Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 | II. Le merveilleux féerique féministe | Florilège & Recueil de nouvelles de Dicé | Avant première
Crédit photo : la déesse "Ishtar on an Akkadian seal", Commons, domaine public.
Si j’étais une déesse ma cour serait composée de poètes et de musiciens à la gloire de Monteverdi pour des concerts de madrigal revisité. La musique adoucit les mœurs, dit-on. Les jours seraient couleur passion et les nuits feu sacré dans la constellation des arts.
Je retrouverais Calliope sur le versant du Mont Olympe pour conjurer tous les malheurs de la terre à l’apparition de l’étoile du Berger. Mon royaume, entouré d’un champ de lavande bleue, de jasmin, d’ylang-ylang, serait parfumé de vapeur de teinture d’aloès et respirerait la sérénité au long cours.
J’aurais pour blason le V de la victoire.
Je donnerais pour mission à mes sujets de partir à l’assaut de la corruption partout où elle existe dans le monde et j’userais de tous mes pouvoirs pour contrer les dérives autoritaires des belligérants et leur punirais lourdement de leurs forfaits.
Je pétrifierais littéralement tous les lapidateurs des femmes ainsi leur vie serait substituée à celles des pierres dont ils se seraient servis. En d’autres termes ces dernières prendraient vie parmi les humains qui vivraient en bonne intelligence avec elles dans le concert des nations.
J’enterrerais dans les entrailles de la nuit tous les ennuis du monde pour que luise le bonheur pour tous et je changerais le cours de l’Histoire de l’Humanité en éliminant les travers de ce monde qui se fissure par l’usure de la guerre, les tsunamis géants et bien d’autres désastres. Je nettoierais la terre des empreintes de multiples guerres et précipiterais les criminels de guerre dans l’abîme.
Je repeuplerais les forêts dévastées du nord au sud. Je ressusciterais tous les animaux disparus et ils vivraient en harmonie avec ceux d’aujourd’hui et je ferais en sorte que les animaux sauvages soient invincibles aux armes létales des chasseurs.
Si j’étais une déesse je peignerais en rose la solitude des femmes abandonnée et en bleu celle des hommes. Une femme abandonnée lève la tête plusieurs fois avant de retomber sur ses pieds mais un homme abandonné lève son verre plusieurs fois avant de tomber face contre terre.
J’établirais le Grand Conseil de Félicité le (GCF) charpenté par l’Organisation Mondiale du Bonheur pour Tous ( OMBT) avec à l’appui la célébration de la Journée Mondiale du Rire obligatoire (JMRO) par tous les moyens.
Je changerais les neiges éternelles en cascade de joie pour les orphelins de guerre. Je donnerais au monde la vertu de l’Amour et l’habillerai d’une chasuble de Paix.
Ainsi la vie serait comme une toile de maître qui se dupliquerait à l’infini. Et tout serait beau. Beau comme un coucher de soleil sur la Mer morte ou des aurores boréales, miroirs du ciel au Levant.
Maggy De Coster,« Si j’étais une déesse »,Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin » & Recueil collectif de nouvelles de Dicé « Ah ! si j’étais une déesse »,mis en ligne le 14 juin 2022. Url :
Françoise Urban-Menninger, « la pluie toute la journée », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 10 juin 2022. Url :
Catherine Gil Alcala a eu la l'amabilité d'autoriser cette revue à reproduire ces enregistrements avec leurs descriptions. Nos vifs remerciements s'adressent à Catherine Gil Alcala mais également au journaliste Daniel Graisset et à la radio ARFM.
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Interview avec Catherine Gil Alcala
Description :
"Catherine Gil Alcala navigue entre plusieurs disciplines, la poésie, le théâtre, la performance, les arts plastiques… Elle expérimente, en toute liberté, pour traduire le langage de l’inconscient, des rêves, de la folie… qui sont ses obsessions et ses thèmes de prédilection.
Plusieurs de ses textes ont d’ailleurs été joués au théâtre ou ont fait l’objet de performances musico-poétiques."
Une interview réalisée par Daniel Graisset pour la radio ARFM.
Cette semaine, nous vous proposons de découvrir Catherine Gil Alcala, artiste pluridisciplinaire albertivillarienne. Catherine Gil Alcala navigue entre plusieurs disciplines, la poésie, le théâ...
