2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 16:21

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Critiques & réception / Chroniques cinématographique de Camillæ | Voix/voies de la sororité

 

 

 

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Smoke Sauna Sisterhood par Anna Hints,

 

2023, « Documentaire », 1h 29m

 

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Camillæ (Camille Aubaude)

Sites officiels : http://www.camilleaubaude.com/

​​​​​​ www.lamaisondespages.com/

https://litterature-lieux.com/fr/guide/lieu/428-la-maison-des-pages-de-camille-aubaude

 

Blogue officiel :https://camilleaubaude.wordpress.com/ ​​​​​​

 

 

Smoke Sauna Sisterhood, par Anna Hints, 2023 ‧ Documentaire ‧ 1h 29m

Il faut entrer dans ce sauna de fumée de la sororité. Au-delà d’un documentaire, ce film reconstruit les témoignages de la condition des femmes selon « cette fabrication texte, temple, rite », comme a écrit Claude Rétat pour le recueil Ivresses d’Égypte de Camille Aubaude, qui s’avère passionnante.

Le Texte monte crescendo pour énoncer des aveux qu’une femme ne peut faire au cours d’un interrogatoire de police. Le tour de force est d’avoir placé des actrices telles de simples femmes d’un sauna de fumée pour tout dire du sabotage, voire du massacre, de la spécificité sexuelle des femmes. Il serait bien de lire ce qu’elles disent, après avoir entendu l’interprétation de ces témoignages.

Le Temple est un chalet en rondins, un four, une forge, une matrice inaliénable que décorent de fines branches d’arbres chargées de neige. Cette maison de bois assure la stabilité et l’équilibre dans l’alternance des saisons. Une femme creuse un trou dans la glace. Elles vont y plonger nues.

Et le Rite : à l’opposé des non-spectacles chinois et des codes de narration américains, la fumée, telle les nuages, les rêves, les mirages, la pierre chaude, le sol corrosif, la chasteté qui libère la parole, des confessions dans une église primitive qui relie la maison à la naissance. La face magique du champ de bataille. La grand-mère trône comme le moi féminin gelé dans la glace immémoriale.

« Cette fabrication texte, temple, rite »  promeut la puissance tutélaire de la femme. Cette somme incomparable sur la vie des femmes dans le patriarcat est dénuée d’orgueil, de narcissisme, de décoration et de gloire. Elle pourrait s’appeler Totalité du féminisme, ce qui dirait le contenu… Les récits pourtant connus sur les façons d’arnaquer les femmes éclosent andante et s’entrelacent les branches noires et blanches qui zèbrent le ciel. Quand la neige est remplacée par l’herbe puissante et le délicat feuillage des arbres, nul besoin de parler d’écologie… L’art de la filmeuse associe monstration et démonstration. Il rend ce « reverdi » plus magique que tous les tours de lanternes magiques. Et le rythme vital de l’hymne final porte le sentiment d’éternité. 

 

 

© Camillæ (Camille Aubaude), mars 2024.

 

AVIS DE LA REVUE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES :

 

 

Smoke sauna sisterhood

À ne pas manquer !

 

 

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Pour citer ce texte inédit

 

Camillæ (Camille Aubaude), « Smoke Sauna Sisterhood par Anna Hints, 2023, « Documentaire », 1h 29m », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 2 avril 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/camillae-smokesaunasisterhood

 

 

 

 

 

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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 17:00

N°12 | Poémusique des femmes & genre | Chroniques de Camillæ | Revue culturelle d'Europe 

 

 

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Le film : Tàr

 

 

 

 

 

 

Camille Aubaude

Sites officiels : http://www.camilleaubaude.com/

& www.lamaisondespages.com/

Blog officiel : https://camilleaubaude.wordpress.com/


 

 

 

Tàr est une leçon de droiture, et l’on en sort la tête haute, rétablie dans sa féminité d’exception, dont l’élan, la vivacité suscitent hélas la jalousie. C’est un film qui démontre le manège de la culture dominante virile, porteuse de destructio

La blonde actrice est au début très formatée afin que la narration s’enclenche. Elle ne nous lâche pas, cette personnalité célèbre féminine reconnue pour ses compétences : Lydia Tàr. La fascination se poursuit sans faiblir pendant 2h30, malgré des scènes dures. Cette violence rythme une bande-annonce qui occulte un des intérêts majeurs du film : explorer à fond l’amour pour la musique. La « bio » de cette cheffe transgenre est révélée à sa juste mesure, avec la dépression qui escorte un immense talent, et, en toile de fond l’Amazonie devenue une référence omniprésente.

