Il n’est pas facile de déchiffrer la boussole de sens
dans ce chaos de stimulus sociaux.
Et comment je soutiendrai la récompense
de cette biologie gênante ?
Respectez la connexion défaillante
entre tes capacités sensorielles
c’est un effort immense pour nous, ainsi appelé normal.
Couvrir par les gestes l’attention partagée,
s’efforcer à expliquer une demande,
ce sont des buts clairs dans ma tête.
David est ton nom,
pour moi tu n’es pas un diagnostic
ni variante ni défaut de l’architecture génétique,
attente sans surveillance,
intervention précoce ou tardive,
plasticité cérébrale compromise,
trouble du spectre.
David est ton nom
l’enfant qui aime le détail…
Je vais me voiler de ton regard,
Je vais écouter ta stéréotypie confuse,
Je descendrai pour chercher l’objet qui t’attire
Je vais raccourcir la distance
qui te tient relégué dans une chambre.
Le cri silencieux
Brûle ce mal
atavique, immérité,
pleure l’âme de
mère dans le cri silencieux,
la patience faiblit,
sa force s’élève
des cendres.
Nous sommes ensemble
encore une fois,
chose donnée à coup sûr
pour le plus,
pas pour nous
qu'après la nuit
nous avons rêvé de la lumière.
Et nous sommes ici
dans le cône d’ombre
de mes peurs,
dans le sillage lumineux
d’une nouvelle aurore…
nous attendons
que le jour s’exprime.
***
Pour citer ces poèmes
Claudia Piccinno , « David est ton nom » & « Le cri silencieux », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020, mis en ligne le 11 mai 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/piccinno-poemes
MDC : Mais à quoi pensez-vous Marceline Desbordes-Valmore?
MDV : Àce « Jeune homme irrité ». « Regarde-le » !
Il est abandonné par « La jeune châtelaine » à « La couronne effeuillée ». « L’amour » est pour lui « Le bouquet sur la croix ».
« Le Luxembourg » fut le lieu de leur « Dernière entrevue ». Hélas !
MDC : À vous lire, on sent que vous êtes profondément marquée par le sort.
MDV : « La voix d’un ami » apporte la consolation à « La mère qui pleure » sa petite « Inès » en cet « Hiver » où « J’avais froid ». Pas « Un cri » ne sortait de ma gorge mais une petite voix singulière résonnait en moi : « Pourquoi » ?
Dans ma cuisine « L’horloge arrêtée » marqua un « Point d’adieu » en ce « Moment » funeste de sa « Veillée » où « Les cloches du soir » brisent « L’espoir » et célèbrent où « L’innocence » terrassée ».
J’avais remué ciel et terre pour épargner du trépas « La fleur d’enfance » mais « Trop tard » !
MDC : Vous auriez vécu à Rouen, me semble-t-il ?
MDV : « Quand le fil de ma vie » s’est rompu « À Rouen, rue Ancrière », « Crois-moi », ma chère, je cuvais ma « Solitude » dans la « La maison de ma mère ».
On s’est rencontrés un « Soir d’été » dans « Une ruelle de Flandre » « Toi qui m’as tout repris », « Toi », « Le ver luisant », « Ne fuis pas encore » ? Je t’accorde « Le pardon », je suis « L’âme errante », « Le soir » où « L’enfant au miroir » écoute en silence chanter « Le rossignol aveugle » alors que « Les cloches et les larmes » achevèrent « Le rêve d’une femme » cherchant « L’oreiller d’un enfant » comme « Refuge ».
Je suis « Le papillon malade » dans « Le nid solitaire ». Je caresse au quotidien « Le souvenir » de « L’entrevue au ruisseau » avec « Le premier amour » de ma vie dont j’ai gardé « Le portrait » dans un médaillon. J’ai composé une « Prière pour lui » trop tôt parti. « Son image » hante en permanence mon esprit. Et c’était bien en pensant à lui que j’ai écrit « Les roses de Saadi ».
MDC : On dirait aussi que vous êtes une éternelle amoureuse en quête incessante du grand amour.
