N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Dossier mineur | Florilège | Astres & animaux | En avant-première de l'anthologie de la grâce du printemps des poètes féministes
Pour citer ce poème lyrique, élogieux & inédit sur la grâce
Françoise Urban-Menninger, « Les roses d’hiver », poème illustré par le photographe Claude Menninger, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 23 Janvier 2024. URL :
Crédit photo : John Everett Millais (1829-1896), « Herbstblätter » (« Feuilles d’automne », 1856), cette peinture de feuilles mortes ramassées par des femmes d'âges différents est tombée dans le domaine public, capture d'écran réalisée par la poète d'une image du site Commons.
Françoise Urban-Menninger, « cet automne », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales » & N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », volume 1, mis en ligne le 13 décembre 2023. URL.
Dans sa nouvelle exposition, qu’elle intitule « jetlag », décalage horaire, Bénédicte Bach affronte la cinquantaine en se mettant en scène, n’hésitant pas à déconstruire certains tabous sur le mode de l’autodérision mais toujours dans des images oniriques empreintes de poésie qui subliment le corps au féminin dans ses métamorphoses.
C’est dans la baignoire de sa salle de bains qu’elle se donne à voir ou plutôt dévoile des fragments de son corps enveloppé dans une deuxième peau en cuir coloré bleu, rouge, vert en provenance des tanneries Haas. Bénédicte Bach assume sa mue, elle change de peau au propre comme au figuré, des autoportraits, dans un flou qui brouille son identité, la « re-présente » dans le sens d’une renaissance qui ne cesse de la remettre au monde. Le moi s’y dissocie en quête de l’autre, « je est un autre », dit-elle en citant le poète Arthur Rimbaud.
Le désir s’invite dans les 24 photographies de l’Et(r)einte où l’artiste évolue dans cet entre-deux où Éros et Thanatos mènent la danse en s’entrelaçant dans une poésie iconographique.
Dans sa salle de bains qui lui sert de studio, Bénédicte Bach réalise des vidéos qui ont partie liée avec la fuite du temps, « Schrödinger le dernier quantique » nous délivre la quintessence du mouvement perpétuel qui s’écoule à travers un sablier inversé en donnant de « l’épaisseur au temps », selon ses dires.
Dans un bain de livres où elle s’enlise, l’artiste se plaît à « Jouer sur les mots » comme l’indique le titre du livre qu’elle tient entre ses mains. Nul doute que la photographe se livre et peut-être se dé-livre sous les couvertures de ses livres….
Sur le petit autel où elle a rassemblé quelques objets fétiches qui lui parlent d’elle et la rassurent, on trouve des grappes de raisin desséchées mais aussi une coupe où des tampons imprégnés de vin rouge évoquent avec humour le sang menstruel qui rythme les cycles de la vie d’une femme. Une vidéo intitulée « Jusqu’à la lie » lève le tabou des règles et même « Si la fête est finie », la ménopause ouvre aux femmes une nouvelle ère de liberté enfin retrouvée !
Les titres des livres que la photographe expose comme celui de Milan Kundera « La fête de l’insignifiance » nous convient à entrer dans le monde enchanté et décalé de Bénédicte Bach telle Alice dans celui du Pays des Merveilles car la quête de soi passe par la découverte de l’autre en soi qui palpite sous la peau des mots.
Quand on plonge au fond de soi et que l’on explore son entité, voire sa féminité, c’est l’autre, désinhibé, qui se met à parler et à déchirer le voile réducteur imposé par la société Nul doute que Bénédicte Bach met son âme à nu, elle la théâtralise dans un voyage intérieur qui s’apparente à un lumineux et éclairant parcours initiatique.
Pour citer cet article artistique, poétique & inédit
Françoise Urban-Menninger, « La photographe Bénédicte Bach se prend comme sujet » avec des photographies de l'artiste Bénédicte Bach, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », volume 1, mis en ligne le 2 décembte 2023. URL.
Crédit photo : Evariste-Vital Luminais, « Closing in », peinture tombée dans le domaine public, capture d'écran de l'image libre de droits du Web.
En dehors de toute polémique concernant les événements tragiques survenus à Crépol, l’enquête suivant son cours, je retiens une phrase du journaliste Patrick Cohen qui semblait trouver normal, voire dans l’ordre des choses que des jeunes « viennent draguer les filles » dans une fête de village.
Sans aborder le fait que ces derniers étaient munis d’armes blanches, je m’interroge sur la teneur de tels propos ?
Pour Patrick Cohen « draguer les filles » en meute semble être un loisir comparable à celui de « la chasse à courre » d’antan. Quelle activité passionnante en perspective ! Une telle assertion fait montre de mépris, non seulement envers les provinciaux réduits à « draguer » le samedi soir, mais aussi envers « les filles », gibiers potentiels à traquer pour lutter contre l’ennui… Ce ton désinvolte, d’une légèreté irresponsable, n’est pas sans rappeler celui de Jean-François Kahn qui, à propos de l’affaire D.S.K et du viol présumé commis par ce dernier, évoquait sur un ton guilleret « un troussage domestique »… On croit rêver car nous voilà renvoyé(e)s à un archaïsme qui met en lumière l’inconscient patriarcal de certains journalistes au XXIe siècle.
Je cite ici une phrase de Vincent Montgaillard tirée du Décodeur de l’argot des cités (First Éditions, 2013) « Quand il drague une fille, ce lourdingue qui s’affranchit des codes de la séduction tombe rapidement dans la vulgarité ».
Nul doute que « le lourdingue » de cette histoire n’est autre que Patrick Cohen lui-même qui a très certainement puisé dans ses souvenirs de jeunesse, l’image sexiste de celui qui fut « le dragueur » d’un autre temps…
Françoise Urban-Menninger, « Draguer les filles ! », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », volume 1, mis en ligne le 30 novembre 2023. URL.
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