6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 13:45

Megalesia 2020 | Poésie philanthropique | Faits divers & catastrophes en poésie | soutenir, s'indigner, lettres ouvertes, hommages, etc. 

 

 

 

La belle Beyrouth endolorie

 

 

 

 

Dina Sahyouni

 

Crédit photo :  "Sunset Beyrouth", domaine public, Wikimedia. 

 

 

 

Ce poème philanthropique de circonstance est écrit en soutien au Liban durement éprouvé par l'explosion du 4 août 2020 et dédié aux membres de ma famille là-bas, aux réfugié.e.s syrien.ne.s et la population libanaise avec tout mon amour,

DS.

​​​​​

 

 

 

 

Les cœurs pleurent

Le sang gicle

Le bleu de l'horizon est rouge

Des larmes sourdes coulent…. 


 

Les cèdres prient

Les gens crient

Ô Vierge Marie ! 

……………… 

 

Les femmes, hommes et enfants sanglotent

Les bâtiments se pulvérisent en glaviottes 

Beyrouth, la belle Beyrouth s'enflamme

Mon Dieu, pitié, quel drame ?! 

 

La terre, la mer soufflaient par une explosion immonde

Que faire ?! Et ces montagnes d'ondes

De tristesses, nous inondent… 

 

Les cèdres prient

Les gens crient

Ô Vierge Marie ! 

 

Beyrouth, ma belle Beyrouth

Ne pleure plus belle amie

Endormie, endolorie aujourd'hui. 

De ta terre chérie et meurtrie

Même blessée, tu nous souris

Et nous te rebâtirons encor plus jolie…

 

 

***

 

Pour citer ce poème philanthropique

Dina Sahyouni, « La belle Beyrouth endolorie », poème inédit, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiquesMegalesia 2020mis en ligne le 6 août 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/ds-beyrouth 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia
5 août 2020 3 05 /08 /août /2020 14:03

 

 

REVUE MDV | N°1 Célébration | AS | Anthologie

 

 

 

 

 

À Marceline

 

 

 

 

Michel Orban

 

 

 

​​​​​Crédit photo : Marceline DESBORDES-VALMORE (1833), lithographie par Baugé, domaine public, Wikimedia. 

 

​​​​​​​​​​​

 

 

Par tes vers enterrés

Au fond d’une page jaunie

Par les siècles,

Nos âmes se relient.

Depuis longtemps, ta main se pose

Sur la ligne de mes jours.

Elle s’ouvre

Sur la sensibilité de ton cœur.

Mes yeux, lavés par l’émotion,

Regardent ton image

Dans la transparence de tes mots.

Et je ne puis m’empêcher de t’écrire.

Car jamais, nous ne fûmes séparés.

 

 

Michel Orban, Poète.

Je suis né en Belgique en 1967.  J’ai découvert mon don pour la poésie vers la fin de l’année 2008, alors que j’entamais un voyage intérieur, en vue de transformer totalement ma vie.  Mes poèmes reflètent donc les différentes étapes de ce cheminement personnel qui m’ont conduit au bonheur.  Je réside en Espagne depuis 2018.

Bibliographie

_ Coauteur du recueil « Le Souffle du Monde » (10ème numéro), paru aux Editions Amalthée en 2012.

_ Mention « excellence » aux Poésiades 2012 à Bayonne (France).

_ Quelques poèmes parus dans la revue « Train de Nuit » (Bayonne) en avril, mai, septembre, octobre 2012 et décembre 2013.

_ 3ème prix au concours international de poésie David Burland 2012 (Royaume-Uni).

_ 2ème prix au concours international de poésie David Burland 2013.

_ Poète indépendant depuis 2018.

Auteur du recueil « Renaissance », paru en auto-édition en 2018 (également publié en espagnol), disponible en versions papier et électronique sur Amazon.

_ Diplôme d’honneur au concours littéraire 2019 organisé par la Méridienne du Monde Rural (France).

_ Divers poèmes publiés dans différentes anthologies.

_ Collaborateur à la revue « Mis Repoelas » (Espagne) depuis 2020.

_ Auteur du recueil « Profondeur », paru en auto-édition en 2020 (publié aussi en espagnol), disponible en versions papier et électronique sur Amazon.

