1 novembre 2023 3 01 /11 /novembre /2023 15:12

N°15 | Poétiques automnales | Critique & réception | Dossier mineur | Articles & témoignages

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Francine CARON, « Mère à jamais »,

 

ABéditions 2014, format A3,

 

illustrations d'André Liberati,

 

sans indication de prix

 

 

 

 

 

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

© Crédit photo : « Francine » par Mathieu. Image fournie par Maggy DE COSTER.

 

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Un journal allant du 20 août au 21 octobre 1989, où tout est noté avec précision sur 18 pages non numérotées. De la prose entrecoupée de vers. L’auteure y consigne ses impressions et ses sentiments au sujet de la maladie de sa mère. Rupture de toute espérance. Peur de la venue de la Faucheuse.

 

Voir sa mère décliner sous ses yeux comme un soleil en hiver quoi de plus poignant pour une fille ! C’est le cas de Francine Caron qui, dans ce livre, un hommage très touchant à sa mère Odette qu’elle garde à jamais dans son cœur. C’est évident que les êtres chers continuent d’exister à travers les leurs après leur mort. 

De mère à fille : « Je serai toujours avec toi. Près de toi, à travers le Voile ». 

C’est avec des mots très puissants qu’elle raconte comment elle a accompagné sa mère dans sa maladie jusqu’à son dernier souffle. « Puisses-tu guérir. M’être une preuve de miracle » 

Seule avec sa mère, elle essaie d’agrémenter sa vie par des moments remplis d’affection et de tendresse. Vient le moment de se remémorer tous les bons souvenirs qu’elle a partagés avec sa mère :

« Tu m’es racine de courage- Pendant l’enfance, tu fus mon Arbre ».

Ainsi se doit-elle d’être aux petits soins avec elle. Dévouement filial oblige.

La musique adoucit les mœurs et permet de s’évader en dépassant sa souffrance, elle a un effet anesthésiant. Bach, Sibelius, Fauré, Beethoven, Grieg, Vivaldi s’exécutent pour elle.

Entretenir le dialogue avec elle, questionner le passé car le temps passe inexorablement. Elle ne veut perdre une seule miette de la fin de vie de sa mère : 

« À tes éveils, s’entretenir sans fin avant qu’en toi tout ne s’efface. »

Elle guette tous les signes, essaie de décoder les messages de l’invisible grâce à sa clairvoyance. 

À quatre-vingt-six ans, le corps se délite progressivement, la mémoire défaille, le moment fatidique n’est pas très loin. Pour la fille, il s’agit de « Quarante ans rassemblés en [ces] quelques jours et [ces] quelques heures à peine où [elle a su] témoigner de sa filiale gratitude. »

Mais était-il écrit que la mère rendra l’âme à l’heure même où elle donna naissance à sa fille ? 

« Et j’ai vu ton regard. Distendu. Happé.

J’ai dit : ‘ce n’est pas vrai’ à dix-huit heures, l’heure de ma naissance et de ta mort. »

Ainsi demeurera-t-elle « Mère à jamais ».


 

© Maggy DE COSTER

 

Voir également, URL :

http://donner-a-voir.net/auteurs/auteur_caron.html

 

 

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Pour citer ce texte inédit 

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Maggy De Coster, « Francine CARON, « Mère à jamais », ABéditions 2014, format A3, illustrations d'André Liberati, sans indication de prix », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », mis en ligne le 1er novembre 2023. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/no15/mdc-caron-mereajamais

 

 

 

 

Mise en page par David

 

 

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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 16:46

N°14 | Les conteuses en poésie | Critique & réception / Poésie, musique & art audiovisuel | Muses au masculin 

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Willy & Émily Marceau,

 

« Tribute To Johnny », un livre de fans,

 

par des fans, pour des fans !

 

Un point c’est tout, 2023, 247 pages, 29,90€ 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture de Willy & Émily Marceau, « Tribute To Johnny », un livre de fans, par des fans, pour des fans, Un point c’est tout, 2023.

