Ils sont jumeaux et conjuguent leur vie en peinture. Cependant ils se démarquent dans leur sensibilité artistique et leur préférence chromatique. Cela dit, ensemble ils poursuivent leur chemin dans la peinture et ont acquis une notoriété internationale. Mais où puisent-ils leur inspiration ? Dans les villes, les lieux emblématiques de la Capitale, les monuments historiques mais aussi le corps dans ses différentes postures.
Cette année, ils ont saisi la balle au bond en exploitant le sport et les Jeux Olympiques comme toile de fond de leur exposition.
Aussi ont-ils mis en exergue la beauté du geste dans différentes disciplines sportives : le cyclisme, le skateboard, la course pédestre, le patinage artistique, le volley-ball.
Le clou de l’exposition : la flamme olympique dont la dernière étape sera la ville de Créteil dans le Val-de-Marne. Ils ont décliné en peinture les édifices les plus représentatifs de la ville comme le Préfecture, l’Hôtel de ville, le lac. Un hommage bien mérité à cette ville de banlieue, en ces temps où certaines banlieues sont stigmatisées et mises au rancart.
Actuellement on peut admirer leurs toiles dans trois salles à l’enfilade à la Galerie du temps présent du Lycée Antoine de Saint-Exupéry de la ville susmentionnée, l’unique établissement scolaire de France à être doté d’une galerie d’art.
Pendant deux jours ils ont animé un atelier de peinture à l’adresse des classes de terminales d’arts plastiques. Avec entrain les élèves se sont prêtés au jeu en reproduisant les tableaux des Jumeaux ainsi désignés habituellement. Fort satisfaits du travail des élèves qui se sont appliqués à reproduire avec justesse et fidélité les figures, les formes en mouvement exprimées dans les tableaux, ils les ont récompensés en donnant à chacun d’eux une gravure.
Que de talents révélés chez ces jeunes ! Quelle fierté pour eux de voir leurs œuvres exposées et d’être encouragés par des peintres de renom !
Et quelle ne fut l’émotion de ces derniers d’exposer leurs toiles dans le lycée qui les avait instruits !
Après avoir exposé par deux fois durant le premier trimestre de l’année 2024, ils comptent exposer à Rome ville jumelée avec Paris depuis le 30 janvier 1956.
Artistes polyvalents, ils ont de multiples réalisations à leur actif et ils fourmillent de projets.
Maggy De Coster (texte & reportage photographique), « Vladimir et Slobodan Peskirevic : jumeaux en nature et en peinture »,Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 31 mars 2024. URL :
Paris. Quartier du Marais. Jeudi, 7 mars 2024. La Galeria Continua expose une série d’œuvres inédites de Leila Alaoui. L’artiste, en résidence à Chennai, ancienne Madras, en Inde, témoigne de la condition ouvrière dans les usines de textile. Elle installe durant l’été 2014 un studio mobile avec projecteurs, déflecteurs, toile de fond noire Le cadre se décontextualise. Les trois cents travailleuses, revêtues de saris magnifiques, défilent devant son objectif.
Aucune sélection préalable. Se nouent spontanément des liens d’empathie. Chaque séance est un moment d’amitié. Les gestes, les postures, les allures se ritualisent. Des silhouettes fines, droites, impassibles. Des peaux hâlées par le soleil et le vent. Des regards profonds. Un immense panneau décline trente gros plans de mains, des mains indélébilement marquées par le dur labeur, striées de cicatrices, rugueuses, noueuses. Des mains parfois effilées de jeunes filles. Des mains quelquefois veineuses, trahissant un âge avancé. Des mains nues découvrant leur innocence. La communauté féminine d’une obscure région tamoule acquiert, par la magie de l’art, une impressionnante visibilité.