 

 

Pour citer ce poème

 

Michel Orban, « À Marceline »Marceline Desbordes-Valmore|Revue annuelle, internationale, multilingue & poéféministe (poefeminist)« Célébration », n°1, mis en ligne le 5 août 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/periodiques/mdv/no1/a-marceline-orban

 

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REVUE MDV - dans REVUE MDV
4 août 2020 2 04 /08 /août /2020 13:52

 

REVUE MDV | N°1 Célébration | AS | Anthologie 

 

 

 

 

Illustration pour le poème

"Le Derviche et le Ruisseau" 

de Marceline Desbordes-Valmore

 

 

 

 

Cristina Rap

 

 

 

© Crédit photo : Cristina Rap, Le Derviche et le Ruisseau de Marceline Desbordes-Valmore, encre sur papier avec des interventions numériques, 2020.

​​​​​​

 

Le poème récupéré et transcrit par DS pour La REVUE MARCELINE DESBORDES-VALMORE :

 

DESBORDES-VALMORE, Marceline (1786-1859), À mes jeunes amis, Album du jeune âge, Paris, A. Boulland libraire, Rue L'honoré, n° 199, et à la Librairie Centrale Palais Royal, 1830, domaine public, domaine public, livre disponible sur GALLICA, voir la Bibliothèque nationale de France.

 

[P. 75 réelle du livre / p. 93 en version PDF]

 

 

Le derviche et le ruisseau

 

 

Un ruisseau, frais enfant d'une source cachée,

Promenait sur les fleurs son humide cristal :

L'herbe au pied du miroir n'était jamais penchée ;

Il y versait la vie à flot toujours égal.

Harmonieux passant, son mobile murmure

Enchantait la Nature ;

Un doux frémissement, quand de ses molles eaux

Il mouillait les roseaux,

Avertissait au loin quelque nymphe altérée

Qu'un filet d'eau roulait sous les saules tremblants ;

 

[P. 76 réelle du livre / p. 94 en version PDF]

 

Et la bergère, au soir, dans la glace épurée,

Venait baigner ses pieds brûlants.

 

Un derviche dormeur, au fond de sa cellule,

Oubliant que sa soif y puise du secours,

Las d'entendre le bruit de l'onde qui circule,

Pour prier ou dormir, veut en briser le cours :

Mais du ruisseau la pente est à jamais tracée ;

De la rive, où sa voix s'élève cadencée,

Rien ne peut détourner son tendre attachement.

Le dévot s'en irrite, il gronde, et lourdement

Au milieu du cristal jette une pierre énorme,

Criant : « Silence enfin ! Il est temps que je dorme ! »

 

Innocemment rebelle, arrêtée en courant,

L'onde à son tour s'offense, et vive, peu dormeuse,

Elle se change en cascade écumeuse,

Qui semble menacer de devenir torrent.

 

Le derviche effrayé se recule, s'agite,

 

[P. 77 réelle du livre / p. 95 en version PDF]

 

Étourdi du fracas que lui-même a causé ;

Pour ses rêves pieux il cherche un autre gîte,

Regardant son jardin sans fatigue arrosé.

 

Accablé de chaleur, il s'assied sur la route ;

De son front irrité l'eau tombe goutte à goutte :

« Maudit ruisseau ! dit-il, me résister ! frémir !

Murmurer quand je parle ! ah ! je sais des entraves

Qui rendront avant peu tes libertés esclaves ! »

Et, rafraîchi d'espoir, il se met à dormir.

 

Mais, tandis qu'à plein cœur, le derviche sommeille,

L'oiseau dans le buisson, la vigilance abeille,

Le vent qui fait tourner la feuille du bouleau,

Tout imite une voix soufflant à son oreille :

« Dormez en paix, mon père, et laissez couler l'eau. »

 

 

 

Pour citer ce poème illustré

 

Cristina Rap « Illustration pour le poème "Le Derviche et le Ruisseau" de Marceline Desbordes-Valmore »Marceline Desbordes-Valmore|Revue annuelle, internationale, multilingue & poéféministe (poefeminist)« Célébration », n°1, mis en ligne le 4 août 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/periodiques/mdv/no1/2illustration-cristinarap

 

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REVUE MDV - dans REVUE MDV
4 août 2020 2 04 /08 /août /2020 12:59

 

 

REVUE MDV | N°1 | Célébration | AS | Anthologie 

 

 

 

 

Deux illustrations

pour le poème 

"La Mort du Papillon"

d’Ondine Valmore

(vv. 21-24 et 27-32)

 

 

 

 

 

 

Cristina Rap

 

 

 

 

© Crédit photo : Cristina Rap, "La Mort du Papillon (vv. 21-24)", Encre sur papier avec des interventions numériques, 2020 

 

 

On n'emprisonne pas tes ailes sous la pierre. 

Un calice entr'ouvert sous un jeune rameau 

Nous cachera ta mort, et, comme une prière, 

La brise passera sur ton mouvant tombeau. 

