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Découvrir Jane de La Vaudère

 

 

 

 

 

 

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@JVaudere 

 

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© Crédit photo : "Jane de La Vaudère à sa table de travail". Image tirée de l'œuvre d'Alphonse Séché, Les Muses françaises. Anthologie des femmes-poètes, tome 2, Louis-Michaud, 1908 et fournie par@JVaudere.

 

 

Jeanne Scrive naît à Paris le 15 avril 1857. Fille cadette d’un chirurgien militaire lillois, Gaspard-Léonard Scrive, qui fut médecin en chef de l’armée française durant la guerre de Crimée, et petite-fille d’un notaire strasbourgeois de confession protestante, elle est tôt orpheline ; placée sous la tutelle de Sophie Scrive-Debonte, sa grand-mère tendrement aimée, et de son oncle Louis Loew (magistrat dont l’histoire retient qu’il fut le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation lors de l’instruction, en 1899, de la requête en révision du procès Dreyfus), elle est élevée au couvent de Notre-Dame de Sion, à Paris. À l’âge de dix-huit ans, elle épouse Gaston Crapez, héritier d’une famille de notables du Mans ; elle en aura un fils, Fernand. Jeanne et son mari s'installent au château de la Vaudère, à Parigné-l’Évêque dans la Sarthe. C’est un élégant manoir construit sous la Restauration, entouré d’étangs, de bois profonds, et de grandes prairies plantées d’arbres fruitiers.

Toute sa vie durant, Jeanne aimera cette demeure et son domaine, continuant d'y séjourner même après son divorce, survenu en 1898. Elle lui emprunte le nom par lequel elle choisit de se faire connaître en littérature, et y joint la forme anglicisée de son prénom : Jane de La Vaudère,  façonnant de la sorte un signifiant personnel qui lui permettra de se nommer et de s’accomplir, librement, comme femme de lettres. Elle devient aussi une personnalité parisienne de la Belle Époque, sollicitée par la presse, réputée pour son habitude de porter d’excentriques kimonos, recevant dans le faubourg Saint-Honoré parmi un décor fin-de-siècle soigneusement agencé où s’irisent, sous la douce lumière des vitraux, de hauts bouddhas d’or.  Elle meurt à Paris, le 26 juillet 1908, vraisemblablement d’une pleurésie.

 

 

© Crédit photo : Jane de La Vaudère dans sa propriété du Maine, à Parigné-l'Évêque. Image publiée dans Le Carnet de la femme du 15 octobre 1906 et fournie par@JVaudere.

 

 

C’est par la publication d’un recueil poétique, Les Heures perdues, que Jane de La Vaudère entre sur la scène littéraire, en 1889. Elle laisse à sa mort, au bout d’une vingtaine d’années d’intense labeur, une production très abondante où dominent les romans, mais qui comprend aussi, outre la poésie, des œuvres dramatiques (« saynètes mondaines », pièces de circonstance ou plus ambitieuses, adaptations de certains de ses romans et d’une nouvelle de Zola : Pour une nuit d’amour). Il faut mentionner également sa collaboration avec de nombreux journaux, en particulier La Presse, auquel elle donne régulièrement, de 1897 à 1901, des articles et des contes mordants qui lui permettent de prendre position sur des sujets d’actualité, spécialement la condition féminine — dont la plupart des aspects suscitent sa vive réprobation. 

On a insisté, non sans raison, sur le caractère éclectique de son œuvre, où se réfléchissent la plupart des obsessions, des thèmes et des pratiques littéraires de son temps. Ses romans et nouvelles témoignent en effet d’un usage virtuose, et parfois sans vergogne, de l’intertextualité, et apparaissent comme une sorte de palimpseste sans fin dont serait infinie aussi la liste des œuvres et des auteurs qu’il soumet à réécriture, prolongement, reprise, détournement, réélaboration. Mais une série d’oppositions sous-jacentes structure cet univers romanesque, dont il arrive d’ailleurs que les deux termes finissent par se contaminer l’un l’autre : occultisme et positivisme de la science ; brutalité du désir masculin et insatisfaction féminine ; humanité et animalité ; nature et artifice ; médecine et fatalité des hérédités morbides ; débordements passionnels et ascèse religieuse ; norme et déviances… De même, à la cruauté spectaculaire, sanguinaire, des civilisations anciennes, répond la cruauté légale, intériorisée, de la société moderne. Le recours à l’exotisme, dans le temps et dans l’espace, est fréquent : l’intrigue de nombreux romans est située en Turquie, à Java, au Japon, dans l'Égypte pharaonique, l’Inde des Grands Moghols, la Perse, le Siam, ou encore Babylone. S'il offre une prime de plaisir au lecteur (à la lectrice ?), ce décentrement par rapport à l’ici et maintenant sert principalement le projet concerté d’une écriture de l’excès qui procède de l’esthétique décadente — débauches, despotisme oriental, magie noire, abaissement de la femme au rang de « bétail d’amour », supplices, effusions de sang…  Plus généralement, Jane de La Vaudère cultive une écriture où les identités vacillent et s’étiolent, s'hybrident et se brouillent dans un régime de confusions, d’inversions, mettant au jour le chaos au cœur de l’être et sa puissance malsaine de tératogenèse : plantes carnivores, fleurs impudiques, panthères amoureuses,  gemmes précieuses d’origine humaine, hommes androgynes, femmes mutilées de leur pouvoir d’enfantement, harem masculin, passions nécrophiliques...  On s’est d’ailleurs interrogé sur les motivations psychologiques qui conduisirent une frêle jeune femme de la bonne société, pieusement élevée par des religieuses, à s’emparer de tels sujets – une question qui ne manque pas d’intérêt, mais qu’il faut écarter pour le moment. Au demeurant, c’est un air bien différent que l'on respire dans ses poèmes.

