Pour citer ces poème d'amour & illustration inédits
Sarah Mostrel (poème & peinture),« Une musique folle », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°12 | AUTOMNE-HIVER 2022 « Poémusique des Femmes & Genre », mis en ligne le 7 décembre 2022. Url :
Pour citer ces poème d'amour & illustration inédits
Sarah Mostrel (poème & dessin),« Jazz en fait », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°12 | AUTOMNE-HIVER 2022 « Poémusique des Femmes & Genre », mis en ligne le 7 décembre 2022. Url :
Née le jour de Noël en 1955 à Argenteuil, l'artiste est diplômée de l'école Arts Aplicadas y Officios Artisticos de Valence en Espagne.
Les œuvres d'Elisabeth Fréring, dessins et peintures, ont toutes en commun une impression d'inachevé et de fragilité qui, paradoxalement, nous atteint au plus profond de notre inconscient. Le poète Yves Bonnefoy ne disait pas autre chose quand il écrivait que « le trait est l'indice de ce qui ne se voit pas ». Et d'ajouter que l'artiste perçoit « une temporalité qui plonge dans un fond sans fond ».
Cet inconscient collectif dans lequel l'artiste puise son inspiration a partie liée avec les contes de fées. On y retrouve les figures symboliques récurrentes du loup ou d'un animal qui s'y apparente et du petit chaperon rouge qui hantent les labyrinthes de notre mémoire depuis l'enfance. Dans sa « Psychanalyse des contes de fées », Bruno Bettelheim expliquait que les contes plongent dans les parties les plus primitives de notre psyché.
Sur un fond blanc virginal, apparaît un loup, la petite fille tout en rose l'observe, entre les deux une fleur sanguine se délite, est-elle le symbole d'une défloration annoncée ?
Du fantasme au fantomatique, Elisabeth Fréring joue et se joue des apparences, ses toiles deviennent des lieux d'errance, voire de déshérence.
Yves Bonnefoy disait de la poésie qu'elle était « de l'ordre de l'inachevé ». Voilà comment l'on pourrait éclairer la quête d'Elisabeth Fréring qui taille des brèches dans le réel en réenchantant la pensée magique de notre enfance qui ne cesse de travailler dans les abysses de notre inconscient en le questionnant.
Son univers onirique nous donne à voir des silhouettes et des formes à peine suggérées qui nous font signe dans un entre-deux où le non-dit, l'irrationnel, l'obscur et la mort jettent le trouble en le mettant parfois crûment en scène. Le regard s'abandonne dans des paysages rêvés, des robes de baptême nous renvoient encore et toujours dans ce bal de l'enfance où dansent derrière le miroir des apparences, les ombres et les terreurs de nos nuits.
Dans les sous-bois de sa mémoire et de la nôtre, Elisabeth Fréring lève les lièvres, débusque les pièges cachés de nos peurs pour nous en livrer les traces et les empreintes dans une écriture picturale qui distille une petite mélodie qui s'inscrit subrepticement dans notre imaginaire.
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Françoise Urban-Menninger,« Elisabeth Fréring présente ses « Contes d'automne » à la galerie Bertrand Gillig à Strasbourg » avec des photographies inédites des peintures de l'artiste,Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°12 | AUTOMNE-HIVER 2022 « Poémusique des Femmes & Genre », mis en ligne le 5 décembre 2022. Url :
« Le lecteur ne peut pas rester indifférent à la douceur des métaphores, à l’élégance des anaphores dont raffole la poétesse, ainsi qu’à la « spontanéité » des rimes libres et diverses, qui ne sont jamais forcées, et qui semblent toujours arriver naturellement. »
Le recueil poétique « Tout ira bien… », de Hanen Marouani, publié aux éditions Le Lys Bleu en 2021 est un petit bijou que je possède dans ma bibliothèque. Sur la forme, l’ouvrage est fort joli, a une belle finition et une très bonne qualité de papier. Sur le fond, c’est un hymne à l’espoir dans un monde où l’on est souvent tenté par le désespoir. On peut le deviner du titre qui est inspiré du slogan affiché sur tous les balcons des Italiens lors du premier confinement : « Andrà tutto bene… ».
