21 mai 2022 6 21 /05 /mai /2022 15:52

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | Revue de l'édition & des métiers du livre

 

 

 

 

 

 

 

 

Une anthologie poétique

 

 

pour la paix en Ukraine

 

 

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© ​​​​Crédit photo : Communiqué de presse du livre "Il y a des bombes qui tombent sur Kyiv, 2022.

 

 

Il y a des bombes qui tombent sur Kyiv

 

 

 

La photographe Charlotte Lakits et le poète Thibault Jacquot-Paratte ont dirigé une anthologie poétique pour générer des dons pour l'Ukraine, les Ukrainiennes et Ukrainiens. L'ouvrage est sous-titré Anthologie pour la paix et regroupe des textes et des œuvres visuelles de ressortissants et réfugiés d'une dizaine de pays (surtout des femmes). L'anthologie parle aussi des crimes de guerre, des violences faites aux femmes et aux enfants.

 

HELP UKRAINE - CHARLOTTE LAKITS. https://www.charlottelakits.com/help-ukraine.html

 

Source de l'information : Thibault Jacquot-Paratte

 

 

Avis de la revue Le Pan Poétique des Muses :

Nous vous remercions de soutenir activement cette belle initiative éditoriale.

 

 

***

 

​​​​​​Pour citer cet avis de parution

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Parution d'une anthologie poétique pour la paix en Ukraine », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 21 mai 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia22/livrepourlapaixenukraine

 

 

 

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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 17:06


Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | Entretiens artistiques, poétiques & féministes


 

 

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Zoom sur le parcours de

 

 

Cécile Oumhani

 

 

 

 

 

 

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Propos recueillis par

 

Hanen Marouani

 

 

 

Entrevue réalisée en avril 2022 avec

 

 

Cécile Oumhani

 

Site Internet : https://cecileoumhani.wordpress.com

 

 

 

 

 

H.M Cécile Oumhani, comment vous êtes-vous retrouvée dans le monde de l’écriture ?

 

C.O – L’éloignement dans lequel j’ai grandi, avec une famille qui vivait entre plusieurs pays a joué un rôle essentiel. C’était une époque où on voyageait rarement. Les lettres étaient le seul moyen de garder un lien avec ces absents qu’on aimait. Les mots échangés sur du papier avaient une place centrale à la maison. Tout naturellement les livres sont aussi devenus très vite des espaces dont je n’aurais pas pu me passer. L’écrit a été d’emblée une nourriture nécessaire, empreinte aussi de magie. 



 

H.M – C’est quoi, pour vous, la définition de la poésie ou de l’écriture poétique ?  


 

C.O – J’ai grandi et vécu entre les lieux et les cultures et il m’est difficile de m’enfermer à l’intérieur de notions. J’ai besoin de conserver un espace dont les horizons restent assez ouverts pour que je ressente chaque mot que j’écris de façon intense, presque viscérale. Je ne pense pas à une forme particulière, sauf à celle du texte qui vient, celle qui lui est nécessaire. La poésie, c’est une langue qui naît sur la page. Elle s’impose avec des ruptures, avec des images, où le monde se refond autrement. Elle se laisse entendre par cette oreille intérieure qui est en éveil et que j’essaie de suivre jusqu’au bout. La poésie n’est pas une simple qualité qu’on attribue à l’écriture avec un adjectif. En grec, la poésie, c’est poiêsis. Le verbe poiein signifie faire, créer. Le poète prend la langue à bras le corps en quelque sorte, au-delà de simples touches qui confèreraient à l’écriture tel ou tel attribut. 



 

H.M – De la poésie à une poétique d’existence, serait-cela se sentir chez soi ? 

 

C.O – Par la force des circonstances de la vie, j’ai développé depuis l’enfance un rapport particulier avec les mots. Ils ouvrent des espaces à part entière qu’on habite, que l’on visite et revisite. On veut ainsi comprendre le monde, l’explorer. On veut en exprimer ce qui ne se voit pas au premier abord, mais pourtant vous hante, vous questionne et vous obsède, jusqu’à y parvenir, même si cela n’arrive que quelquefois. La poésie devient cet espace où rester présent, malgré tout. Elle devient un lieu où être avec l’autre, où tenter un partage, qui ne se réalise jamais tout à fait. C’est ainsi qu’on découvre que nos propres mots se chargent quand ils sont lus par d’autres d’échos, de reflets qui viennent enrichir ce que l’on a écrit. Car le texte chemine alors en dehors de nous vers les autres et ce qui est leur histoire. Cette rencontre est porteuse d’une magie suffisamment forte pour qu’en effet on décide d’habiter ces espaces. 



