REVUE MDV | N°1 | Célébration | DO (Dossier)
Les poèmes de Marceline Desbordes-Valmore
chantés, parlés, accompagnés
Brève introduction à la formation et aux savoirs littéraires et musicaux de Marceline Desbordes-Valmore
Avant toute présentation de la poésie de Marceline Desbordes-Valmore, sa musique et ses musiciens nous souhaitons poser plusieurs fondamentaux en ouvrant notre approche à sa culture, ses talents et compétences.
« La musique est l’essence, la musique est aussi la raison de ses vers
Il fallait une oreille sûre voire absolue et une culture musicale réelle, pour produire des textes aussi variés que des élégies, des épitres, des cantiques, des complaintes, des ritournelles, et même des comptines pour enfants. Une telle variété des formes suppose des choix expressifs savants et toutes sont soigneusement composées : prosodie, rythmes, structures, même rimes et versifications de chaque poème qui lui souffle une musicalité : tonalité/tons/ teintes et couleurs. Il fallait donc une sureté de plume pour se plier au double impératif de la mise en musique et en voix visant à des interprétations de salons (à l’époque) ou plus libres de nos jours.
Or, dès l’âge de 10/11 ans, à partir du moment où elle quitta sa ville natale Douai pour la Guadeloupe, Marceline Desbordes-Valmore acquit des connaissances de façon pragmatique non formelle, en jouant, récitant, lisant, disant des textes et chantonnant dans les théâtres, toutes activités destinées à couvrir les frais du voyage engagé par sa mère ou assurer leur survie quotidienne.
De retour en France et encore très jeune, remarquée à Rouen comme comédienne, elle fut invitée à Paris et elle eut pour Maitre Auguste-Ernest-Modeste GRETRY qui fit son éducation musicale, la guida dans l’apprentissage de l’art du chant et la fit engager à l’Opéra-comique où à moins de vingt-deux ans la jeune soprano avait interprété déjà avec succès Lisbeth de Grétry (1804), Julie de Spontini, Camille de Dalayrac, puis le Calife de Bagdad de Boieldieu. En 1807 au théâtre de la Monnaie de Bruxelles, elle fut brièvement employée comme dugazon (mezzo- colorature, souple et modulé), pour Une heure de Mariage, autre opéra-comique de Dalayrac.
Qu’elle n’ait pas persisté dans cet art du chant fut un choix car la voix est le plus fragile et part autant de l’âme que de la technique qu’un rien peut altérer, avec le risque de dénaturer une interprétation. Travail exigeant et très aléatoire : il n’est pas étonnant qu’au-delà d’écouter sa fine voix qui la « faisait pleurer », elle ait renoncé au chant en faveur de l’étude de textes de comédienne. De plus, si ce dernier emploi est tout aussi exigeant, il ouvre davantage de perspectives et il offrit à la jeune femme d’enrichir ses références littéraires et linguistiques, en la sensibilisant aux compositions textuelles, aux variations des expressions langagières et sémantiques, et à tout ce qui participe d’une compréhension et interprétation complètes et réussies. Et ce fut toujours avec succès qu’au grand théâtre de Lyon, dès 1808 elle interpréta L’École des femmes, La Fausse Agnès de Destouches ou Nanine de Voltaire.
Enfin, mariée et mère de trois enfants depuis 1826, elle n’eût pu ajouter à ses obligations familiales et à son activité d’écrivaine-poétesse, la charge de comédienne. D’autant qu’elle fut très impliquée dans la vie sociale, n’hésitant pas, par exemple à aider les plus démunis.
C’est pourquoi nous considérerons ses œuvres comme nées d’un parfaite artiste en poésie, doublée de réelles compétences musicales, loin des créations « spontanées » d’un esprit « féminin mélancolique», comme il fut répété tout au long du XXème siècle malgré ses indéniables succès et l’admiration des lecteurs et autres artistes.
Nous étudierons son œuvre sous deux aspects : le lyrisme poétique des textes et les principales œuvres (les plus connues aussi) mises en musique par les compositeurs, musiciens ou récitants qui l’interprétèrent et continuent de le faire.
