11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 17:05

 

Événements poétiques | Le Printemps des Poètes | « Désir » | Les femmes & le désir en poésie  

 

 

 

 

 

Le vent, L'urne,

 

 

Triste je suis

 

 

&

 

Tant rutilent mes yeux noirs

 

 

 

 

 

Camille Aubaude

Sites officiels : http://www.camilleaubaude.com/

& www.lamaisondespages.com/

Blog officiel : https://camilleaubaude.wordpress.com/

 

 

 

Crédit photo : Reclining beauty, domaine public, Wikimedia. 

 

 

 

Le vent 

 

 

Je suis enceintée par le vent

galopant à tous vents.

Personne ne m’enlève l’ivresse des mots,

galopant à tous vents.

Mirage de l’art, verte enfance empourprée

je suis encerclée par les vents,

L’harmattan, le zéphir… la brise

astucieuse enlace mes seins

ensemençant de ses caresses le blanc

entourant la colonne de sang

du giron de la Déesse.

 

 

 

 

 

L’urne  

 

 

Les baisers de la bouche dans la mer frissonnante emportent la chair dans leurs cadences.

 

 

La queue enfoncée dans la chatte chaude fait tanguer le beau cul aux tréfonds puissants, où la pierre de sang palpite, folle, en mesure, pourtant.

 

 

Il passe le long des seins, elle ouï sa voix à jamais en pressant son dessein d’aboutir au même instant qu’elle, tout prêt, nue et pâmée.

 

 

Elle sait sa toison noire aux perles ruisselantes sur la peau ambrée, la rose salée d’un baiser dans le cou, le ton haut des battements de son cœur.

 

 

Et ses doigts dans sa chatte éperdue et folâtre, où naviguent l’orque, le norval, la faune aux serpents de feu.

 

 

Plaqué contre ses reins, il manie le sceptre du sacre divin et lève les vagues de la mer. Le diamant qui ruisselle de ses yeux vers ses yeux est le sien, puis le leur, fort brillant.

 

 

La sirène a rué dans les palmes de l’ondin, occulte pouvoir de saisir l’esprit qui meut l’homme et la femme en une danse à pleines mains.

 

 

Sans être du même sang, ils ont l’envie jumelle de jaillir à l’aube de sourires d’aise. Mus dans l’étreinte de chaque jour, la lutte contre la nuit, les râles adorant le silence cadencé.

 

 

Feu perpétuel, cheveux mêlés, poitrines embrassées, aux formes arrondies de la mer dans les remous de paupières sous les jolies langues mouillées.

 

 

Oh ! que le sacre de Morphée relève le sceptre des ténèbres.

 

 

 

 

 

Triste je suis

 

 

Triste je suis, vous tordez mon désir

 

saisissez ma fleur d’étrange force

Vous me tenez sous un joug féroce

jusqu’à me faire consentir.

 

 

Je souris de n’être la première

à rester en prière penchée sur ma raison

étincelle sur la roche où vos caresses

dénudent mon corps en langueur.

 

 

Sur le roc de Lorelei brûle une fleur cueillie

au Phœnix des Veilles par un Oiseau qui fuit

tant il est blanc. Glace fendue, son vol

verse au ciel la cendre de peaux nues.

 

 

Un lys blanc, puis deux lys troublants

embaument la Maison qui m’enlace

en fils de rêverie pour que je trace

sans retard la séparation de l’Azur.

 

 

 

 

Tant rutilent mes yeux noirs

 

 

Tant rutilent mes yeux noirs

happant les tourbillons du désir 

qu’ils vous envoûtent sans gémir

en poursuivant de vains espoirs.

 

 

 

Temps de tempête dans les soirs 

mes lèvres roses vont s’ouvrir

et d’instinct mon âme mourir

tant vous dansez en ses miroirs.

 

 

Dans la cuisine aux cafés noirs

le ciel s’accorde à nos soupirs.

L’eau coule en nos abreuvoirs

tant que rutilent mes yeux noirs.


 

 

***

 

 

Pour citer ces poèmes d'amour sur le désir 

 

Camille Aubaude, « Le vent », « L'urne », « Triste je suis » & « Tant rutilent mes yeux noirs » poèmes inédits d'amour, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique|Le Printemps des Poètes « Les femmes et le désir en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 11 mars  2021. Url :  

http://www.pandesmuses.fr/desir/ca-levent

 

 

 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans RECUEIL NO3 Amour en poésie
11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 15:24

 

Événements poétiques | Megalesia 2021 | Astres & animaux | Poésies printanières & colorées | Florilège de textes poétiques

 

 

 

 

 

 

 

 

À venir...