Encouragée dans ses débuts par Victor Hugo, Jane de La Vaudère publie, la trentaine passée, quatre recueils poétiques : en plus de celui déjà cité, L’Éternelle Chanson (1890), Minuit (1892), Évocation (1893). Sa poésie est écrite en vers réguliers, octosyllabes ou alexandrins, et recourt aux formes fixes sans toutefois s’y contraindre. Il s’agit d’une production inégale ; La Vaudère, douée d’une grande facilité, laisse parfois sa plume tomber dans des grâces attiédies. C’est pourquoi, souvent, l’étroitesse du vers court lui réussit mieux, l’incitant à créer des images concises et à formuler des chutes ingénieuses. Considérée dans son ensemble, l’expression lyrique de La Vaudère tend à esquisser, sur un mode latent, son portrait moral, et à offrir au lecteur — en privilégiant une manière de gravité légère — un aperçu de ses options philosophiques, mais cernées d’interrogations vouées à rester privées de réponse, et toujours teintées de mélancolie.

 

 

 

© Crédit photo : Jane de La Vaudère dans sa propriété du Maine, à Parigné-l'Évêque. Image publiée dans Le Carnet de la femme du 15 octobre 1906 et fournie par@JVaudere.

 

 

Elle sait composer aussi des vers servant à l’évocation piquante de faits d’actualité, ou à la célébration des symboles de la modernité. Par exemple, une grève des cochers devient prétexte à la satire de l’aventure du général Boulanger, tandis que la tour Eiffel est comparée à une toile d’araignée géante où se promène, tel un insecte d’or, le soleil, et que l’Exposition de 1889 permet de chanter l’élégance flexueuse des danseuses javanaises, quoique exilées malheureuses. À l’occasion, le poème est même utilisé comme arme polémique : ainsi « La Vénus de Syracuse », sonnet placé en épigraphe du roman Les Demi-Sexes, pour répondre à la description tendancieuse que Maupassant, dans le récit de son voyage en Sicile, donne de cette statue. Au romancier imbu de la doctrine de Schopenhauer, qui juge que ce corps de femme, privé de tête, n’en symbolise que mieux la fonction et le piège — assurer la reproduction de l’espèce —, la poétesse fait savoir que les femmes, quand elles auront cessé d’être décapitées, pourraient ne plus se contenter de jouer les seuls rôles de comparses, amantes et mères, et vouloir se donner d’autres ambitions.

Un leitmotiv ne cesse de se faire entendre dans les poèmes de Jane de La Vaudère. Le bonheur, s’il existe, est toujours perdu. Il relève du passé ; de sorte que seule la mémoire peut nous le restituer, non sans révéler sa fragilité. Significativement, l’un des poèmes de L’Éternelle Chanson s’intitule : « Vers le passé ». Il est d’ailleurs des décors privilégiés qui semblent voués à de telles révélations : c’est le cas de Venise, la ville dont tout le présent gît dans le passé.

Si le bonheur est fugace et évanescent, rien ne peut cependant lui être opposé, et il convient de le cueillir, ne serait-ce que dans l’inconscience des premiers âges, avant que le souvenir permette d’en goûter la saveur authentique. Mais il ne faut pas en être la dupe. Quelle qu’en soit la forme, émerveillement enfantin, enchantement printanier ou vertige amoureux, il relève de ce spectacle chatoyant du monde que La Vaudère, peut-être sous l’influence du bouddhisme, considère comme une vaste illusion, un songe, voire un mensonge. Il ne s’agit pas d’y renoncer, seulement de le priser pour son caractère unique et la promesse de sa remémoration. L’amour en fait certes partie, surtout sur son versant de tendresse, mais il agit souvent à la façon d’un opiacé. S’il est source d’exaltation, c’est dans le cœur du sujet aimant, bien plus que dans l'objet aimé, qu’il puise son ardeur et son élan. Sa valeur, c’est d’être l’illusion suprême dans un monde illusoire, et de fournir le prétexte à des rituels et des enchantements que la mémoire métamorphosera en souvenirs gracieux.  