I- Lyrisme poétique chez Marceline Desbordes-Valmore
« Rien dans sa poésie n’est massif d’édifice, contours, modelé, imitation..., construction ; tout y est coulant harmonieux, vibrant et mélodieux ; tout y est musique et transfiguration. »
Un point fort que nul de conteste et qui fait la synthèse de ces différents constats, c’est le fait d’évoquer la poésie lyrique ou le lyrisme des poèmes de MDV. Tous les auteurs et critiques d’époque et au-delà, s’accordent pour situer Marceline Desbordes-Valmore à l’aube de V. Hugo et de A. de Vigny, et déclarer sa poésie « lyrique » et préconisant le « romantisme poétique », comme, le tout premier, Ste Beuve le déclara, repris et confirmé par Verlaine.
Mais qu’en est-il du lyrisme et qu’en est-il en poésie ?
Le concept de lyrisme issu de l’instrument lyre, est en rapport étroit avec l’idée de musique et de déclamation au Moyen Âge notamment, où les poèmes, versets, strophes étaient chantés ou accompagnés instrumentalement telles les pastourelles, les odes, les dits, les ïambes, les sonnets, les sextines et donc toujours en recherche d’effets mélodique formels.
Cependant dès le XVIIIème siècle, et plus encore au XIXème, s’ajouta un élément de subjectivité, et l’expression de sentiments personnels, sens que la vague romantique développera largement. La poésie lyrique est née et la sensibilité se traduit concrètement par l’image. Les émotions personnelles, amoureuses, nostalgiques, religieuses vont être suscitées ou illustrées par le spectacle de la nature, des couleurs vives, des animaux, tous symboles qui les cristallisent l’attention et élèvent le sens.
Chez Marceline Desbordes-Valmore, la nature (ciel et terre ; lumière et ombre, air, fleur et champs), « le souffle de l'univers », l’eau, (la vague, l’océan, la mer, le fleuve, le ruisseau), les animaux de l’oiseau (hirondelle, alouette, passereau) aux insectes (cigale, papillon, ver) reviennent régulièrement, images qui selon Auguste Darchain : « déjà s’exhalent, à travers des gémissements, tout mélodieux, ces beaux élans de passion désolée, qui la mettent tant au- dessus et à part [...] de celles même qui ont osé chanter dans le mystère » , ou qui l’habite comme l’écrit Ste Beuve, elle « fut, comme le première hirondelle [particulièrement récurrente chez elle], toujours empressée, quoique craintive. » Image, sonorité, sens et sensibilité à vif, fragile et furtif à l’aube de ce que de nouveau Ste Beuve (un de ses plus grands amis) qualifiera de « printemps romantique. »
Elle développa cette tendance au lyrisme d’images, de mouvements, au-delà des langueurs de l’amoureuse délaissée ou rêveuse, en s’investissant dans le soutien actif aux plus pauvres et s’élevant contre la misère, la violence et l’injustice.
« Souvent les vers de Marceline ne sont que des cris, des plaintes, parfois de prières mais toujours ils sont la voix de l’âme. »
Ainsi en est-il en 1834, à Lyon lors de la révolte des canuts violemment réprimée où Dans la Rue, elle dénonça les massacres contre les ouvriers qui la fit « grand poète religieux de la pitié sociale » et qu’Auguste Dorchain compare aux Châtiments de Victor Hugo et aux Tragiques d’Agrippa d’Aubigné.
... J’écoutais mourir la ville en flammes/J’assistais vive et mortes au départ de ces âmes
Que le plomb déchirait et séparait des corps/Fête affreuse où tintaient de funèbres accords
Les clochers haletants, les tambours et les balles/ Les derniers cris du sang répandu sur les dalles...