L’optimisme et la spontanéité sur le bout des doigts
Sa lecture est une halte rafraîchissante dans une course effrénée contre le temps. Ce livre est d’un lyrisme poignant, où la légèreté des mots rivalise avec la beauté des images. Le lecteur* ne peut pas rester indifférent à la douceur des métaphores, à l’élégance des anaphores dont raffole la poétesse, ainsi qu’à la « spontanéité » des rimes libres et diverses, qui ne sont jamais forcées, et qui semblent toujours arriver naturellement. On y apprécie aussi plusieurs jeux de mots habilement employés. On est saisi par la finesse du style de l’écrivaine et surtout touché par son optimisme. C’est un livre à savourer lentement (ou pas d’ailleurs, chacun à sa guise), à lire et à relire sans modération. Personnellement, je l’ai à mon chevet et en lis parfois quelques poèmes avant de dormir, mais on peut le lire à n’importe quel moment de la journée pour s’apaiser, pour s’évader…
Pour vous donner encore envie : Voici une triade de mes préférés !
Si je devais choisir une triade de poèmes préférés, je dirais que ceux qui m’ont charmée le plus sont :
« Nostalgia », (p.57), qui vous plonge dans une tendre atmosphère tunisienne dans laquelle j’ai grandi et dont le souvenir n’est pas sans m’émouvoir. En voici un extrait :
« Quand le sens d’une absence nous arrive sans prévision et son chuchotement nous berce doucement… Il s’éloigne puis un temps nous revient. Quand l’enfance oubliée et abandonnée nous oblige à nous retourner sur les traces passées pour nous faire vibrer par son va-et-vient… En continuum, sans raison ou sans lien mais elle annonce sa répartition en deux chemins : tourmenté et serein »
« De ton encre noire », (p.35), dont je partage avec vous les derniers vers :
« Une méditation interminable dans tes tableaux et dans tes invisibles autoportraits
Tes échecs, tes fêlures, tes déraisons, tes débuts, tes fins et tout ce qui te semble réitéré
Ton inimitabilité surréelle remue mes songes identitaires et lacérés
Me revoilà tout près de toi sous les volets de tes nuits soyeuses et agitées
De ton encre noire sans sépultures, je renais de mes seins déshabillés. »
« N’oublie pas de vivre», (p.97), dont je partage avec vous aussi les derniers vers :
« Exalte ta joie loin de la structure et de la langue de bois
Exalteta folie jusqu’à toute extrémité et jusqu’au bout des doigts
Exalte ta curiosité en toute liberté sans loi mais avec beaucoup de foi. »
Une poésie fleurant autant de sensibilité ne peut que refléter la noblesse et la grandeur d’âme de Hanen Marouani.
Pour l’avoir dans vos bibliothèques, « Tout ira bien… » est disponible dans les librairies françaises, sur le site officiel de la maison d’édition française Le Lys Bleu et sur les sites : Amazon et La Fnac.
* L'emploi du neutre français par l'autrice provient de sa volonté de s'adresser au lectorat sans distinction du genre et de ne pas alourdir la phrase.
Arwa BEN DHIA est poétesse en différentes langues et auteure de plusieurs ouvrages. De formation ingénieure télécoms et docteure en électronique, elle exerce aujourd'hui le métier d'ingénieure brevets au sein d'un cabinet de Conseils en PI parisien.
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Pour citer ce témoignage illustré & inédit
Arwa Ben Dhia,« Il a fallu gérer la peur avec « Andrà tutto bene… » de Hanen Marouani »,Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°12 | AUTOMNE-HIVER 2022 « Poémusique des Femmes & Genre » & Événements poéféministes 2022 | « Calendrier du matrimoine poétique 2022 » & mis en ligne le 4 décembre 2022. Url :
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