Où sont les humains ? Pourquoi se cachent-ils derrières des prétextes quand la famine et la guerre frappent ici et là. Où sont les cœurs ? Sont-ils devenus des pierres ? Que faut-il faire pour éveiller les esprits des humains ?
Au XXIème siècle, comment se fait-il que nous, homo sapiens sapiens, ne sommes toujours pas capables avec toutes nos richesses et puissances technologiques d'arrêter des guerres immondes, des vagues de famines et d’ignominies qui touchent nos semblables ?! Au XXIème siècle, comment se fait-il que nous, homo sapiens sapiens, ne sommes toujours pas aptes à respecter la vie d'autrui ?!
Les humains ont-ils abdiqué en laissant leur humanité dans leur vestiaire ?
Que faire pour que tout le monde se réveille un matin en disant :
« ça suffit la haine, ça suffit la famine, ça suffit la guerre ! Non aux guerres !Non à la famine ! » ?
Les humains ont-ils abdiqué en laissant leur humanité dans leur vestiaire ?
Je n'ai que mes larmes comme encre-encrier et mes doigts comme plume pour vous écrire ces lignes sur la paix et la tolérance. Les humains ont-ils vraiment abdiqué en laissant leur humanité dans leur vestiaire ? Des dirigeants de ce monde jouent au plus fort au lieu de chercher des solutions pour arrêter les guerres et aider les plus pauvres parmi nous. Oublient-ils que tous les jours il y a des humains qui meurent sous les bombes et/ou de la famine ? Chaque heure compte. Agissez, s'il vous plaît, faites quelque chose. S'il vous plaît, vous qui dirigez des pays, faites quelque chose, vous qui avez suffisamment du pouvoir pour déclarer la guerre, ayez aussi du courage et de la grandeur d'âme pour l'arrêter. Vous qui avez entre vos mains le sort des millions de personnes, soyez des justes pour nous laisser des noms nobles à graver dans l'Histoire. S'il vous plaît, faites quelque chose pour prouver votre attachement viscéral aux valeurs humaines, sauvez, oui sauvez vite les enfants et les migrants des guerres et de la famine.
Dina Sahyouni,« Les humains ont-ils abdiqué en laissant leur humanité dans leur vestiaire ? », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique 2017 : « Les voix de la paix et de la tolérance », mis en ligne le 21 novembre 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/11/humanite.html
Si l’Afrique veut exister dans le concert des sciences et des littératures, elle devra impérieusement initier la critique innovante de sa Parole intrinsèque, celle non encore affadie par les prétentions épineuses d’un savoir étranger. C’est ce que semble avoir compris si brillamment Hanétha Vété-Congolo en entreprenant la réalisation de L’interoralité caribéenne : le mot conté de l’identité. Il s’agit d’Afrique, mais d’une Afrique hors Afrique : une Afrique caribéenne. Une telle initiative intellectuelle et universitaire est le refus d’un asservissement philosophique dont les postulats sont racialisés et qui prennent racine dans les méandres d’une histoire négatrice, semblant débiter des volutes d’imprécations sur le martyr-Afrique. La parole, c’est l’esprit, c’est l’âme. C’est la liberté de création, c’est la création elle-même. C’est l’existence inaliénablement souveraine, insoumissible.
On peut dompter le corps ou l’être-enveloppe à l’issue d’une victoire militaire, mais tant qu’on n’a pas dompté ce souffle spirituel, du reste, indomptable, qui est en l’être, on ne peut se targuer, du moins, pas très longtemps, d’avoir nié ou phagocyté indiscutablement une culture au profit d’une autre qu’on tiendrait pour absolue. Ainsi, dans le brouhaha de paroles émises dans le contexte de la plantation caribéenne, paroles deshumanisantes très promptes, très nombreuses et audibles, surtout, énoncées par le dominant, quelle Parole et quel choix de paroles pose donc le dominé ? Cette question est importante puisque le dominé, dans les travaux qui lui sont consacrés, est généralement décrit comme dépourvu de toute possibilité de réponse signifiante. Toutefois, dans l’ouvrage d’Hanétha Vété-Congolo, l’Africain qui, dans la plantation, est, en effet, ordinairement symbolisé par le travail simple du corps, est mis en lumière sous un autre jour, un jour qui rencontre souvent la résistance de beaucoup d’entre nous, refusant de remettre en cause le statu quo et l’angle limité concernant ladite représentation admise de l’Africain esclavagé.
