20 juin 2024 4 20 /06 /juin /2024 18:04

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Metiers du livre | Critique & réception 

 

 

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Emma Doude van Troostwijk, lauréate du

 

prix littéraire 2024 de l’Académie rhénane 

 

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Article de

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies par

 

Claude Menninger

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger,
Première de couverture du premier roman de la romancière Emma Doude Van Troostwijk « Ceux qui appartiennent au jour » aux éditions de Minuit.

 

 

La commission littéraire de l’Académie rhénane vient de remettre son prix littéraire à Emma Doude Van Troostwijk pour son premier roman Ceux qui appartiennent au jour publié par les prestigieuses éditions de Minuit.

 

Ce qui a retenu d’emblée l’attention du jury, c’est la lumière qui émane de ce livre où en peu de mots, l’autrice qui n’a que 25 ans fait entrer le lecteur dans cette intériorité vertigineuse de l’âme pour nous en offrir la pleine clarté.

Mais avant d’aborder plus avant, le roman d’Emma, voici quelques indications concernant son parcours. L’autrice est non seulement titulaire d’un master de création littéraire obtenu à l’Université du Havre mais également d’un diplôme national supérieur d’expression plastique obtenu toujours au Havre à l’école supérieure d’art et design.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, de gauche à droite : Emma Doude Van Troostwijk  & Françoise Urban-Menninger lors de la remise du Prix Littéraire  de l’Académie, image n°1. 

 

Voilà pour son cursus universitaire où littérature et art plastique ont certainement partie liée dans l’écriture épurée de ce premier roman dont la poésie de l’intime s’inscrit dans le quotidien d’une vie simple qui s’apparente à « une nature morte » pour ce qui concerne la langue française mais plutôt à « une vie silencieuse » comme se plaît à le préciser Emma quand elle se réfère au néerlandais…

C’est ainsi qu’une petite musique d’âme va égrener ses notes silencieuses et lumineuses au fil des pages de ce livre pour nous inviter à partager un mois d’été où la narratrice « retourne à la maison » qui n’est autre que le presbytère situé à Gunsbach dans la vallée de Munster où sa mère, Alexandra Breukink,  a été pasteure. On y retrouve toute la famille, ses parents, grands-parents, son frère Nicolaas, tous néerlandais, tous pasteurs ou sur le point de l’être comme son frère.

Dans un univers minimaliste, loin des rumeurs de la ville, nous prêtons l’oreille et le coeur à ces riens qui font et défont chacun des personnages de ce livre que nous avons vite fait d’adopter car ils nous deviennent proches et familiers jusque dans leur vulnérabilité qui nous renvoie à la nôtre. Si le père, victime d’un burn out, perd la mémoire, Opa le grand-père, atteint de la maladie d’Alzheimer, l’a définitivement perdue, quant au fils, il se perd dans ses questionnements concernant sa vocation de pasteur.

« La vraie question est de savoir si Dieu croit encore en nous » se demande Nicolaas. Cette manière de retourner le questionnement interroge subtilement le lecteur qui n’est pas sans songer au pari pascalien...Mais Emma possède l’art d’aborder, sans en avoir l’air, les questions existentielles qui ont partie liée avec son monde intérieur mais aussi avec le nôtre. Elle nous adresse des signes à peine perceptibles mais bien tangibles en jouant avec l’écart entre la langue française et néerlandaise.

Ainsi, elle nous apprend que lorsque le français dit qu’ « un ange passe », le néerlandais traduit cette expression par « un pasteur se promène ». Quand le français dit un « pense-bête », le néerlandais parle « d’appui-tête ».  Ces expressions

qui ne sont pas des digressions en disent bien plus long que de grands discours, elles nous renvoient à ce qui se trame sous les mots, à savoir cet inconscient collectif qui habite notre langue. N’oublions pas que pour Albert Camus, Aimé Césaire et bien d’autres auteurs, notre vraie patrie, c’est notre langue, elle nous habite et nous l’habitons, c’est notre première maison. C’est par le biais de l’une de ces expressions que l’autrice va nous offrir la clé de son roman lorsqu’elle nous confie qu’en français, on dit « ils ne tiennent qu’à un fil » et qu’en néerlandais on dit « ils appartiennent au jour », d’où le titre de son roman.