 

H.M – La quête de l’entre-les-langues marque un peu ou presque toute votre vie et toute votre carrière…

 

C.O – L’entre-les-langues peut être une expérience difficile et même troublante. Mais elle est riche de ces possibles, de ces entrées à l’intérieur d’autres univers qui m’ont nourrie et continuent de me nourrir. Il y a tant de fenêtres à pousser devant nous pour apercevoir des paysages dont on n’avait pas soupçonné l’existence. Cela me rappelle ces festivals de poésie auxquels j’ai participé et où j’ai entendu des poètes lire dans des langues qui m’étaient complètement inconnues, sans qu’il y ait nécessairement une traduction dans une langue que je connaissais. J’ai constaté avec fascination que l’on peut pourtant être touché, comme on l’est en écoutant un chant, de la musique. C’est une expérience à la fois belle et frustrante. Il y a là la puissance d’un poème qui se laisse approcher, mais qu’on ne pourra jamais vraiment comprendre. On découvre la beauté d’un espace en même temps qu’une limite qu’on ne peut franchir au-delà d’un souffle, d’une musicalité.



 

H.M – L’écriture est un don ou une transmission générationnelle ? Et que diriez-vous à quelqu’un qui veut se lancer ?


 

C.O – Les expériences et les chemins sont multiples. Ils ont chacun leur histoire. Dans mon cas, il y a eu cette place particulière de l’écrit dans une famille éparpillée dans plusieurs pays, à une époque où l’encre et la lettre restaient les seuls moyens de communiquer. Mais je crois que ma mère m’a aussi transmis le besoin de créer. Elle était peintre et je l’ai toujours regardée travailler avec ses couleurs et ses pinceaux. Mon encre, ce sont ses couleurs, l’espace qu’elle m’a transmis comme celui qui serait le mien.

Je dis toujours qu’il faut lire, lire et relire. Je ne crois pas qu’on puisse écrire sans se nourrir de celles et ceux qui nous ont précédés ou en ignorant ce qu’écrivent nos contemporaines et nos contemporains. Nous inscrivons nos mots après ces textes et parmi eux, que ce soit dans leur prolongement, en écho ou en rupture avec eux. 



 

H.M – Qui inspire Cécile Oumhani ?  

 

C.O – J’ai été très marquée par de nombreux auteurs, comme Virginia Woolf, Emily Dickinson. J’ai beaucoup lu Jean Giono. Philippe Jaccottet est souvent sur ma table. Le confinement m’a amenée à relire certains textes dont j’ai retrouvé l’importance fondatrice comme L’Odyssée

Ce qu’il y a de magnifique avec ces lectures, c’est qu’elles sont un espace ouvert, qu’elles réservent toujours la possibilité d’une rencontre avec un texte qui nous abasourdit de force et de beauté, qu’on l’ait déjà lu ou qu’on le découvre pour la première fois. La réponse à votre question est donc ouverte et c’est une joie de la penser ainsi.



 

H.M – On vous connait dans plusieurs genres. Le roman, la nouvelle, l’essai, la poésie, ce sont des univers littéraires variés et différents. Sous laquelle de vos casquettes vous sentez-vous plus à l’aise ou plus créative ?

 

C.O – Il y a des moments où un type de texte s’impose à moi. C’est une joie que de penser que je ne sais pas encore ce qui m’appellera demain. J’ai le sentiment de l’ampleur d’un horizon qui n’est pas encore là. Il faut juste que je sois à l’écoute de ce qui vient à moi comme une nécessité, avec la promesse de chemins à parcourir.


 

H.M  – Pour votre collection poétique, votre plume réinterprète le voyage, les nuages, les souvenirs, les odeurs, les saveurs, le soleil, la nuit, le miroir,  les origines, l’imaginaire, la solitude : des sources d’inpiration variés et un rapport un peu complexe aux lieux. Cet aspect nomade est-il principal voire essentiel dans tous vos choix d’écriture ? 