En cette année 2014 où Leila Alaoui réalise son reportage photographique, une étude du Centre de recherche sur les entreprises multinationales (SOMO) et du Comité néerlandais pour l’Inde (ICN) souligne les conditions inhumaines de travail dans les filatures du Tamil Nadu. Des employées de tous âges travaillent six jours par semaine, du matin au soir, pour des salaires dérisoires. Les femmes sont incitées à quitter leur village par des promesses alléchantes. Elles se retrouvent esclavagisées. Les cadences infernales ne laissent aucun répit. Beaucoup des travailleuses sont hébergées dans des résidences misérables appartenant aux entreprises. Les gérants et les superviseurs, exclusivement des hommes, intimident, menacent, apeurent, profèrent des insultes et des injures. Les contrôles systématiques, les pressions permanentes, les chantages au licenciement au moindre retard entraînent une lourde pathologie professionnelle, maladies respiratoires, affections vésicales et rénales, problèmes cardiaques, lombalgies, fatigues chroniques, crises d’angoisse, dépressions.
Les usines d’habillement sous-traitent au profit des marques occidentales. La mondialisation est synonyme de délocalisation. Les enseignes de confection ne se soucient guère du fonctionnement interne de leurs fournisseurs, des violations des droits humains. Les carences de sécurité sont partout criantes. Les drames se succèdent. Les fabriques sont des cimetières de la mode jetable, du surconsumérisme effréné. Les vêtements et les chaussures usagés s’évacuent dans les pays du sud. Les marques d’ultra fast fashion rabaissent sans limites les petits prix. Les produits bon marché s’acculement dans des décharges monstrueuses. Selon le rapport 2020 de Climate Chance, l’industrie du textile est responsable d’un tiers des rejets de microplastiques dans l‘océan.
L’exposition est aussi une invitation à découvrir la culture tamoule. Les grands formats de Leila Alaoui suggèrent les architectures domestiques où certaines ouvrières évoluent au quotidien, les vérandas sur la rue avec des tuiles sur poteaux de bois, les cours intérieures, les arrière-cours, les thalvarams surnommés « les rues qui parlent ». Les façades offrent des extensions publiques, des passages toiturés au service des piétons, des bancs maçonnés pour les visiteurs et les pèlerins. La rue s’homogénéise avec juxtaposition d’appentis, de corniches, de pilastres, de colonnes ornées, de parapets sculptés. Une atmosphère retrouvée dans la scénographie de l’exposition, salles désenclavées, vétustés esthétiquement exploitées.
Les Tamouls, vivant majoritairement dans l’Etat du Tamil Nadu, principalement des indous, comptent également des minorités chrétiennes et musulmanes. Une culture millénaire, diversitaire. Une langue ancienne, riche d’un formidable patrimoine littéraire. Une musique antique, dite carnatique, codifiée quatre siècles avant l’ère chrétienne, essentiellement basée sur l’improvisation. Les architectures dravidiennes, les temples rocheux, les grottes sacrées, les stupas, les mosquées, les palais, les bas-reliefs, les arches monumentales, toranas. La vallée de l’Indus est la plus immémoriale des civilisations urbaines, avec la Mésopotamie et l’Egypte pharaonique. Les styles accompagnent l’évolution du bouddhisme. Révolution iconographique il y a deux mille ans, le Bouddha est représenté, pour la première fois au Gandhara, sous forme humaine. Les techniques de construction se perfectionnent avec les royaumes hindouistes du sud à partir du huitième siècle. Les temples en pierre se substituent aux édifices excavés. Plus tard, les architectures indo-musulmanes et mogholes.
Les dynasties tamoules antiques, protectrices des lettres et des arts, archivistes, édificatrices d’architectures somptueuses, entretiennent des relations diplomatiques avec Athènes et Rome. Une relation grecque anonyme du premier siècle, Periplus Maris Erytraei, Le Périple de la mer Erythrée, énumère les exportations indiennes, poivre, cannelle, nard, perles, ivoire, soie, diamants, saphirs, écaille de tortue. Au sixième siècle, les Pallava érigent le premier empire. La construction de vastes temples, fastueusement décorés, s’accélère. Des sages tamouls fondent le mouvement bhakti, composante essentielle de l’indouisme, préconisant l’amour pur et l’oubli de soi. Cinq voies balisent sa pratique, le jnâna yoga, yoga de la connaissance, le karma yoga, voie de l’action consacrée, le raja yoga, exercices physiques et spirituels, le tantra yoga, rites magiques et la discipline personnelle. Les Chola renversent les Pallava au neuvième siècle. Les invasions musulmanes prennent la relève à partir du quinzième siècle. Deux siècles plus tard, les puissances européennes établissent des colonies. Français, britanniques, portugais, néerlandais introduisent des styles européens, des dômes gothiques, des tours d’horloge victoriens. New Delhi s’enorgueillit de ses monuments Art déco. La Grande-Bretagne domine tout le sous-continent jusqu’à l’indépendance de 1947.
