Lecture musicale avec Françoise Urban-Menninger (présentation), Anne-Valérie Walter & Philippe Masson (lectures) et David Poro (violoncelle). Dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre.
Jean-Claude Walter, né à Besançon en 1940, a passé son enfance à Thannenkirch. Professeur de Lettres, il a co-fondé la Revue alsacienne de littérature et est l’auteur de recueils de poèmes et d’une œuvre en prose composée de romans, d’essais et de récits. La soirée sera consacrée à la présentation de son parcours et de son œuvre par Françoise Urban-Menninger, de l’Académie rhénane.
Des lectures de textes en prose et en vers extraits de sa vingtaine de publications ponctueront la soirée par la voix de sa fille, Anne-Valérie Walter, et de celle du comédien Philippe Masson. Ils nous inviteront à un voyage à travers les thèmes qui jalonnent son œuvre : l’enfance, l’amour, la nature mais aussi la ville et le travail de création en lui-même… La soirée sera accompagnée des coups d’archet du violoncelliste David Poro.
Cette lecture musicale aura lieu à la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg le 4 octobre 2024 à 18h30. Entrée : gratuitement sur réservation.
La réservation se fait à partir du 7 septembre 2024.
À consulter aussi ces deux publications supplémentaires de l'actualité poétique proposée :
Rencontre littéraire / Littérature Lecture musicale avec Françoise Urban-Menninger (présentation), Anne-Valérie Walter et Philippe Masson (lectures) et David Poro (violoncelle). Dans le cadre ...
Notre collègue Françoise Urban-Menninger « aura l'honneur de présenter l'un de nos plus grands poètes encore vivant... »
Par LE PAN POÉTIQUE DES MUSES
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Pour citer cet avis inédit de lecture poétique
Françoise Urban-Menninger, « *** », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 5 septembre 2024. URL :
Je vénère Annie Le Brun, une des rares vraies personnes et une écrivaine de qualité du féminisme des années 1970. C’est curieux que l’on n’ait pas employé pour elle le terme d’« amazone », sans doute à cause de son rapatriement aux thèses surréalistes. Cette femme si extraordinaire est inclassable et elle le restera, car elle est toujours juste, instructive, amusante, jusque sur les plateaux télé les plus douteux.
Je ne suis pas toujours d’accord avec ses phrases définitives sur son divin Marquis, vu que les phrases définitives peuvent s’appliquer à tout : ainsi, « on n’en a jamais fini avec » Gérard de Nerval, Christine de Pizan ou Catherine d’Amboise.
Ou Annie Le Brun…
La révolte lyrique de cette exaltée de l’ombre est unique et il faut souhaiter que d’autres femmes la continuent.
Sa personnalité à la fois « de toujours » et résolument contemporaine fait qu’il n’est plus question de courage, mais d’éclat.
Annie Le Brun laisse une œuvre sans souci de l’art, et encore moins de l’ordre. Elle a suivi la trajectoire d’un astre qui file dans la nuit. Son lointain intérieur est supérieur à tout ce que fabrique le monde intellectuel français d’aujourd’hui, car s’y laisse entrevoir la science d’un trou noir, ce « principe d’excès » d’énergie.
🪓 "STALINIENNES EN JUPONS". 💪 "Vous êtes dure avec ce que vous appelez le néo-féminisme. Vous allez jusqu'à dire que c'est une gigantesque entreprise de...
Bernard PIVOT accueille Annie LE BRUN pour son livre "Appel d'air" dans lequel elle défend avec virulence la poésie. Sur le plateau, elle critique la poésie actuelle trop réaliste et qui, depui...
Camille Aubaude (hommage & photographies), « Annie Le Brun : un bref hommage », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 15 août 2024. URL :
Donnant suite à notre conversation sur le réseau social X (précédemment nommé Twitter) au sujet d'une poétesse talentueuse et oubliée, Madeleine Dubois-Regnault, je vous faire part de mes recherches :
En balade dans le centre-ville de Nemours, Seine-et-Marne sud, j'ai découvert une petite librairie bouquiniste, qui vend des livres anciens et d'occasion sur deux étages. Le couple de libraires m'a orientée vers le second étage où je pourrai trouver de la poésie, selon ma demande. J'y ai croisé nombreux poètes de renom que j'avais déjà lus, dans de belles éditions anciennes.