MDV : Moi, « La sincère », » « La fidèle » « La rose flamande » qui annonce « Le beau jour » et égaye « Le coucher du petit garçon », « À l’amour » de mon bien-aimé, je croyais si fort que je lui construisais dans mes rêves « Un arc de triomphe » pour fêter « Son retour » mais hélas ce n’était que peine perdue. « Un billet de femme » ou « Une lettre de femme » sans destinataire fixe est « l’Aveu d’une femme » qui moisit dans la « Tristesse ».
Moi, « La sincère », » « La fidèle » « La rose flamande » qui annonce « Le beau jour » et égaye « Le coucher du petit garçon », « À l’amour » de mon bien-aimé, je croyais si fort que je lui construisais dans mes rêves « Un arc de triomphe » pour fêter « Son retour » mais hélas ce n’était que peine perdue.
« Le réveil » fut brutal ce matin après un long cauchemar ! Mon cœur sursautait dans ma poitrine. « S’il l’avait su », là où il est !
« Je l’ai promis » je n’irai plus jamais avec un autre sur les sentiers où nous avons cheminé ensemble mais « Sans l’oublier », je continuerai ma route autrement. Eh oui, « Tu n’auras pas semé » des graines pour rien.
« La Cigale » et « Le grillon » se sont tour à tour posés ce matin sur « L’églantine » qui borde mon jardin, ils inauguraient « La lune des fleurs » et « Le rendez-vous avec « L’imprudence » m’a valu une piqûre d’épine en taillant la plante sans porter de gants.
(Elle part dans un monologue)
MDV : « Plus de chants » ! « Regret » ! « Renoncement » ! « Simple histoire » ! « Je ne sais plus, je ne veux plus » boire la coupe de « l’impossible » jusqu’à la lie.
« Avant toi », je me confiais « À ma sœur Cécile », mon double et « Aux trois aimés ».
« La ronce » plantée dans mes pieds, c’est toi, toi qui me martelais sans cesse : « Malheur à moi », t’en souviens-tu ? « Les éclairs » jaillissaient de tes yeux courroucés.
Oh ! ma « Croyance » ! « Dors-tu ? » « Dors bien ! »
« Le dernier rendez-vous » avec « L’ami d’enfance » eut lieu devant « l’Église d’Arona » où nous avions déposé chacun « Les roses » que nous avions apportées en remerciement de nos vœux respectifs exaucés. « Allez- en paix » ! nous disait, un prêtre en tenue de ville en partant.
MDV : « La fleur d’eau » ne croît qu’à la lumière du jour ! Je veux me retirer « Un moment » dans « Ma chambre » et je te reviendrai tout de suite.
(Je l’entends soliloquer)
MDV : Ô « Fierté, pardonne-moi ! » « Ame et jeunesse », « Qu’en avez-vous fait (les séparés) ? « Un jour d’Orient » J’ai vu « L’esclave et l’oiseau », « Les deux amitiés » fuir « Loin du monde ».
Qu’en est-il de « La jeune fille et le ramier » ? Les avais-je vu en rêve ou s’agit-il de vagues réminiscences ? « Au livre de Leopardi » je rendrai gloire. Ainsi je serai sur la route de l’Infini.1
NDLR : Ce texte est réalisé à partir des titres des poèmes de Marceline Desbordes-Valmore.
Note
1. L’Infini est le titre d’un poème célèbre de Giacomo Leopardi.
Pour citer ce texte
Maggy de Coster,« Prosopopée. Les Confidences de Marceline Desbordes-Valmore », Marceline Desbordes-Valmore|Revue annuelle, internationale, multilingue & poéféministe, « Célébration », n°1, mis en ligne le 11 mai 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/periodiques/mdv/no1/prosopopee
Tatjana Debeljački – Generally speaking, what advice would you give us about author’s temptation ? Please provide an example of “what not to do ?”
Claudia Piccinno– I think an author should not write without a research work, he should not follow a literary trend, but his heart and mind, last but not least he should not use socials as a dustbin.
TD – Balance of scenery of desire and ambition, beauty “secret” of success ?