 

© Crédit photo : Claude Menninger, de gauche à droite : Emma Doude Van Troostwijk  & Françoise Urban-Menninger lors de la remise du Prix Littéraire  de l’Académie, image n°2. 

 

Appartenir au jour, c’est entrer dans cette pleine lumière qui fait danser les mots mais aussi les âmes dans une poésie où les femmes, Oma, la grand-mère, Mama, la mère, la narratrice, la mettent au monde. Dans la maison entourée d’un jardin, Emma déroule le fil des souvenirs radieux pour retisser la mémoire de ceux qui l’ont perdue. En français « ils perdent la tête », en néerlandais « ils perdent le chemin », note-t-elle.

Et son père de perdre à la fois la tête et le chemin quand au milieu d’un repas, on l’entend prononcer cette petite phrase « Je veux mourir ». «  Les trois petits mots tombent des lèvres de mon père », écrit Emma, puis comme si de rien n’était le père reprend pied  dans la réalité et l’autrice de poursuivre « Papa pose la fourchette sur le bord de son assiette, dirige ses bras vers le dessus de la table, saisit la serviette brodée à ses initiales et s’essuie le visage ».

Si la mort plane sur ce roman comme sur chacun d’entre nous, elle fait partie du quotidien, elle appartient au jour car elle fait partie de la vie, Emma écrit à propos de son grand-père « le regard ainsi disparu, le visage sans ornement, je peux imaginer très précisément à quoi ressemblera Opa une fois mort ». Cette présence de la mort s’incarne dans le cadeau que Mama fait à Nicolaas en lui offrant le livre de Delphine Horviller « Vivre avec les morts ». Il ne s’agit pas de se résigner mais de mettre comme le stoïcien Epictète sa volonté en adéquation avec celle du monde « Veuille que les choses arrivent comme elles arrivent et tu seras heureux », déclarait le philosophe.

Quant à la lumière qui émane de ce livre et qui l’éclaire tout au long de sa lecture, elle naît d’un charme qui confine parfois à une délicieuse loufoquerie dans certains dialogues comme celui où le grand-père qui va nourrir 4 poules précise avec le plus grand sérieux« c’est beaucoup de travail pour 4 poules ! » Les phrases courtes rythment, le quotidien : « Il réfléchit », « Il s’assoupit », « Je ferme les yeux », elles ponctuent telles des notes blanches, cette musique indicible qui se joue entre les lignes et sous les mots.

Nul doute que les éditions de Minuit, réputées exigeantes dans leurs choix,  ne se sont pas trompées en publiant ce roman que l’on se plaît à lire et à relire pour prolonger en soi la musicalité d’une voix unique, celle d’Emma van Troostwijk.

 

 

© Françoise Urban-Menninger, juin 2024.

 

 

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Pour citer ce texte inédit 

 

Françoise Urban-Menninger, « Emma Doude van Troostwijk, lauréate du prix littéraire 2024 de l’Académie rhénane », photographies par Claude MenningerLe Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :  ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 20 juin 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/2024/noiii/fum-laureatedelacademierhenane

 

 

 

 

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19 juin 2024 3 19 /06 /juin /2024 15:07

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Réflexions féministes sur l'actualité | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

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violée parce que juive 

 

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Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

Crédit photo : Felice Ficherelli dit Felice Riposo (1603-1660), «The Rape of Lucretia », peinture témoignant des #VSS tombée dans le domaine public, capture d'écran de l'image libre de droits du site Commons.

 

 

 

trois jeunes adolescents

ont violé une toute jeune fille

d’à peine douze ans

 

 

cela s’est passé à Courbevoie

et nous laisse sans voix

pourquoi violer cette jeune fille

 

 

la réponse est dans sa religion

voilà revenu l’horreur

du siècle de la déraison

 

 

faut-il avoir peur

d’être juive aujourd’hui

dans notre beau pays

 

 

la réponse est clairement oui

honte aux lâches qui promènent

l’étendard de la haine

 

 

et violent le corps des femmes

ils portent le visage infâme

de ceux qui ont perdu leur âme

 

 

fini le royaume de l’innocence

place à cette crasse ignorance

qui signe notre décadence

 

 

ce n’est pas ma poésie

qui réveillera les esprits

c’est juste un cri dans la nuit

 

 

© Françoise Urban-Menninger, on ne peut rester indifférentes à ce qui s'est passé à Courbevoie ! ce poème qui résonne comme un cri dans le brouhaha insensé de notre monde en perte de sens.