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Willy et Émily Marceau, « Tribute To Johnny », un livre de fans, par des fans, pour des fans ! Un point c’est tout, 2023, 247 pages, 29,90€

Une préface de l’auteur-compositeur Pierre Billon rehausse ce livre.


 

 

Quelle bonne idée que celle de Willy et Émily Marceau fondateurs de l’association baptisée «  Johnny, ça  ne finira jamais » de donner la parole aux fans de Johnny Hallyday, issus  d’horizons et de classes divers et variés, des anonymes aux personnalités connues, ceux-là  qui l’ont côtoyé ou l’ont vu de près ou de loin, tous ceux qui vibraient au rythme de ses chansons pendant sa longue carrière qui n’avait jamais pris une seule ride. 

 

 

© Crédit photo : Willy & Emily Marceau à Montmartre en juin 2023.

 

Notre amie Linda Bastide, poète et écrivaine, Prix Jean Cocteau, Lauréate de l’Académie française assistant à un concert de Johnny le 4 septembre 1993 à Lille témoigne :

« La foule regarde et écoute un Johnny si beau, et tendre, et déchaîné, immatériel et si présent, des fois on dirait qu’il va s’envoler, nous emmenant avec lui, jusqu’au bout de la nuit. »

Fans d’entre les fans, Willy et Émily Marceau ont eu l’idée de consigner dans ce manuel l’itinéraire de Johnny, de son premier concert en 1961 à sa mort le 5 décembre 20 17 à Marne- la-Coquette. Un véritable kaléidoscope où défile tous les meilleurs moments de la vie de l’indémodable rocker. Sa longévité artistique est légendaire et le rend unique et éternel. Il a traversé les générations et a su marquer les esprits. Aussi fait-il l’unanimité par sa popularité. 

Ce livre relate tous les hommages qui rendus ça- et- là en France au regretté chanteur et la ferveur de ses admirateurs lors de ses funérailles le 9 décembre 2019 à la Madeleine.

 

 

© Crédit photo : Willy & Emily Marceau, leur fils Yohann avec Pierre Billon & leur ouvrage qu'il a préfacé.

 

 

Une bonne partie de sa carrière est consignée dans ce livre-hommage, un véritable dévouement post-mortem bien mérité. C’est un travail de mémoire qui restera pour la postérité.

Peintres tous les deux, Willy et Émily Marceau ont consacré au taulier plusieurs portraits qui ont fait partie de leurs deux expositions ainsi que des produits à son effigie.

Leur association « Johnny, ça ne finira jamais » a également posé une plaque commémorative au 13 rue du Mont Cenis dans le XVIIIe arrondissement de Paris, dans l’ancien cabaret de Patachou, en présence des personnalités comme Marielle-Frédérique Turpaud, maire de la Commune libre de Montmartre entre autres.

 

Willy et Emily Marceau sont, accompagnés de leur jeune fils Yohann, sur tous les fronts pour faire perpétuer la mémoire de Johnny Hallyday.

 

URL. https://www.fnac.com/a18231839/Willy-Marceau-Tribute-to-Johnny

 

© Maggy DE COSTER

 

 

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Pour citer ce texte inédit

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Maggy De Coster, « Willy et Émily Marceau, « Tribute To Johnny », un livre de fans, par des fans, pour des fans !, Un point c’est tout, 2023, 247 pages, 29,90€ », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 14 | ÉTÉ  2023 « Les conteuses en poésie », volume 1, mis en ligne le 30 août 2023. URL :  

http://www.pandesmuses.fr/no14/mdc-livre-tributetojohnny

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro 14 Muses au masculin Musique Maggy De Coster
3 juin 2023 6 03 /06 /juin /2023 17:06

 

Biographie & publication disponibles numériquement

 

 

 

 

 

 

 

 

 Florence META  

 

 

 

 

Poétesse, artiste slameuse,

 

écrivaine & chroniqueuse à la Radio...

 

 

 

 

© Crédit photo : L'artiste Florence META photographiée en vêtements & parures traditionnels des Congolaises.