Cette nouvelle lumière sous le jour duquel il est présenté signale le complexe travail de l’esprit pour l’éthique et l’esthétique. Voilà la perspective de réflexion d’Hanétha Vété-Congolo, que nous avons pu discerner au parcours de son Interoralité caribéenne. Ceci, mais aussi tant de nouvelles propositions, notamment, dans le domaine de la terminologie. Les manières de parler de l’Africain sont consacrées et l’auteur s’emploie aussi à les déconsacrer pour imposer des termes plus justes en tout cas, qui remettent les pendules à l’heure et portent profondément sur le sens. Le pouvoir du mot dans la vie humaine, le mot qui fait ou qui défait, qui organise et structure, qui soumet ou libère, est l’espace au sein duquel Hanétha Vété-Congolo mène sa réflexion. Elle en saisit toute l’importance et affirme que c’est cela, le mot, qui a été l’enjeu le plus élevé de l’histoire de la colonisation de la Caraïbe. Elle propose donc qu’on ne dise plus « esclave » mais « esclavagé » car, comme elle le démontre, l’intention du mot « esclave » est de construire les perceptions sur l’Africain et d’établir, de manière indélébile dans les esprits, une identité essentialisée de l’Africain. Ainsi, « esclave », de la perspective raciste veut dire que l’Africain est congénitalement fait pour le statut inférieur. Or, Hanétha Vété-Congolo nous dit que le terme « esclavagé », comme elle le conçoit, met plus l’accent, non pas sur l’Africain mais sur celui qui veut faire de l’Africain un être en dehors de l’humanité et imposer au monde entier ce paradigme de perception sur l’Africain.
Continuer à utiliser le mot esclave avance Hanétha Vété-Congolo, c’est permettre que cette vision de l’Africain se reproduise sans fin. Selon elle, il faut donc changer de sens et de terme. « Esclavagé » veut dire donc « qui a été réduit injustement par l’action d’une autre personne et sous la domination, à un statut social marginal ». Voilà qui fait réfléchir et qui va vers une démarche de transformation. Hanétha Vété-Congolo nous propose des corrections lesquelles, nous dit-elle, sont encore aujourd’hui indispensables tant nous continuons de fonctionner et de penser à partir de valeurs héritées de l’époque ou l’Africain, pour certains, ne valaient pas plus qu’une table ou une chaise. On n’a pas vraiment pensé et travaillé la question de l’apport philosophique de l’Africain dans la constitution de la Caraïbe. Partant, l’auteur, ajoute, apporte, corrige donc et elle remet en cause pour ouvrir vers d’autres pratiques, d’autres finalités, une plus grande justice.
À la recherche d’un souffle ontologique de la résistance
Il faut lire L’interoralité caribéenne pour voir comment l’œuvre est fournie et repose sur le détail et l’explication minutieuse, pas-à-pas qui happe le lecteur, s’impose à lui comme un indispensable outil de connaissance éclairante. Ainsi, par une riche démonstration qui se nourrit des apports de nombreux champs de recherche en sciences sociales et humaines allant de la philosophie, à la linguistique, aux sciences du langage, à l’histoire, la psychologie, la sociologie, l’anthropologie culturelle et bien d’autres encore, Hanétha Vété-Congolo démontre avoir retrouvé le souffle spirituel et philosophique indomptable de l’Africain dans le conte. Le conte relève de valeurs et d’une pratique littéraire insondablement ancestrale, du fait des millénaires négro-africains de sa parolisation. C’est qu’en bons négriers parfumés en monstres sanguins, on a déporté de la marchandise humaine sur mers effroyables de deuil, au déclin de cimetières aquatiques. C’est qu’en bons mercantilistes d’identité, on a déporté le Noir dans un univers plantationnaire sans cœur. Géographiquement et culturellement profondément déconnecté de la chaleur de son site originel des premiers jours de la création où il jouissait de sa pleine identité, d’une rayonnante liberté métaphysique et charnelle.
C’est aussi pourquoi, comme nous l’avons dit, Hanétha Vété-Congolo a sujet de dire « l’esclavagé » et non l’esclave. Nul ne naît esclave. C’est qu’en bons tortionnaires irrépentis de l’Histoire, on a parachuté, sous les fers, de belles créatures dans des plantations de chagrin où ils devaient désespérément endurer les affres édictées par des tortionnaires cardinaux en grâce épidermique. C’est qu’en voulant avaler, voire, ingurgiter tout le lucre de la terre, on a troqué le statut de l’espèce humaine contre celui d’une bête de somme. À juste titre, Comme bien d’autres avant et après lui, Bruno Blum, dans son ouvrage BOB MARLEY, le reggae et les rastas, au prétexte d’épiloguer sur le rastafarisme, remonte l’histoire de l’africanité et en conclut que l’esclavage avilit et rabaisse, non seulement, l’esclavagé, mais aussi, l’esclavagiste. En effet, il n’y a qu’une bête qui puisse avoir les ressources psychiques pour bestialiser une autre bête ; il n’y a que l’homme qui a perdu son humanité qui puisse réduire ou ravaler, à l’état de sous-homme, son semblable humain.
