16 février 2025 7 16 /02 /février /2025 18:03

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & réception | Dossier mineur | Articles & Témoignages 

 

 

 

 

 

 

Domi Bergougnoux, « La chanson à deux

 

bouches »Éditions du Cygne, 2025, 94 p., 15€

 


 

 

 

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Critique par

Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée du recueil de poèmes de Domi Bergougnoux, « La chanson à deux bouches », Éditions du Cygne, 2025.

 

 

Ce recueil de poèmes est divisé en quatre parties : « J’en appelle à la nuit », « J’en appelle à la mer », « Les contrées », « Les pénombres ».

Quatre parties pour évoquer ses souvenirs dans cette « Chanson a deux bouches » où l’amour et le sentiment amoureux occupent une place prépondérante. Chacune des quatre parties qui composent le recueil recèle une étape de la vie amoureuse de l’auteure, un cheminement qui en dit long sur les hommes qui ont compté dans sa vie. Elle ne procrastine pas en amour. Elle est cette amante qui sait oser.  Qu’on lui applique ces vers de Ronsard, extraits de Sonnets pour Hélène : 

 

 « Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :

Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie, »

 

Les amours sont multiples donc elles ne se vivent pas toutes de la même manière car « L’homme ne se baigne jamais dans le même fleuve » nous enseigne Héraclite. Ces amours n’ont pas toutes les mêmes cachets. Il y en a un qui se révèle pour elle bien « singulier ».

 

Ce sont « des nectars de baisers mouillés » qui lui confèrent un bonheur tellement ineffable qu’elle aimerait que le temps soit suspendu pour revivre les différentes phases de sa vie amoureuse : 

 

« À l’automne avancé il faudrait tant de vies

pour faire le tour de cette joie

qui nous monte aux lèvres »

 

Devant la fuite inexorable du temps, Lamartine ne s’écrie-t-il pas dans son fameux poème « Le Lac » : 

 

« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,

Suspendez votre cours !

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours ! »

 

Les satisfactions et les déceptions s’alternent, la vie est ainsi faite, il faut savoir les accepter pour gagner en maturité même avec « un couteau dans le cœur ».

 

Sous l’empire de l’amour, elle évoque sans filtre son « nid de souvenirs » baignés dans « l’écume des désirs » :

 

 « J’aimais le dur de l’homme »

Ou encore : 

 « Lait d’homme dans ma bouche

mains affolées sur ma soie »

 

Elle est cette femme amoureuse de l’amour et animée par le feu ardent du désir. Pour corroborer notre assertion, citons ces vers où elle se reconnaît : 

«  une femme avivée

qui se donne pour rien »

 

Le don de soi n’a rien de répréhensible. Il vaut mieux trop que pas assez. Cela dit, Domi Bergougnoux se sent en adéquation avec ses sentiments, n’ayant nulle faille narcissique à colmater. Elle se sent libre de donner libre cours à ses penchants sans avoir à choisir entre la satisfaction d’un besoin personnel et l’accomplissement d’une obligation morale :

 

«  Jamais coupable d’avoir trop aimé », affirme-t-elle.

 

«  Passagers de mon corps

vous m’avez traversée comme on traverse un rire »

 

Domi Bergougnoux a gardé en mémoire «  le corps sculpté des amants » et a su avec des mots retranscrire la partition de cette « Chanson à deux bouches » : 

 

« J’ai plongé au cran des vagues

j’ai plané à la crête du plaisir

j’émerge enfin

saoule d’amour et d’écume »

 

 

© Maggy DE COSTER, février 2025.

 

Voir également la page du recueil chez les Éditions du Cygne, URL : https://editionsducygne.com/editions-du-cygne-chanson-deux-bouches.html

 

***

 

Pour citer ce texte inédit sur l'amour & les désir et plaisir féminins

 

Maggy De Coster« Domi Bergougnoux, « La chanson à deux bouches », Éditions du Cygne, 2025, 94 p., 15€ », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I « Inspiratrices réelles & fictives », 1er Volet, mis en ligne le 16 février 2025. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi2025/mdc-db-lachanson

 

 

 

 

 

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28 décembre 2024 6 28 /12 /décembre /2024 18:52

N° IV | AUTOMNE 2024 | NUMÉRO SPÉCIAL 2024 | Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) | 1er Volet | Dossier mineur | Florilège / Poésie des aïeules | Poésie & Littérature pour la jeunesse | Astres & animaux / Nature en poésie | Spiritualités...​​​​​

 

 

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Pour l'étoile du matin & La crèche 

 

 

 

 

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Blanche Cazes

 

Poèmes choisis, transcrits & accompagné

d’un bref descriptif par

Dina Sahyouni

 

 

 

 

Crédit photo : Guido Reni  (1575-1642), peinture représentant une scène de la Nativité ; la crèche de Noël par l'intermédiaire de « L'adoration des bergers ». Peinture tombée dans le domaine public.