L’art tamoul est surtout un art religieux. La peinture de Tanjore apparaît au neuvième siècle. Le support est une pièce d’étoffe recouverte d’oxyde de zinc. L’image est polychrome. Elle peut être ornée de pierres semi-précieuses, brodée de fils d’or et d’argent. Le style d’origine est repris avec des techniques adaptées dans les fresques religieuses. Les sculptures de pierre et les icônes de bronze, de l’époque Chola notamment, sont des contributions majeures au patrimoine de l’humanité. Cet art se caractérise par des lignes douces et fluides, des détails traités avec une infinie minutie. Ni préoccupation d’exactitude ni souci de réalisme dans l’éxécution des portraits. Un art archétypal.
Flotte dans l’air de l’exposition une empreinte d’indigo, couleur apaisante, relaxante, envoûtante. Chromatique de la méditation, de l’intuition, de l’inspiration, de la création, de la conscience profonde. La haute résolution accentue l’effet hypnotique. L’indigo, pigment végétal issu des feuilles et des tiges de l’indigotier, était, dans les temps anciens, un produit de luxe. Les grecs et les romains l’appelaient l’or bleu. L’indigo, réintroduit dans les pays occidentaux au quinzième siècle par des marchands arabes, est prisé par les hippies pacificistes et la contre-culture californienne. Il imprègne de sa légende jusqu’aux Bleu jeans. Nous baignons toute l’après-midi dans un espace hors-temps, une ambiance hiératique peuplée de déesses.
Octobre 2014. Je fais la connaissance de Leila Alaoui à l’occasion de l’événement Le Maroc contemporain à l’Institut du Monde Arabe où nous sommes tous les deux exposants. Je présente des peintures sur toile, des portraits de figures de proue de la littérature marocaine, Driss Chraïbi, Edmond Amran El Maleh, Mohamed Leftah. Leila Alaoui montre Cossings, Traversées, une installation vidéo immersive, en triptyque, sur des migrants subsahariens clandestins, plongés dans un environnement hostile, collectivement traumatisés. Le pseudo-paradis européen se révèle une utopie problématique. Elle évite judicieusement la corde sensible. Portraits statiques, paysages abstraits, voix-off. La démarche anthropologique rejoint mon travail sociologique en recherche-action.
Nous avons quelques conversations philosophiques. Elle me pose des questions sur Mai 68, sur le cinéma de Jean Rouch, sur la théorie rhizomique de Gilles Deleuze et Félix Guattari, sur des événements historiques qu’elle aurait voulu avoir vécus, sur des intellectuels qu’elle aurait voulu avoir connus. Elle me paraît assurer une relève crédible. Elle élabore des méthodologies originales, des techniques novatrices. Elle me tient informé de ses projets artistiques, toujours motivés par des raisons solidaires. J’apprécie sa soif intellectuelle, son énergie créative. Je lui consacre une chronique, après sa disparition tragique en juin 2016, intitulée Leila Alaoui ou l’ombre de l’absente. Dans l’édifice prestigieux de la Maison Européenne de la photographie de Paris, une photographie en noir et blanc de Leila Alaoui en guise d’hommage. Terrible contraste avec le rayonnement de son sourire. Remonte des tréfonds de l’être l’insurmontable sentiment d’impuissance. Que dire face à la perte irremplaçable d’un joyau de la terre ?