 

 

Est une jeune artiste slameuse congolaise. Écrivaine, poétesse et chroniqueuse à la Radio Urban Ufm, Florence META a 27 ans. Elle évolue précisément dans la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo. Elle a un livre à son actif « Flots De Douceur ».

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Liens pour visionner ses chansons ou la suivre sur les réseaux :

 

https://www.facebook.com/MetaFlorence

https://www.instagram.com/florencemeta/
 

https://youtu.be/VBZKl_X9K58

https://youtu.be/NUNA_RPp0MM

 

Voir également ces textes ci-dessous sur elle :

Son œuvre publiée par ce site :​​​​​​

Voir aussi​​​​​​​​

 

Florence META

 

ou

 

Florence META

 

Page individuelle créée le 3 juin 2023. et en cours de construction.

Dernière actualisation : le 3 juin 2023.

 

 

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Retour à l'index biographique de la lettre M

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Biographies Musique
3 juin 2023 6 03 /06 /juin /2023 15:39

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 | Entretiens poétiques, artistiques & féministes | Poésie, Musique & art audiovisuel & REVUE ORIENTALES (O) | N° 3-1 | Entretiens 

 

 

 

 

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Florence META : La poétesse entrepreneure : 

 

 

« Ma poésie, c’est ma profession. »

 

 

 

 

 

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Propos recueillis en Juin 2023 par

 

Hanen Marouani

 

 

Entrevue avec l'artiste

 

Florence META

 

Sur Youtube : https://youtu.be/VBZKl_X9K58

&

https://youtu.be/NUNA_RPp0MM

 

 

 

© Crédit photo : La poétesse Florence META photographiée en portant son premier recueil de poèmes « Flots De Douceur ».

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Fiche informative 

 

Profession : Écrivaine et Artiste

Site Internet, Blog, liens sites de ventes :

Meta Florence :

https://www.facebook.com/MetaFlorence

https://www.instagram.com/florencemeta/
 

https://youtu.be/VBZKl_X9K58

https://youtu.be/NUNA_RPp0MM

 

 

Biographie

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Florence META, est une jeune artiste slameuse congolaise. Écrivaine, poétesse et chroniqueuse à la Radio Urban Ufm, Florence META a 27 ans. Elle évolue précisément dans la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo.

 

Bibliographie

 

Elle a un livre à son actif « Flots De Douceur ».

 

​​© Crédit photo :  Première de couverture illustrée du premier recueil de poésie « Flots De Douceur» de la poétesse Florence META.

 

 

 

ENTRETIEN



 

H.M – Que peut-on dire de vos débuts ? Comment êtes-vous entrée dans ce domaine ?

 

F.M Déjà à mes 12 ans j'aimais écrire, j’aimais les mots et il m'a fallu beaucoup de temps pour aiguiser mon talent et pratiquer les mots, sept ans après. Je dirais que les péripéties de la vie m'ont rendu bon service du moment où elles m’ont         reconnecté à l’écriture, cette partie fluide et naturelle de mon âme.

 

 

H.M – Parlez-nous de votre premier recueil « Flots de douceur », les moments et les thèmes qui ont marqué son écriture, les sources d’inspiration, le temps consacré pour arriver au stade de la publication, la progression, le choix du titre et de la couverture… ?

 

F.M – Le livre Flots De Douceur est un océan dans lequel tout le monde peut pêcher des mots doux. Ces mots qui peuvent irradier ces êtres qui nous font palpiter.

Tout comme une lotion qui sert à hydrater la peau, la douceur sert à hydrater le cœur.

Flots de Douceur prône, exalte la douceur qui est une source d’apaisement, de bonheur. Une vision d’un monde où les humains s’amadouent à la place de se maltraiter. J’ai écrit ces différents poèmes pour contribuer au bercement des cœurs, des cœurs déchirés.

On y trouve plusieurs thèmes d'amour, entre autres Mon amour, mon univers, hors du temps, triomphateur, au-delà du présent dont la source d'inspiration est commune : L'amour ressenti et vécu.