CP –Success ? I believe success is easy when you do what you like, so if you follow your dreams, soon or later you’ll succeed, but this does not mean you’ll become more rich or powerful, success is a self development, according to our desires.
TD – Creation aims to leave a mark, the mark of faith in people and humanity, and this faith does not leave you ?
CP – A true artist always believes humanity has a second chance to realize herself in a better way, if mind and religion are not enough to survive, we have to look for Art. This faith in Art as an escape device for humanity helps me to trust again after each disappointment, so my research of beauty is my faith.
TD – Do you express ease of writing, the dominance of passion and culmination ?
CP – No true poet can write a poem without passion or culmination. We can write some reflections, a description, a shopping list, but not a poem. I need to be angry, or sad, or disappointed, or surprised to write a good poem.
TD – On the wings of the intimate, radiant empires remain in the curiosity of an author ?
CP –Yes, I agree with you, my curiosity is first of all about my soul, nevertheless we should look around too. We should listen the needs of marginality and we have the moral duty to give them a voice.
TD – Do you feel that your writing process is continually evolving, or have you found a way for your memory to always readily work for you ?
CP –Writing style changes according to our life and to our readings, so fortunately, it is always in progress, anyway my usual technique is: observing, feeling, taking notes.
TD – All poets were a little scared with insomnia in them ?
CP – I’m not. Indeed as the Italian poet Alda Merini wrote:” Poets usually work at night”, so do I.
When I can’t sleep, I get up, I make my relaxing herbal tea and I sit to my desk with a copybook.
TD – Who is Claudia Piccinno, in a civilization and also in the artistic sense of consciousness and conscience ?
CP –I’m first of all a teacher, I try to live according my conscience in each step of my daily routine, at school with my pupils, at home with my family. Not always I have consciousness of my mistakes, but when I realize I was wrong, I try to apologise.
TD – What inspires you most when writing ?
CP – Life is our teacher; migrants troubles, handicap diseases, cancer, environment pollution and similar topics are in my lyrics.
TD – Have you ever been tempted to return and change your potential ?
CP – Sometimes I think that too sensitiveness is a kind of curse, because every feeling is amplified, but in the same time it is the real source of my talent. An italian proverb recites: those born round, can not die square.
TD – Do you enjoy with all senses with experience and passions of the gift ?
CP – Yes of course, I live my gift with the same intensity, in best time as in worst time.
TD – What can we expect from you in the near future on the creative agenda ?
CP – My poetry book Hypothetical landing has just been translated into French, Macedonian, and Serbian language; it will be published into Arabic language in the Emirates, and in German and Spanish language too. But a great cooperation makes me happier: Albanian poet Agron Shele and I are next to launch an Italian book together. Title is Rime Sparse : il suono di due voci poetiche del Mediterraneo.
I really believe that true Art makes people as brothers and sisters, no envy is possible when you trust your talent.
Portrait de Claudia Piccinno par Tatjana Debeljački :
Le regard de Claudia Piccinno est ample et circulaire. Elle se soucie du sort des moins fortunés, des réfugiés de guerres, des immigrants, des malades et des gens sans défense, malheureux et souffrants.
Sa compassion, grande et enveloppante, ne vient pas seulement du cœur mais aussi de la raison.
Avec sa plume délicate et maniée habilement, l’auteure s’exprime avec beaucoup d’humanité sur les maux de la société. Ses mots parviennent à nous toucher, grâce à sa narration toujours parfaite et modulée, loin des tons de rhétorique.
***
To quote this poetic interview/ Pour citer cet entretien poétique
Tatjana Debeljački, « Interview with Claudia Piccinno », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020, mis en ligne le 10 mai 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/claudiapiccinno
Crédit photo : "Ciel bleu parsemé de quelques nuages blancs", domaine public, image de Wikimedia.
Gagnés par le Covid-19, ils étaient isolés dans les chambres d’hôpitaux, luttant pour leur survie, affalés sur le ventre ou sur le dos des jours durant, ils furent plongés dans un coma artificiel pour supporter l’épreuve de l’intubation sans espoir de retour à l’état de veille pour décrire à leurs proches leurs instants oniriques. Aucune visite ne leur était admise dans le couloir de l’incertitude dans lequel leur état les avait soumis.