 

C.O – Je viens d’employer le mot chemin. L’écriture est pour moi une traversée. Elle se nourrit de lectures et aussi du regard que je porte sur le monde, en me déplaçant, en voyageant. Il s’agit de présence et d’attention à ce qui m’entoure. J’essaie de rester à l’écoute de ce que chaque instant offre de nouveauté, d’étonnement. Parfois on peut rencontrer ce qui va bouleverser votre perception de la vie, du monde, simplement en regardant de l’autre côté de la rue.  Se réveiller chaque jour avec cette pensée rend la vie plus passionnante encore, quelles que soient les déceptions et les blessures qu’elle occasionne. 



 

H.M – Qui est pour vous la personne ou la personnalité, la plus capable d’être ou de devenir un(e) poète ? Vous y pensez parfois ? 

 

C.O – J’aime à croire que nous n’épuisons pas les possibles qui sont en nous. Les circonstances peuvent amener à rencontrer l’écriture de manière fulgurante, sans qu’on l’ait prévu ou attendu. Plutôt que de parler de « devenir » poète, je préfère dire « rencontrer la poésie ». On fait l’expérience de la poésie en écrivant. L’erreur serait de chercher d’abord à « être » poète, plutôt que d’embrasser la poésie, la saisir à bras le corps, écrire à s’en donner le vertige. Tout simplement. La question de savoir ce que l’on « est », ce sont peut-être les autres qui la posent ou soi-même après coup, une fois que le texte a franchi les étapes de travail et de retravail, les phases de mise en sommeil puis de relecture.



 

H.M Aller jusqu’au bout de la créativité et de la création dans chaque passion. Ça vous dit quoi ?

 

C.O – L’idée me séduit bien sûr. Je l’associe pleinement au verbe « vivre ». Créer, mener une création le plus loin possible, c’est un acte de vie. Je ne pourrais pas y renoncer. C’est un acte solitaire qui paradoxalement vous met aussi en relation avec les autres. Ces chaînes de mots avec leurs reflets et leurs nuances, elles tissent des liens entre les humains. Elles sont porteuses de vie, jusque dans les moments les plus difficiles.



 

H.M Comment regardez-vous ce regain d’intérêt ou de terrain pour la poésie pendant la période épidémique ? 


 

C.O – Nous sortons à grand peine d’une période d’incertitude et d’angoisse. Nous avons passé de longs mois à l’intérieur d’horizons plus restreints. Il est logique que nombre de gens se soient alors tournés vers la poésie et la lecture. Je raconte souvent aux élèves que je rencontre qu’on a entendu nombre de gens qui avaient été emprisonnés dans des camps raconter comment ils avaient survécu à l’enfermement, à la faim, à la violence avec un poème ou un texte qu’ils avaient aimé et qu’ils se récitaient pour eux-mêmes. C’est fabuleux de penser qu’un poème ou un texte ait ce pouvoir de porter un être au travers du pire. J’ai aussi entendu des comédiens se souvenir en ex-Yougoslavie du rôle salvateur des pièces qu’ils jouaient, alors que leur pays était assiégé, bombardé. 


 

H.M – Avez-vous toujours des histoires à raconter et des poèmes à écrire même après tant d’années de carrière dans ce domaine  ? 

 

C.O – Histoires et poèmes se nourrissent du regard qu’on porte sur le monde, sur les êtres. Pour peu que l’on reste attentif, on finit par deviner une bribe, une chose qui porte le début d’un nouveau texte. Si l’on ne se laisse pas distraire, parce qu’il s’agit d’éléments ténus, fugaces comme le rêve dont on se souvient au réveil et qui s’en va. Il y a ces chemins qu’un livre trace vers un autre, ces interstices qu’on a entrevus et laissés provisoirement de côté. Très concrètement, il y a aussi les voyages qu’un livre amène et qui en font naître un autre. Je suis allée dans les Balkans quand mon roman Les racines du mandarinier a été traduit à Zagreb. Là-bas, j’ai rencontré des lecteurs qui m’ont parlé, qui ont partagé avec moi une réalité que je n’avais pas encore croisée de si près. C’est ainsi que j’ai écrit Le café d’Yllka, hantée par des images et des paroles qui ne me quittaient plus.