La conception du livre m'a pris une année, et son titre c’est mon sobriquet. J'ai toujours servi de la douceur que c’est devenu mon pseudo jusqu’à mon livre.

La photo sur la couverture est mienne, j'ai choisi de jouer moi-même le rôle de Flots De Douceur. En m'entourant des roses et fermant les yeux pour explorer un monde paisible et calme que font les mots doux.

 

 

© Crédit photo : La poétesse Florence META photographiée portant une rose rouge et sur un fond de fleurs. Cette image illustre son premier recueil de poésie intitulé « Flots De Douceur ».

 

 

H.M – Comment les sensibilités intimes ou collectives ont-elles évolué à travers le temps pour se transformer en poèmes romantiques ou en slams ?

 

F.M – Je pense la vie toute entière est une littérature qui s’impose dans ma vie. La vie est ma source d'inspiration dans toutes couleurs, aurorales ou crépusculaires, lumineuses ou brumeuses.

 

H.M – Vous dîtes d’ailleurs que ce sont des flots dès le titre, comment peut- on suivre les émotions, les douceurs et les amours quand elles débordent ?

 

F.M – En s'y noyant simplement. La douceur débordante est un excès qui ne nuit pas.

 

 

H.M – Quels sont les obstacles auxquels fait face Florence Meta à l’heure de la publication ?

 

F.M – Je suis dans un pays où la culture de la lecture n'est pas trop au rendez-vous. Non seulement je travaille dur pour publier mais aussi pour convaincre les gens à me lire.

 

 

H.M – Quel est le premier recueil que vous avez acheté avec votre propre argent ?

 

F.M – Sentiments timides du poète Congolais Gabriel Nyembo

 

 

H.M – À l’ère des réseaux sociaux, les poètes d’aujourd’hui doivent-ils changer de stratégies pour suivre les nouvelles tendances ?

 

F.M – Bien sûr que oui.  Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, nous poètes avons la facilité de promouvoir nos œuvres et atteindre plus des gens, de tous les horizons.


 

H.M – Un environnement contraint n’exclut pas la créativité, bien au contraire ! C’est bien votre cas ?

 

F.M – Rien n'entrave ma créativité.  Je profite de chaque temps orageux ou favorable pour inventer. Quand je pleure, j’écris. Quand je ris, j’écris. Quand je suis contrariée, j’écris également. Je n'ai pas des moments favoris pour créer. Il y a de tous les grains à Semer pour chaque atmosphère.

 

 

© Crédit photo : L'artiste Florence META photographiée en vêtements & parures traditionnels des Congolaises.​

 

H.M – Florence Meta, vous vous appuyez aussi beaucoup sur l’entreprenariat pour promouvoir la poésie. Que pensez-vous de cette combinaison ?

 

F.M – Oui, je suis à la base entrepreneure culturelle. J'offre des services textuels et scéniques pour n'importe quel événement de ma région. Ma poésie, c’est ma profession.

 

 

H.M – Préférez-vous l’entreprenariat ou les arts et pourquoi ?

 

F.M – J'ai de la passion pour l'autonomie. Le fait d'être à mes propres ordres me rend plus libre que jamais. Et le fait d'entreprendre dans un domaine passionnel me conserve dans un monde préféré. De ma première à ma dernière veine. J'aime mon travail.

 

H.M – Comment se porte la poésie d’expression française en Afrique, comparée aux autres pays francophones ?

 

F.M – Elle est bien accueillie que par des personnes qui maîtrisent la langue française. Mais en tant qu’artistes, on essaie toujours d'atteindre tout le monde en écrivant aussi dans nos langues nationales.

 

 

 

© Crédit photo : L'artiste Florence META photographiée en vêtements & parures traditionnels des Congolaises.

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H.M – Il y a plusieurs façons d’entendre le mot « impossible » … quelles sont les personnes qui ont soutenu Florence META pendant ces périodes transitoires ?

F.M – Ma famille m'a grandement soutenue et mon entourage également sur le plan promotionnel.

 

 

H.M – La poésie chantée et la performance de l’engagement, quels défis et quels risques associés à ces tendances ?