La malchance finit par prendre le dessus. Projetés dans la zone de turbulence cytokinique, leurs corps cédèrent au passage du déluge qui remplira le Styx vers lequel ils allaient naviguer seuls sans avoir eu l’heur de dire au-revoir à leurs êtres chers sur terre confinés dans la tristesse et la difficulté d’un deuil. Tandis qu’eux, tout là-haut, ils resteront à jamais confinés.
Nous les déconfinés en devenir, jurons de ne pas les enterrer dans l’impasse de l’oubli.
MDC
07-05-2020
*Version "neutre" selon les règles grammaticales en vigueur.
Version féminisée du texte
À jamais confinées
Là-haut
Gagnées par le Covid-19, elles étaient isolées dans les chambres d’hôpitaux, luttant pour leur survie, affalées sur le ventre ou sur le dos des jours durant, elles furent plongées dans un coma artificiel pour supporter l’épreuve de l’intubation sans espoir de retour à l’état de veille pour décrire à leurs proches leurs instants oniriques. Aucune visite ne leur était admise dans le couloir de l’incertitude dans lequel leur état les avait soumis.
La malchance finit par prendre le dessus. Projetées dans la zone de turbulence cytokinique, leurs corps cédèrent au passage du déluge qui remplira le Styx vers lequel elles allaient naviguer seules sans avoir eu l’heur de dire au-revoir à leurs êtres chers sur terre confinés dans la tristesse et la difficulté d’un deuil. Tandis qu’elles, tout là-haut, elles resteront à jamais confinées.
Nous les déconfinées en devenir, jurons de ne pas les enterrer dans l’impasse de l’oubli.
MDC
07-05-2020
***
Pour citer ce témoignage
Maggy de Coster,« À jamais confinés Là-haut ! », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|V - Chroniques de la pandémie de COVID-19, mis en ligne le 9 mai 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/la-haut
LEPANPOÉTIQUEDESMUSES a le plaisir de vous présenter ses nouvelles rubriques (ou zones) afin de vous accompagner dans votre vie et rappeler la portée universelle de cet organisme éditorial et féministe qui joue "un rôle très important dans la diffusion, la constitution du lectorat, la réception et la célébration des écrivaines contemporaines et des siècles passés en France et ailleurs dans le monde". (Dina Sahyouni).
Tous ces nouveaux "territoires" pluridisciplinaires ont été conçus et commentés par Dina Sahyouni entre 2018 et 2020 ou auparavant. Je vous les présente en désordre et selon leur transmission à la revue :
Querelles des littératrices
Nouvelle rubrique créée en mars 2018, porte sur les différends de tout ordre entre des femmes réelles, supposées, assimilées et fictives qui peuplent les imaginaires et ouvrages. Tout le monde peut y contribuer, on privilégie néanmoins les femmes et LGBTQIA+
Croyances, religions & mysticismes en poésie
Ce territoire conçu en décembre 2019 porte sur les poésies sacrées et profanes, sur des mythes, légendes et autres croyances, et coutumes liés aux femmes, poésie, genre, agenre et mysticismes. N'oublions pas que les présence et écrits des femmes (et sur elles) dans ses domaines sont à (re)découvrir.
Presse, média, femmes, genre & poésie
Comme l'indique le titre, cette zone conçue en décembre 2019 porte sur les liens entre les thèmes cités. Elle traite aussi des réseaux sociaux et poésie. Elle privilégie les contributions des femmes et personnes LGBTQAI+
Astres & animaux en Poésie
Créée en mars 2020, cette zone porte sur les environnement, écologie, situation des animaux, écopoésie, géopoésie, géopoétique, écoféminisme, vivants, etc. Elle traite aussi des animaux, plantes et astres comme Muses des poètes (femmes, hommes, autres). Elle privilégie les femmes, LGBTQIA+, les jeunes de moins de 26 ans. Des contributeurs peuvent y participer si la communication prend en compte un des aspects des études des femmes ou genre, théories LGBTQAI+, de la critique féministe, sexualités, antispécisme, spécisme, "humanimalisme", etc.