 

 

Douce saison

 

&

 

 

Le printemps des poétesses

 

 

 

 

 

 

Textes & peintures de

 

Sarah Mostrel

 

Site : https://sarahmostrel.wordpress.com 

Facebook www.facebook.com/sarah.mostrel

 

 

 

 

© Crédit photo :  Sarah Mostrel, "À venir", pastels.

 

 

 

À venir...

 

 

 

Partir, aimer

Suivre le courant

Le ciel qui s’engage 

La belle renaissance

Fluide et attendue

Loin de tout déplaisir 

Avenir, bienvenue !

 

 


 

 

© Crédit photo :  Sarah Mostrel, "Douce saison", oil on canvas. 

 

 

Douce saison  


 

À tout vent, au printemps

Hors des mauvaises graines

Des plantes qui parfois germent 

Sans amour, sans raison

Fêtons la douce saison

 

 

 

 

© Crédit photo :  Sarah Mostrel, "Le printemps des poétesses", oil on canvas. 

 

 

Le printemps des poétesses

 

 


 

Désir d’air et d’eau pure

Désir d’éclosion

Rejoindre en femme libre 

Les mots que le vent sème

Et tous ceux que l’on aime

 


 

©S. Mostrel

 

***

 

 

Pour citer ces poèmes printaniers & colorés

 

Sarah Mostrel (poèmes & illustrations inédits)« À venir... », « Douce saison » & « Le printemps des poétesses »Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique|Megalesia 2021/I « Poésies printanières & colorées », mis en ligne le 11 mars 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia21/sm-doucesaison

 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia
11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 11:00

 

N°9 & Événements poétiques | Megalesia 2021 | Revue culturelle d'Europe 

 

 

 

 

 

Escapade au Musée Rodin

 

 

 

 

Texte, peintures &

photographies par

 

Mustapha Saha

Sociologue, poète, artiste peintre

 

 

 

© Crédit photo :  "Auguste Rodin", portrait en noir et blanc par Mustapha Saha, peinture sur toile. 

 

 

© Crédit photo :  Confinement. Couvre-feu à Paris" par Mustapha Saha le 7 mars, 2021.

 

 

Paris. Dimanche 7 mars 2021. Couvre-feu à dix-huit heures. Quartier latin, Saint-Germain-des-Prés, bords de Seine  dépeuplés. Restaurants verrouillés, cafés fermés, rideaux baissés, tagués de slogans ravageurs.  Chaises empilées dans les brasseries de la Place Saint-André-des-Arts.  Commerces de livres ruinées. Les quatre librairies Gibert Jeune, Place Saint-Michel, fondées en 1888, tirent leurs rideaux, définitivement.

 

© Crédit photo :  Mustapha Saha, "Confinement. Couvre-feu. Vieille enseigne Gibert Jeune sur le boulevard Saint-Michel", mars 2021.

 

 

Je photographie la vieille enseigne avant son démantèlement. S’étouffe Cathédrale Notre-Dame dans son corset d’acier. Des sirènes hurlantes déchirent le silence, de temps en temps. Interdictions partout, interdictions dans toutes les têtes. 

 

L’urbaine vacuité me vaut une longue méditation devant la statue jupitérienne de Victor Hugo dans le parc du musée Rodin, miraculeusement accessible. Je salue au passage le peintre Jules Bastien-Lepage. Son portrait de l’actrice Juliette Drouet, maîtresse inamovible de Victor Hugo pendant un demi-siècle, défraîchie par les années, reste à jamais dans ma mémoire. Les Bourgeois de Calais m’interpellent. Je m’arrête par complaisance. Je les ai étudiés sous toutes les coutures. La Porte de l’Enfer en bronze aspire le visiteur. La Divine Comédie de Dante Alighieri dans sa terrifiante splendeur. Corps tordus, membres désarticulés, regards effarés. Corps nus, tourmentés, contorsionnés. Les agonisants se bousculent, s’entrechoquent, se piétinent, et soudain, à l’extrémité du tympan, La Méditation, jeune femme gracieuse, anachronique dans l’amas de chair, reflue à contre-sens, freine la marche sans retour vers les abîmes. J’imagine cette sculpture phénoménale, babylonienne, comme un monument dédié au virus inconcevable, qui se propage sans limites, qui contamine les villes et les campagnes, les forêts impénétrables et les montagnes inabordables,  les déserts infranchissables et les terres inapprochables, qui se métamorphose et se réincarne. Je me refuse d’adopter ses dénominations pseudo-scientifiques. Les choses n’existent qu’à partir du moment où elles sont nommées (Walter Benjamin). Les réalités, les allégories, les symboliques de la crise sanitaire  éclatent aux yeux.