 

F.M – Le plus grand défi c’est de convaincre le public, le captiver et le dompter.

Et les risques, il y en a aussi, entre autres le manque de temps, l'oubli de soi par moment pour tout donner sur scène, trop d'absence dans les relations familiales et amicales.

 

H.M – Aviez-vous le souci du lecteur en écrivant ou le souci du spectateur en performant ?

 

F.M – J'ai plus le souci du lecteur. J'arrive à remplir des salles pour être écoutée qu’à remplir des yeux pour être lue. Les gens fonctionnent plus avec leurs oreilles qu’avec leurs yeux.

Et j'y travaille pour qu'ils s’adonnent à la lecture. Cela fera moins chômer mes ouvrages.


 

H.M – Quelles sont vos pistes d’action pour renforcer les synergies et les opportunités croisées entre poésie et entreprenariat ?

 

F.M – Je m'entoure toujours des personnes qui m'apportent un plus dans ma carrière d’écrivaine ou d’artiste. Déjà la plupart des opportunités ne s’offrent pas à moi, je les arrache. Faire aimer mon talent ou le monde littéraire reste mon objectif suprême.

 

H.M – Quels sont vos modèles dans la poésie et dans l’entreprenariat culturel ?

 

F.M – Michèle Kingwaya, l’initiatrice du magazine le Zénith. La poétesse Yolande  Elebe, Lydol la slameuse et tant d’autres.

 

 

 

© Crédit photo : L'artiste Florence META photographiée en vêtements & parures traditionnels des Congolaises.

 

H.M – Quels sont vos futurs investissements à impacts dans la poésie « Entrepreneuriale » et quels sont les nouveaux modèles créatifs possibles à adopter surtout avec la révolution technologique de nos jours ?

 

F.M – J'y pense encore, je vous reviendrai pour répondre à cette question.

 

 

© Propos recueillis par Hanen MAROUANI

 

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Pour citer ces entretien & images inédit​​​​​​s

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​Hanen Marouani, « Florence META : La poétesse entrepreneure : « Ma poésie, c’est ma profession. » », photographies fournies par l'artiste, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 « Étrangères », « Frontières du vivant », « Lyres printanières » & Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 3 juin 2023. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no3/megalesia23/hmarouani-florencemeta

 

 

 

 

 

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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 15:08

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 | Entretiens poétiques, artistiques & féministes | Poésie, Musique & art audiovisuel

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Interview avec

 

 

l'artiste Stallion Dunquis

 

 

 

 

 

 

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Propos recueillis par

 

Dina Sahyouni

 

Poéticienne écopoète, éditrice & fondatrice

de la SIEFEGP & tous ses périodiques

 

 

Entrevue avec

 

Stallion Dunquis

 

Artiste & musicien indépendant

Page officielle sur Spotify

 

 

 

 

© Crédit photo :  Portrait de l'artiste Stallion Dunquis lisant dans jardin fleuri.

 

 

 

Bonjour ! Voudriez-vous vous présenter au lectorat de cette revue ?

 

SD.– Eh bien bonjour ! Je m'appelle Stallion Dunquis et je suis un musicien indépendant de indie rock, qui vit et travaille à Brooklyn. Mes principaux instruments de prédilection sont ma voix, ainsi que la guitare et le piano.

 

© Crédits photos :  Portraits de l'artiste Stallion Dunquis lisant dans jardin fleuri.

 

 

 

 

Avez-vous des influences musicales féministes ou féminines ?

 

SD. – Beaucoup de mes influences musicales sont féminines, en particulier les chanteuses. En musique, je préfère la voix féminine à la voix masculine. Cela ne veut pas dire que je n'admire pas les chanteurs masculins, mais il y a quelque chose de plus émouvant dans une voix féminine pour moi. Une partie de cela se résume au timbre de la voix féminine elle-même, mais je pense aussi que les femmes – étant massivement désavantagées dans la plupart des situations par rapport aux hommes – chantent souvent avec plus de douleur, plus de lutte, plus de tristesse et donc plus de défi, plus de force et plus d'attitude.