 

 

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Pour citer ce poème engagé, féministe & inédit pour l'élimination de l'antisémitisme & des violences sexistes & sexuelles faites aux femmes et enfants

 

Françoise Urban-Menninger, « violée parce que juive », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :  ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 19 juin 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/2024/noiii/fum-violee

 

 

 

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12 juin 2024 3 12 /06 /juin /2024 17:02

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | II. « Elles » | Florilège | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

 

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Hommage à Françoise Hardy

 

 

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Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

Crédit photo : « Francoise Hardy », Italie-1966, capture d'écran de l'image libre de droits du site Wikipéda fournie par la poète.

 

 

telle une étoile dans la nuit

hier sans bruit tu es partie

pour le royaume de l’infini

 

 

toutes ces belles choses

derrière tes paupières encloses

et tes lèvres à jamais closes

 

 

se mêlent au chant de la nature

car ta voix est un filet d’or pur

qui s’écoule dans le bleu de l’azur

 

 

nul besoin d’épancher nos larmes

car pour toujours sous ton charme

nous garderons la part belle de ton âme

 

 

© Françoise Urban-Menninger, 12 juin 2024. Avec son départ, c'est une partie de ma jeunesse qui s'enfuit, j'aimais infiniment cette belle personne, sa voix fragile et forte tout à la fois...

 

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Pour citer ce poème élégiaque & inédit en hommage à l'artiste 

 

Françoise Urban-Menninger, « Hommage à Françoise Hardy », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 12 juin 2024. URL : http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/fum-hommage

 

 

 

 

 

 

 

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10 juin 2024 1 10 /06 /juin /2024 17:21

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | II. « Elles » | Articles & témoignages | Fictions féministes

 

 

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La femme brune

 

 

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Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

Crédit photo : Gustav Klimt, l'« Espoir II », Google Art Project, œuvre artistique tombée dans le domaine public, capture d'écran de l'image libre de droits du site Wikipédia.

 

 


 

La femme est très brune, très vive. Ses gestes sont élégants, précis, inscrits dans l’ordre des choses, du temps et de la vie même.

Elle bouge comme le ferait une abeille dans le soleil. De ses lèvres vermeilles sortent des sons aux saveurs exquises de fruits exotiques.

Sa démarche, légèrement chaloupée, la fait lever vers le ciel, la voile d’un navire en partance vers un monde intérieur, connu d’elle seule.

Ses yeux taillés dans le jade semblent appréhender l’océan au-delà du visible

Quand elle vous tend une tasse de thé, on pourrait croire qu’elle vous offre un bijou finement ciselé, une pierre sertie, délicatement lovée dans un écrin de satin. Elle découpe l’air comme elle le ferait d’une étoffe et le drape autour de son corps où se nouent, en un même lieu, le miracle de sa vie et l’échéance inéluctable de sa mort.

Elle s’exprime parfois avec le gazouillis d’un oiseau. Sa chevelure aile de corbeau l’y apparente.  D’autres fois, elle respire comme une plante et son visage devient un végétal baigné de clartés.

 

Bientôt, elle ne quittera plus sa chambre. Elle attend son cinquième enfant et les débuts sont toujours si aventureux…Elle vous le dit sur le même ton que sur lequel on évoque les saisons et les floraisons. Elle porte toujours, quand elle vous parle, son regard au-delà d’elle-même. Il vous traverse sans même paraître vous reconnaître.

 

Et quand vous avez appris qu’elle avait quitté cette terre en donnant naissance à son dernier enfant,

il vous a semblé l’entendre fredonner dans les feuillages du jardin. Sa voix, telle une âme en peine, s’est enracinée au pied d’un rosier blanc et son regard lumineux s’est enfin posé sur le vôtre dans ce poème de l’indicible où elle repose dans une vasque de lumière.

 

 

© Françoise Urban-Menninger, juin 2024, ce texte porte sur un texte thème peu abordé.

