30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 17:50

 

Table de

Megalesia 2022

 

Édition du 1er avril au 15 juin*

 

 

Festival International & Multilingue des Femmes & Genre en Sciences Humaines & Sociales

 

 

​En partenariat avec

la Société Internationale d'Études des Femmes & d'Études de Genre en Poésie (SIÉFÉGP)

 

 

 

© Crédit photo :  Mariem Garali Hadoussa,  peinture inédite des féeries féministe & au féminin. 

 

 

 

Votre participation (en poèmes, contes, fiables, nouvelles, récits, articles, chroniques, témoignages, entretrevues, expositions, etc.) est vivement souhaitée sur le thème suivant :

 

 

LES MERVEILLEUX FÉERIQUES FÉMINISTE ET AU FÉMININ 

 

  I. LE MERVEILLEUX FÉERIQUE AU FÉMININ 

 

 

II. LE MERVEILLEUX FÉERIQUE FÉMINISTE 

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Vous avez Carte blanche pour vous exprimer sur les deux branches de cette thématique de 1er avril au 10 12 juin compris. 

 

Attention : la règle de 6 poèmes & 3 communications  par rubrique et par personne externe à nos organismes s'applique au festival Megalesia 2022. Les expositions picturales, illustrations, peintures, vidéos, etc. ne sont pas concernées pas cette restriction. Nous en publions toutefois une sélection. 

 

 

*La mise en ligne de l'ensemble des documents choisis pour

ce festival se fait au fil des jours

du 8 mars jusqu'au 30 juin 2022 compris.
 

 

 

Festival organisé par :

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

Réalisation technique :

Aude et David SIMON

Équipe du festival :  les membres de la revue LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

Contacts :

contactlppdm@pandesmuses.fr & contact.revue@pandesmuses.fr

 

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteure/auteur est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, etc.

 

 

© Crédits photos : logos du festival & des éditions Pan des Muses. 

Nous fêtons particulièrement les femmes poètes (poétesses, ou poétrides, lyreuses, etc.) et le féminin en poésie et Sciences humaines et sociales le 8 avril qui est la Journée internationale de la Poésie Mineure ou celle des Femmes et Genre.

Le Conseil Administratif de l'association SIÉFÉGP et de l'Académie Claudine de Tencin ont récemment sélectionné la femme de lettres Emma ANDIYEVSKA pour lui attribuer Le Prix International de Poésie 2022 pour l'ensemble de son Œuvre avec le titre honorifique de Princesse des Poètes. Cette distinction est attribuée publiquement le 8 avril 2022.

D'autres prix internationaux symboliques ont été créés pour célébrer la poésie, ses mécènes, traductrices/traducteurs, etc. L'Académie les distribuent publiquement les 8 avril et 1er mai 2022.


Éditorial 

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Bémols artistiques

 

Maggy De Coster​ (texte & reportage photographique), « Les Pionnières, Artistes dans le Paris des Années folles »

Mustapha Saha, « Loubna Idrissi. Révélation de l'Art'Expo Morocco à Paris »

​Françoise Urban-Menninger, « Marie Amélie Weulersse, une artiste peintre au cœur de l'humain » avec des photographies par Claude Menninger

 

Entretiens artistiques, poétiques & féministes 

 

Hanen Marouani, « Rencontre avec l’artiste et l’intellectuelle Hanen Allouch » illustrations par Hanen Allouch

Hanen Marouani, « Zoom sur le parcours de Cécile Oumhani », « Portrait de Sélima Atallah »

Maggy De Coster, « Rencontre avec Asuka Kazama : une artiste peintre, plasticienne et photographe japonaise » dessins & photographies par Asuka Kazama

Maggy De Coster, « Interview avec l'artiste-peintre franco-haïtienne Élodie Barthélémy »  dessins par Élodie Barthélémy & autres artistes 

 

Poésie dans tous ses états (ou varia sur la poésie) 

Rubrique pluridisciplinaire de 2010 ouverte aussi aux universitaires, invités & jeunes chercheurs de 26 ans et plus. 

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Salon livresque des créatrices

 

 

Poésie pour la jeunesse 

 

Mokhtar El Amraoui, « Mère ! Mère ! Mère ! » 


 

Articles & témoignages du thème  

 

​Françoise Urban-Menninger, « Les créatures magiques de la forêt photographiées par l’artiste ukrainienne Tania Benera » avec trois photographies de son exposition actuelle à Strasbourg par

Hanen Marouani, « Les vertiges du mystérieux et du merveilleux : l’art poétique de Fatma Gadhoumi » avec des œuvres de Fatma Gadhoumi et deux photos de Luca Tiozzo Pezzoli

 

II

Camille Aubaude, « AnnKrist, Goater éditions, 244 p., Rennes, 2021 »
 

 

Poéticiennes (ou théoriciennes de la poésie)

Leçons, méthodes & méthodologies en poésie

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Faits divers & catastrophes en poésie 

 

Françoise Urban-Menninger, « le corps des femmes »

 

Critique & réception

 

Maggy De Coster​ (textes & reportage photographique), « "París Paris", Éditions Unicité, 2022, format A5, 106 pages, 14€ », « Mario Urbanet, Patrick Bonjour, "Paris, dans le dédale du temps", Éditions Unicité 2022, 96 pages, 16€ »

 

 