Je l’entendis sept jours/Seul requiem chanté dans le grand cimetière
II – En musique et en chansons
« La musique lui a apporté la poésie, et c’est encore la musique qui transporte sa poésie à travers le monde car amis et inconnus mettent encore en musique ses petits chants. »
Au début de sa carrière, MDV composa elle-même des musiques pour accompagner ses poèmes, simples ligne mélodique s’appuyant sur une prosodie bien construite autour du rythme et de la cadence, pour commencer celui de la romance, de plus en plus élaborée avec l’expérience. Car bientôt elle aborda maintes formes d’écrits : de l’élégie à la complainte, de l’épître au cantique, de la romance à la chanson, aux comptines pour enfants et même aux chants engagés. Une telle diversité stylistique ne put qu’encourager à la mise en musique orchestrale ou vocale, les compositeurs et compositrices – et pas des moindres, encore qu’aux yeux de la discrète Marceline Desbordes-Valmore il n’y eut aucune hiérarchie – à travers le temps et jusqu’à nos jours.
Les poèmes le plus souvent mis en musique ou interprétés peuvent être très courts, comme c’est le cas du plus courus et le plus dits Les roses de Saadi – 3 tercets rimés si brefs que toute l’attention de l’interprète, du lecteur ou du chanteur comme de l’auditeur, est éveillée par toutes les modulations rimées et réceptives à l’harmonieuse ligne mélodique du texte. Il en va de même d’ailleurs des autres romances dites de salon (car interprétées dans les salons des grandes familles), que furent S’il avait su, la Sincère ou L’Amour, Ma Chambre (parfois connue sous les titres Ma demeure ou La chaise).
Le plus grand nombre de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore mis en musique à l’époque sont de Pauline DUCHAMBGE (1778-1856), compositrice, pianiste et professeur et même chanteuse, dont les Carnets de Chansons et Romances contenant 400 œuvres, ne comptent pas moins de dix pour cents de textes de la poétesse.
Cependant dans la première moitié du XIXème siècle, nombreux sont les musiciens qui composèrent des romances, et autres accompagnements musicaux pour lectures et « dits » (très en vogue alors). Pour n’en citer que quelques-uns, en dehors des anonymes Melle T. ou Melle G. (soumise à l’interdit d’apposer leur nom et leur signature sur des œuvres publiques) il y eut un Nocturne pour piano et harpe de Mme Caroline de Martainville (de la chapelle et de la musique particulière du roi), ou Joseph Henri Mees, (1777-1856), biographe et ami de Gretry, qui mit en musique le Billet ou en 1849 Salvator sur les Cloches du Soir, et même en 1863 une transcription d’une musique de Beethoven en une « chanson vocale » pour une jeune élève par son professeur Melle AM.B. Sans oublier... Rossini lui-même (1792-1868) qui s’alanguit mélodiquement sur Le Saule Pleureur (entre autres.)
Ces premières avancées dans la romance et chanson de salons vont s’intensifier dans la seconde moitié du siècle, et c’est grâce aux poèmes de Marceline Desbordes-Valmore, que va naître littéralement ce qui fera la gloire de la musique française et musique qui rayonnera internationalement avant et après la première guerre mondiale et depuis : La Mélodie Française.
En effet, pour rester dans l’aspect chronologique, les jeunes musiciens de la génération suivante _ qui laisseront un nom dans l’histoire de la musique _ s’y essaieront tous et choisiront pour support l’œuvre de la poétesse. Pour ne citer que les plus en vue on trouve le jeune César Franck (1822-1890), le très jeune Camille St Saens (1835-1912) qui à l’âge de sept ans mis un poème en musique pour son professeur et G Bizet (1838-1875) qui composa sa célèbre Berceuse en transposant l’air populaire de Dodo l’enfant do.