 

 

 

Fiche d'information :

 

© Crédit photo :  Photographie de Cécile OUMHANI. 

 

 

Profession : Cécile OUMHANI a été enseignant-chercheur à l’Université de Paris-Est Créteil durant plusieurs années.

 

Site Internet :

https://cecileoumhani.wordpress.com

Ses livres sont en vente dans des librairies indépendantes (voir le site Place des Libraires, par exemple) et aussi en ligne sur des sites comme celui de la FNAC.

 

Biographie : 

 

Cécile OUMHANI a grandi entre le français de son père et l’anglais de sa mère. Elle a par la suite développé des liens personnels très forts avec la Tunisie par le mariage. Les langues parlées et entendues autour d’elle, les lieux de vie d’une famille éparpillée à travers le monde l’ont durablement marquée. Elle a fait des études littéraires et consacré sa thèse de doctorat à Lawrence Durrell. Elle se consacre désormais entièrement à l’écriture. 

 

Bibliographie :

 

1995 : A l’abside des hêtres, poèmes, Centre Froissart

1995 : Fibules sur fond de pourpre, nouvelles, Le Bruit des Autres

1996 : Loin de l’envol de la palombe, poèmes, La Bartavelle

1997 : Vers Lisbonne, promenade déclive, poèmes, Encres Vives

1998 : Des sentiers pour l’absence, poèmes, Le Bruit des Autres

1999 : Une odeur de henné, roman, Paris-Méditerranée/Alif

2001 : Les Racines du mandarinier, roman, Paris-Méditerranée

2003 : Chant d’herbe vive, poèmes, Voix d'Encre (accompagnement plastique : Liliane-Ève Brendel)

2003 : Un jardin à La Marsa, roman, Paris-Méditerranée

2004 : À fleur de mots, essai, Chèvre feuille étoilée

2005 : Demeures de mots et de nuit, poèmes, Voix d'Encre (accompagnement plastique : Myoung-Nam Kim)

2007 : Plus loin que la nuit, roman, L'Aube

2008 : La Transe, nouvelles, collection Bleu Orient, Jean-Pierre Huguet éditeur

2008 : Le café d'Yllka, roman, Elyzad Prix littéraire européen de l'ADELF 2009

2008 : Au miroir de nos pas,poèmes, Encres Vives

– 2009 : Jeune femme à la terrasse, poème (versions anglaise et française), Al Manar (accompagnement plastique : Julius Baltazar)

– 2009 : Temps solaire, poèmes, Voix d'Encre (accompagnement plastique : Myoung-Nam Kim)

– 2011 : Plus loin que la nuit, roman, nouvelle édition, collection poche, Chèvre-Feuille Étoilée 

– 2011 : Cités d'oiseaux, poèmes, livre d'artiste, Editions de la lune bleue, (accompagnement plastique : monotypes de Luce Guilbaud)

– 2012 : Une odeur de henné, roman, nouvelle édition, collection poche, Elyzad, Prix Grain de Sel 2013

– 2012 : L'atelier des Strésor, roman, Elyzad, Mention spéciale du Prix franco-indien Gitanjali 2012, Prix de la Bastide 2013

– 2013 : La nudité des pierres, poèmes, éditions Al Manar (accompagnement plastique : Diane de Bournazel)

– 2013 : Tunisie, carnets d'incertitude, Elyzad

Prix européen francophone Virgile 2014 (décerné pour l'ensemble de l'œuvre)

– 2015 : Passeurs de rives, poèmes, éditions La tête à l'envers (accompagnement plastique : Myoung-Nam Kim)

2016 : Les racines du mandarinier, roman, nouvelle édition, collection poche, Elyzad

2016 : Tunisian Yankee, roman, Elyzad. Prix ADELF – Maghreb 2016, Nominé pour le Prix Joseph Kessel 2017

2018 : Marcher loin sous les nuages, poèmes, APIC éditions, Alger (collection "Poème du monde")

2019 : Mémoires inconnues, poèmes, éditions La tête à l'envers (accompagnement plastique : Liliane-Eve Brendel)

 

Elle a aussi publié des livres d’artiste avec Maria Desmée, aux éditions Transignum avec Wanda Mihuelac, aux éditions Les Lieux dits avec Germain Roesz, ainsi qu’un livre pauvre avec Daniel Leuwers.