C’est malheureusement, pour l’Humanité, les conclusions qui se donnent à tirer, inhéremment à cette page nauséabonde du vécu de l’Homme. C’est que, parce qu’on s’est cru fort, on a voulu jauger sa force en effaçant, du moins, en tentant d’effacer son Autre. La force n’est pas essentiellement destinée à agresser mais, de préférence, à créer, à inventer, à travailler sainement, pour faire avancer les choses, pour un mieux-être du monde. C’est que, parce qu’on a voulu imposer l’idée d’une civilisation prétendument universelle, on a tenté de museler son Autre, de sorte à tenter d’en faire un animal domestique, un être virtuel de complicité servile.
Le conte caribéen, la force métaphysique d’une vision civilisationnelle
Toutefois, monstrueusement éloigné de ses bases patrimoniales, et quasi-déshumanisé, certes, on a oublié que l’esclavagé portait en lui son savoir et un signe suprêmes, le conte, trésor immatériel difficilement esclavageable, lui. C’est ce que démontre, avec beaucoup de brillance, Hanétha Vété-Congolo. Son texte, édifiamment massif, nous a édifié, massivement. Le conte caribéen, selon ses investigations, comporte le souffle, non seulement, distinctif, mais aussi, signifiant de l’ambiance, de la mentalité, du décor et de la cosmogonie négro-africaine. Cette intimité vitale africaine, le conte en est artistiquement et philosophiquement solidaire, au nom de l’illusion référentielle propre à toute création vraisemblable.
Décisivement, l’Africain de la plantation américaine, fait de ce genre oral un espace de méditation sur le sort de la communauté, un miroir de correction du visage éthique, et ce, dans le prolongement du mot de Stendhal au sujet du roman, sa contrepartie littéraire dans la civilisation moderne écrite (« Le roman est un miroir qui se promène le long d’une route »), une érudition universitaire, une sagesse de vie, une force philosophique à défier quelque contrariété réfractaire de l’existence. En réalité, le conte négro-africain est l’espace de la liberté d’expression mais aussi l’indicateur et le fait d’une résiliente métaphysique où se consignent l’Histoire, le présent et les aspirations de la communauté, où se dénoncent les injustices et inégalités raciales et sociales, où s’inscrit le pacte communautaire à l’enseigne du U’buntu chez les ethnies soxa et zulu d’Afrique du Sud. Une telle fortune littéraire, dotée d’une dialectique à soumettre le temps, a servi de catharsis psychanalytique à l’esclavagé négro-africain empêtré dans l’univers plantationnaire où les rapports avec l’esclavagiste blanc ne sont pas de l’ordre du ti kozé ou échange verbal plaisant, mais, malheureusement, d’une tonicité belliciste, haineuse et dégradante de la parole-feu, donc, sous la forme du koutdjèl ou dispute.
Ce n’est peut-être pas en vain que dans les contes créoles, on retrouve la typologie des personnages africains : celui que l’auteur nomme fouben, terme paronyme de « fourbe » mais renvoyant aussi au contournement audacieux et inattendu, littérarisation symbolique du lapin, animal de ruse ; l’Anansi, T-Malice ou Jicotea. À quelques variances phonétiques ou orthographiques près, on y retrouve les noms de personnages principaux des contes africains empruntés au monde animalier : « Anansi » viendrait de « Ananzè » chez les peuples Akans de Côte d’Ivoire et du Ghana, littérarisation symbolique de l’araignée, personnification de la victoire par l’intelligence du plus faible au détriment du plus fort incarnant, très souvent, l’axe de l’oppression. En Côte d’Ivoire, précisément, ce personnage de conte est appelé « Kacou Ananzè ». Comme signifié plus haut, « fouben » viendrait du français « fourbe », langue officiel de la plupart des anciennes colonies ayant impacté la Caraïbe. Le conte, sans aucun doute, est la contrepartie orale du roman, du fait que, selon un profil de langage prosaïque, il met en scène la vie quotidienne.
Tout se passe comme si, l’Africain, dans un état d’esprit de poétisation politique habile, transfère ses réalités propres au monde animalier sans que ce dernier ne perde, pourtant, les unités minimales de signification fonctionnelles. Le Négro-africain est poète et, de ce fait, il est porté vers la brisée des barrières entre les étants, à l’effet d’une fusion entre l’être, le phénomène et les choses. Car, la poésie, pendant qu’elle est créatrice, elle est aussi résistance, refus du néant et du massacre annoncé de l’Homme. Ainsi, le conte négro-africain n’est pas nécessairement de la poésie mais un état d’esprit de poésie et de philosophie. Sous une forme de représentation expressive, il souscrit à une sorte d’auto-détermination en vouant aux gémonies et dans une verve marxiste bien avant l’heure de celle-ci, l’action inhumaine de la classe bourgeoise, celle de l’oppresseur, à l’encontre de la classe prolétaire, celle de l’opprimé. On en comprendrait que la société négro-africaine de la plantation, en fragilisation physique manifeste et comme si elle se sentait en passe à venir d’effacement métaphysique, est/était communautariste : « Prolétaires de tous pays, unissez-vous. », a dit l’idéologue de la doctrine.