Chroniques de Camillæ

Rubrique dédiée au septième art (cinéma) & aux chroniques de la rédactrice 

Camille Aubaude, « La Fabrique des Pandémies de Marie-Monique Robin, avec Juliette Binoche, musique d’Emily Loizeau » 

 

Critique & réception d'autrefois  

 

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Réflexions féministes sur l'actualité

 

​Françoise Urban-Menninger, « Le droit à l'avortement menacé aux États-Unis !!! », « fourreau d'eau et de lumière » 

 

Littérature & poésie de jeunesse

 

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Revue de l'édition & des métiers du livre  

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Parution d'une anthologie poétique pour la paix en Ukraine »

 

 

Florilège de textes poétiques du thème

 

 

I. Le merveilleux féerique au féminin 

​Françoise Urban-Menninger poème) « la lettre f » ( peinture de Joseph Edreïpeinture)« L'âme de ma mère » (photographie de Claude Menninger)

 

Corinne Delarmor, « Fleur de lumière » & « Maman »

 

Chantal Robillard, « Na !  », « TeRine de la Fontaine aux fées (triptyque) » 

 

Marie-Jeanne Langrognet-Delacroix, « La Maman des Merveilles »

 

Pierre Zehnacker (poèmes & peinture), « Ce qui reste » & « La femme »

 

Mariem Garaali Hadoussa (poèmes & peintures), « La licorne », « Elle souffle dans ses perles », « Le parfum »

 

Sylvia Undata (poème visuel), « The Fairy of Eternity »

 

Cléo A. Wiertz (poèmes & œuvres artistiques), « Artémis », « Ne va pas avec une femme à la jupe trempée » & « Tes yeux, des lacs verts »

Yannick Resch, « Rencontre » 

Sarah Mostrel (poèmes audiovisuels & tableau), « Un petit mot d’amour » & « Une romance attachée à une étoile »​​​​​

Martine L. Jacquot, « Le bruit sourd de la Terre »

 

​Mokhtar El Amraoui (poème & dessin), « Luisantes aurores  » 

Zoé Fleurentin (aïeule)« La nature » & « La fleur et la fée »

 

II. Le merveilleux féerique féministe 

 

Andrea Moorhead, « Fuites (deuxième partie) »

​Mokhtar El Amraoui (poème & illustration), « Femme rose des cimes ! » 

Lydia Kowicz Loriot​, « La fête d'Agnela »

Loredana Bottaccini, « Amazone aux chaussons roses (Danseuse sur scène) »

Cléo A. Wiertz (poèmes & œuvres artistiques)« Émigrée », « Femme », « Vieille Poète » & « Yggdrasil »

Pierre Zehnacker, « Les tambours de la guerre »

Sandrine Daraut, « Îles écartelées » & « Entre ciel et mer »

Maggy De Coster, « Si j’étais une déesse »

Mona Azzam, « Astarté l'immortelle »

 

Varia de textes poétiques 

 


Poésie, musique & art audiovisuel 

 

Camille Aubaude, « AnnKrist, Goater éditions, 244 p., Rennes, 2021 »

​Mokhtar El Amraoui (poème & dessin), « Le chant de mon oud » 

 

[18 mai 2022] il ne reste plus que DEUX jours pour précommander l'album IKIGAI si la cagnotte de l'artiste atteint les 150%, elle pourra faire réaliser un clip de sortie, merci beaucoup à vous de soutenir son projet via ce lien URL. https://t.co/qlT6bTePBA :

 

 

Catherine Gil Alcala, « Interview » & « Radio trottoir »

 

Poésie audiovisuelle

 

.« YO YO » est la nouveauté musicale de l'artiste MIKA. La rédaction a sélectionné cette chanson pour vous, à écouter & à voir ici : 

Sarah Mostrel (poèmes audiovisuels & tableau), « Un petit mot d’amour » & « Une romance attachée à une étoile »​​​​​

Querelles des littératrices

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Revue Matrimoine

Camille Aubaude, « AnnKrist, Goater éditions, 244 p., Rennes, 2021 »​​​​

Mustapha Saha, « Loubna Idrissi. Révélation de l'Art'Expo Morocco à Paris »

 

Essai ou manifeste 

 

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Muses au masculin

Mariem Garaali Hadoussa​, « Le punch des seniors »

 

Travestissements poétiques

 

Judith Gautier, « Le prêtre et le dieu » & « Amour ailé » 

Zoé Fleurentin« La nature »

 

Poésie érotique

 

Mokhtar El Amraoui (poèmes & dessins),   « Ailes de fantômes », « Renaître ! », « Feux de courbes » & « Le chant de mon oud » 

​Françoise Urban-Menninger, « fourreau d'eau et de lumière » 

 

Astres & animaux en poésie

 

​Mokhtar El Amraoui (poème & dessin), « Belles gerbes »

Mariem Garaali Hadoussa (poèmes & peintures), « La licorne », « Elle souffle dans ses perles », « Le parfum », « Le mois de mai »

​Françoise Urban-Menninger, « Les créatures magiques de la forêt photographiées par l’artiste ukrainienne Tania Benera » avec trois photographies de son exposition actuelle à Strasbourg, « la pluie toute la journée » 

Sarah Mostrel (poèmes audiovisuels & tableau), « Un petit mot d’amour » & « Une romance attachée à une étoile »​​​​​

Martine L. Jacquot, « Le bruit sourd de la Terre »

Sandrine Daraut, « Îles écartelées » &  « Entre ciel et mer » 

Zoé Fleurentin« La nature » & « La fleur et la fée » 

 

Cuisiner en poétisant

Stephen Blanchard, « Poèmes pour l'Inauguration de la Cité Gastronomique de Dijon »

Cécile Oumhani, « Au fond d’un jardin », « Des voix du passé » & « tu as perdu et l’amont et l’heure »

 

S'indigner, soutenir, lettres ouvertes, hommages, etc.