Plusieurs de ses livres ont été traduits en croate, serbe, russe, italien, grec, espagnol et allemand.

 

 

© Hanen Marouani, Cécile Oumhani

 

 

 

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Pour citer cet entretien inédit
 

 

Hanen Marouani, « Zoom sur le parcours de Cécile Oumhani », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 18 mai 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia22/hm-parcoursdececileoumhani

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia Muses et féminins en poésie
13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 15:19

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | II. Le merveilleux féerique féministe | Florilège | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

 

 

 

 

 

 

Les tambours de la guerre

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Zehnacker

 

Poète, nouvelliste & artiste peintre

 

 

 

 

 

Crédit photo : Fairy in Irisés, peinture, image Commons. 

 

 

​​​​​​ Et l'or de la rivière s'est confondu avec la chevelure de cette jeune fille, comme pour saluer la naissance de l'aube aux confins de la douleur... Nous avons une langue pour dire le cauchemar de la guerre, et céder la place à l'apothéose de la mort... Et retourner, tels des oiseaux de retour en exil, dans une incantation ouverte à toutes les ténèbres... Ternissement des feuilles mortes et mélopée des portes abîmées, notre lassitude n'est qu'une expression de l'ennui qui se nourrit des coïncidences du hasard et de la destinée.

 

​​​​​​ Le doute rafraîchit la pensée, lui donne la coloration d'une espérance qui joue avec le pressentiment de l'infini, le désert endormi des veuves, l'ensorcellement d'une étoile innommée, prise au piège de la rhétorique. « On sent bien que notre siècle rivalise avec la folie des époques les plus sombres », me glisse la jeune fille que le maître de cérémonie avait placée près de moi (un grand jeune homme brun et barbu aux manières de pope défroqué). Certains de nos convives faisaient songer à des fauves échappés d'un enclos. Paroles fortes, sourires carnassiers.

 

​​​​​​ Il nous dit : « Derrière cette porte, quelle souffrance nous attend ?... » Pense-t-il, comme nous, que la vie insatiable finit immanquablement par détruire ses enfants les plus beaux, les jeunes filles les plus délicieuses, l'amour le plus désintéressé et le plus pur ?... Le nombre des morts n'a-t-il pas brusquement augmenté ?... Les destructions sont colossales, les malheurs sont innombrables. Et les tambours de la guerre rouleront encore.

 

 

© Pierre Zehnacker

 

 

 

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Pour citer ce poème féministe en prose & inédit

 

Pierre Zehnacker, « Les tambours de la guerre », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 13 mai 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia22/pz-lestamboursdelaguerre

 

 

 

 

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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 13:29

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | I. Le merveilleux féerique au féminin | Florilège

 

 

 

 

 

 

 

 

La femme

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Zehnacker

 

Poète, nouvelliste & artiste peintre

 

 

 

 

 

 

Crédit photo : Portrait d'une jeune bacchante, peinture, image libre de droits. 

 

 

 

​​​​​​ Et ce visage de femme n'était déjà plus qu'un rêve dans un horizon de collines, sous un ciel de nuages sombres, et très loin d'elle, comme un chant dans l'ombre, lui répondait ta tristesse.

​​​​​​

Il nous dit : J'aimerais vous dire un sentiment vrai, vous confier le secret qui s'est imprimé dans mon âme. Que les ombres de mon rêve soient plus légères que la nuit, que nos pas se perdent à nouveau dans le dédale de cette plainte obscure !... 

 

​​​​​​ Avec la mort de l'amour, nous avons vu naître le papillon de la folie, nuée sombre pour l'apparition des sauterelles, et pour ne plus l'aimer, tu t'es promis de guérir... Je serai de nouveau l'ombre sur ton front et le cheval qui tombe de la falaise... De connivence avec les ténèbres, nous boirons le vin du remords, le cidre de l'amertume, le lait du regret et de la cécité.

 

​​​​​​ Nous irons d'abord vers la rivière, comme nous aimerons cette apparence de sainteté qu'ils détestent... Et il faudra beaucoup de patience à la fille qui naîtra de nos songes... À cause de l'effroi et de la nuit, nous partirons, parce que l'amour est l'écho d'une longue guerre sans fin ni commencement, L'amour n'a jamais été l'amour, et nous libérerons les abeilles de nos tourments.