Mustapha Saha, « Leila ALAOUI. Made in India », photographies par Élisabeth Bouillot-Saha, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles » & Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1,mis en ligne le 14 mars 2024. URL :
Le Festival International Cri de Femme 2024 « Grito de Mujer - Woman Scream » dans sa 14ème édition et sous la devise « Mon art est mon CRI », rendra hommage à ceux qui, à travers leur travail, leur art et leur solidarité, ont fait don de leur talent, pour devenir les porte-paroles de ces femmes qui ont subi ou subissent des abus, dans sa chaîne internationale d'événements culturels tout au long du mois de mars avec la participation de trente-six pays. Le Festival Cri de Femme, lors de sa quatorzième édition, et pour la troisième année consécutive dans le cadre des projets de Génération Égalité de l'ONU Femmes, rendra hommage à ceux qui, à travers leur travail, leur art et leur solidarité, ont fait don de leur talent, pour devenir les porte-paroles de ces femmes qui ont subi ou subissent des abus.
Cri de Femme 2024 : Mon art est mon CRI, aura un calendrier complet pendant 31 jours de panels, d'expositions, de récitals de musique et de poésie, de concerts, d'ateliers, de conférences, de performances, de danse, de présentations théâtrales, entre autres.
Parmi les pays participants au Cri de Femme 2024 figurent : la République Dominicaine, l'Espagne, Mexique, l'Argentine, les États-Unis, Porto Rico, Colombie, Venezuela, Panama, Nicaragua, Costa Rica, Guatemala, Chile, l'Uruguay, l'Équateur, Pérou, Portugal, Brésil, Italie, Canada, France, Suisse, Bénin, Malaisie, Maroc, Luxembourg, l’Égypte, Nigeria, l’Algérie, l’Afrique du Sud, Mozambique, l’Australie, l’Inde, l’Anglaterre, Serbie et Cap-Vert.
La coordination des événements sera assurée par les artistes hommes et femmes et les responsables culturels de divers groupes et institutions qui chaque année s'associent bénévolement pour diffuser un message de solidarité en faveur des femmes victimes de violence dans toutes ses manifestations à travers l'art et la culture.
La République Dominicaine est le lieu principal de ce festival qui se déroule chaque année tout au long du mois de mars dans différents pays et compte environ 200 événements culturels réunissant les voix du monde en hommage aux femmes et contre la violence.
Vous pouvez retrouver le programme complet de Cri de Femme 2024 : Mon art est mon CRI et suivre ses détails sur www.cridefemme.com et ses différents réseaux sociaux.
Cri de Femme, « Festival Cri de femme 2024 », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, n°3, volume 1, mis en ligne le 2 mars 2024. URL :
Pour sa 27ème édition, ST-ART accueillait 57 galeries dont 30% venues de l’étranger. Le hall d’accueil nous offrait toute la magnificence d’une lune opaline qui nous invitait à rêver aux nouvelles aventures de l’Industrie magnifique tandis que l’immense toile de Jean-Pierre Raynaud nous ramenait sur terre dans une confrontation avec celle de Picasso, Guernica, nous interpellant quant à la guerre en Ukraine.
La sélection des galeries par le tandem Rémy Bucciali et Georges-Michel Kahn mettait en avant un choix rigoureux ainsi que l’émergence de jeunes talents.
Pour sa première participation à Strasbourg, la galerie 40N2 venue des Pays-Bas, a donné à voir au public des œuvres travaillées sur bois signées par Olivier Julia ou encore de très fines et délicates impressions sur porcelaine de Kate Bretton ainsi que des créations en verre colorées de Freddie-Michael Soethout jouant avec la lumière à l’instar de kaléidoscopes.
L’ATM galerie de Berlin de Marc Scherer présentait des portraits d’Erness sérigraphiés sur des billets de banque, des toiles rayonnantes de clarté et de sensualité d’Anja Nürnberg. Toujours de Berlin, la galerie Z22 retenait le regard avec de superbes photographies grand format et en couleur, où une femme, sur l’une d’elles, semblait suspendre le temps en dégustant langoureusement un petit café... La galerie à l’intitulé fleuri « Quand les fleurs vous sauvent » invitait tout un chacun à l’émerveillement avec la transposition onirique des rêves de Maia Flore, les images mystérieuses de Brooke Didonato ou encore les peintures de Kanaria où pointaient les notes drolatiques d’un érotisme champêtre. On retiendra également, le tableau aux sept grenouilles cachées dans la luxuriance de la toile de Tarik Chebli !