Sur un promontoire, j'ai vu un nom que je ne connaissais pas, Madeleine Dubois-Regnault. J'étais déjà très enthousiaste à l'idée de découvrir une nouvelle poétesse. J'ai voulu me renseigner auprès des bouquinistes mais ils n'en savaient hélas pas plus que moi.
Dès que je suis rentrée chez moi, j'ai essayé de glaner un maximum d'informations sur ces poésies de 1948. Je formulai alors plusieurs requêtes sur internet, en vain. Rien ne me renseignais davantage. J'ai posté sur Twitter et Instagram une photographie du recueil ; mes abonnés m'ont dirigée vers des spécialistes de la littérature féminine, mais toujours aucun renseignement. Par contre, on me conseillait de consulter la Bibliothèque Nationale de France. J'ai donc écrit à la BNF dont voici la réponse :
Bonjour,
En effet, on ne trouve guère d'informations sur Internet que celles que fournit la BnF, et qui sont maigres. Du côté de l'histoire littéraire, les bases de données spécialisées (Klapp et Bibliographie de la littérature française) ne la mentionnent pas, non plus que le Dictionnaire universel des créatrices. Nous ne pouvons donc nous appuyer que sur les deux documents d'elles que nous conservons : son recueil de poèmes, et le manuscrit d'un poème dédié à Saint-Saëns pour son quatre-vingtième anniversaire. Dans notre édition du recueil de 1948 (consultable uniquement au sein de la bibliothèque de recherche), une seule indication, cette dédicace : « À Madame Madeleine Alba, à laquelle me lie (sic) les très anciens souvenirs de l'école de Sèvres », signée, et datée du 15 juillet 1948. Il se pourrait donc qu'elle soit passée par l'École normale supérieure de jeunes filles. Peut-être pourrait-on envisager de mener des recherches un peu approfondies autour de Saint-Saëns. N'ayant pas de compétences particulières en histoire de la musique, je ne m'y risquerai pas, mais j'ai jeté un coup d'œil aux index d'une ou deux biographies, et l'on trouve bien dans son entourage un Dubois, le compositeur et organiste Théodore Dubois, qui lui succède à l'église de... la Madeleine, ce qui risque de ramener un peu de « bruit » dans les recherches. On trouve aussi deux Regnault: le peintre Henri et surtout le médecin et anthropologue Félix Regnault, dont il semble avoir été proche. Ce dernier lui envoie des lettres, numérisées par nos soins. On trouve même, toujours sur Gallica, une mélodie de Saint-Saëns sur une « Poésie de Madame Félix Régnault ».
En espérant vous avoir été utile
La poésie de Madeleine Dubois-Regnault est douce, contemplative et habile. Elle voit juste et sans emphase le monde qui l'entoure. Elle est intriguée par la langue, la métaphore, la syllabe et la rime. C'est une femme forte, initiée au poème dès son enfance, et qui s'imaginait en poétesse oubliée dans l'avenir. J'ai sélectionné quatre poèmes de son recueil « Poèmes Lyriques » et je les ai photographiées pour illustrer mon propos.
LE PAN POÉTIQUE DES MUSES confirme le constat de cette enquête intéressante et le commentaire de son autrice.
Nous y ajoutons notre enthousiasme pour l'élégance, l'harmonie et la légèreté du lyrisme poétique de Madeleine Dubois-Regnault ainsi que la beauté de son poème « Français, Harpe d'Amour ». Nous savons également que le recueil « Poèmes Lyriques » a bénéficié d'une réception brève dans le Mercure de France de 1948. Il nous reste toutefois de remercier bien Floriane Austruy pour son enquête, de solliciter avec elle votre aide en lançant une bouteille à la mer Web pour compléter ces minces recherches et de vous souhaiter enfin une belle découverte poétique et un bel été !
Pour citer ces enquête & extraits poétiques inédits
Floriane Austruy (enquête, commentaire & extraits en photographies),« À propos d'une poétesse talentueuse et oubliée : Madeleine Dubois-Regnault », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 28 juillet 2024. URL :
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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