C’est tout le sens du moule de l’Oralité dans lequel Hanétha Vété-Congolo inclut le conte caribéen et dont elle est elle-même civilsationnellement originaire. Dans cette logique, le conte n’est que le support littéraire de l’Oralté qui, elle, désigne toute une vision du monde, un mode d’existence, l’esprit fondateur d’une civilisation communautariste qui intègre le destin particulier au sort collectif, mieux, au sort du collectif, fictionnellement cumulé dans la littérature du conte. On y élabore les projets de société de la communauté, on y exprime les défis à surmonter, les enjeux des combats à mener, l’éthique affranchissante de la vie, on y plébiscite les valeurs morales et intellectuelles, on y conspue le mal, l’ineptie et la sottise, on y célèbre la victoire du bien sur le mal consubstantielle à la célébration du héros, on y déplore le règne éphémère du Mal, et ce, par les rôles divergents d’animaux, de démiurges, d’Êtres surnaturels, provoquant une évasion qui remplit rhétoriquement la fonction de distanciation. Le sujet, ici, la conscience sociale, se démarquant de l’objet pour l’appréhender analytiquement.
Ce faisant, le conte est gage d’émancipation pour l’esclavagé dont le péril né des traitements de servitude, se trouve résorbé. C’est toute cette éruption d’enseignements que l’auteur de L’interoralité caribéenne distille à travers deux parties, méthodologiquement bien relevées. La première, « Propositions théorétiques et métaphysiques » est une spéculation critique et métaphysiciste, cohésive sur les concepts, pêle-mêle, de mot caribéen, d’esthétique et intellection, de religion chrétienne, de Négritude, de travail de l’Africain, d’interoralité, de mémoire, d’archéologie du conte caribéen, de conte africain et ses thèmes, d’image mentale, de style du conte. La deuxième partie, « Herméneutique du texte interoral », développe illustrativement et analytiquement les termes et les thèmes de comportement de l’action, de la transposition de l’Afrique, de merveilleux, de modèle africain incluant celui du Nègre caribéen, de typologie de personnages animaux, d’Europe afro-caribéanisée, de proscription, de la mission des dieux.
Une esthétique de distinction
Clairement, dans son analyse du conte caribéen, Hanétha dégage un style différent de celui des structuralistes russes comme on en voit chez Vladmir Propp et Denise Paulme. Tout simplement, transcendant la structure du conte, pure façade d’une diégèse savante, le chercheur martiniquais en élabore les codifications gestuelles et symboliques incluant la scénographie, l’histoire, la chanson, la danse… Cette chaleureuse chorégraphie contée à l’enseigne négro-africaine, est l’émanation du paradigme trinôme Conteur/Public/Conte, et édicte la conception que le Caribéen ou le Négro-africain a de l’Esthétique ou de la Beauté. Forcément, la vision négro-africaine de l’Esthétique, du fait qu’elle connecte plus ou moins la psychologie baroque, est solidaire de liberté.
Explicitement, l’Art est Désir. Et le Désir agite et bouleverse la Raison qui ne peut le contenir ; l’art, dans sa plénitude sémantique et philosophique, est débauche, c’est-à-dire, démesure, licence. Ainsi, l’épanchement presqu’excessif de ses désirs, le Négro-africain y trouve de la spiritualité constructive : l’Homme est tiré de la nature, et la nature retourne ou se réfugie en l’Homme. Donc, la débauche, esthétiquement expressive, est encline à épouser l’ambiance de l’Univers, à l’effet d’une interpénétration fusionnelle, apte à reconstituer le microcosme universel interchangeable à l’Unité de la Création. Ce n’est pas en vain que la créolisation a pour fondement l’Afrique. En d’autres termes, l’ouvrage montre que, tel un tour de force et comme une garantie d’un certain équilibre axiologique et ontologique pour l’être humain caribéen, l’Afrique a remporté l’enjeu des défis culturels, éthiques et philosophiques de la créolisation, phénomène de peuplement mélangé, sinon, coloré de la Caraïbe, espace continental d’Amérique formant un arc de cercle de 3600 Km, allant de l’archipel des Bahamas aux îles trinidadiennes. La transposition des contes africains ne relève pas d’un phénomène simple ou tout simplement spontané mais procède d’un appareillage, d’une procédure et d’une disposition métaphysique complexes éveillés par les enjeux vécus dont le principal est la mort de l’humanité.