 

​​​​​​ Et c'est dans le retour d'anciens visages, que nous reconnaîtrons les prémices de notre exil, car nous habiterons des questions sans réponse.  Et la femme revêtue de la défroque du vent occupera à elle seule trois ou quatre pages enlevées au grand livre des dieux. Nous montons, et nous voyons la femme.

 

 

© Pierre Zehnacker


 

 

 

***

 

Pour citer ce poème d'amour en prose & inédit

 

Pierre Zehnacker, « La femme », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 13 mai 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia22/pz-lafemme

 

 

 

 

Mise en page par David Simon

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia Amour en poésie Muses et féminins en poésie
9 mai 2022 1 09 /05 /mai /2022 13:59

 

REVUE ORIENTALES (O) | N° 2-1 | Entretiens & Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | Entretiens artistiques, poétiques & féministes

 

 

 

 

 

 

 

 

Interview avec l'artiste-peintre

 

 

franco-haïtienne Élodie Barthélémy 

 

 

 

 

 

 

Propos recueillis par

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

Entrevue avec

Élodie Barthélémy

 

Artiste peintre franco-haïtienne

 

 

 

© ​​​​Crédit photo : Élodie Barthélémy, "Fécondation in kwi", 1997.

 

 

 

 

© ​​​​Crédit photo : Portrait photographique de l''artiste Élodie Barthélémy par Ould Mohand.

 

 

 

Élodie Barthélémy est artiste-peintre franco-haïtienne née en Colombie où son père français fut diplomate. Elle a une œuvre picturale foisonnante et ouverte sur le monde. Elle nous parle à cœur ouvert de son parcours d’artiste et de ses réalisations. 

 

 

 

 

MDC –  Élodie Barthélemy, parlez-moi de votre parcours en tant qu’artiste-peintre ?

 

EB – Cela fait presque quarante ans que j’ai pris ce chemin. Je l’ai choisi adolescente avec comme objectif premier de mener une quête qui me mènerait jusqu’à ma mort. La peinture me semblait être la voie la plus longue, ce qui augurait un gage de longévité, effet escompté.

Je ne me suis pas trompée, je suis encore très loin d’être peintre. Je me donne encore cinquante ans si la vie m’accompagne jusque-là.

J’ai commencé adolescente par les installations et le modelage, si je résume : le volume, l’espace et l’amour de la poésie : Rilke, Baudelaire, Rimbaud, Michaux, Césaire et les amis de mes parents Jean Métellus, Roberto Armijo.

Puis ce fut la peinture aux Beaux-Arts de Paris dont je suis diplômée.

Depuis j’explore différents médiums : les tissus appliqués, les assemblages, les installations, la gravure, la performance, les œuvres participatives, en revenant régulièrement à la peinture comme un nécessaire retour sur soi.

 

 

© ​​​​Crédit photo : Élodie Barthélémy, "Oliviers-Terre rouge", 2021. 

 

 

MDC – Votre technique de travail ? Les matières utilisées ? Bref tout ce qui relève de votre création artistique ? Vos sources d’inspiration ?

 

 

EB – Des lieux, matériaux et objets sont toujours à la source d’un travail. 

Un exemple de lieu ? J’ai séjourné pendant le confinement à Barjols, en Provence, où la terre de la garrigue est rouge. Cette couleur du sol qui m’entourait m’a connecté à différents lieux de ma connaissance en Haïti et au Honduras, à des souvenirs. Peindre sur le motif les oliviers croissant dans cette terre riche en bauxite échappait dès lors à une vision strictement locale et pittoresque. Cette perception en écho qui nourrit le sentiment de correspondance, de lien, d’union m’ancre dans le lieu et me permet d’y travailler durablement. J’y suis retournée à chaque saison.

Un exemple de matériau ? La calebasse. Avoir la rondeur de la calebasse entre les mains m’a amenée à explorer et partager les sensations et images liées à la grossesse afin de compenser une prise en charge hyper-technique et médicale de ce processus naturel. Ce travail m’a conduite à réinventer sans le savoir l’usage du masque ventral et à créer des impressions dont la matrice était des calebasses gravées dans l’exposition intitulée Fécondation in kwi en 1998.