 

 

 

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Pour citer cet article engagé & inédit

 

Françoise Urban-Menninger, « La femme brune », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 10 juin 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/fum-lafemmebrune

 

 

 

 

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24 mai 2024 5 24 /05 /mai /2024 16:29

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | II. « Elles » | Articles & témoignages | Critique & réception

 

 

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Un hiver fertile

 


 

roman de Myette Ronday,

 

paru aux Éditions Complicités

 

 

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Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

 

© Crédit photo :  Première de couverture illustrée du roman intitulé « Un hiver fertile » par Myette Ronday, image fournie par la rédactrice-critique.

 

 

 

La figure de Run, une femme d’un âge indéfini, qui a disparu dans le ventre de l’océan, immerge ce roman dans les remous d’une villa « bringuebalante » où un groupe de femmes filent, au sens propre mais aussi au sens figuré, le temps qui passe, les fait et les défait.  

 

 

Au fil de ce roman, des écheveaux de vies s’entrelacent, se dénouent, se renouent, proposant plusieurs lectures... Nina qui travaille dans l’humanitaire n’arrive pas à croire à la mort de Paul, son compagnon. En déshérence, elle finit par échouer, par un hasard qui fait plutôt bien les choses, dans cette maison bercée par le flux et reflux de l’océan, en acceptant d’être responsable de Clara, une adolescente rebelle qui se cherche parmi les ombres fantomatiques qui hantent et traversent cet ouvrage. Nina deviendra le chaînon essentiel de ce groupe de fileuses en remaillant les liens distendus par l’absence de Run qui en avait été l’initiatrice.

Ce qui est merveilleux dans ce livre, c’est la philosophie que prône Myette Ronday et qui se résume en cette possibilité de changer sa destinée. L’une des clés de ce roman se trouve dans l’explication que donne Nina à propos de la pensée nordique qui « nourrissait l’idée que le Destin n’est pas irrévocable et qu’il peut être modifié par la manière dont les humains accueillent et gèrent le présent. » Autrement dit, rien n’est jamais définitivement joué et tous les personnages de tirer les fils de leur imaginaire « pour se construire au-delà de ce que la société programme pour nous », conclura Run dont la pensée transcende son corps métamorphosé en phoque pour s’incarner dans le texte. Run, absente, reste plus que jamais présente, elle veille, se dévoile dans les phrases en italique qui renvoient aux réflexions que se fait Nina en brisant le miroir des apparences.

 

 

© Crédit photo :  Portrait photographique de la romancière Myette Ronday. Image fournie par la rédactrice-critique.

 

 

L’autrice habite tous ses personnages, elle nage avec eux entre les lignes des pages de ce roman telle Run ondulant entre les vagues, son écriture envoûtante agit tel un charme qui brouille les frontières entre le rêve et la réalité. Nous plongeons dans ce roman, happés telle Yasmine qui avoue avoir disparu dans un livre comme sa mère l’avait prédit « J’ai effectivement disparu à mon insu dans un de ces livres que je parcourais sans vraiment les lire. » Ainsi la magnificence de l’écriture, empreinte d’un humour subtil, nous octroie-t-elle une nouvelle clé qui nous invite à filer de splendides métaphores telles les filandières qui choisissent la couleur des plaids « au fil des saisons ».

Et c’est dans  « ce lieu intemporel » que naît la poésie luminescente de Myette Ronday, c’est dans « ce lieu perdu » comme le qualifie Yves Bonnefoy que l’autrice appréhende cette voix lointaine, celle de la perte et de l’absence mais qui continue à croître en elle. Le cercle des fileuses est un lieu de paroles qui interroge le sens même de notre existence. Nul doute que Myette Ronday en appréhendant la beauté mourante du monde nous en aura délivré la part belle qui n’a de cesse de faire danser notre âme dans la lumière au diapason de cette petite musique qui fait tourner la terre sur son axe de rêverie éveillée.

 

 

© Françoise Urban-Menninger

 

 

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Pour citer ce texte inédit

 

Françoise Urban-Menninger, « Un hiver fertile, roman de Myette Ronday, paru aux Éditions Complicités », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 24 mai 2024. URL : http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/fum-hiverfertiledemyetteronday

 

 

 

 

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