Cuisiner en poétisant
Rubrique créée en mars 2020, traite de Poésie & Cuisine. Tout le monde peut y contribuer, on privilégie toutefois les femmes et LGBTQIA+.
Leçons, méthodes & méthodologies en Poésie
Cette rubrique agenrée pour y contribuer, conçue en mars 2020 est dédiée aux cours pédagogiques et théoriques sur la poésie. Elle publie des communications du corps enseignant (de tous les niveaux éducatifs), des poètes et des personnes passionnées de poésie.
Handicaps& diversité inclusive
Comme l'explique le titre de cette zone agenrée (pour y contribuer), elle est consacrée aux différences, handicaps, personnes handicapées et formes variées des sociétés inclusives. Elle se base donc sur des notions comme les Care, résilience, charge mentale, etc.
Sciences & médecines en poésie
zone créée en janvier 2020, pour parler de la poésie dite "scientifique" écrite et/ou diffusée par et sur les femmes et le genre. Elle porte aussi sur les maladies et les savoirs féminins, féministes des sorcières. Elle esquisse des liens entre les poésie, féminismes (etc.), études sur les hommes, genre, femmes d'une part et les technologies, intelligence artificielle, sciences et médecines d'autre part.
Philosophies & sagesses en poésie
Cette rubrique créée en décembre 2020 est dédiée aux liens entre les poésie, femmes, genre, féminismes, (etc.) et les philosophies et sagesses.
Portrait de la personnalité féministe et/ou LGBTQIA+ de l'année
Cette zone agenrée et conçue en janvier 2020 porte comme l'indique le titre sur une personnalité qui selon ce périodique est choisie comme la plus influente ou marquante de l'année.
Revue Matrimoine
Cette zone conçue en avril 2019 porte sur le matrimoine universel des femmes (supposées, réelles et fictives), des féminins, féminités, féminismes, féminologie, phénoféminologie (voir mon Avant-propos du "Dictionnaire critique des bibliographies des des écrivaines..."), genre, LGBTQAI+, etc. Tout le monde peut y contribuer, toutefois, on accorde plus de place aux Matrimoine poétique, contributions des femmes et personnes (par ce terme, il faut entendre personnes morales et physiques dans les zones de la revue) LGBTQAI+.
Poéticiennes (ou théoriciennes de la poésie)
Cette zone a été créée en mars 2019 pour continuer le colloque suspendu portant le même titre de 2017-2018. On y publie exclusivement des contributions des théoriciennes de la poésie et sur elles.
Biopoépolitique
Cette zone conçue en avril 2018 peut enfin après la suspension de la revue se concrétiser. Il s'agit aussi d'un concept fait des termes "biologie", "poésie", "poétique", et "politique" pour désigner ou tenter de qualifier entre autres la poésie non seulement engagée, (trans)féministe, féminologique (etc.) mais aussi tout écrit poétique défendant une cause en permettant de lutter contre ce que Michel Foucault a qualifié de "biopolitique"...
Je me rappelle encore les nombreuses critiques et moqueries que j'ai reçues (par voie électronique et sur le web) non seulement lors de la création de ce périodique en 2010 mais aussi quand je parlais de revue de poésie féministe et de revue féministe de poésie (voir mes anciens textes dans "Le Pan Poétique Des Muses") ou encore quand j'ai proposé le thème "Identités genrées en poésie" en 2013. Actuellement, la situation semble plus propice pour discuter de ces sujets-là...
