10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 15:01

 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)


 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE & MULTILINGUE DE POÉSIE ENTRE

 

THÉORIES & PRATIQUES

 

 

N°6 | PRINTEMPS 2017


 

Penser la maladie &

 

la vieillesse en poésie


 

Sous la direction de Françoise URBAN-MENNINGER

 

© Crédit photo : Claude Menninger, "Image n°3 de l'exposition de

Valérie Schott", mai 2017.

 

 

 

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Lettre d'information/Newsletter du 30 mai au 30 juin

 

ISSN numérique : 2116-1046

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) et en version imprimée (4 numéros par an) 

 

Le Pan poétique des muses ISSN Imprimé : 2492-0487

 

Logodupan

© www.pandesmuses.fr

 

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteure/auteur est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, etc.

 

 

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Lettre n° 9 (Avant-première de nos dernières publications de 2016)

 

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Le Pan poétique des muses - dans Numéro 6
10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 15:01

 

 

 

N° 6| Sommaire 

 

 

 

N°6 | PRINTEMPS 2017


 

 

Penser la maladie & la vieillesse en poésie

 

 

Sous la direction de Françoise URBAN-MENNINGER

 

Mise en ligne progressive avant

la parution du numéro en version imprimée

 

Le Pan poétique des muses publie aussi un Supplément au sixième numéro

afin de répondre à vos nombreuses demandes de publication

Merci bien de votre intérêt pour cette thématique !

 

N°6 | Sommaire

© Crédit photo : Fanny, par l'artiste photographe Claude Menninger.

 

Équipe de la version en ligne : Françoise Urban-Menninger (dir.). Couverture illustrée par l'artiste : Valérie Schott. Illustrations par Camille Claus, Henri de Lescoët, Martine Séchoy-Wolff, Claude Menninger, Joan OTT, Anick Roschi, Gil Pottier, et d'autres auteur(e)s.

Réalisation technique : Dina Sahyouni. Nous écrire : contact.revue@pandesmuses.fr. ISSN numérique 2116-1046 : Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques. Revue féministe de poésie, électronique, internationale, multilingue et apériodique.

 

 

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Appel à contribution du n°6 :

 

"Penser la maladie et la vieillesse en poésie"

 

Sommaire

Dina Sahyouni,  « Éditorial »

Publication dans le Supplément au sixième numéro

 

Françoise Urban-Menninger, « Introduction | Penser la maladie et la vieillesse en poésie »

LPpdm a rencontré 

Dossier majeur

Françoise Urban-Menninger, « Rencontre avec Valérie Schott à Widensolen dans le café-épicerie de son arrière-grand-mère »

Entretien

Françoise Urban-Menninger, « Interview avec l'artiste peintre Martine Séchoy-Wolff »

 

Articles

 

Dossier majeur

 

Penser la maladie et la vieillesse en poésie

 

Jihane Tbini, « Michel Tournier, redéfinir la vieillesse »

Alexandre Massipe, « Le deuil éluardien »

Mathieu Perrot, « L’"insoulevable écorce" ou "le masque durcissant de la vieillesse" dans la poésie d’Henri Michaux »

Giovanna Bellati, « ''Ô temps contre lequel il n’est repaire''. La poésie de la vieillesse de Giovanna Bemporad »

 

 

Dossier mineur 

Muses & Poètes

 

Poésie, Femmes & Genre

 

Alexandre Massipe, « Le deuil éluardien »

 

Textes poétiques des dossiers

 

Daniel Aranjo, sans titre

Chantal Robillard, « Vieilles dames vénitiennes »

Sylvie Troxler, « Qu’est ce qu’elle a à me regarder comme çà, la bourge ? »

Joan Ott, « Le Parfum du métropolitain (extrait) » , « Extrait de Naevus Bleuet, chapitres 43 à 45, Éditions Cockritures, 2015 », « Extrait de SI jamais tu partais, version pour le théâtre d’après le roman de Joan OTT », « Feuille à feuille » « La belle épave » « Taon Bis », « Vive la Retraite ! », « Bernardine. Monologue pour une comédienne », « La Longueur du temps. Extraits en version pour le théâtre d’après le roman de Joan OTT », « La Première (extrait) »

Claude Luezior, « Lettre à Maison de retraite », (« Lettre à Assureur » publication dans le Supplément au n°6)

Sophie Weill, « Pensées poétiques sur la maladie & la vieillesse » & « Présent & autres poèmes »

Dana Shishmanian, « Poissons d’avril »

Françoise Urban-Menninger, « Musique blanche »,  « Entre les lignes », « Épine de douleur », « La tête dans mon poème »,  « Le chemin du poème », « Sous la musique de la pluie »

Christophe Schaeffer, « Deux extraits d'Aimer à quatre temps »

Camille Aubaude, « L’œuf — entre les mains des deux déesses de Denderah »

Dina Sahyouni, « Malade d'amour »

Maggy de Coster, « À regarder passer le temps » & « Partance »

Anick Roschi, « Marguerite d’automne »

Jean-Charles Paillet, « Pour une main tendue »

 

Instant poétique en compagnie de...