Françoise Urban-Menninger, « le corps des femmes », « entends-tu ce cri », « Le droit à l'avortement menacé aux États-Unis !!! »

Pierre Zehnacker, «Les tambours de la guerre »

Handicaps & diversité inclusive

Mariem Garaali Hadoussa​, « Le punch des seniors »

Dina Sahyouni, « La soirée "Magical Pride 2022" de Disneyland Paris aura lieu le samedi 11 juin » 

 

Sciences & médecines en poésie

 

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Philosophies & sagesses en poésies 

 

Zoé Fleurentin«  Scepticisme »

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Portrait de la personnalité féministe et/ou LGBTQIA+ de l'année

 

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Spiritualités / Croyances, religions & mysticismes en poésie

 

Dina Sahyouni, « Prières »  

Corinne Delarmor, « Le ramadan »

 

 

Presses, médias, femmes, genre & poésie

 

 

Biopoépolitique (concept protégé ©) 

 

Voies/voix de la sonorité

 

Sourires & rires féministes

 

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Instant poétique avec 

Cécile Oumhani, « Au fond d’un jardin », « Des voix du passé » & « tu as perdu et l’amont et l’heure » 

 

Annonces diverses 

 

« L'actualité poétique à ne pas manquer à Strasbourg »

​Françoise Urban-Menninger, « Jardins ouverts à Kunheim le 22 mai » 

« Exposition collective et lecture poétique de Françoise Urban-Menninger » 

 

Parutions des membres de notre équipe   

 

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Actions en faveur des femmes & personnes LGBTQAI+

 

(concept protégé ©) 

Poètes jeunes (moins de 26 ans)  

Poésie des aïeules  

 

Poésie des aïeux 

 

Revue culturelle d'Orient & d'Afrique 

 

Corinne Delarmor, « Le ramadan »

 

Revue culturelle des Amériques 

 

Maggy De Coster, « Conversation avec le professeur brésilien Roberto da Silva autour de sa biographie de « Jean Mermoz » (724 pages, œuvre publiée avec le soutien de l’Ambassade de France au Brésil)   »

 

Revue culturelle d'Europe

 

Maggy De Coster​ (texte & reportage photographique), « Les Pionnières, Artistes dans le Paris des Années folles » & « Conversation avec le professeur brésilien Roberto da Silva autour de sa biographie de « Jean Mermoz » (724 pages, œuvre publiée avec le soutien de l’Ambassade de France au Brésil)   »

Stephen Blanchard, « Poèmes pour l'Inauguration de la Cité Gastronomique de Dijon »

​Françoise Urban-Menninger, « Marie Amélie Weulersse, une artiste peintre au cœur de l'humain » avec des photographies de Claude Menninger 

 

Revue poépolitique (concept protégé ©)  

 

​Françoise Urban-Menninger, « entends-tu ce cri » 

 

 

Œuvres reçues & classées partiellement dans la bibliothèque Cybèle de la SIÉFÉGP    

 

 

 

Distinctions

 

Prix poétique de la SIÉFÉGP du 8 mars : 

1. « Attribution du Prix Littéraire de Dina Sahyouni » 

 

Prix poétiques de la SIÉFÉGP des 8 avril  et 1er mai : 

 

1. « Le Prix International d'Art Pictural de l'Académie Claudine de Tencin » [NOUVEAU] 

2. « Le Prix International de Spécialiste de poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

3. « Le Prix International de Poésie Audiovisuelle de l'Académie Claudine de Tencin »

4. « Le Prix International de Poésie Lyrique de l'Académie Claudine de Tencin »

5. « Le Prix International de Mécènes de la Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

6. « Le Prix International des Éditions Engagées en Faveur des Femmes & Genre en Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

7. « Le Prix International de Traductrice & Éditrice de Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

8. « Le Prix International de Poésie pour l'ensemble de son Œuvre de l'Académie Claudine de Tencin »

9. « Le Prix International de Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

10. « Le Prix International de l'Essai de l'Académie Claudine de Tencin »

11. « Le Prix International d'Œuvre Poétique Originale de l'Académie Claudine de Tencin »

12. « Le Prix International de Poésie Féministe de l'Académie Claudine de Tencin »

 

« Contenu des distinctions de l'Académie Claudine de Tencin de la SIÉFÉGP »

 

 

Propositions & demandes d'emploi  

 

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Événements & manifestations avec des membres de notre équipe ​​​​

 

SIÉFÉGP & LPpdm

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Tentez votre chance de gagner 81 livres en suivant ce lien :

 

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Pour citer cet événement poétique

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, «  Table du Festival International Megalesia 2022 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 13 avril 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia22table

 

 

 

Le Pan Poétique des Muses (LPpdm)

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) & en version imprimée

 

 

ISSN NUMÉRIQUE : 2116-1046

 

(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial)

 

 

ISSN IMPRIMÉ : 2492-0487

 

ISSN IMPRIMÉ HORS-SÉRIE : 2554-8174

© www.pandesmuses.fr

 

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Initiative labellisée par le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes

 

© Tous droits réservés

 

Page de présentation créée le 13 avril & en cours d'édition

Dernière mise à jour : le 22 juin 2022.