Claude Ber a déjà parlé de la question délicate de la politisation de la poétique dans son texte "Poètes ! Vos papiers !" publié en 2015 dans le numéro spécial (en version imprimée de cette revue) intitulé "Identités genrées en poésie" et on ne peut qu'être d'accord avec elle. Nous continuons toutefois de rendre compte de ce qui existe, ce qui a existé et ce qui est en train d'exister par le biais entre autres de mes concepts :
"Lyrisme féministe"*, "Biopoépolitique", "Poépolitique"**, Biopoéféminisme", "Poéféminisme", "Biopoégenre", "Poégenre" (poéféminin.e, poémasculin.e, poéandrogyne, etc.)" et "Phénoféminologie" qui ont déjà été développés et explicités dans mes textes entre 2018 et 2020 pour ce périodique (publication prévue au fil des jours en 2020-2021) pour nommer les présence et études des femmes et genre en Poésie, et pour le dernier concept pour nommer les femmes et le genre en littérature voire tout autre savoir... Par ailleurs, c'est toute la revue qui relève de la biopoépolitique et du biopoéféminisme (ou biopoéféminologie en référence à la "féminologie" de la philosophe Antoinette Fouque).
Tout le monde peut contribuer à cette zone, cependant, on accorde plus d'importance aux personnes avec qui nous partageons les mêmes causes. Et on y préfère les textes non seulement sur les droits des femmes et les personnes LGBTQAI mais des textes biopoépolitiques.
Dina Sahyouni
* et ** J'ai juste étudié ces appellations et ai essayé de les redéfinir mais je ne les ai pas créées.
Voies/Voix de la sororité
Cette zone a été créée le 18 mai 2020, elle interroge les manières dont ont les femmes de concevoir et pratiquer la sororité en société. "Voies & Voix de la sororité" trouve ses origines dans la réflexion pertinente de la doctorante-chercheuse Marys Renné Hertiman (sur Twitter) sur la nécessité d'une large diffusion culturelle de la sororité pour inciter les femmes à la pratiquer afin d'être nombreuses à récolter ses richesses humaines et accélérer leur émancipation dans tous les pays et dans toutes les cultures.
Tout le monde peut y contribuer, cependant, on accorde la priorité aux contributions des participantes et personnes LGBTQAI*
Dina Sahyouni et David Simon
* zone ajoutée le 19 mai 2020.
Propositions & demandes d'emploi
Cet espace vient de voir le jour pour vous permettre de proposer un emploi, un stage payé, une bourse, une demande d'emploi... en lien avec les métiers du livre, recherche, presse écrite et numérique, éducation et enseignement.
Revue poépolitique
Créée en mai 2018 pour répondre aux besoins des poètes de manifester leurs idées politiques et surtout leur liberté d'expression... Cette zone permet donc aux poètes (femmes, hommes, autres) de s'exprimer en écrits politiques ou poépolitiques.
D. Sahyouni
* Zone ajoutée le 10 juin 2020 par David Simon.
***
Pour citer ce texte
David Simon,« Nouvelles zones ou rubriques », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020, mis en ligne le 17 avril 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/nouvelleszones
Mise en page par David Simon
& en cours d'édition
Dernières actualisations : 8, 19 mai puis 10 juin 2020.
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.
. CÉLÉBRANT LES AUTRICES EXILÉES, IMMIGRÉES, RÉFUGIÉES... LE 8 MARS DE CHAQUE ANNÉE, LE PRIX LITTÉRAIRE DINA SAHYOUNI (PORTANT LE NOM DE LA FONDATRICE DE LA SIÉFÉGP ET DE CETTE REVUE) REDÉMARRE À PARTIR DU 14 JUILLET 2025 POUR L’ÉDITION DU 8 MARS 2026....
N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Annonces diverses / Agenda poétique Actualités poétiques à ne pas manquer en juin ! (suite...) La rédaction de ce périodique a sélectionné pour vous les événements artistiques & poétiques...
N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Critique & Réception | Poésie & littérature pour la jeunesse Le récit « Souvenirs de Chine » écrit & illustré par Marie-Jeanne Langrognet-Delacroix vient de paraître aux Éditions Astérion...
N° III | ÉTÉ 2025 / NUMÉRO SPÉCIAL « CRÉATRICES » | 1er Volet | Dossier | Florilège Annonces diverses / Agenda poétique Avis de parution du nouveau recueil bilingue français-espagnol d’Aurélie-Ondine Menninger : La sangre de las aves / Le sang des oiseaux...