 

Nicole Hardouin, « Femmes »

 

Poésie de la jeunesse

Julien Servent, « Incendie », « Noctambule » & « Vieilleries mercantiles »

 

Poèmes des ancêtres (aïeules/aïeux)

Amélie Gex, « À la dérive » & « Elles s'en vont les joyeuses pensées »

Renée Vivien, « La vieille »

 

Poésie érotique

Sophie Weill, « Âme » & « L’accord (L’a-corps) »

 

Sourires & rires féministes (nouvelle rubrique)

Françoise Urban-Menninger, « Cher ami »

Laure Delaunay, « Toi en moi »

 

Poésie & musique [uniquement en ligne]

 

Joan Ott, « Dix chansons théâtrales »

Françoise Urban-Menninger (parolière), Gunter Scholler (musique de), Chorale SATB (interprète), « Les voix de mon poème/The voices of my poem »

 

Muses au masculin

 

Mustapha Saha, « La Supplique à l’enfant »

 

Encart des langues étrangères

Publication dans le Supplément au sixième numéro

 

Critique & réception

 

Maggy de Coster, « Jeanne Guizard, Des étoiles, TheBookEdition, 2014, coll. Pictures, 113 p. »

Dina Sahyouni, La puissance d'être soi ou Femmes hors normes de Barbara Polla, éd. Odile Jacob, 2017

 

Publication dans le Supplément au sixième numéro

 

S'indigner, soutenir, hommages, lettres ouvertes

 

Mhamed Hassani, « Chna n Nabila (Djehnine), le chant de Nabila (Hommage à Nabila) »


Françoise Urban-Menninger, « Charlie Hebdo »

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Le Pan poétique des muses - dans Numéro 6
10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 14:58

 

N°6 | Critique & réception | Invitation à lire

 

 

La téméraire

 

 

de Marine Westphal, paru chez Stock

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

© Crédit photo : 1ère de couverture illustrée de La téméraire chez Stock,

photo fournie par Françoise Urban-Menninger

 

 

C’est le premier livre de Marine Westphal, 27 ans, infirmière à Colmar. C’est le coup de cœur de la commission littéraire de l’Académie rhénane dont je vais vous entretenir. Dès les premières pages, le lecteur est saisi par le style incisif, des phrases courtes qui le plonge d’emblée dans le drame de Sali dont le mari a été victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC).

 

« Sous le chapeau de tuiles se cache une réalité qui bouscule les théories et marche sur les pieds bien chaussés de l’acquis. »

 

Une seule phrase bien affûtée pose le décor « Avant c’était la pièce à vivre », et de poursuivre :

« Un lit au centre du salon, un matelas aux bourrelets tendus d’air, un homme en pyjama au mois d’août, allongé. Est-ce qu’il dort, je l’ignore, Sali veille. ».

 

En quelques lignes, sans larmoiement, sans prendre partie, Marine Westphal nous fait entrer de plain-pied et non pas sur la pointe des pieds dans une réalité qui renvoie également à la nôtre . Car qui aujourd’hui n’est pas touché dans sa famille, parmi ses connaissances par ces drames liés aux AVC ou à d’autres maux comme la maladie d’Alzheimer qui fait basculer du jour au lendemain le quotidien dans l’indicible.

 

Cet indicible pourtant Marine Westphal trouve les mots pour l’écrire. L’amour indéfectible entre Sali et Bartoloméo qui dure depuis 30 ans, on le pressent, on le ressent entre les lignes et l’on se remémore la phrase d’Albert Camus que l’auteure a choisi de placer en exergue de son livre : « C’est cela l’amour, tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour ».

 

Sali est devenue cette « sentinelle » qui veille et qui espère que tout n’est pas perdu... C’est la figure lumineuse de cette femme qui rayonne et qui donne chair à ce récit si vivant en dépit de la mort qui affleure à chaque page. Jamais Sali n’abandonne et c’est en cela qu’elle est téméraire. Elle tente de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’avant et pas d’après. La vie, malgré la maladie, doit être un continuum... Ainsi quand elle lave son mari avec de l’eau fraîche, c’est parce que ce dernier aimait à nager dans un lac où l’eau n’excédait pas 12°.

 

C’est dans cet esprit que tout le récit se déroule et trouve son point d’orgue dans le choix de Sali qui décide dans une ultime preuve d’amour d’offrir une mort digne à son époux, non pas en l’euthanasiant comme d’aucuns pourrait l’imaginer mais en élaborant un incroyable stratagème que je vous laisse découvrir en vous invitant à lire ce merveilleux livre. Sali va réussir à réenchanter les derniers jours de son époux en lui offrant de les passer dans le paysage qu’il a toujours affectionné, au bord du lac où il aimait nager et je cite  « où le souffle le bordait comme une enfant ».

 

© Crédit photo : Marine Westphal, photo fournie par Françoise Urban-Menninger

 

Dans ce récit bouleversant, Marine Westphal, je le redis, ne prend pas partie, n’enjolive pas les sentiments, c’est un récit humain où le beau et le vrai se conjuguent jusque dans cette échéance inéluctable où même la mort nous offre une dernière leçon de vie. En ce qui me concerne, la téméraire, n’est pas seulement Sali, l’héroïne qui a bravé ce qu’elle appelle la morale collective mais aussi, et sans soute, je me répète, Marine Westphal qui a choisi d’aborder un sujet qui touche chacun d’entre nous, elle le fait sans détour pour nous offrir un livre taillé dans la pleine lumière de l’âme et dont on sort non pas meurtri mais véritablement apaisé à l’instar de Bartoloméo qui dans ses derniers instants « sourit à tout ce qui l’entoure avant de passer la ligne ».

 

La poésie permet à l’auteure d’appréhender avec témérité cette transcendance. On y retrouve cette grâce qui renvoie à la formation de danseuse de Marine Westphal quand elle décrit Sali qui « garde les bras en position de valse ».

C’est cette dernière image que je retiendrai pour saluer l’écriture somptueuse de Marine Westphal qui n’a pas fini, je l’espère, de faire danser les lignes sur les pages blanches de ses cahiers pour continuer à nous enchanter.

 

***

 

Pour citer ce texte

 

Françoise Urban-Menninger, « La téméraire de Marine Westphal, paru chez Stock », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Supplément au n°6 sur « Penser la maladie et la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 10 juillet 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/no6/temeraire.html

 

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