 

 

 

Pour l'étoile du matin

 

 

 

Diamant de l'aurore en fleur, céleste givre,

Lame divine, étoile aux rayons argentés,

Il faut te dédier ce livre,

Ta lumière me l'a dicté ;

 

Car c'est de l'heure bleue et noire où tu te lèves

À l'heure où tu pâlis dans le ciel rose et vert

Que se cristallisent mes rêves

Parmi les cadences des vers.

 

 

 

La crèche

 

Pour André

 

 

Des rochers de papiers forment l'étable sainte

Où repose un Jésus de cire aux yeux fardés.

Quatre bergers emplis d'une pieuse crainte

Font gauchement de grands saluts intimidés.


 

L'âne fragile, ayant perdu ses deux oreilles,

Est parti pour l'exil d'un placard ténébreux ;

Mais sur l'enfant, toujours le bœuf tranquille veille,

Et voici les agneaux qui s'avancent nombreux.

 

Piqués de ci, de là, des feuillages d'asperge

Figurent le sapin classique. Agenouillé

Sur la paille, Joseph, près de la douce Vierge,

Regarde le tableau d'un air très ennuyé.

 

Ton caprice a voulu suspendre cette cloche

À la voûte près de l'étoile aux cent rayons,

Cloche rouge qui sonne un grêle carillon ;

Et l'acide borique a neigé sur les roches.


 

….......................................................................

 

Ô bonheur puéril des crèches d'autrefois !

Ô superstitions folles et merveilleuses !

Noël, nuit de mystère et d'attente joyeuse,

Ton charme est bien fini : je n'ai plus que la foi.

 

 

 

Ces poèmes spirituels proviennent du recueil de poèmes tombé dans le domaine public de Blanche CAZES, Pour une étoile, [Poèmes par Blanche Cazes], Avignon, AUBANEL FILS AÏNÉ Éditeur (15, Place des Études), 1928, p. 7 puis pp. 42-43.

 

On a très peu d'informations sur les œuvres et la vie de Blanche Cazes, poète du XXe siècle qui a écrit quelques ouvrages et a participé au moins à une anthologie des poètes d'Oran dans l’Algérie française du siècle dernier. Dans ces extraits poétiques choisis, elle exprime une expérience douce-amère de la vie et une grande sensibilité issue d'une lucidité du réel patente, lyrique et mélancolique. Sa description hyperréaliste de la matérialité d'une crèche usée témoigne d'une critique d'une vision sociale restée ancrée dans un siècle révolu. Sa spiritualité dépasse une certaine idée du christianisme et émerge comme une poésie du cosomos, d'où son invocation de l'étoile du matin comme Muse lyrique et spirituelle guide.

 

© DS., décembre 2024.

 

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Pour citer ces poèmes spirituels de l'aïeule

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Blanche Cazes, « Pour l'étoile du matin » & « La crèche », poèmes choisis, transcrits & accompagnés d’un bref descriptif par Dina Sahyouni de Blanche CAZES, Blanche CAZES, Pour une étoile (1928), Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2024 NUMÉRO SPÉCIAL | NO IV | « Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) », 1er Voletmis en ligne le 28 décembre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiv/ds-bc-etoile

 

 

 

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 18:27

N° IV | AUTOMNE 2024 | NUMÉRO SPÉCIAL 2024 | Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) | 1er Volet | Critique & réception / Chroniques de Camillæ

 

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Un voyage grandiose dans les livres

 

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Critique

Camillæ/Camille Aubaude

https://everybodywiki.com/Camille_Aubaude

Blogue officiel :https://camilleaubaude.wordpress.com/ 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de l’ouvrage « Paris est un livre » par Alexis Margowski aux Keribus éditions, 2024.

 

À propos de Paris est un livre par Alexis Margowski, Keribus éditions, 2024. 350 p. 