Radio trottoir Aubervilliers /Printemps des Poètes/
Poèmes et Bande Son Catherine Gil Alcala
Fréquence Paris Plurielle, Émission AR-FM (avril 2019)
« Dans le cadre du Printemps des Poètes qui vient de s’achever, Focus sur un évènement qui mettait en lumière Catherine Gil Alcala et ses œuvres, aussi bien picturales que ses écrits poétiques, et ce, devant un public invité à interpréter des petits poèmes de son cru…le tout initié par l’Association « Le temps de le dire » et la radio ARFM. »
Catherine Gil Alcala, « Interview » & « Radio trottoir », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin »,mis en ligne le 9 juin 2022. Url :
Chantal Robillard, « TeRine de la Fontaine aux fées (triptyque) », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin »,mis en ligne le 6 juin 2022. Url :
Cette biographie retrace la vie du pilote, depuis son enfance dans le Nord de la France, sa séparation d’avec sa mère, conséquence de la Première Guerre Mondiale, son adolescence à Paris, son admission au 4ème Régiment d’Aviation, son affectation à l’École d’Aviation Militaire d’Istres et à la 7e Escadrille du 11e Régiment de Bombardement de Metz-Frescaty, ses affectations au 35e Régiment d’Observation du Levant, puis à la 54e Escadrille de Saïda, au Liban, son voyage en Syrie – en Damas et son intégration à la 57e Escadrille de Palmyre –, son retour en France, son intégration au 21e Régiment d’Aviation de Bombardement de Essey-lès-Nancy et au 1er Régiment d’Aviation de Chasse, à Thionville, ses jours de pauvreté dans les rues de Paris, son admission à l’Aéropostale, ses efforts aux côtés de M. Bouilloux-Lafont pour sauver l’Aéropostale, son engagement politique.
Ce livre comporte 35 chapitres, précédés de diverses épigraphes de Mermoz lui-même, de Jean-Pierre Duret, de Saint-Exupéry, de Suzanne Deutsch de la Meurthe, de Kessel, de Jacques Mortane, et de bien d'autres ; l’œuvre souligne quelques particularités de Mermoz : son grand amour pour sa mère, son intelligence, sa maîtrise de la technique, son courage, sa confiance en lui-même, sa foi incontestable.
L’auteur souligne que : « L’objectif de ce livre est de faire connaître aux contemporains, surtout aux plus jeunes, un héros français dont la vie est liée au Brésil et, particulièrement, à la ville de Natal. »
« Je n’ai eu guère la prétention d’écrire une biographie définitive de l’aviateur car la vie de Jean Mermoz est un sujet inépuisable, a-t-il conclu. »
Selon son préfacier, l’écrivain, journaliste et académicien Vicente SEREJO, ancien professeur de l’Université Fédérale de Rio Grande du Nord : « Roberto libère Mermoz du marbre froid de la mémoire statique et finie, il retire le vert-de-gris du bronze qui forge le héros et libère le mythe. Ce n’est pas l’histoire d’un mort. C’est celle de la vie d’un homme qui volait et qui un jour disparut en mer et cette disparition l’a fait renaître à l’éternité. »
Né à Rio Grande du Nord, en 1956, Roberto da SILVA est diplômé en Lettres de l’Université Fédéral de Rio Grande du Nord (Natal) et il a également une Maîtrise de Lettres de l’Université Fédérale de Paraïba (João Pessoa). Il est professeur retraité de l’Institut Fédéral en Éducation, Science et Technologie de Paraïba (João Pessoa). Il a plusieurs livres à son actif, dont Louis, toujours lui, où sont réunies et annotées les lettres de l’historien et folkloriste Luís da Câmara Cascudo à Bernard Alléguède, celui le traducteur pour le français de Contos tradicionais do Brasil (Contes traditionnels du Brésil, G.-P. Maisonneuve et Larose, Colléciton Les Littératures Populaires de Toutes Les Nations, nouvelle série, nº 24, Paris, 1978), 256 p.), de Luís da Câmara Cascudo.
Il a coécrit avec Bernard Alléguède Os Franceses no Rio Grande do Norte (2005) et il a publié plusieurs articles dans des revues culturelles au Brésil et au Portugal. Actuellement, il prépare l’édition bilingue français-portugais de Lettres des Pionniers, une réunion de lettres des pionniers de l’Aéropostale des années 70, comme Jean Dabry. Il prépare aussi l’édition bilingue français-portugais de Natal et moi, où Bernard Alléguède évoque son séjour au Brésil (1966-1972), quand il dirigeait l’Alliance Française à Natal.
Entrevue avec le biographe
Maggy De Coster – Roberto da Silva, vous venez de publier une biographie intitulée Jean Mermoz en portugais après celle de Joseph Kessel en français. Quels sont les éléments nouveaux que vous y avez apportés ?
Roberto da Silva –En effet, j’ai apporté deséléments nouveauxdanscette œuvre et j’ai rectifié certaines erreurs faites par mes prédécesseurs au sujet du héros français. Par exemple, un des ses biographes a avancé que Mermoz a connu sa future femme Gilberte Chazottes à Salvador, capitale de l’État de Bahia, au Brésil et qu’elle vivait à Recife. Alors que Mermoz a connu Mlle Chazottes à Bahia Blanca, en Argentine, où elle vivait avec ses grands-parents une partie de l’année. J’ai remarqué aussi des informations relativement erronées et aux noms des personnes, des lieux et parfois des actions qui sont attribuées à d’autres pilotes. Donc j’ai rendu à Mermoz ce qui est à Mermoz.