 

 

© Crédit photo : "Victor Hugo", portrait par Mustapha Saha, peinture sur toile. 

 

 

« Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance ». Services d’urgence. La fin du monde au bout du couloir. Les Trois Ombres, figures inexpiables de la malédiction, surmontant l’apocalyptique spectacle, ne sont qu’une même entité tournant sur elle-même. La Désespérance, en haut du vantail droit, femme assise, tête baissée, une jambe rabattue, l’autre tendue, pied serré dans la main.  La posture écartelée exprime l’informulable. 

 

Le Penseur, entouré de damnés du ciel et de la terre. Masques douloureux. Le Penseur  courbé, rompu, coude posé sur la jambe, menton appuyé sur la main, ultime valeureux, dans toute son impuissance. Le Penseur,  halluciné d’idées virales, de visions sépulcrales, de perceptions spectrales. La Femme accroupie, jambes cassées, écartées, corps ramassé sur lui-même, broyé de désir et de douleur. Volupté vénéneuse. Je pense au Penseur  penché sur la tombe d’Auguste Rodin dans la Villa des Brillants à Meudon, réfugié dans l’éternelle contemplation de la mort. Ce Penseur est finalement Auguste Rodin lui-même, inébranlable gardien de l’œuvre et de la sépulture. Il est Dante Alighieri. Il est Charles Baudelaire. Il est miroir des miroirs. « Le dédoublement prend ici la forme la plus nette, être à soi objet, se peindre comme une châsse, pour s’emparer de l’objet, le contempler longuement et s’y fondre. L’attitude originelle de Baudelaire (et de Rodin) est celle d’un homme penché (comme Le Penseur). Penché sur soi, comme Narcisse. Pour nous autres, c’est assez de voir l’arbre ou la maison. Baudelaire (comme Rodin) est l’homme qui ne s’oublie jamais. Il se regarde voir, il regarde pour se voir regarder ».   (Jean-Paul Sartre, Baudelaire, éditions Gallimard, 1947).

 

Charles Baudelaire se convoque dans la pandémoniaque bacchanale. Les titres des Fleurs du mal ponctuent la composition. Le poète s’aliène de sa quête d’absolu. L’artiste aussi. L’inaccessible beauté parade dans les géhennes.  Rêves de pierre. Amours de marbre. « Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre / Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour / Est fait pour inspirer au poète un amour / Éternel et muet ainsi que la matière / Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris /J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes / Je hais le mouvement qui déplace les lignes / Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris / Les poètes, devant mes grandes attitudes / Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments / Consumeront leurs jours en d'austères études / Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants / De purs miroirs qui font toutes choses plus belles / Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! » (Charles Baudelaire, La Beauté).

Je m’attarde devant le monument à Victor Hugo, statufié sur le rocher de Guernesey, entouré des muses de la jeunesse, de la maturité et de la vieillesse. La matière brute se conjugue aux formes ciselées. La plénitude s’accomplit dans l’inachevé. Sculpture en poème infini. Le personnage fusionne avec son assise, devient une île, secouée par les vagues. Du brisant surgit l’illumination.

 

 

​​​​​​© Crédit photo : La statue de "Victor Hugo" par Auguste Rodin, Musée Rodin. 

 

 

Et la sculpture devient, sous mes yeux, embarcation flottante. « Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants / Passer, gonflant ses voiles / Un rapide navire enveloppé de vents / De vagues et d’étoiles / Et j’entendis, penchés sur l’abîme des cieux / Que l’autre abîme touche / Me parler à l’oreille une voix dont mes yeux / Ne voyaient pas la bouche Poète tu fais bien ! Poète au triste front / Tu rêves près des ondes / Et tu tires des mers bien des choses qui sont / Sous les vagues profondes ! / La mer, c’est le Seigneur, que, misère ou bonheur / Tout destin montre et nomme / Le vent, c’est le Seigneur ; l’astre, c’est le Seigneur / Le navire, c’est l’homme » (Victor Hugo, Les Contemplations). Relecture en soirée des Châtiments, d’une étrange actualité.

 

 

© Crédits photos : Élisabeth et Mustapha Saha ensemble ou séparément devant la statue de "Victor Hugo" par Auguste Rodin, avec autres photos prises au Jardin du Musée Rodin le 7 mars 2021. 