Tout ce système de l’Africain est mis au service de ladite humanité en danger de mourir par les coups de boutoirs inhumains du racisme de la plantation. Vété-Congolo nous invite à considérer ce tour de force et à en voir toute l’importance, tout le sens. Du XVIème au XXIème siècle, la Caraïbe fut et est peuplée par des hispanophones, des néerlandophones et autres Européens, des locuteurs de langues indiennes, qui migrèrent en l’espace géographique laconiquement indiqué. Cependant, comme le signifie si bien l’auteur, à l’origine,« ce sont les Africains qui, numériquement plus nombreux et culturellement très actifs, ont africanisé l’espace, lui donnant ainsi son caractère distinctif. » Indubitablement, dans cette action culturelle, le conte, valeur identitaire négro-africaine hautement distinctive, revendique un rayon important. Avec beaucoup de maladresse peut-être, on dira, béatement, que l’esclavagé a triomphé. Cicéron avait bien perçu cette lubie de l’Histoire des contacts entre civilisations quand il affirmait : « Rôme s’est imposée à Athènes par la force mais Athènes a imposé sa civilisation à Rôme. » Autrement dit, la force physique, avec sa déclinaison flatteuse que représentent les armes, n’est jamais longtemps dominatrice.
C’est plutôt la culture qui a la force de dominer intellectuellement et, donc, d’avoir un effet de coercition sur l’Histoire. On en infère la notion de la dialectique du maître et de l’esclave, savamment développée dans phénoménologie de l’esprit d’un certain Hegel qui, malencontreusement, a des réflexes langagiers archaïques pour l’Afrique. En arguant son savant concept, Hegel s’imaginait-il un seul instant qu’il étalait ainsi prophétiquement le sort des rapports interraciaux ? L’interoralité caribéenne : le mot conté de l’identité, opportunément, constitue tout un programme en participant brillamment à remettre à la surface de la conscience universelle la vérité hégélienne.
Sans nul doute, dans l’esprit de l’auteur, les contes caribéens sont le nouveau visage, mieux, la version sublimée des contes négro-africains proférés par les Africains déportés en Amérique. Bien évidemment, il est de mise les aléas de modifications, nés de la langue nouvelle, sans doute, du temps et des facteurs du nouvel environnement, peut-être, en tous cas, de fluctuations historico-sociologiques. Dans le conte caribéen, l’on peut distinguer, donc, un phénomène morphologique fort complexe par le biais de codes, symboles et images, mais aussi par la coprésence d’un ou de plusieurs contes, de segments différents d’un même conte type africain, ou de segments de contes types africains différents. En plus de ses particularités métaphysiques, voilà l’une des particularités physiques de l’interoralité du conte caribéen. Avec justesse, le folkloriste américain Charles Lincoln Edwards dans Bahamas songs andstories, le démontre et Hanétha Vété-Congolo de l’invoquer si lucidement. Une autre particularité à laquelle l’auteure accorde une importance également cruciale, se manifeste par la présence du conte européen à l’intérieur du système de contes caribéens.
Une présence européenne afro-caribéannisée sous le procès métaphysique de l’Africain. Ainsi, un conte caribéen peut aussi être formé de segments de contes africains et de segments de contes européens à la fois. La valeur esthétique de cette particularité du conte caribéen n’est pas négligeable. Le conte caribéen est un inter-conte. L’auteur nous montre qu’un conte caribéen déjà fait de plusieurs parties de contes africains peut aussi contenir des parties de contes européens. La créativité est à son comble dans une plantation qui veut l’interdire et c’est dans la signification de ce phénomène interdit mais bien produit, un ‘pied de nez’ comme le dit l’auteur, qu’il faut chercher sa valeur pour l’humanité. Le beau répond au laid et l’esthétique devient une réponse éthique inouïe à la volonté affichée et soutenue de ladite plantation à rendre l’Africain laid. L’auteur montre ainsi comment se présentent deux enjeux inter-liés pour l’espace des Caraïbes qu’on veut plonger dans des ténèbres mais qui résiste avec ce que l’humain a de plus humain : son éthique, son esthétique.
Un art de titre
C’est pourquoi, nous nous sentons impressionné par le titre de l’ouvrage, lequel titre nous semble briller d’une intelligibilité poético-philosophique : L’interoralité caribéenne : le mot conté de l’identité ; il y a ici que le néologisme interoralité attire l’attention. Ensuite, l’idée du conte y apparaît, non sous la forme d’un nom commun ou substantif mais, plutôt, sous la forme d’un participe passé hypostasié, ici, pris comme adjectif qualificatif. L’entité qu’il qualifie, c’est « le mot », plus petite unité distinctive d’une structure linguistique et synecdoque du récit ou de parole. Mais l’auteure conçoit aussi le mot comme symbole de signifiance démarquant les choses humaines les plus distinctives et inaliénables.