 

Les rapports lesbiens sont toujours présentés par les hommes de la même façon (voir le film de Brian de Palma). Le discours sur l’art ne déroge pas non plus à une affèterie de circonstance. Je ne peux la qualifier d’« académique», car elle est le fruit des cours d’écriture de scénarios, et cela vaut peut-être mieux qu’un relâchement organique, lui aussi devenu assez commun. Par bonheur, ça prend, ça nous prend. Dans les scènes qui se succèdent, la chanson de Lydia à l’accordéon pourrait presque sortir des cadres, comme une chanson de L’Opéra de Quat’sous. Elle chante en réponse aux prédateurs de l’immobilier, des harceleurs in domus. C’est un de ces beaux événements de frénésie qui rendent ce film aussi léger qu’un songe.

 

Ce cadre puissant des techniques médiatiques inclut forcément le parcours de la gloire à la décadence — illustré par le « Loup de Wall Street ». Les luxueux intérieurs modernes ne sont pas épanouissants. Puis c’est forcément la déchéance dans un Tiers Monde qui montre que les évasions dans cette réalité signifient justement la déchéance. Parmi toutes les exactions que l’on peut pratiquer à l’encontre d’une femme d’exception, la trahison des proches, comme la secrétaire privée, est ce qui inspire le grand dégoût. La duplicité et l’infidélité des jeunes que l’on adoube (telle la violoncelliste russe) sont à la mesure de leurs turpitudes.

 

Puisqu’il en faut encore plus pour contrebalancer le talent, il y a les coups bas entre collègues (et rivaux), il y a la diffamation, les fausses accusations devant des juges zélés qui laissent leurs sentes de souillure, sachant qu’à long terme les accusations mensongères sont toujours un mauvais calcul, car il y aura toujours quelqu’un pour démasquer les tyrans envieux. Le film ne montre pas la pire chose que l’on peut faire à une femme, le viol en réunion. La grosse machine médiatique qui met au ban de la société une artiste jalousée suscite l’émotion de l’ange déchu. Lydia Tàr est détestée par ceux qu’elle rejette, et qui se vengent au moyen d’une justice qui ne devrait plus porter ce nom. Pétra, la petite fille du couple de musiciennes, énonce à Lydia la simple vérité : « Je n’ai jamais rencontré une personne aussi belle que toi ».

Un manichéisme habillé de thèmes en vogue sert de corset à cette histoire voluptueusement inquiétante. La force intellectuelle de l’héroïne accompagne le sentiment que rien ne peut se dérouler autrement parmi les ingrats, les lâches, les malfaisants, dont les valeurs dénient la femme d’exception. Dès le début, la référence au Pérou par un chant a capella des peuplades primitives, annonce la nécessité d’arrêter l’écocide qui a lieu sous nos yeux. La louable intention de ne pas voir disparaître les peuples amérindiens revient à la fin du film. Alors que soixante pour cent des espèces vivantes ont disparu, quels seraient les moyens d’agir ? La musique féminine ⸮ Elle mène à la solitude, l’exil et la folie.

 

 

© Camillæ

 

 

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Pour citer ce texte inédit

 

Camille Aubaude, « Le film : Tàr »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°12 | HIVER 2022-23 « Poémusique des Femmes & Genre », mis en ligne le 11 février 2023. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no12/aubaude-lefim-tar

 

 

 

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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 10:44

 

Événements poétiques | Megalesia 2021 | Chroniques de Camillæ | Revue culturelle d'Europe 

 

 

 

 

 

 

Adieu Philippine

 

 

 

(film de 1962) 

 

 

 

 

 

 

 

 

Camille Aubaude

 

Site & blog officiels :

www.lamaisondespages.com/

 

https://camilleaubaude.wordpress.com/

 

 

 

 

C’est magique de voir enfin Adieu Philippine (1962), une merveille de délicatesse et d’intelligence sur ce qu’on appelé à la génération suivante les « rapports homme-femme ». Le rythme des plans, l’emploi de certaines musiques m’ont ravie. Ce film que les enseignants de cinéma de La Sorbonne citaient souvent avec admiration est resté dans les mémoires parce qu’il expose l’avant de l’abominable guerre d’Algérie, le départ d’un jeune homme, chair à canon, qui est amoureux de deux femmes. 1958. Les critiques Serge Daney et Serge Toubiana dont je suivais les cours pour mon diplôme de cinéma à Censier en 1977 construisaient leur théorie de la Nouvelle Vague. Puis Jean Doucet à Jussieu. Des séminaires très à la mode… Et pourtant sans youtube, je n’aurais jamais vu Adieu Philippine, cette construction d’émotions autour du nom d’une femme, aussi vrai qu’inventé. Sans la Toile mondiale, personne ne retrouverait la vision subtile, naturelle et aimante de Jacques Rozier. La liberté et la gratuité se disent de la même façon au pays de Lady Gaga et Mister Google. Mais ne soyons pas dupes, les films « à petits budgets » du cinéma français vont rapporter des abonnés. 