Mais le voile de l’illusion est aussi tissé des fils du mal, omniprésent et omniforme. La Vaudère s’inquiète de la rédemption de la laideur et de la souffrance, dont le Dieu de la tradition chrétienne, s’il existait, ne serait que l’inquiétant démiurge. Elle lui oppose le devoir de compassion et de bienveillance, du moins à ses moments de vaillance, car il arrive que la lassitude ne lui inspire plus qu’une ironie navrée, qui fait par exemple tourner le spectacle d’une vieille femme et d’un bambin à l’allégorie du néant guidant l’espérance. Sa sollicitude est constante envers les animaux et les plus humbles des formes vivantes ; toute cruauté lui répugne, et elle trouve les images et le ton juste pour rendre haïssable la liturgie sanglante de la corrida.

 

 

 

© Crédit photo : Jane de La Vaudère dans sa propriété du Maine, à Parigné-l'Évêque. Image publiée dans Le Carnet de la femme du 15 octobre 1906 et fournie par @JVaudere.

 

 

 

L’histoire de l’humanité paraît condamnée : si la science triomphe, c’est aussi dans le perfectionnement des armes et des moyens de destruction, et la sagesse humaine ne connaît aucun progrès. A rebours de toute providence, c’est le hasard qui préside aux vies humaines comme au déploiement de l’univers. Et quand le spectacle de la nature suscite le rêve d’un âge d’or, c’est le procès moral des hommes qui est instruit en creux, et celui de l’ordre social, corrompu par l’argent, le culte des artifices, la soif de domination.

L’idée de la mort ne quitte pas la poésie de Jane de La Vaudère. Au dernier acte, nous savons tous que nous trépasserons. Mais la mort est ambivalente et cette menace peut devenir consolation. Il arrive d’ailleurs, dans une rêverie au bord d’une eau stagnante, que se formule à demi-mot le caractère désirable de la mort volontaire. La mort est gage de paix future, son bienfait s’apparente à celui du sommeil, encore que son mystère demeure et que soit inviolable l’ultime initiation qu’elle nous réserve. Chose remarquable chez une adepte des sciences occultes, la perspective d’une vie post mortem ne suscite parfois que dégoût et lassitude, et seule est souhaitée alors la mort comme extinction définitive. Qu’importe donc ce qu’aura été notre vie, si du moins la folie lui servit, ne fût-ce qu’une fois, de sagesse, et que de cette folie passée le parfum continue d’embaumer le présent, comme le suggère le sonnet « Volupté du souvenir », dans L’Éternelle Chanson :

   

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Souviens-toi du moment où ton âme ravie

A secoué les fers qu’elle traîne ici-bas :

Si c’était une erreur, ne la regrette pas,

Car cette erreur, enfant, a fait toute ta vie !

 

L’ineffable tendresse ardemment poursuivie,

Tu la connus, un jour, au moment des lilas :

Tu t’endormis joyeux, adorablement las,

Mais plus rien, depuis lors, n’éveillas ton envie.


 

Oui, les félicités qui viennent en chemin

Sont des fleurs que le vent enlève à notre main ;

Mais c’est déjà beaucoup de les avoir tenues !

 

Le présent s’amoindrit et semble se ternir,

L’avenir a l’attrait des choses inconnues ;

Mais le seul vrai bonheur nous vient du souvenir !

 

 

 

 

On pourra également se reporter à la notice bibliographique de la Bibliothèque nationale de France : ​​​​​

 

À paraitre ce mois-ci, en anglais, une monographie consacrée à l'autrice : Sharon Larson, Resurrecting Jane de La Vaudère. Literary Shapeshifter of the Belle Époque (voir URL. https://www.psupress.org/books/titles/978-0-271-09444-1.html).

Un compte rendu en sera proposé, début 2023, dans Le Pan poétique des muses.

 

© Par @JVaudere (https://mobile.twitter.com/jvaudere), compte Twitter de Jane de La Vaudère : femme de lettres française (1857-1908). Romancière, dramaturge, poète, journaliste (9, place des Ternes, Paris 17).

 

***


Pour citer ce texte inédit & illustré du matrimoine poétique

 

 

@JVaudere, « Découvrir Jane de La Vaudère »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poéféministes 2022 | « Calendrier du matrimoine poétique 2022 » & N°12 | HIVER 2022-23 « Poémusique des Femmes & Genre », mis en ligne le 16 décembre  2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no12/matrimoinepoetique22/surjanedelavaudere

 

 

 

Mise en page par Aude

Dernière mise à jour le 17 décembre 2022.

 

 

 

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