C’est la raison pour laquelle, elle prête autant attention aux phénomènes de prise de parole dans la plantation, lieu où la parole dominante est néantisante pour l’Africain. Le sens donc de la parole du conte caribéen s’adjoint à son esthétique pour contredire la parole dominante et ainsi, ce tout formule une éthique qu’à première vue, il n’avait pas été permis d’envisager tant le contexte en était à la déchéance de l’Homme. Le conte, donc, serait le point focal ou la manivelle ouvrière de l’identité victorieuse mais aussi du positionnement philosophique de l’Africain, martyr-légendaire de vicissitudes avilissantes de l’Histoire. Il s’inscrit, de cet art synthétique, que la formulation du titre relève d’une grande virtuosité linguistique. Ce n’est pas si étonnant, Hanétha Vété-Congolo est poète, et elle en est de confirmée.
Donc, l’esclavagé a aussi et en plus travaillé pour la Parole propre, la parole humaine, inclusive, expansive, la Parole éthique. Celui dit « esclavagé » a triomphé. Mais ! On ne commente pas une victoire ! On la fête : tambourinaires en verve rangée, mamelles étincelantes en procession festive, fusées de sonorités flûtistes couvrant l’atmosphère…Bêtes et volaille en immolation folâtre… Mets d’arôme monumental en taille religieuse… Pépins de fêtards guillerets par foules virtuoses… chorale de voix ravisseuses de ciel… Artistes paroliers-conteurs en perte d’haleine… Donc, l’Afrique a triomphé !
Emmanuel Toh Bi, « Le conte interoral caribéen : une visée humanisante », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques: Premiercolloque international & multilingue de la SIÉFÉGP sur « Ce que les femmes pensent de la poésie : les poéticiennes » & Lettre n°12, mis en ligne le 21 novembre 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/11/conte-caribeen.html
Je connaissais l'écrivaine, j'ai découvert à l'occasion de sa mort l'anthropologue et l'intellectuelle. J'avais en effet lu avec un grand bonheur Le sel de la vie, puis Le goût des mots. Elle y dressait l'inventaire des petits bonheurs à l'image de Philippe Delerme mais dans une version plus nerveuse, à mon goût plus consistante, l'inventaire poétique des milles émotions ou sensations qui nous font la vie plus douce. Puis dans Le Goût des mots, c'était notre jouissance du langage qui était mise sur la table. Reproduisant la jubilation enfantine de la découverte du langage, elle la transposait à l'âge adulte autour de ces façons de parler (qui lui étaient intimement personnelles mais invitant à faire de même) qui nous sont propres et qui scellent notre identité : seul le langage est un critère suffisant de l'identité rejoignant peut-être les travaux de Julia Kristeva sur la symptomatique de la langue qui montrait que la plupart des dépressions étaient liées à une agression de l'identité langagière ou d'autres intellectuels sur cette question. Modestement, j'ai fait ma psychanalyse avec Ali Magoudi qui m'avait dit au détour d'une séance alors que je me posais des questions sur la religion : « vous parlez français ? alors vous êtes catholique ! », drôle de façon de renverser le débat sur cette fameuse question de l'identité religieuse. Nous sommes tous catholiques, et alors ? Nous ne devons pas pour autant croire ou pratiquer.
Tous ces intellectuels en tous cas se rejoignait dans cette expérience de la langue comme fondement de l'identité d'un être et Françoise Héritier avait pour moi su si bien poétiser la question, entrant dans le sillon de Jacques Darras, me semble-t-il, pour qui l'expérience poétique est intimement liée à une jouissance de sa propre langue. Frayant dans des sphères bilingues, je m'étais alors dit que la seule démarche honnête en la matière c'est de penser la langue de l'autre comme une aventure et non pas comme une gageure (« devenir bilingue = ne faire aucune faute ou connaître par cœur la littérature de l'autre » est une bien maigre définition de l'apprentissage d'une langue et de la confrontation avec une culture). Elle a été, donc, dans tout ce parcours, proprement littéraire certes mais teinté de réflexion sur le phénomène langagier lui-même, un phare.
À l'occasion de sa mort, j'ai lu quelques articles, vu quelques photos (un visage d'une beauté extraordinaire dont émane la douceur de qui ne s'est jamais réfugié dans la défiance), entendu les témoignages très émus de ses amis. Je découvre surtout cette idée merveilleuse de l'aliénation originelle des femmes et retrouve un sens à mon combat féministe. Ne pas avoir peur de maîtriser sa fécondité, ne pas avoir peur de parler face aux diverses violences subies. Des idées pleines de lumière. À l'image de cette trouvaille entendue ce soir sur France Inter. À la question des enfants « comment on fait les bébés ? », Françoise Héritier préférait dire que l'homme mettait la moitié de la petite graine dans le corps de la femme et non pas la petite graine tout court. Quelle merveilleuse ode féministe à la procréation ! C'est redonner aux femmes toute leur place... Un résumé parfait de sa pensée.
Françoise Héritier faisait partie de cette génération d'intellectuels qui ont porté l'espoir à partir des années soixante-dix. Puisse sa lumière nous éclairer et nous émerveiller encore longtemps.