30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 16:37

REVUE ORIENTALES (O) | N° 2-1 | Dossier & Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | I. Le merveilleux féerique au féminin | Articles & témoignages


 

 

 

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Les vertiges du mystérieux &

 

 

du merveilleux : l’art poétique de

 

 

Fatma Gadhoumi

 

 

 

 

 

​​

Propos recueillis en juin 2022 par

 

Hanen Marouani

 

Peintures, sculptures de

 

Fatma Gadhoumi

ou Fatmina

 

Site perso : www.fatmina.com

 

 

 

« Il faut commencer dans le noir pour trouver la lumière. »

 

 

 

Fiche d'Information
 

Pseudonyme : FATMINA

 

Profession : Artiste peintre, sculptrice et ingénieure


 

© Crédit photo : L’artiste Fatma Gadhoumi ou Fatmina. Photographie prise par Luca Tiozzo Pezzoli. 

 

 

Site Internet, Blog, liens sites de ventes :

Site perso : www.fatmina.com

Site du collectif the Enchanted Cypress. : Www.theenchantedcypress.com

Site de la série Safat : www.safat.live

 

 

Biographie

 

Artiste peintre et ingénieure, elle cherche à guérir l'âme du monde, et non uniquement à exprimer les névroses et l’absurdité de la condition humaine.

Ingénieure de formation, elle a toujours été passionnée par la peinture, et habitée par l'Art sous toutes ses formes.

« À 18 ans, je reçois une bourse de l'État Tunisien pour poursuivre des études d'ingénieur à Paris. Et là, j'arrive pour la première fois à la ville des lumières, je tombe sous son charme, et je décide de suivre des cours d'art (peinture, expression artistique, miniature persane, danse, théâtre, piano, jazz) , en parallèle avec mon travail d'ingénieure.

Un long chemin semé d'embûches, d'incompréhensions et de déceptions, mais aussi de fiertés et d'accomplissements.

J'avais participé à plusieurs expositions, à la publication d'un recueil de poésie avec un collectif d'artistes Maghrébines ''Les cinq saisons au féminin'', et récemment, à la publication de Lalla Samra, la sainte soufie de Sfax, qui fait partie de la série Safat Hikayet. »


 

Bibliographie

 

Livres/recueils

 

Recueil de poésie Les cinq saisons au féminin 2021.

Lalla Samra de la série Safat Hikayet 2022.

 

Expositions

Exposition Femmes Maghrébines médiatrices de la paix, fondation maison de Tunisie, 30 Octobre 2021.

Exposition avec Les amis du salon de l'automne, Galerie Etienne de Causans, Paris Saint Germain 2021 14 septembre-2 octobre 2021.

Grand Salon d'art Abordable 24ème édition, La Bellevilloise Paris 11-13 Mai 2018.

Exposition à l’Hôtel des Arts et Métiers, Iéna Février 2018.

Exposition au Cercle Du Rire, Paris 19ème 30 Mai 2018.

 

 

Interview

 

 

 

H.M – Vous préférez qu’on vous appelle Fatmina ou Fatma ?

 

 

F.G – Je suis les deux :

Je suis Fatma, prénom choisi par mes parents, et le fruit d'une culture millénaire, d'une mémoire collective tunisienne, africaine, méditerranéenne …humaine.

Je suis également Fatmina, un prénom composé de Fatma et Fatina (qui signifie petite fée en dialecte vénitien).

J'aime bien les deux ; ce qu'on m'a choisi et ce que j'avais choisi, être une goutte d'eau dans l'océan et être l'océan, être Fatma et Fatmina.

Et vous, vous préférez m'appeler Fatma et/ou Fatmina ?


 

 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi ou Fatmina en fée.

 

 

 

H.M – J’aime les deux puisque vous êtes les deux (sourire). Quelle est la vraie matière de votre art ?

 

 

F.G – L'Amour est ma religion et ma foi :

Je ne cherche pas uniquement à imiter la "réalité" visible aux yeux, mais à transmettre et à servir dignement l’humanité, tout humain, quel qu’il soit, et à garder cette lumière d'amour vivante.

 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi ou Fatmina, "Le regard tourné ailleurs". Aquarelle, Gouache, Dorure 15 x 20 cm. 

 

 

 

Avec mes tableaux et sculptures, j'ai un regard tourné vers une humanité fragmentée, qui se mine, se détruit, et se mutile en permanence.

Avec mes miniatures, j'ai le regard/cœur tourné vers l'invisible. Mon art signale la présence d'un paradis spirituel ; et ce paradis, s'il n'est pas la Réalité dernière, est tout de même une étape d'un pèlerinage et un degré dans l'échelle de la transcendance.

Comme a dit Saint Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible aux yeux ».

 

 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi ou Fatmina, "Exposition : Le petit Prince 2022". Photographie prise par Luca Tiozzo Pezzoli.

 


 

H.M – Merci pour cette belle citation de Saint Saint-Exupéry et merci pour cette belle photographie. Quelle est alors votre « méthode » pour un art poétique et « féministe » efficace et distingué ou comment s’émancipe-t-on d’un schéma dominant ?