La France ne fut pas seule, ce qui montre que la langue française rayonnait encore à l’étranger, outre la Belgique, pays francophone et francophile de toujours dont sont issus nombre de musiciens cités, ses poèmes donnèrent lieux à des créations dans des familles de musiciens néerlandais et norvégiens, vivant en France voire à Paris. Chez les premiers G. Lange-Cairny écrivit une série de dix Mélodies dont quatre poèmes de Marceline dont les Roses de Saadi et surtout l’Espoir ; chez les seconds, les Roses...encore trouvèrent leur écho dans une musique de E. Selmer (de l’Opéra -Comique). Et toujours dans l’évasion hors de France, un compositeur franglais, (mais né et installé au Havre) Henry Woollett (1864-1936) composa plusieurs mélodies sur la base de plusieurs poèmes de Marceline créa un album intitulé Marceline ou la Vie d’une Femme dont certains dont N’écris pas, Le Refuge, ou l’Absence seront repris de nos jours par des interprètes de chansons populaires. Plus loin encore, après la guerre, les poèmes de Marceline traversèrent l’Atlantique jusqu’à atteindre Montréal au Canada où Auguste Descarries (1864-1958) composa lui aussi un album intitulé Trois poèmes de Marceline édités après sa mort au début 1960 et repris plus tard dans les années 2000.
Pour revenir à l’investissement personnel, plus social et religieux que politique, du moins au plan conscient, car l’un ne va pas sans l’autre, de Marceline Desbordes, a été vue plus haut par sa dénonciation des massacres des Canuts (mis en musique par une anonyme).
Mais à l’époque déjà son engagement fut traduit en musique par Adolphe Adam (1809-1856) dans deux romances dites « à caractère social » dénonçant l’esclavage : Le Nègre et Restez enfants
« Jouez dansez beaux petits blancs /, Pour être beaux restez enfants / Nègre captif courbé sur le rivage... / Je te vois rire en songeant à la mort
Pauvre et content / Jamais le Noir paisible n’a traversé les eaux / Jamais d’un homme noir on entend les sanglots. »
Et de nos jours...
De la période post _ deuxième guerre mondiale jusqu’au XXIème siècle, si Marceline reste toujours discrète elle est bien présente en poésie et musique contemporaines : En 1948, à la Maison de la Pensée Française, Louis Aragon déclarant Marceline Desborde Valmore « première femme résistante », déclamait avec emphase le poème cité plus haut sur le massacre des Canuts à Lyon 1834. Dans le même sens Aimé Doniat _ grand ténor français ténor chanta Le chant du Déserteur, dans son cas, pour protester contre la guerre en Algérie.
N’est-ce pas là, la modernité des combats de Marceline Desbordes-Valmore ?
En 1955, la raffinée Juliette Gréco dit Les roses de Saadi sur une musique de Reynaldo Hahn.
Jamais ne cessèrent les interprétations et les créations sur et autour de ses poèmes. On la retrouve toujours auprès de nos amis francophones, de Belgique du Canada – autant sinon plus qu’en France, ce qui nous ravit. Par exemple ce musicien interprète compositeur et même conteur qu’est magnifiquement sensible Julos Beaucarne a mis en musique « Qu’en avez-vous fait ? » ce douloureux poème qui interpelle, questionne et met en doute (sans apporter de réponse) dans un de ses premiers albums Mon terroir c'est les galaxies, fin des années 1970.
Belge aussi Karin Clercq (née en 1972) qui chante La Sincère sur une musique de Guillaume Jouan.
En France, l'intérêt pour Marceline Desbordes-Valmore demeure autant chez les musiciens et interprètes que chez les « diseurs » et lecteurs à voix haute qui s’accompagnent de musique spécialement élaborée autant que dans la chanson populaire actuellement.
Par exemple Les séparés » un poème interprété fin des années 1990 par Julien Clerc et repris en 2007 par Benjamin Biolay dans un album intitulé Trash Yéyé, 2007.
Pascal Obispo, en février 2016, a sorti un album baptisé Billet de femme, dont les textes sont des poèmes de Marceline Desbordes-Valmore ; ou Réglo qui en 2019, a pour sa part mis en musique et interprété sur YouTube Voix de l’amie Marceline Valmore.
Youtube fourmille de « dires » imagés, avec ou sans accompagnements orchestraux, parfois semi-chantés et avec des intonations nouvelles. Difficile alors de faire un choix, il suffit de se laisser porter.