***
Pour citer ce texte
Laure Delaunay,« Hommage à Françoise Héritier », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°12, mis en ligne le 20 novembre 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/11/heritier.html
Les gouttelettes de pluie se réincarnent en perles
Et les bruits des jours mornes
Résonnent comme des mélodies.
Elle porte désormais des ailes de velours
Et vogue dans les cieux barbares,
Elle ignore leurs éclats meurtriers.
Passe, passe nuage de ses cauchemars
L’amour est ici, là- haut au firmament !
Il avale toutes les nuances de gris
Et voilà que les étoiles brillent de mille feux !
Poésie engagée
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Pour citer ce poème
Mariem Garali Hadoussa, « Les ailes de velours », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques: Lettre 12 & « Le calendrier 2018 des poèmes pour lutter contre les violences faites aux femmes, enfants & minorités », mis en ligne le 18 novembre 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/calendrier2018/ailes.html
Calendrier poétique | Agenda poétique | Appel à contribution | Événements poétiques Le calendrier 2018 des poèmes pour lutter contre les violences faites aux femmes, enfants & minorités Cr...
Judivan J. Vieira, es el autor de La Mujer y su lucha épica contra el machismo, Thesaurus, 2012. Este libro nos da una visión socio-histórico-jurídico de la Mujer en el plan espaciotemporal. Tuvimos el honor de encontrar al autor quien es Procurador Federal en la Abogacía-General de la Unión (AGU) de Brasilia.
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Maggy De Coster – Cuestión particular: ¿Por qué elijo el derecho como profesión?
Judivan J. Vieira – Elegí el Derecho como profesión porque muy temprano percibí cuanto duele la injusticia. El dolor y la injusticia asolaron a mi madre, mis hermanos e a mí y después vi la injusticia asolar a mi gente y a la Nación Brasileña. Pensé que con el Derecho podría convertirme en un instrumento de la Justicia. Pero también descubrí que la justicia siempre quiere el Derecho y que el Derecho ni siempre quiere la Justicia. Pasé once años de mi vida investigando sobre los corruptos, administrativamente y al final resolví hacer de mi carrera de escritor en Ciencias Sociales, una fuente de educación que pueda contribuir con el surgimiento de una conciencia más sensible a la ética social, por eso escribí la primera y única Colección de libros del mundo contra la corrupción con presupuestos públicos, que se llama “Corrupción Nel Mundo”.
MDC – ¿Porqué un libro sobre la lucha de la mujer contra el machismo?
JJV – El libro “La Mujer y Su Lucha Épica contra el Machismo”, en segunda edición agotada en español, surgió como reflexión de mi contexto de vida en Brasil, del contexto histórico y de la percepción de mis viajes por tres continentes del mundo. El machismo es una plaga planetaria! Por eso empecé el libro haciendo un análisis sobre el machismo en los diez principales imperios históricos del mundo, para después hacer inferencias sobre el machismo en el continente latinoamericano y, por fin, un análisis de la influencia del machismo en la música y en la literatura brasileña. El lector podrá sorprenderse al percibir como cantantes y escritores mal intencionados o desavisados abrazaran esa ideología infame.
MDC – ¿Qué explica su toma de conciencia de la situación y desde cuando mal intencionados o desavisados abrazaran esa ideología infame?
JJV – Creo sinceramente que mi toma de conciencia vino primeramente por las actitudes de mi papá en relación a mi mamá. Él tiene 89 anos y sigo amando y cuidándolo, como hice con mi madre que se murió de cáncer a los 76 años de edad. Por todo su contexto de vida mi madre no pudo livrarse del machismo de mi papá. A él como a la gran mayoría de los hombres les guste la sensación de dominio sobre las mujeres. Pero, a partir de mis 28 años cedí lugar en mi cerebro a la marcha de la evolución y del proceso educacional para comprender que el machismo y todo tipo de discriminación hacen parte de un proceso de deshumanización. Nadie en ese mundo es más humano que la mujer. Ella no contribuye apena con cincuenta por ciento de los gametos en el proceso de la vida. Ella lo genera en su vientre y embala en sus brazos. Un machista es un feto que nació perfecto, pero que permitió dejarse poseer por una mala formación cerebral, porque el machismo también es un trazo cultural y la cultura es un elemento psicosocial que se puede racionalmente cambiar.
MDC – ¿Cuantos tiempos pasó Vd. a investigar sobre la problemática de la mujer?
JJV – Empecé a observar la problemática de la mujer desde niño en mi propia familia. Después amplié la mirada para los grupos religiosos que frecuenté o estudié, en los dos años de Facultad Teológica que hizo en Brasilia, la bella capital de Brasil. Me gusta conocer. Pero, la toma de decisión de escribir sobre la problemática surgió en el Doctorado en Ciencias Jurídicas y Sociales, que hizo en La Universidad Del Museo Social Argentino, en Buenos Aires, en el año de 2007.