 

 

 

© Crédit photo : Cristina Rap, "La Mort du Papillon (vv. 27-32)", encre sur papier, 2020 

 

 

Le soir voile les fleurs, les cieux, le soleil même : 

Tu n'attends pas le soir. Oh ! va ! tu meurs à temps. 

 

Mais si tu n'eus qu'un jour, ton bonheur éphémère

N'a pas du moins coûté la vie au moindre oiseau. 

Tu naquis et tu meurs innocent à la terre, 

Ignorant que ses fleurs te cachaient le tombeau. 

 

Le poème tout entier récupéré et transcrit par DS pour La REVUE MARCELINE DESBORDES-VALMORE : 

 

Les cahiers de Ondine Valmore avec une Introduction et des Notes de Albert CAPLAIN,... et la reproduction de 3 dessins d'Ondine Valmore. 1932, Paris, Ch. BOSSE, Libraire 16-18, Rue de l'Ancienne Comédie, 1932.

Albert CAPLAIN (Conservateur de la Bibliothèque de Compiègne), domaine public, livre disponible sur GALLICA, voir la Bibliothèque nationale de France.

 

 

La mort du Papillon (Mai 1837)

 

[P. 4 Les Cahiers/p. 14 en version PDF]

 

Papillon ! fleur du ciel où ton aile rapide

T'élevait ce matin comme un songe flottant,

La vie ouvrait son livre à ton désir timide,

Et l'orage1 a tourné le feuillet palpitant.

 

Pourquoi mourir déjà ? Tu n'avais fait que naître ;

Ton vol ne connaissait qu'un univers – ce champ.

Fallait-il donc briser ton nid pour ne paraître

Qu'un matin, puis t'éteindre et finir comme un chant ?


 

Pourquoi mourir déjà ? Tu n'avais fait que naître ;

Ton vol ne connaissait qu'un univers – ce champ.

Fallait-il donc briser ton nid pour ne paraître

Qu'un matin, puis t'éteindre et finir comme un chant ?

 

Pourquoi mourir déjà ? La fête n'est close ;

Le soleil brille encor sur les fruits veloutés ;

Chaque arbre a ses2 oiseaux, chaque tige a sa rose :

Rien ne parle de mort, et tu nous as quittés.

 

Pourquoi ? C'est que tout meurt, tout tombe3 sur la terre : 

La fleur aux champs, l'oiseau qui jette au ciel sa voix,

Jusqu'à l'homme qui cherche4 à sonder le mystère,

Jusqu'à son Dieu Sauveur5 élevé sur la croix.

 

Ah ! du moins, rien d'amer n'a corrompu ta vie ;

Ton départ d'aucun deuil n'attristera le jour.

La route que ton aile en jouant a suivie

Brilla sous le soleil, l'innocence et l'amour.

 

[P. 5 Les Cahiers/p. 15 en version PDF]

 

On n'emprisonne pas tes ailes sous la pierre.

Un calice entr'ouvert sous un jeune rameau

Nous cachera ta mort, et, comme une prière,

La brise passera sur ton mouvant tombeau.

 

Oui ! ta vie et ta mort sont belles et Dieu t'aime,

En les faisant durer moins qu'un jour de printemps.

Le soir voile les fleurs, les cieux, le soleil même :

Tu n'attends pas le soir. Oh ! va ! tu meurs à temps.

 

Mais si tu n'eus qu'un jour, ton bonheur éphémère

N'a pas du moins coûté la vie au moindre oiseau.

Tu naquis et tu meurs innocent à la terre,

Ignorant que ses fleurs te cachaient le tombeau.


 

Notes

 

1. Var. le vent, Cah. X

2. Var. son, Cah. I.

3. Var. finit, Cah. I.

4. Var. cherchant, Cah. X.

5. Var. Jusqu'au Seigneur lui-même, Cah. I.

 

 

 

 

 

 

Pour citer ce poème illustré

Cristina Rap, « Deux illustrations pour le poème "La Mort du Papillon" d’Ondine Valmore (vv. 21-24 et 27-32) »Marceline Desbordes-Valmore|Revue annuelle, internationale, multilingue & poéféministe (poefeminist)« Célébration », n°1, mis en ligne le 4 août 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/periodiques/mdv/no1/1illustrations-cristinarap

 

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REVUE MDV - dans REVUE MDV
1 août 2020 6 01 /08 /août /2020 17:23

Megalesia 2020 | Poésie des aïeules | Cuisiner en poétisant | Sourires & rires féministes 

 

 

 

La marmite

 

 

 

 

Adèle Souchier

Texte choisi, transcrit et commenté brièvement par Dina Sahyouni pour cette revue

 

Le poème "La marmite" est de SOUCHIER, Adèle (1832-19..?), L'Oiseau blessé. Poésies, paris, Bloud et Barral, libraires. 18, rue Cassette, 18, 1878. Méconnue, la poētria (poète/poétesse/etc.) Adèle Souchier est née le 27 août 1832 à Romans-sur-Isère dans la Drôme en France. On ignore pour le moment la date de son décès au XXe siècle.