 

 

F.G – Je n'ai jamais aimé tout ce qui se termine par "isme" : comme féminisme, sexisme, salafisme, machisme... Je parlerais plutôt d'un art humaniste, atemporel et intérieur ; un art qui reflète fidèlement la lumière (et les ombres) de ce monde, un art qui soit également une fenêtre vers de nouveaux horizons, et surtout, un art qui se veut être Vrai.

Comment y arriver ? Ce n'est pas via une méthode, mais c'est tout un cheminement intellectuel et spirituel, que j'ai commencé à suivre, et qui prendra l'espace d'une vie.

 


 

H.M – La magie et le mystérieux portés à votre création artistique et poétique sont-ils un don ou un travail assidu et continu ? Peut-on vraiment s’y identifier ?

 

 

F.G – Thomas Edison avait dit « Le génie est fait d'1% d'inspiration, et de 99% de transpiration. »

J'estime que le don ne suffit pas à lui seul : il n'est que l'étincelle qui te fait travailler ardemment et sans relâche pour cette passion qui t'anime. Tu ne sens alors pas le temps, ni la douleur.

Même si tu tombes et tu retombes maintes fois, tu auras toujours la force de te relever et de réessayer. La force du don n'est pas uniquement une inspiration, mais c'est surtout l'amour de faire ce que tu fais.

 

 


 

H.M – Vous explorez les désordres de l’âme humaine depuis que vous avez commencé votre traversée artistique. D’après votre expérience spirituelle, qui est le plus puissant les lumières ou les ombres ?


 

 

F.G – La profondeur des émotions humaines a toujours été une source d'inspiration fascinante pour moi. La question des ombres et des lumières est au cœur de ma recherche spirituelle, et de mon introspection.

 

Je crois que tout Humain est à la fois ombre et lumière, ange et démon, haine et amour ; l'un ne se définit qu'avec son opposé.


 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi ou Fatmina, "Rostam et son cheval Rakch combattant un dragon". Aquarelle, gouache et dorure, 30x40 cm. 

 


 

H.M – Dans ce cas la bipolarité est de plus en plus détectée dans nos sociétés modernes et elle est mal comprise pourtant c’est aussi une source de créativité ? Quel est votre avis à propos de cela ?


 

 

F.G – Cette bipolarité existe depuis toujours et existera et elle est primordiale pour moi.

Nous vivons aujourd'hui dans un monde en crise, crise veut dire aujourd'hui système grippé qui ne saurait trouver en lui-même les ressources et moyens de sa réadaptation.

L'homme est devenu désorienté au sens propre du mot : il a en effet perdu son orientation, son cap. Il vit dans une peur individuelle et collective, qui le hante, et se transforme en angoisse permanente.

« Ils éprouvaient la souffrance profonde de tous les prisonniers et tous les exilés, qui est de vivre avec une mémoire qui ne sert à rien. » (Albert Camus, La peste)

Nous nous replions de plus en plus sur nous-mêmes, nous n'arrivons pas à retirer ce voile qui nous empêche de Regarder la beauté derrière. Pourtant cette dernière est partout.

Mon rôle en tant que femme, artiste est de parler de cette beauté, de cette unité.

En fait, en dépit de leur pluralité, toutes les cultures constituent autant de réponses distinctes aux mêmes questions essentielles posées par la biologie et l’ensemble de la situation humaine.

L'Homme, cet être singulier conscient de sa propre mort, confronté à la première pandémie du monde globalisée, se trouve face à des interactions sans cesse croissantes entre les différentes régions du globe.

Une interdépendance qui le contraint à collaborer pour faire face à ce tsunami mental qui submerge l'humanité toute entière, à vivre ce paradoxe entre le repli sur soi et la solidarité et à admettre qu'il fait partie d'un grand tout.

La beauté, selon moi, réside dans nos différences et dans cette bipolarité mondialisée.

 

 

 

H.M – Le mélange des deux est constant chez vous. S’agit-il de ressources inattendues et imprévues qui invitent à combiner colères et émerveillements, élans et peines ou autre ?


 

F.G – Je suis à la fois miroir et fenêtre, peintre, sculptrice, et miniaturiste :

Dans la peinture, la rédemption de la matière et du monde des phénomènes s'accomplit par leur accession à la forme. J'étais alors un miroir qui reflétait la lumière, mais surtout l'ombre, la douleur et les abysses où notre monde est plongé. J'ai eu la chance d'être accueilli à l'atelier Artistik avec mon maître Manhal Issa, et Pako Khoury pour peindre fidèlement ces tempêtes et ouragans qui me traversaient.

 

 

© Crédit photo : Buste Argile chamottée blanche, 30x 50 x 60 cm (approximatif) 2022. 

 

 

© Crédit photo : L’artiste Fatma Gadhoumi (ou fatmina), photographie prise à l'atelier Artistik, avec Manhal Issa et Pako Khoury, 2022

 

 

Mais, il y a 5 ans, j'ai fait une rencontre : une rencontre exceptionnelle avec un grand Homme ; mon maître de miniature persane, le regretté, très cher Abbas Moayeri.

 

"Ostad" (maître en persan), était un très grand miniaturiste persan, peintre, sculpteur, musicien et acteur.

Il m'avait initiée à l'art de la miniature persane. Un univers où l'artiste transforme la matière en couleurs de lumière. La poudre d'or, d'argent, de lapis-lazuli, d'émeraude et d'autres pierres précieuses subliment la matérialité pour qu'elle ne soit plus que réflexion de lumière.