MDC – ¿Podemos considerar que ahora hay diferentes tipos de mujeres latinoamericanas y brasileñas?
JJV – Si. Lo creo que hay diferentes tipos de mujeres latinoamericanas y brasileñas. La vida es dinámica. Ella quiere expandirse. A veces el problema está en las formas y fórmulas sociales que engendramos para conquistar o mantener el dominio. Cuando el dominado tiene la oportunidad de percibir su condición de igual, cuando entiende e abraza la idea de que la rebelión puede ser la solución para equilibrar la balanza, es posible que sea imposible frenar la evolución. La desigualdad y la ausencia de respecto nos llevan a diferentes tipos de guerra. Las mujeres latinoamericanas y brasileñas, como las europeas, poco a poco se van percibiendo que la vida se vive en sociedad, más que su razón está en la búsqueda de la felicidad individual. ¡Nadie tiene el derecho de subjugar a nadie!
MDC – ¿Dicen que la madre es la que educa a los hombres y el cambio de la mentalidad deber pasar por la educación, en este caso cual fue su relación con su mamá?
JJV – Creo que esa es la regla. Las madres tienen impulsos más fuertes con la generación y desarrollo de los infantes y, a veces, con toda la vida adulta de sus hijos. A la mía madre, la debo casi todo. Su pobreza, su sufrimiento, la discriminación que ella sufrió por parte de todos a su rededor, creó en mi espíritu una determinación de vivir o morir luchando para le dar algún conforto y orgullo en vida. En medio a todo su sufrimiento ella me educó diciendo; “Hijo, para personas pobres como nosotras la solución es estudiar y trabajar, mucho. Estudia!” Ella fue el elemento más significativo en mi entero proceso de educación. Por eso, contrario que soy al androcentrismo, inserí su nombre en las páginas de mi libro, lado a lado con mujeres como Juana De Arco, Rosa Parks, Golda Meir, Bartolina Sisa, Chiquinha Gonzaga e otras tantas. Así que, mi relación con mi mamá fue de hijo y de un discípulo a los pies de su preceptora Al final de su vida, pudo oír de ella que realicé algunos de sus sueños. Ese llevo como regalo en mi vida.
MDC – ¿Cual es su punto de vista respecto a la mujer latinoamericana o brasileña de hoy? ¿Que le falta todavía?
JJV – En mi punto de vista lo que falta a la mujer latinoamericana y brasileña hoy, es lo que siempre les faltó. Respecto por su individualidad. Hubo una ocasión en que fue presentar el libro y que una pareja se aproximó de la bancada. El esposo tomó mi libro en sus manos, lo manejó y al final dijo que no lo compraría porque es un libro para mujeres. Yo le dije que no. Que las sociedades siempre fueran androcéntricas. En general la ideología machista es de convicción masculina. En mi modo de pensar las mujeres pueden y deben convocar a los hombres que las quieran ayudar en la lucha contra el machismo. Juntos podemos prevalecer, ya que históricamente siempre estuvimos divididos y esa fórmula no está funcionando.
MDC – ¿Pienso que su libro tuvo un gran éxito por haber reeditarlo, verdad?
JJV – Si. El libro tuvo un buen éxito. Está agotada la primera edición en portugués y agotada también la segunda edición en español. Ahora mismo estoy libre de todos los contratos que tenía con los editoriales. Estoy abierto a buenas propuestas de nuevas editoriales, ya que está en mi planeamiento personal lanzar las dos nuevas ediciones en 2018.
MDC – ¿Según Vd. como se ve un hombre que toma en cuenta la problemática de la mujerahora, digo eso porque en la historia del mundo son hombres como Poullain de la Barre, Saint-Simon y Condorcet que fueron los primeros que se sublevaron contra la injusticia hecha a las mujeres?
JJV – Me gustan los nombres citados. Condorcet, por ejemplo, matemático e filósofo blanco, se hace miembro de la Sociedad de los amigos de los Negros, en los idos del siglo XVIII, época en que ya estaba focalizado en la defensa de los derechos de las mujeres. A esos nombres importantes yo añadiría el de John Stuart Mill que influenciado por ellos, un siglo después se tornaría una de las más elocuentes voces en defensa de la igualdad de las mujeres. e. Todos ellos, así como yo, cometieron sus errores en su ignorancia de ese universo lindo y complejo que es el universo femenino, pero jamás desistieron de buscar un remedio para su ignorancia y, utopistas o no, intentaron contribuir con las fuerzas que disponían en esa lucha épica de las mujeres contra el machismo.
MDC – Muchas Gracias Judivan Vieira por sus contestas.
Para citar esta entrevista/Pour citer cet entretien
Maggy de Coster, «Entrevista con Judivan J. Vieira », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°7 | Automne 2017 « Femmes, poésie & peinture » sous la direction de Maggy de Coster, mis en ligne le 17 novembre 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/11/judivan-vieira.html
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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