Plus largement des lieux, des matériaux, des objets, peuvent faire surgir des rituels de passage : de la naissance à la mort en y incluant les chocs historiques et sociaux que l’on traverse ou dont nous sommes les héritiers.

Pour faire court :

Mes matériaux de prédilection sont : verre, terre, farine, calebasse, métal, tissu, fil, laine, racines, cheveux...

Les objets que j’affectionne : chapeaux, vêtements, paniers, chaises, bouteilles, outils…

Les rituels autour de l’enfantement, l’enfance, l’adolescence, la mort, le deuil, les ancêtres

Les problématiques liés à l’esclavage, les guerres, les migrations.

 

 

 

© ​​​​Crédit photo : Élodie Barthélémy et Laurent Grisel "La grande bugade", 2021. 

 

 

 

MDC – Considérez-vous que les arts puissent revêtir un cachet féministe tout en évoquant le merveilleux ?

 

 

EB – Le féminisme passe dans mon travail par l’évocation physique de gestes immémoriaux de celle qui lave, celle qui cuit et celle qui coud, celle qui aide (la sage-femme) chers à l’ethnologue Yvonne Verdier. 

Une œuvre intitulée « Terre nourricière » entre en écho avec votre question.

Je l’ai créée à la suite du tremblement de terre de 2010 qui a ravagé Haïti, pays meurtri qui avait déjà connu des émeutes de la faim lors de la crise boursière des produits céréaliers en 2008. 

Il faut savoir pour comprendre ce qui suit qu’Haïti est ma terre maternelle. Ma mère est ma mère nourricière. Haïti est donc ma terre nourricière.

Mais au-delà de mon lien avec Haïti, la terre nourrit les vivants humains et non humains. 

Le merveilleux qu’évoque votre question est celui emprunt de réalisme magique qui m’a tant marquée dans Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez et qui rejaillissait sous une forme tragique dans un reportage télévisé d’une chaîne française : Manger de la terre dans un marché haïtien pour couper la faim. 

Mon installation présentée à la galerie Agnès B puis au Pavillon haïtien de la Biennale de Venise dans une exposition intitulée Haïti Royaume de ce monde, titre emprunté à Alejo Carpentier, prit la forme d’un banquet avec de nombreux plateaux couverts de victuailles. J’avais façonné des galettes de terre parsemées de dents. Le merveilleux ? Cette artiste, cette femme que je suis, celle qui foule la terre et la paille puis la pétrit pour transfigurer la douleur et la perte en aliment. Ainsi cette terre qui dévorait ses enfants nourrirait la terre entière. 


 

 

© ​​​​Crédit photo : Élodie Barthélémy, "Terre nourricière", 2011.

 

 

MDC – Quelle place faites-vous au féminin dans votre art ?

 

EB – Dans le Tao-tê-king, Lao-Tzeu calligraphie :

 

« L’Esprit du Val° ne meurt point

C’est le Mystérieux Féminin

l’huis du Mystérieux Féminin

Est racine de Ciel-et-Terre

Traînant comme une filandre à peine s’il existe

mais l’on y puisera sans jamais qu’il s’épuise

Et du ruisseau qui y coule. »

(Traduit par François Houang et Pierre Leyris)

 

Comme je l’ai évoqué précédemment, je fais beaucoup de places aux travaux auxquels les femmes sont assignées. Les gestes des lavandières, des couturières, des coiffeuses, ce qui relève du travail manuel dévolu aux femmes ont la part belle dans mon travail. Retrouver leurs gestes est ma façon de mettre en lumière le travail qu’elles accomplissent, en prenant soin de le sortir du cercle privé, en le partageant comme bien commun. 

Un exemple récent s’est déroulé lors du festival dédié à la poésie, à la performance et aux arts visuels des Eauditives en mai 2021, j’ai créé avec le poète Laurent Grisel la performance « La grande bugade : Lavons les avanies ! » autour du lavoir de la fontaine Saint Jean à Barjols. La grande bugade est le terme provençal pour la grande lessive qui permettait aux femmes d’écluser le gros du linge sale deux fois par an. Lors de notre performance participative, le public était invité à nous rappeler les expressions injurieuses de nos derniers présidents à l’égard du peuple. Nous les inscrivions sur des draps puis les lavions avec battoir, cendre, eau vive jusqu’à les sortir immaculés et essorés au son du chant repris par le public : Lavons, lavons les avanies ! Une sorte de catharsis sociale joyeuse par les bienfaits de l’eau. 