 

Les choses dépouillées de leur part obscure, du poids, du volume et de l'ombre apparaissent comme dans un miroir magique, qui ne réfléchit pas, à sa ressemblance, ce qui est devant lui, mais l'éclaire par une autre lumière et le porte dans un autre lieu, pour le métamorphoser en images d'ailleurs.

 

Le somptueux caractérise cette apparition et le merveilleux en est l'effet et la tonalité.

 

 

H.M – L’intensité de l’émotion est juste une réaction instantanée ou une vérité qui permet d’ouvrir l’âme, le cœur et les yeux et d’aller au fond ?

 

 

F.G – L'intensité de l'émotion n'est que l'étincelle qui ouvre une brèche dans le cœur, et permet de voir en profondeur ce qu'il y a derrière les voiles du monde visible.

"La blessure est l'endroit par lequel la lumière entre en nous." Rûmi

لا تجزع من جرحك و إلا فكيف للنور أن يتسلل الى داخلك" مولانا جلال الدين رومي

 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi ou fatmina. Pastel sur papier, 50 x 65 cm 2021, N'aie pas peur de tes blessures"/ لا تجزع من جرحك

 



 

H.M – Vous proposez aussi d’en finir avec le soufisme, c’est-à-dire ?


 

F.G – Qu'est-ce que le soufisme ; « c'est éprouver de la joie dans le cœur lorsque vient le chagrin » Rûmi

Le soufisme est la spiritualité musulmane, considérée, par les savants musulmans, comme une des sciences de la religion musulmane.

Ses principes sont la quête de la vérité et de la bonne direction, et reposent sur le renoncement au monde, à l'abandon des richesses, des plaisirs, des honneurs, des vanités superflues, tout en s'attachant à la stricte pratique des vertus qui élèvent l'âme vers l'Amour de Dieu.

 

« Mon cœur est devenu capable

D’accueillir toute forme

Il est pâturage pour gazelles

Et abbaye pour moines !

Il est temple pour idoles

Et la Ka’ba pour qui en fait le tour

Il est les Tables de la Thora

Et aussi les feuillets du Coran !

La religion que je professe

Est celle de l’amour

Partout où ses montures se tournent

L’Amour est ma religion et ma foi ! »

(Ibn Arabi)



 

 

H.M – Comment former les plus jeunes, surexposés au numérique et à la consommation, à la méditation et à l’art ?


 

F.G – Je pense que c'est notre rôle, en tant qu'artistes, penseurs et philosophes de proposer une alternative à cet environnement toxique où nos jeunes baignent : un monde où la seule constante est le changement, où le matérialisme devient roi, où les influenceurs remplacent les penseurs, et où les valeurs se perdent.

 

J'ai choisi, avec une belle équipe motivée et dévouée (Mondher Khanfir, Ahmed Nabli, Houcem Ben Jemaa) de créer une série de contes intemporels, “Hikayat” en arabe, qui parlent d'amour, de beauté et de sagesse, et qui sont illustrées avec des miniatures.

 

Le concept de Hikayat est à mi-chemin entre le récit et le conte, dont l'élément narratif est annoncé et énoncé, qui est de la fiction, sans être de la pure fantaisie comme le sont les Mille et Une Nuits, tout en ayant une sorte de prégnance comme une entité suffisante et brillante par elle-même, indépendamment du sens ésotérique, moral ou mystique qui s'y attache.  

 

Nous racontons l'histoire des héros, qui ont réellement vécu, et qui ont aidé, protégé et aimé. Il ne s'agit pas de héros qui viennent d'une autre planète ou qui aient été piqués par des fourmis ou des araignées, mais il s’agit bel et bien de Vrais Héros. Il s'agit des saintes et des saints qui existent, un peu partout dans le monde.

 

L’édition sous format d'une App, avec une animation et des lectures possibles en plusieurs langues et dialectes (avec ma voix), remet chaque Hikaya dans sa dimension universelle. Ce qui rend les personnages clefs encore plus proches….

 

Notre objectif est de participer à la création d'une nouvelle vision du monde, et d'accompagner tous ceux qui sont avec nous dans une quête de sens.

 

 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi ou Fatmina, "La peste". Gouache, aquarelle, argent et dorure sur papier., 30 x 40 cm, 2021. 

 

 

H.M – Qui inspire vos toiles et vos écrits : avant et actuellement ?


 

F.G – Il faut commencer dans le noir pour trouver la lumière.

Au début, mes peintures me permettaient de canaliser mes épouvantables tempêtes internes. Il s'agissait de mon refuge, de mon radeau, de ma lumière, sans laquelle je pourrais être plongée dans cette obscurité infinie. Par la suite, les ombres ont cédé la place aux miniatures : un étonnement contemplatif devant les mondes cachés et devant tout ce que le cœur peut en connaître. Je regarde alors le monde, mais pas avec mes yeux, avec mon cœur, tout en essayant de fendre les voiles qui cachent le paradis spirituel derrière. Cette peinture n'est pas véritablement le lieu d'une action mise en scène : en dehors du sentiment d'émerveillement, devant la beauté de l'image qui reflète un monde dans sa perfection, il n'existe aucune autre expression d'idée ou de sentiment quelconque.

Le drame, le pathétique, l'émotion sont absents : les combats sanguinaires n'inspirent ni terreur, ni pitié, ni dégoût, et les ruines ne diminuent en rien la splendeur et la beauté du tout.