 

 

 

Du côté d’Orouët de Jacques Rozier (1973), tourné en Bretagne bien après Adieu Philippine, est une suite de saynètes, comme une suite de pièces de musique dans la même tonalité. Pas de sketchs, pas d’emphase, pas de numéros d’acteurs chauffés à blanc, mais beaucoup de tendresse mêlée à cette nostalgie au sens littéral de « retour ». J’ai éclaté de rire à certaines scènes qui touchent en fait les esprits éduqués à l’analyse de film. Les trois jeunes femmes qui rient pour un rien et orchestrent une variation de sons sur le mot « orouët » sont inoubliables, parfaites, fraîches, aux antipodes de la lourde artillerie des « big » et autres « méga show » qui ont prouvé leur incapacité à affiner le goût. La mièvrerie, les coups de poings à l’estomac de la production culturelle invasive incitent à réfléchir au constat d’E. A. Poe, traduit par Baudelaire : « Autrefois vivaient des êtres harmonieux, mais maintenant, on voit de grandes formes discordantes à travers les fenêtres et une hideuse multitude se rue éternellement, qui va éclatant de rire ne pouvant plus sourire ».  (La Chute de la Maison Usher, je cite de mémoire).

 

Or-rouët, orouuuu-ëtte nous mène en riant à la ferme du Groët, et j’ai encore éclaté de rire au plan de la scène suivante : l’écran noir ( le « schwartz ») avec la lampe torche au milieu braquée sur la caméra. Enfin quelqu’un qui sait ce qu’est le cinéma, et le pratique sans se plier au formatage des circuits commerciaux, même si c’est eux qui gagnent par la force.  

 

J’ai éclaté de rire, hélas, parce que mon indépendance d’esprit est noyée dans ce qu’on nomma au XIXe siècle « le flot de merde industriel », et à présent « l’ère du vide », aux conflits d’intérêts qui encouragent la vulgarité et la médiocrité. J’ai donc une telle béance, qui me fait dériver sur la Toile universelle, que je ne sais plus qu’empiler sans délicatesse les objets culturels, au lieu de m’en nourrir pour être utile. Le fait de bénéficier de mes cours de cinéma à Censier, donc d’un diplôme de cinéma, est un filet de sauvetage, alors que la grande épuisette maniée par les trois femmes du film de Rozier pour pêcher d’inexistantes crevettes sert à prendre l’homme dans ses filets, lui procurant un stress énorme. Après l’ennui, près d’une plage vide, les filets de l’épuisette prônent une injustice ahurissante. Ils dévient les meilleures intentions de l’être humain. Bernard Menez cuisine pour rien, le frigo est vide, et comme nous, spectateurs de youtube, il sait qu’il « est pris pour un imbécile ».

 

Cette veine artistique sans vanité doit maintenant prouver son ancienneté. Je suis tentée de l’appeler « le poème de la femme », initié par les dessins de vulves de la grotte Chauvet (art de moins trente-six mille ans) au « Chant du grillon de Marceline Desbordes-Valmore » (« laissez chanter mon grillon »). Elle crée les films de Jacques Rozier. Sont-ils promis aujourd’hui à un avenir planétaire, dont les mirifiques jeux de miroir dans les écrans représentent aussi bien une braderie qu’un nouveau commerce ?*

 

 

 

 

 

* Les « Chroniques de cinéma de Camillæ » sont publiées par la revue 

Le Pan Poétique des Muses (LPpdm) et La Maison des Pages éditions sous le titre Cinévita (Paris, 2020), ainsi que sur le blog :

https://camilleaubaude.wordpress.com

 

 

Voir aussi :

 

 

 

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Pour citer cette chronique 

 

Camille Aubaude, « Adieu Philippine (film de 1962)  », texte reproduit avec l'aimable autorisation de l'autrice, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques Événement poétique|Megalesia 2021, mis en ligne le 14 avril 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/megalesia21/ca-adieuphilippine1962 

 

 

 

 

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