 

MDC – Est-il facile d’exister en tant que femme peintre par rapport aux peintres de l’autre sexe sur le marché de l’art ?

 

EB – Je constate avec satisfaction qu’il est plus facile aujourd’hui d’exister en tant que femme-artiste mais je dirai que cela vaut pour la génération qui m’a suivie. 

 

 

© ​​​​Crédit photo : Élodie Barthélémy, "Entre deux ciels", Photographie par Anja Beutler, 2021. 

 

 

MDC – Peut-on considérer qu’il puisse exister une alliance entre l’art pictural et la poésie ?

 

 

EB – Une œuvre plastique peut prendre forme à partir d’un poème comme ce fut le cas quand je me suis éprise du célèbre poème « Se equivocó la paloma ». Ce poème écrit dans une période de grand désespoir par Rafael Alberti en 1941 à Paris, la guerre civile espagnole l’ayant contraint à l’exil, me procurait une sensation d’espace et d’improbable sérénité que je souhaitais partager. 

Nous étions entre deux confinements en 2020. 

La forme que j’ai trouvée est passée par l’interprétation de ce poème en LSF (Langue des Signes Française) commandée à la poétesse sourde Djenebou Bathily que j’ai filmée. Cette vidéo s’insérait dans une installation intitulée « Entre deux ciels » créée dans la cave d’une ancienne tannerie à Houdan, dans les Yvelines près de Paris. Elle répondait à un extrait de « Uruguay » de Jules Supervielle dont le livre ouvert était suspendu dans les airs, et dont on entendait la lecture enregistrée par le poète parlant Laurent Grisel. Cet extrait évoquait les nuages du ciel de la campagne uruguayenne qui sont comme des «animaux qui ne meurent jamais ». Cette cave accueillait le ciel bleui de la lune jouant avec un nuage calcifié, fossilisé surgissant du mur et le soleil métamorphosé en un cercle de livres irradiant de lumière chaude. Ces nuages qui ne meurent jamais peuvent évoquer tous ces poèmes, ces écrits, cette littérature qui nous maintiennent vivants et qui -pour ma part- m’ont éclairée pendant le confinement.

 

 

© ​​​​Crédit photo : Élodie Barthélémy et Laurent Grisel, "La grande bugade", 2, 2021.

 

 

 

MDC  – Vous avez eu une maman célèbre conteuse, quelles étaient vos relations avec elle ?

 

 

EB – Je l’ai présentée rapidement comme une mère nourricière. Elle est bien plus que cela. Mimi Barthélémy (1939 Port-Au-Prince 2013 Paris) était conteuse, chanteuse et comédienne, elle a écrit de nombreux recueils de contes, des spectacles et un roman. Elle a conté et chanté la littérature orale haïtienne partout en France, en Amérique latine et du Nord, à Cuba et ailleurs. J’ai eu la chance de travailler vingt ans à ses côtés comme scénographe de ses spectacles et illustratrice de certains de ses albums. Cela m’a permis de m’approcher de son soleil et d’être témoin de la conscience qu’elle avait de son rôle de conteuse et de l’importance de l’héritage qu’elle transmettait au public. J’ai reçu d’elle ce goût immodéré d’écouter les paroles qui vont à la source du vivant, des émotions, des sensations, des expériences fondamentales partagées, des archétypes du fond humain. Un bon terreau pour apprécier la poésie.

 

 

© ​​​​Crédit photo : Élodie Barthélémy, "Petites annonces", 1998.

 

 

© Maggy De Coster & Élodie Barthélémy.
 

_____

 

 

Pour citer ces entrevue, dessins inédits
 

 

Maggy De Coster, « Interview avec l'artiste-peintre franco-haïtienne Élodie Barthélémy », dessins & photographies par Élodie Barthélémy & autres artistes, Revue Orientales, « Les voyageuses & leurs voyages réels & fictifs », n°2, volume 1 & Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 9 mai 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no2/megalesia22/mdc-elodiebarthelemy

 

 

 

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