Très poétiques, les photographies de Stéphane Aït-Ouarab, à la galerie Murmure de Colmar, exploraient des reflets dans des flaques d’eau alors que le peintre Frédéric Klein était en quête du nombre d’or. N’oublions pas les roses minuscules de Rose-Marie Crespin qui se nichaient dans de petits cadres aussi précieux que lumineux.
La galerie belge Guy Pieters revenait à Strasbourg avec des photographies d’emballages emblématiques de Christo, des sculptures de Niki de Saint Phalle et d’Arman ainsi que des dessins de Bernar Venet dont on connaît la sculpture Place de Bordeaux à Strasbourg.
À la galerie Ritsch-Fisch, on ne pouvait qu’être subjugué par l’installation « Ras Bord » de Laure André qui sera bientôt présentée lors de la nouvelle Biennale à Venise. Sur un lit, l’artiste a imaginé les strates qui renvoient au cycle de l’eau, des coussins de glace, entourés de flammes rougeoyantes en céramique, symbolisent la fonte des glaciers, l’eau s’écoule goutte à goutte nous renvoyant à l’urgence climatique qui ne cesse de nous impacter. Dans le même esprit, Apollonia présentait l’oeuvre de l’artiste italien Marco Baratti dont l’installation sur mousse « Moss » respirait et témoignait, grâce à 390 capteurs répartis sur la planète, de la pollution galopante qui nous asphyxie un peu plus chaque jour.
La galerie Kraemer de Strasbourg se distinguait par la présentation de trois artistes africains dont Saint-Étienne Yeanzi qui a participé à la Biennale de Venise, chez Chantal Bamberger, on retrouvait quelques gravures et dessins du plasticien et poète Titus-Carmel tandis que chez Sandra Blum, on pénétrait dans l’univers d’un bestiaire de sculptures étonnantes où les pieuvres tentaculaires de Solène Dums voisinaient avec les oiseaux fantastiques d’Antoine Halbwachs qui, pour leur part, faisaient écho aux photographies de Tina Merandon tandis que les peintures sur papier bambou de Thomas Henriot, réalisées à même le sol, apportaient leur touche d’exotisme.
À la galerie Aeden, les photographies de Francesca Gariti prises sur les pierres tombales d’un cimetière juif nous parlaient de l’empreinte du temps et des signes infimes, tels la pousse de lichens, qui témoignent de la reprise de la vie.
Pour clore cette pérégrination au gré des allées du hall d’exposition, un dernier coup de cœur donnait à apprécier la parfaite symbiose entre les paysages imaginaires de Sophie Bassot et les céramiques évoquant les vases Médicis de Philippe Sutter à la galerie strasbourgeoise M 5. Dans un élégant décor, savamment élaboré, les nuances de bleu se répondaient telles les notes de musique d’une partition à la fois poétique et silencieuse.
Les artistes émergents avaient été mis à l’honneur par la SAAMS, la société des amis des arts et des musées qui, comme chaque année, décernait le prix Théophile Schuler, remis cette année à Sarah Ménard pour ses silhouettes noires en papier découpé qui semblaient traverser le temps. Par ailleurs, une vingtaine de récipiendaires de ce prix avaient revisité pour le bonheur des visiteurs la toile iconique de Nicolas Largillierre, La Belle strasbourgeoise, chère au cœur des Alsaciens.
*Ce texte est une rétrospective d'une grande foire d'art contemporain qui a eu lieu fin 2023 à Strasbourg, l'article est agrémenté de quatre photos prises par Claude Menninger.
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Pour citer ce texte illustré & inédit
Françoise Urban-Menninger, « ST-Art 2023, la foire aux coups de cœur ! », illustré par le photographe Claude Menninger, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 9 février 2024. URL :
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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