Arabesques en Tunisie et transcrit en braille. Polyglotte, férue de littérature, de philosophie, d’arts, de voyages et de langues étrangères, elle exerce le métier d’ingénieure brevets.

 

 

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Pour citer ces préface-recension & illustration inédites 

 

Arwa Ben Dhia« Recension-Préface de Peau par Manon Godet », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 21 janvier 2025. URL :

https://www.pandesmuses.fr/noi2025/abd-prefacedepeau

 

 

 

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 18:27

N° IV | AUTOMNE 2024 | NUMÉRO SPÉCIAL 2024 | Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) | 1er Volet | Critique & réception / Chroniques de Camillæ

 

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Un voyage grandiose dans les livres

 

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Critique

Camillæ/Camille Aubaude

https://everybodywiki.com/Camille_Aubaude

Blogue officiel :https://camilleaubaude.wordpress.com/ 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l’ouvrage « Paris est un livre » par Alexis Margowski aux Keribus éditions, 2024.

 

À propos de Paris est un livre par Alexis Margowski, Keribus éditions, 2024. 350 p. 

 

Pour que le livre imprimé « résiste aux chocs de la modernité » (p. 47), Alexis Margowski a conçu, écrit et publié un livre de textes et photographies dans la lignée du Voir Dit de Pernette du Guillet et Guillaume de Machaut. Paris est un livre n’est pas seulement un livre réussi, il est la poésie vivante d’un auteur dans sa pudeur, ses songes, ses labyrinthes et sa réalité en 2024. L’étude littéraire, « Paris, capitale mondiale des livres » (p. 41), par Alexis Margowski a la densité de lectures dues à des heures passées en bibliothèque.

Ce livre ressortit à l’« œuvre parfaite » d’un compagnon du devoir. S’y ajoute l’extravagance de celui qui rend visite à un temple : Paris, la ville-livre, et ses 630 absidioles que sont les librairies, plus les bouquinistes « arrimés » à la Seine : « Au total, les quais sont riches de 932 boîtes » (p. 43). 

Cette sage folie de pages imprimées et d’images contient baguenaudes, folastries et même des fatrasies. Elles nous enivrent, comme autrefois les planches de caractères hiéroglyphiques d’un atelier de typographe. L’auteur accomplit ce voyage en lui-même qu’est pour lui Paris, et il nous donne le plus beau de Paris. C’est le trésor d’un wanderer romantique, radical et sans concessions, un trésor que l’on peut toucher, feuilleter, garder à la maison. Les photographies prises sur le vif et les nombreux textes de ce Voir Dit tourbillonnent comme des feuilles pleines de vie. À coup sûr, elles nourriront le vortex du futur. Elles l’empêcheront peut-être d’être explosif.

 

Paris est un livre développe nos capacités imaginatives. « Pour voyager loin, il n’y a pas de meilleur navire qu’un livre » (Emily Dickinson, p. 46). Naviguons dans la barque solaire, bari, la barque d’Isis, où sont Martin Bruno (photographe), des écrivains, des journalistes, guidés par le « Prélude »-étoile de Jacques Attali. Alexis Margowski est le nautonnier qui conduit le voyage sur des flots argentés, ceux des modestes échoppes où les pages des livres sont d’une richesse inégalée. Jusqu’alors, personne n’avait pensé à étoffer la rêverie architecturale avec des « bouquinistes » et des librairies.

 

Plus le lecteur navigue dans cette barque, plus il est pris par la magie, dont l’un des sommets est « L’anthologie passionnée » de 270 citations d’auteurs :

 

3 - « On écrit comme on accouche ; on ne peut pas s’empêcher de faire l’effort suprême ». Simone Weil.

13 - La vie de Paris contient pour chacun des milliers d’éternités - et l’immensité vertigineuse du rêve. » Théodore de Banville.

37 - « Dans la vie, rien est à craindre, tout est à comprendre. » Marie Curie.

 

Dès lors, ce livre élégant devient le paradigme de la modernité. En termes symboliques, c’est l’ouroboros de notre désir d’immortalité des vérités qu’il transmet pour que l’avenir ne soit pas dramatique.

À l’issue de sa lecture, Paris est un livre impose un immense respect. Il invite les lecteurs à élargir leur horizon. Ils sont charmés par tant d’offrandes, de partages entre passé et avenir, émotion immédiate et silence... Il est résolument moderne que les choix établis pour cette représentation de Paris comportent un « Recueil littéraire » de dix-neuf textes, où Alfred de Vigny, Théophile Gautier, et Théodore de Banville, ainsi que le hiératique quatuor Hugo-Rimbaud-Verlaine-Baudelaire n’occultent pas Adrienne Monnier, à qui la Maison de la poésie-Théâtre Molière vient de rendre hommage (voir sur le site : « L’Odéonie »). Adrienne Monnier est une voix pleine de sagesse. L’entendre fait espérer que le destin des femmes de lettres va devenir moins oppressant. C’est un monde différent, si vivant. Tout un monde, comme ce livre. L’« Ode à Paris » (p. 277) de la poétesse Camille Aubaude « clôture en toute beauté le « Recueil » de 19 textes » (A. Margowski) en annonçant que la voix des Prophétesses ourdit l’avenir. 

 

© Camillæ

 

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Pour citer ce texte inédit

 

Camillæ (ou Camille Aubaude), « Un voyage grandiose dans les livres », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2024 NUMÉRO SPÉCIAL | NO IV | « Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) », 1er Voletmis en ligne le 27 décembre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiv/ca-unvoyage

 

 

 

 

 

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