Mais le plus beau moment fut la réécoute complète sur France- Culture de la remarquable émission présentée le 1er juin 2009, « Chanson boum boum » au cours de laquelle Françoise Masset (soprano) et Claude Lavoix (piano), donnèrent corps et vie aux musique de Pauline Duchambge, simultanément révélant une vraie grande compositrice un peu négligée sinon oubliée, un phrasé savoureux, et des commentaires passionnants sur les œuvres de ces deux grandes amies que furent la musicienne et la poétesse ou l’inverse ?
Brève chronologie des publications des œuvres de Marceline Desbordes Valmore
Entre 1816/17 et 1817 : Romances : publiées dans Le Chansonnier des Grâces et dans l’Almanach des Muses : mises en musique par Pauline DUCHAMBGE
Début 1819 : Élégies, Marie et Romances : 1ère publication
1820 : Poésies
1825 : Élégies et Poésies Nouvelles
1830 : version définitive de Poésies de Mme Desbordes-Valmore
1832-33 : Les Pleurs
1839 : Pauvres fleurs
fin1842- printemps 1843 : Bouquets et Prières
1861-1869 : Poésies Inédites
Quelques Références Bibliographiques :
Documents d’époque consultés sur Gallica :
Les chefs d’œuvres lyriques de Marceline Desbordes Valmore : choix et notice d’Auguste Dorchain (Paris-Porche 1909)
Présentation du catalogue de l’exposition de la BNF : Hommage les 100 ans du décès de Marceline Desbordes-Valmore (1859-1959)
Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore (2 volumes PUF Grenoble 1973)
Autres :
Marceline Desbordes-Valmore : Poésies- préface de Yves Bonnefoy, Gallimard-Poésie 1996.
Anthologie de la poésie française : XVIIIème, XIXème, XXème siècles, Gallimard, La Pléiade 2000.
Stefan Zweig : Les grandes Biographies (Marceline Desbordes-Valmore pp. 227-296, ; La Pochothèque – Le livre de poche réédition 2014 ; 1ère édition 1924)
Également
Europe : revue littéraire mensuelle n°1091/Mars2020 : poésie & chanson
https://www.franceculture.fr/emissions/chanson-boum/marceline-desbordes-valmore-et-pauline-duchambge-romances-francoise-masset Claude Lavoix piano/ Françoise Masset soprano : Romances de salon, de Marceline Desbordes-Valmore et Pauline Duchambge, émission du 1er juin 2008.
Articles sur Wikipédia, dont Les compositeurs autour des Poèmes de Marceline Desbordes- Valmore
Quelques liens sur You tube : possibilité d’écouter et même avec effets visuels :
https://www.youtube.com/watch?v=ekK3ryjwtog: N’écris pas- lu par Christine Mattei- Barreau
https://www.youtube.com/watch?v=EVkrbL4_Gx0: Promenade d’Automne- musique de John Williams, réalisateur Papidou 1934
https://www.youtube.com/watch?v=l9dRqp7UJeg Qu’en avez-vous fait https://www.youtube.com/watch?v=t-qbh3az3Rk : N’écris pas (2002) et Les Séparés – de et par Julien Clerc
https://www.youtube.com/watch?v=8XGnGBj8jTU : Le serment-Poé’zic mis en musique et chanté par Sélian
https://www.youtube.com/watch?v=BJ5CewZgsCQ : L’attente poème lu par Léa pour Audiocite.net
https://www.youtube.com/watch?v=dEam-BrHzxI : les roses de Saadi- Frank Hamon musique et dit
https://www.youtube.com/watch?v=-s0b3HYkseU Quelques notes de poésie Romain Foret
https://www.youtube.com/watch?v=vz6qgY4ORy0 Catherine MAISSE in. Les Roses de Saadi -musique CH. Manen, arrangement et accompagnement par André Grassi et son orchestre
Pour citer cet article
Annpôl KASSIS, « Les poèmes de Marceline Desbordes-Valmore chantés, parlés, accompagnés », Marceline Desbordes-Valmore|Revue annuelle, internationale, multilingue & poéféministe (poefeminist), « Célébration », n°1, mis en ligne le 28 septembre 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/periodiques/mdv/no1/poemeschantes-kassis
Mise en page par Aude Simon
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