 

Pour que le livre imprimé « résiste aux chocs de la modernité » (p. 47), Alexis Margowski a conçu, écrit et publié un livre de textes et photographies dans la lignée du Voir Dit de Pernette du Guillet et Guillaume de Machaut. Paris est un livre n’est pas seulement un livre réussi, il est la poésie vivante d’un auteur dans sa pudeur, ses songes, ses labyrinthes et sa réalité en 2024. L’étude littéraire, « Paris, capitale mondiale des livres » (p. 41), par Alexis Margowski a la densité de lectures dues à des heures passées en bibliothèque.

Ce livre ressortit à l’« œuvre parfaite » d’un compagnon du devoir. S’y ajoute l’extravagance de celui qui rend visite à un temple : Paris, la ville-livre, et ses 630 absidioles que sont les librairies, plus les bouquinistes « arrimés » à la Seine : « Au total, les quais sont riches de 932 boîtes » (p. 43). 

Cette sage folie de pages imprimées et d’images contient baguenaudes, folastries et même des fatrasies. Elles nous enivrent, comme autrefois les planches de caractères hiéroglyphiques d’un atelier de typographe. L’auteur accomplit ce voyage en lui-même qu’est pour lui Paris, et il nous donne le plus beau de Paris. C’est le trésor d’un wanderer romantique, radical et sans concessions, un trésor que l’on peut toucher, feuilleter, garder à la maison. Les photographies prises sur le vif et les nombreux textes de ce Voir Dit tourbillonnent comme des feuilles pleines de vie. À coup sûr, elles nourriront le vortex du futur. Elles l’empêcheront peut-être d’être explosif.

 

Paris est un livre développe nos capacités imaginatives. « Pour voyager loin, il n’y a pas de meilleur navire qu’un livre » (Emily Dickinson, p. 46). Naviguons dans la barque solaire, bari, la barque d’Isis, où sont Martin Bruno (photographe), des écrivains, des journalistes, guidés par le « Prélude »-étoile de Jacques Attali. Alexis Margowski est le nautonnier qui conduit le voyage sur des flots argentés, ceux des modestes échoppes où les pages des livres sont d’une richesse inégalée. Jusqu’alors, personne n’avait pensé à étoffer la rêverie architecturale avec des « bouquinistes » et des librairies.

 

Plus le lecteur navigue dans cette barque, plus il est pris par la magie, dont l’un des sommets est « L’anthologie passionnée » de 270 citations d’auteurs :

 

3 - « On écrit comme on accouche ; on ne peut pas s’empêcher de faire l’effort suprême ». Simone Weil.

13 - La vie de Paris contient pour chacun des milliers d’éternités - et l’immensité vertigineuse du rêve. » Théodore de Banville.

37 - « Dans la vie, rien est à craindre, tout est à comprendre. » Marie Curie.

 

Dès lors, ce livre élégant devient le paradigme de la modernité. En termes symboliques, c’est l’ouroboros de notre désir d’immortalité des vérités qu’il transmet pour que l’avenir ne soit pas dramatique.

À l’issue de sa lecture, Paris est un livre impose un immense respect. Il invite les lecteurs à élargir leur horizon. Ils sont charmés par tant d’offrandes, de partages entre passé et avenir, émotion immédiate et silence... Il est résolument moderne que les choix établis pour cette représentation de Paris comportent un « Recueil littéraire » de dix-neuf textes, où Alfred de Vigny, Théophile Gautier, et Théodore de Banville, ainsi que le hiératique quatuor Hugo-Rimbaud-Verlaine-Baudelaire n’occultent pas Adrienne Monnier, à qui la Maison de la poésie-Théâtre Molière vient de rendre hommage (voir sur le site : « L’Odéonie »). Adrienne Monnier est une voix pleine de sagesse. L’entendre fait espérer que le destin des femmes de lettres va devenir moins oppressant. C’est un monde différent, si vivant. Tout un monde, comme ce livre. L’« Ode à Paris » (p. 277) de la poétesse Camille Aubaude « clôture en toute beauté le « Recueil » de 19 textes » (A. Margowski) en annonçant que la voix des Prophétesses ourdit l’avenir. 