 

 

 

***

 

 

Pour citer ce texte

 

Mustapha Saha (texte, peintures & photographies inédits), « Escapade au Musée Rodin », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique|Megalesia 2021 & N°9| Femmes, Poésie & Peinture sous la direction de Maggy De Coster, mis en ligne le 11 mars  2021. Url :  

http://www.pandesmuses.fr/megalesia21/no9/ms-escapadeaumuseerodin

 

 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia Numéro 9
10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 17:42

 

Événements poétiques | Megalesia 2021 | Réflexions féministes sur l'actualité* 

 

 

 

 

 

 

 

 

Désir à géométrie variable 

 

 

 

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

Définition de Désir :

Le vocable désir renvoie toujours à quelqu’un ou à quelque chose de palpable ou d’impalpable. Ainsi dans un poème le désir peut être simplement implicite.

 

Dans l’antiquité le désir ne relevait pas forcément du sentiment amoureux ainsi tomber amoureux de sa femme n’était pas politiquement correct. Ainsi à propos du roi Candaule Hérodote raconte « qu’un roi tombe amoureux de sa femme, le public comprend que c’est le signe de malheurs politiques à venir. » Le désir ne se réfère pas forcément à une dualité hétérosexuelle car il est question d’interchangeabilité des rapports puisque une femme peut se comporter comme un homme et vice versa, pas de barrières entre les sexes comme le montre bien Ovide dans les Métamorphose d’Ovide : Iphis élevée comme un garçon change de sexe pour pouvoir épouser Ianthé, celle que son père lui désigne pour épouse.

Quand le désir émane du sentiment amoureux, le poète se fait l’interprète des intentions du corps, le désir devient scriptural. Cependant le désir peut être aussi l’expression d’un vœu non charnel, il est à ce moment-là l’expression d’un idéal traduisible par des mots. En écrivant on le vitalise, on le sublime, on le dynamise.

Pour qu’il y ait désir il faut qu’il y ait un objet, je dirais un objet dynamisant et cela fait penser à Baudelaire dans les Fleurs du mal quand il dit « Il y a des femmes qui inspirent l’envie de les vaincre et de jouir d’elles ; mais celle-ci donne le désir de mourir lentement sous son regard. »

Une partie du corps peut suffire à attiser le désir, ainsi concernant la belle Julie Musset avance :

 

« Donne-moi tes lèvres, Julie ; »

Donne-les-moi, mon Africaine,

Tes belles lèvres de pur sang. »

 

La bouche c’est le siège de l’oralité et l’enfant dès la naissance expérimente la phase orale, c’est par là que commencent les préliminaires, les prémices de l’amour.

 

« Ta bouche est brûlante, Julie ;

Inventons donc quelque folie

Qui nous perde l’âme et le corps. »

 

Chez le poète le désir est en gradation ascendante, là il atteint son paroxysme.


 

Puisque c’est par toi que j’expire,

Ouvre ta robe, Déjanire,

Que je monte sur mon bûcher.

 

L’absence peut aiguiser le désir car la nature a horreur du vide : C’est ce qui se constate chez Claude-Charles Pierquin de Gembloux qui s’ennuie de l’être aimé. Dans « Le délire d'amour », il avance :

 

« Sur le duvet lui seul était absent

Quand le désir me brûle, me dévore,

Toute la journée je le cherche encore » !

Ou encore :

« Je te désire, ange de mon cœur,

Toi que tendrement j'aime et j'adore ! »

Le désir est sublimé par la tendresse, fruit d’un amour vrai.

 

On constate également que la perception du désir varie selon les auteurs.

Selon Rémy BELLEAU (1528 – 1577) Ne se cantonne pas dans le désir en tant que sentiment amoureux mais il le considère dans une acception plus large.

 

Ainsi dans son poème intitulé Le Désir,  il avance : 

 

« Celuy n'est pas heureux qui n'a ce qu'il désire, 

Mais bienheureux celuy qui ne désire pas

Ce qu'il n'a point : l'un sert de gracieux appas

Pour le contentement et l'autre est un martyre. »

*

ou encore : 

« Désirer est un mal, qui vain nous ensorcelle ; 

C'est heur que de jouir, et non pas d'espérer : 

Embrasser l'incertain, et toujours désirer

Est une passion qui nous met en cervelle. »

 

« C’est un périlleux orage » car ça bouleverse, ça secoue, ça perturbe ;  la jouissance n’est pas manifeste mais l’attente, c’est fracassant même.

On est tenté de lui appliquer cette maxime : «  Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire ».

 

 

 

 

* Sur le thème "Désir", actualité du Festival Le Printemps des Poètes.

 

***

 

 

Pour citer ce texte

 

Maggy De Coster, « Désir à géométrie variable », texte inéditLe Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique|Megalesia 2021, mis en ligne le 10 mars 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia21/mdc-desirvariable 

 

 

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