 

 

© Crédits photos : Le chanteur Stallion Dunquis.

 

 

Mon genre préféré de musique (vocalement) sont les ballades R&B chantées par des femmes. La chanson « Love » de Keyshia Cole est ma chanson préférée de tous les temps. Mes deux chanteuses préférées en ce moment dans l'industrie d'aujourd'hui sont Tems et SZA. À l'époque où je suis vraiment tombé amoureux de la musique (18 ou 19 ans), mon album principal en rotation était 19, le premier disque d'Adèle. J'ai écouté cet album toute la journée pendant un an d'affilée et je me suis promené seul tout le temps avec celui-ci dans mes écouteurs. C'est drôle –  je suis évidemment un chanteur masculin, mais il y a tellement de chanteuses qui m'inspirent vraiment et m'émeuvent profondément. Hayley Williams (Paramore), Amy Winehouse et Lauryn Hill sont d'autres chanteuses que j'admire.

 

 

 

© Crédit photo : Le musicien Stallion Dunquis.

 

 

J'ai remarqué que certaines de vos chansons sont faites d'un mélange bien équilibré de joies et de peines comme « New Morning » et « Sunday's Gone ». Cela vient-il de votre vision artistique de la musique ou d'une philosophie pragmatique calquée sur le quotidien, ou les deux ?

 

SD. – C'est rarement pragmatique. Je suis une personne extrêmement lunatique. Très peu de gens ont vu ce côté de moi, car je suis aussi une personne très privée. Mes émotions dirigent en quelque sorte ma vie quotidienne, et je travaille tous les jours pour atténuer ou au moins mieux contrôler cela, sauf en ce qui concerne l'art. Quand il s'agit de ma musique, je laisse mes émotions prendre le dessus. Je laisse mes émotions guider la musique là où mes sentiments veulent l'emmener. C'est à ce moment-là que je me sens le plus proche de ''moi'', c'est pourquoi j'aime tant faire de la musique et cela me semble thérapeutique ou médicinal. La chanson « Sunday's Gone » a été créée à partir de la tristesse et du chagrin ; quant à la chanson « New Morning », elle a été créée par nostalgie. « New Morning » a bien sûr un deuxième mouvement plus victorieux, mais il y a aussi des sentiments de vengeance et de rébellion dans cette victoire. Aucune de ma musique ou de ma carrière n'est menée de manière pragmatique – cela gâcherait le plaisir. Je suis juste mon cœur et ce que j'aime. J'ai toujours un plan et un sens général du récit, mais je révise constamment ma feuille de route. Si les chansons vous semblent avoir un bon « équilibre », c'est probablement le reflet de mon sens de la grandeur. Je suis un macro-penseur plus qu'un micro-penseur, mais toute l'histoire commence par un sentiment que j'ai à l'intérieur de moi et qui motive tout. Oui, je suis définitivement esclave de mes émotions parfois, ce qui profite grandement à ma musique mais rend la vie pratique plus difficile qu'elle ne pourrait ou ne devrait l'être. Je suis en paix avec ça.

 

 

 

© Crédit photo : Le musicien Stallion Dunquis.

 

 

 

Quels sont vos projets en cours pour l'année 2023-2024 et où les lecteurs peuvent-ils écouter ou visionner vos chansons ?

 

SD. – Je viens de sortir deux singles en avril et mai, et le plan est de continuer à sortir des singles tout au long de l'été ! Mes chansons sont sur pratiquement toutes les plateformes de streaming, Spotify et Apple Music inclus. YouTube est également une bonne pour écouter ma musique si vous n'avez pas d'application de streaming. Merci beaucoup de m'avoir invité.

 

 

Je vous remercie infiniment d'avoir répondu à mes questions, mes meilleurs vœux pour vos projets artistiques.

 

© DS., mai 2023.

 

 

 

© Crédit photo :  Stallion Dunquis  sur un banc et tenant un livre dans un jardin fleuri.