 

(H.M) « Lalla Samra » est votre nouveau livre autour d’une femme. Qui est-elle réellement ?



 

F.G – Lalla Samra est une sainte soufie, qui a vécu à Sfax au 16ème siècle, et qui a combattu la peste noire, malgré toutes les douleurs et chagrins. Elle s'est donnée corps et âme pour aider les malades, les pauvres et les démunis…

Le fait d’avoir été en contact avec les pestiférés sans attraper le mal était interprété comme une bénédiction divine de Lalla Samra.  

Jusqu’à nos jours, sa mémoire est célébrée chaque début de printemps, avec une procession conduite par une femme entourée de deux chèvres noires, sous le son de percussion « Stambali », rappelant les cortèges de la mort de l’époque.



 

H.M – Vous pensez que la nouvelle génération manque d’assez de connaissances et de savoirs autour de l’Histoire ?  Ces histoires merveilleuses surtout autour des femmes se considèrent-elles comme lueur d’espoir, de chercher encore les vérités cachées dans nos médinas à Sfax ou dans d’autres villes ou pays ?


 

F.G – Hegel avait dit "on apprend de l'histoire que personne n'apprend de l'histoire"

Je ne partage pas complètement cette thèse : je pense qu'on ne peut pas avancer sans avoir une connaissance de l'histoire.

Cependant, dans le contexte actuel de mondialisation, de progrès technologique, et de disponibilité instantanée de quantités faramineuses d'informations, les nouvelles générations, et en particulier dans les pays du tiers monde dont la Tunisie (mon pays d'origine), subissent encore un système éducatif dangereux qui ne cesse de "débiliser", "aplatir" les connaissances avec des programmes mous, manipulés et réducteurs, et détruire la pensée critique des élèves (ça a commencé avec les dictatures successives et a continué après la révolution avec l'extrémisme).

Avec Safat Hikayet, nous partageons un rêve : celui de raviver des histoires oubliées de héros et héroïnes qui ont vraiment vécus, et qui ont participé à créer un monde meilleur, à transmettre des valeurs humanistes, et à communiquer un message d'amour, de tolérance et de sagesse.

Cette recherche historique, qui a commencé par Sfax mais qui continuera dans plusieurs villes et pays, est alors un moyen d'attiser la curiosité des lecteurs pour une histoire délaissée et ignorée, de donner l'exemple aux générations à venir, et d'inspirer un monde qui se mine en se divisant.


 

 

H.M – Fatmina, votre formation est principalement scientifique mais votre passion est purement artistique et spirituelle. C’est rare de trouver des profils qui réunissent les deux et qui excellent aussi dans les deux comme votre cas. Comme un mot de fin, quel est le message à transmettre pour ces jeunes qui ne voient l’avenir que dans la formation scientifique surtout que vous avez montré votre intérêt vis-à-vis de la jeunesse dès le début de notre entretien ?


 

F.G – Je vais répondre à votre question en deux temps :

D'abord, je suis à la fois artiste et ingénieur : parcours atypique et interdisciplinaire, mais qui a toujours existé avec de grandes figures comme Perret, De Vinci…

Je n'y vois pas une incohérence, mais plutôt une richesse. L’art donne un sens à l’inexplicable et à l’invisible, la science réduit nos ignorances en cernant de façon critique l’inexpliqué et l’inconnu.

Cette bipolarité essaie de rendre l'invisible visible, et d'unir ces deux mondes pour en créer un meilleur. J'ai choisi de suivre ce chemin sinueux, pleins d'embûches, d'incompréhensions, de douleurs et de défaites, mais aussi de réussites, d'accomplissements et surtout de sens (direction, signification, sensation), le plus important étant le chemin, non pas la destination.

J'ai fait un choix : c'était difficile au début mais le jeu vaut la chandelle.

Comme a dit Steve Jobs : Have the courage to follow your heart and intuition.”

Le travail ne doit pas être une torture (comme son origine latine tripalium), mais une source d'épanouissement et d'accomplissement.

Donc, selon moi, il ne faut pas que tu choisisses ta voie en fonction du gain pécuniaire potentiel, mais en fonction de ce que tu aimes, de ce qui te passionne et te fais vibrer.

Socrate a dit « La vie est trop courte et trop précieuse pour la passer à nous distraire et à accumuler un trésor périssable. Cherchons plutôt à en comprendre le sens véritable et à enrichir notre âme. »

______

 

 

Pour citer ces voyages poétiques (œuvres & entretien) inédits

 

Hanen Marouani, « Les vertiges du mystérieux et du merveilleux : l’art poétique de Fatma Gadhoumi » avec des œuvres de Fatma Gadhoumi et deux photos de Luca Tiozzo Pezzoli, Revue Orientales, « Les voyageuses & leurs voyages réels & fictifs », n°2 volume 1 & Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 30 juin 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no2/hm-avecfatmagadhoumi

 

 

 

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REVUE ORIENTALES ET LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia Amour en poésie REVUE ORIENTALES O-no2 Muses et féminins en poésie
21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 17:41

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | Poésie, musique art audiovisuel | Poésie érotique & N°12 | Poémusique des femmes & genre | Dossier majeur | Florilège​ |  Poésie érotique

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chant de mon oud

 

 

 

 

 

 

 

Poème & dessin

 

Mokhtar El Amraoui

 

 

 

© Crédit photo :  Mokhtar El Amraoui, « Le chant de mon oud ».