 

© Camillæ

 

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Pour citer ce texte inédit

 

Camillæ (ou Camille Aubaude), « Un voyage grandiose dans les livres », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2024 NUMÉRO SPÉCIAL | NO IV | « Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) », 1er Voletmis en ligne le 27 décembre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiv/ca-unvoyage

 

 

 

 

 

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13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 18:19

N° IV | AUTOMNE 2024 | NUMÉRO SPÉCIAL 2024 | Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) | 1er Volet | Dossier mineur | Florilège| Annonces diverses / Parutions

 

 

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Extraits du recueil

 

 

«Gris de peine »

 

 

 

 

 

Sarah Mostrel

 

Site : https://sarahmostrel.wordpress.com 

Facebook www.facebook.com/sarah.mostrel

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© Crédit photo : Première de couverture illustrée du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024, voir URL. http://www.editionsducygne.com/Images/1couv_mostrel.jpg

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Vient de paraître Gris de peine par Sarah MOSTREL aux éditions du Cygne avec une préface de Maggy De Coster, en voici quelques extraits ci-dessous, ainsi que la préface de Maggy De Coster dévoilée avec son aimable accord, et les visuels du livre.

ISBN : 978-2-84924-792-1, 13 x 20 cm, 60 pages, 12,00 €

 

Présentation :

« Comment se passer de l’aube grandissante ? », écrit l’auteure de Gris de peine*. « Dans le noir, il est même possible de penser clair ». Face à la « sonate sans mouvement », Sarah Mostrel l’assure : « La fin est prometteuse. » En illustration, des esquisses qui dessinent le verbe, des encres qui s’étalent afin de mieux détour(n)er l’existence. Les tracés se font traces, et rendent grâce au temps, à la liberté d’être, d’aimer. « À quoi sert la poésie si ce n’est cheminer vers le rêve ? », se demande la poète qui fait « taire le silence ». Si « Je plie comme le roseau, quand j’aimerais être chêne », à nous d’atteindre « la cime suprême », et de franchir l’épilogue. « Vis et deviens / Ce que tu es / Ce que tu seras », plaide l’artiste. En épongeant les mots et recherchant l’épure, la plume du créateur donne au gris de sa peine des couleurs de lumière. « Et mon cœur qui renaît »

 

PNG Gris de peine verso.png

 

© Crédit photo : Quatrième de couverture du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024.

 

Pages de référence : 

http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-gris-de-peine.html et http://www.editionsducygne.com/Images/1couv_mostrel.jpg

PDF Gris de peine, couv..pdf

850 KiB

 

PNG Gris de peine verso.png

190 KiB

PNG Préface 2e page

PNG

© Crédit photo : Quatrième de couverture du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024, Préface du livre par Maggy De Coster, première page.

 

© Crédit photo : Quatrième de couverture du recueil de poésies «Gris de peine » de Sarah Mostrel aux éditions du Cygne, 2024, Préface du livre par Maggy De Coster, deuxième page.

 

Extraits poétiques

 

Tu pensais que les voyelles n’avaient pas d’importance

Qu’il suffisait de points, de virgules, de traits

Pour dessiner la vie saturée de consonnes

Tu les louais sans fin, les scandant en refrain

 

Et la mer de se plaindre que les remous se tassent

Les teintes de l’écume ne colorent plus l’espace

Absente de couleurs, elle ne fait plus rêver

Sa platitude éteint les souhaits les plus chers

 

Et la marée s’enlise 

Le lit du fleuve, mineur, 

ordinaire, apparent

Perd ses adjectifs, à défaut de ses noms

Tu as enfreint les codes de toute la raison

 

 & 

Comment se passer de l’aube grandissante

Du matin amoureux des formes et du fond

Comment se départir de l’image hantante

De l’entente fusion qui animait nos jours

 

Comment se délester de cette nuit tombante

Quand est chue et déchue la passion de nous deux ?

&

 

 À ma mère

 

La partie est perdue

La peine se souvient 

de l’inquiétude ambiante qui épanchait au sein 

de l’assemblée les affres de la finitude

 

La mort inéluctable a joué en retour

son rôle funeste, le tambour sonne grave

Les allées sans retour ont pris le pas

 

L’individu se presse 

quand n’est pas entendable

La fin de la course 

La marche funèbre

 

Le cortège en deux temps 

Sonate sans mouvement

 

&

Un ciel nuageux parcourt mon esprit

Les oiseaux farouches bravent l’étrange

Pourrai-je comme eux dompter l’insoutenable ?

 

© Sarah Mostrel

 

 

***

 

 

Pour citer ces extraits illustrés & inédits

 

Sarah Mostrel (poèmes & photos), « Extraits du recueil «Gris de peine », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2024 NUMÉRO SPÉCIAL | NO IV | « Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) », 1er Volet, mis en ligne le 13 décembre 2024. URL  :

http://www.pandesmuses.fr/noiv/sm-silence

 

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