 

À propos de l'artiste 

 

Né à l'extérieur de Chicago et élevé dans le Massachusetts, Stallion a étudié la littérature anglaise (spécialisation Shakespeare) à l'Université Villanova avant de déménager à New York.

Stallion DUNQUIS (né Colin KEANE) est un auteur-compositeur-interprète indépendant basé à Brooklyn qui a suscité rapidement un réel intérêt croissant sur les réseaux sociaux grâce non seulement à une série de versions virales de Spotify, mais également à sa passion pour le mystère et la métamorphose. Ayant forgé des compétences uniques en tant qu'interprète de rock à la fin des années 2010 sur le circuit indépendant de New York, Stallion a engendré un album entier de singles SoundCloud produits indépendamment à la fin de la décennie, donnant naissance à un important buzz en ligne.

 

Après la pandémie, Stallion a opté pour la qualité plutôt que la quantité, limitant ses offres Spotify à la magnifique ballade sous-marine « Freeling » et à l'irrésistible indie bop « Demingo », tout en ne se produisant que périodiquement, bien que de manière mémorable, dans une poignée d'indie hot de New York. spots aux côtés de son groupe live, The Dreams.

 

En avril et mai 2023, Stallion a ajouté deux singles à sa discographie avec la sortie de « Sunday's Gone » et « New Morning ».

« Sunday's Gone » est un morceau dépouillé au piano avec une délicatesse lyrique et émotionnelle qui établit des comparaisons avec Tobias Jesso Jr. et John Lennon, tandis que « New Morning » est une aventure rock épique et incroyablement dynamique révélant les influences d'Arctic Monkeys et de Muse.

 

Liens pour écouter ses chansons ou le suivre sur les réseaux

 

Spotify

Instagram

Twitter

Page facebook

Tiktok

 

New Morning

Freeling

Demingo

Sunday's Gone

Pour lire la version originale en anglais de cet entretien :

 

 

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Pour citer cet entretien inédit

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Dina Sahyouni, « Interview avec l'artiste Stallion Dunquis », photographies fournies par le chanteur, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 « Étrangères », « Frontières du vivant », « Lyres printanières », mis en ligne le 30 mai 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia23/ds-interviewwithstalliondunquis

 

 

 

 

 

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    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | Bémols artistiques / Agenda poétique Quand la poésie grimpe la colline de Ménilmontant dans l’est parisien ! Présentation du...
  • HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I | Inspiratrices réelles et fictives
    LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm) REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES 1er VOLET Crédit photo : Alphonsine de Challié, « beauty with pink veil...
  • Interview avec Hassina Takilt du magazine HORA 
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Entretiens poétiques, artistiques & féministes | Voix / Voies de la sororité | Métiers du livre & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Entretiens Interview avec Hassina Takilt du...
  • Invitation à contribuer au festival Megalesia (édition 2025)
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Appels à contributions | Agenda poétique Invitation à contribuer au festival Megalesia (édition 2025) Crédit photo : Berthe (Marie Pauline) Morisot (1841-1895), « J ulie-daydreaming...
  • La Femme-volcan
    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | II — « Poésie volcanique d'elles » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie La Femme-volcan...
  • Poème de « La rivière cotonneuse »
    Événements poétiques | NO II Hors-Série | Festival International Megalesia 2025 « Rêveuses » & « Poésie volcanique d'elles » | I — « Rêveuses » | Florilège | Travestissements poétiques | Astres & animaux / Nature en poésie Poème de « La rivière cotonneuse...
  • Le cœur étincelant d’un joyaux
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier mineur | Florilège | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages Le cœur étincelant d’un joyaux Poème élégiaque par Françoise Urban-Menninger Blog officiel : L'heure...
  • Albert Strickler, poète de la grâce et de la lumière
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier mineur | Articles & témoignages | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages Albert Strickler, poète de la grâce & de la lumière Hommage / texte élégiaque par...
  • Il ne faudra plus raconter des histoires, récit de Sandrine Weil sous-titré Le livre de Jean, 1942-1945, un enfant dans les camps paru chez L’Harmattan dans la collection Graveurs de Mémoire
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