​​​​

 

 

Sauras-tu écouter,

Sur le fil tendu éperdu des heures,

Mon oud fêlé, qui pour toi,

S’habille de mille feux d’oiseaux d’oueds ?

Je te viens, de bien loin, te dire, de mon levant

En courbes, le sang fatigué,

Pourtant, tant enchanté de mon attente,

De mon inextinguible soif

Qui boit à la Seine de tes courbes assoiffées

Et aux galbes dressés de tes seins parfumés

Par tant de désir retenu, détenu

Qui veut exploser et tuer ces inutiles morts lentes !

Pourquoi ne suis-tu pas les pas de nos pas qui nous dansent ?

Écoute, donc, tout ce bois, toutes ces cordes,

Qui en nous, qui par nous, qui pour nous

Se font chair,

Se font voix,

De nos chairs,

De nos voix,

Voix de nos chairs,

Chairs de nos voix

Et renaissent à leur quintessence,

Sans peines ni souffrances,

De fontaine t’attendant, en stances

Se tendant, s’étendant

En oud, en ses pleurs fous d’incompris, en ses fleurs

S’offrant aux feux de tes lèvres,

À la chaude rosée printanière de tes seins qui ont soif,

Roucoulant à quatre mains tous ces jasmins en éclairs

Si lactés convolant en justes notes égarées

Puis retrouvées en fugues mineures, en fugues majeures égayées

Loin de toute frayeur, reniant les blêmes torpeurs,

En volutes fulminant de cris d’aimer tapageurs

De gémir, de soupirs, de complaintes et de bonheur

Dits dans nos couleurs d’après silences et douleurs,

En fusions enivrées de danseurs !

Écoute-le, mon oud, prendre en ailes

Tes furtifs sourires d’apeurée

Pour les faire planer

Sur les plus hautes cimes des extases éclatées !

Ris-toi, mais ris-toi, donc, de ces cendres

Qui veulent étouffer les chaudes braises

De ton corps qui brûle dans cette geôle

Qui assassine ta liberté et ses radieux envols !

Écoute-le, mon oud, mon cœur,

Te chanter en odes, toi qui l’as charmé :

« Ceins tes seins des lauriers de tes trophées

Qui méritent leur chemin de volupté,

Pour laisser fleurir, à jamais, l’or

De ce splendide bonheur,

Le sublime droit d’aimer ! »

 

 

© Mokhtar El Amraoui in « Le souffle des ressacs »​​​​​​.

 

 

***

 

Pour citer ces dessin & poème d'amour inédits

 

 

​Mokhtar El Amraoui (poème & dessin), « Le chant de mon oud », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :  : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin » & N°12 | HIVER 2022-23 « Poémusique des Femmes & Genre », mis en ligne le 21 juin 2022, Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia22/no12/mea-lechantdemonoud

 

 

 

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16 juin 2022 4 16 /06 /juin /2022 15:44

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | I. Le merveilleux féerique au féminin | Poésie des aïeules/Astres & animaux

 


 

 

​​​​​

 

 

 

La fleur & la fée

 

​​

 

 

 

 

 

Zoé Fleurentin (1815-1863)

Poème choisi & transcrit par Dina Sahyouni

 

 

 

 

 

​​​​​Crédit photo :  Rose sous la pluie en Iran, domaine public, Wikimedia.

 ​​​​

 

 

Une fleur languissait au milieu d'un parterre,

Une fleur qui voulait grandir,

Mais elle était, hélas ! timide et solitaire,

Et ses jeunes boutons, voilés avec mystère,

Commençaient à peine à verdir.

Il lui fallait et soleil et rosée,

Et le ciel était pluvieux.

Alors vint une fée

Qui sur elle arrêta les yeux :

« Tu souffres, pauvre fleur mourante :

J'aurai pitié de ta douleur,

Relève-toi, ma baguette est puissante,

Elle te rend la vie et la chaleur. »

La fleur aussitôt se relève

Sous un contact mystérieux ;

Son tourment s'enfuit comme un rêve,

Et, pour avoir souffert, elle n'en croit que mieux ;

Elle était naguère étouffée

Sous le voile d'un ciel obscur,

Mais, grâce au bon cœur de la fée,

Son calice fleurit sous un beau ciel d'azur.

Ainsi, par vous, chère marraine,

J'ai reçu, trésor précieux,

Cette marque souveraine

Qui nous ouvre les cieux,

Sans vous, je n'étais rien qu'une plante inutile,

Destinée à bientôt périr ;

Mais vous m'avez semée en un terrain fertile,

Et mon cœur vous chérit, et mon cœur va fleurir.

 

 

 

Le poème ci-dessus provient de FLEURENTIN, Zoé (1815-1863), Poésies élégiaques (Ancienne élève de la Maison impériale de Saint-Denis), Paris, au bureau de la revue de la Province, C. VANIER, Libraire-Éditeur, 25 rue de Buffault, 1861, pp. 63-64. Ce recueil de poèmes appartient au domaine public.

​​​​​​

 

***

 

Pour citer ce poème féerique de l'aïeule

 

 

Zoé Fleurentin« La fleur et la fée », extrait de FLEURENTIN, Zoé (1815-1863), Poésies élégiaques, (1861), a  été choisi & transcrit par Dina Sahyouni pour Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 16 juin 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia22/zf-lafleuretlafee

 

 

 

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