J’ai inséré dans mon livre des documents inédits comme des discours, des correspondances, des rapports élaborés par Jean Mermoz comme par exemple, le rapport technique sur le terrain où a été construit l’aéroport Santos-Dumont, au Centre du Rio de Janeiro.
J’ai cherché à être le plus rigoureux possible, en confrontant les informations, en gommant les divergences et en rétablissant l’exactitude des noms, des dates et des faits.
MDC – Qu’est-ce qui explique votre intérêt pour l’aviateur français ?
RDS – Quand j’ai organisé la 2ème édition du livre Os Franceses no Rio Grande do Norte (Les Français à Rio Grande do Norte) de Bernard Alléguède, j’ai intensifié mes connaissances sur Jean Mermoz au sujet duquel j’avais lu quelques éléments biographiques dans História da Aviação no Rio Grande do Norte (Histoire de l’Aviation au Rio Grande do Norte) de Paulo Pinheiro de Viveiros, publié en 1975 à Natal, alors que j’étais encore étudiant. Puis, au début des années 2000, j’ai reçu de mon ami Bernard Alléguède de Charleville Défricheur du Ciel, avec la correspondance de Mermoz. À partir de ma lecture de cette correspondance, j’ai eu l’envie de traduire quelques lettres du pilote et son testament qui fut rédigé à Natal en 1930. Mon intérêt allait grandissant et de ce fait naissait mon envie d’écrire sur sa vie pour que les Brésiliens, surtout les jeunes, puissent connaître la vie héroïque et tragique de ce grand Français, dont quelques actions furent réalisées à Natal. Comme toutes les biographies de l’aviateur sont publiées en français, donc elles sont inaccessibles aux non francophones. Je nourris l’espoir que d’autres études puissent combler les lacunes de ce travail et que la génération future puisse prendre pour modèle ce grand Français.
MDC – Comment ce livre est-il reçu au Brésil, ce pays où l’aviateur a atterri pour la première fois le 16 janvier 1933, plus particulièrement à Natal que j’ai eu l’honneur de visiter avec vous en 2014 ?
RDS – En effet, Mermoz a atterri pour la première fois à Natal, au aérodrome de Parnamirm, en 1933, mais avant, en 1930, il avait fait sa traversée historique de l’Atlantique Sud en vol direct en pilotant l’hydravion Laté 28.3 « Comte de La Vaulx » et il a amerri sur le fleuve Potengi à Natal.
Le livre Jean Mermoz a été bien reçu au Brésil, surtout à Natal où son nom est connu grâce à la Rue Mermoz située en plein centre de la ville. Les gens savaient qu’il était un pilote mais ils ne savaient rien de sa vie. Mon livre a dévoilé ce personnage historique et les lecteurs me parlent du plaisir qu’ils ont eu de découvrir sa vie, depuis son enfance à Aubenton et à Mainbressy, son exode à Aurillac, son adolescence à Paris et ses courageuses actions comme aviateur. Des lecteurs me parlent même de leur passion pour ce héros.
MDC – Lors de son dernier voyage du Sénégal au Brésil sur La croix du sud le 7 décembre 1936 l’aviateur disparaît en mer avec son équipage, c’était sa 24ème traversée de l'Atlantique Sud. La France leur organisa des funérailles nationales mais qu’en était-il du Brésil ?
RDS – En lisant les périodiques brésiliens de l'époque, on remarque la grande émotion que la disparition de Mermoz avait suscitée chez les Brésiliens. Il était aimé, admiré chez nous. Des messes avaient été célébrées à Rio et dans d’autres villes du Brésil et les autorités brésiliennes lui avaient rendu de vibrants hommages. Pendant plusieurs semaines les journaux avaient publié des articles sur cet événement tragique.
MDC – Mais que reste-t-il de Mermoz dans l’esprit des Brésiliens ? Y a-t-il au Brésil des rues qui portent son nom ?
RDS – Oui, il y a plusieurs écoles et rues au Brésil qui portent le nom Mermoz. À Natal, comme j’ai dit, il y a la Rua Mermoz et aussi l’Escola Estadual Jean Mermoz. À Extremoz, une ville de la région du Grand Natal, il y a l’Avenida Jean Mermoz et une copropriété résidentielle dénommée Jean Mermoz.
Récemment à l’Alliance Française de Natal a été inaugurée une sculpture en hommage au célèbre aviateur. À cet événement étaient présents M. Olivier Giron, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Brésil et M. Sébastien Dahyot, Attaché de Coopération du Consulat Général de France à Recife.
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Pour citer ces photographies & entretien inédits
Maggy De Coster,« Conversation avec le professeur brésilien Roberto da Silva autour de sa biographie de « Jean Mermoz » (724 pages, œuvre publiée avec le soutien de l’Ambassade de France au Brésil) »,Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 5 juin 2022. Url :
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