J'ai découvert Adèle Souchier en lisant, il y a déjà quelques années, le périodique dit d' érudition la "Revue du Lyonnais" où elle était rédactrice et critique littéraire. Elle y a publié des textes en vers et en prose. On prépare par ailleurs quelques billets sur elle pour les périodiques féministes et l'encyclopédie de la SIÉFÉGP, et aussi pour le "Dictionnaire critique...".

En ce qui concerne le poème intitulé "La marmite". Ce texte inspiré de "La Bouilloire", est à la fois parodique, humoristique et très stylé. L'imaginaire "réaliste" de notre poétisante nous permet de comprendre l'utilité pour une poētria du XIXe siècle de se réapproprier les ustensiles de la cuisine de la vie réelle comme Muses et rappelle que les objets féminins leurs histoires, usages et l'imaginaire qui en découle inspirent aussi les femmes. "La marmite", semblable aux contes de fées des femmes de lettres, mêle la banalité des plaisirs de la table aux mœurs des hommes "viriles", bons vivants et bons guerriers attendant leur souper préparé avec grand soin par la bonne ménagère (la fée du logis) dans la marmite "nourrice" ou la "gamelle" du brave soldat.

Le vocabulaire hautement symbolique et finement choisi dévoile en partie la moralité de ce poème suspendu entre un conte moral et une fable d'une chansonnière.

Comme nous l'expliquent les deux derniers quatrains du poème. La marmite est une métonymie métaphorique de la femme dans la société. Ainsi, on passe de la marmite magique de la sorcière et de la marmite paysanne nourricière à la terre, à la campagne et (au sein nourricier de) la femme et mère souvent surexploitées par l'humain et particulièrement par des hommes fiers de leurs virilité et pouvoirs...

 

​​​​​

 

[P. 98 réelle du livre papier/p. 100 du livre PDF]

 

 

La marmite 

 

Pièce réaliste dédiée à M. V. Arnaud, auteur de La Bouilloire.

 

Puisqu'on a chanté la bouilloire,

Ô marmite, je veux aussi,

Mais sans un air triste et transi,

Exalter ta modeste gloire.

 

Dis-moi, dans ton sublime flanc,

Que contiens-tu, noble nourrice ?

Qu'un fin parfum nous avertisse

Que ce n'est point un bouillon blanc.

 

Tu laisses à la rêverie

Tout un vaste et frais horizon ;

Morceau de bœuf en ta prison

Nous mène au loin dans la prairie.

 

Les gourmands te font les yeux doux,

Si la senteur du lard rappelle

Qu'en toi se prépare, ô ma belle,

La succulente soupe aux choux.

 

Cela fait songer à la ferme,

Aux mœurs agrestes en plein vent,

Lorsqu'on vient manger sous l'auvent

Les simples mets qu'elle renferme.

 

On voit d'ici les travailleurs

Goûtant au potage rustique

Alors, la brise poétique

Vient sécher viriles sueurs.

 

Et pendant ce repas champêtre,

L'alouette chante un refrain,

Le beau coq aussi va son train,

Les agneaux rêvent d'aller paître.

 

La métayère a de grands yeux,

un air riant, plein de franchise,

Un teint rouge, quoi qu'elle en dise,

Des dents, émail délicieux !

 

Elle sourit aux marmots roses,

En cheveux blonds ébouriffés

Et si sans façon attifés,

Qu'ils dérident les fronts moroses.

 

Quel appétit ! voyez-les tous

Faire leur cour à la marmite,

Oh ! pour eux, elle est trop petite,

Quand elle a du lard et des choux.

 

Leur embonpoint vient comme un charme,

Leurs petits bras sont potelés,

Ces gaillards, vite consolés,

Se battent, mais sans une larme.

 

Lorsque arrivera le moment

De combattre pour la patrie,

Laissant là leur ferme chérie,

Ils prouveront leur dévouement.

 

Ils souriront à la gamelle,

Sans grimaces et sans dédain,

Comme à toi, marmite, et soudain

Ils obtiendront vigueur nouvelle.

 

[P. 101 réelle du livre papier/p. 103 du livre PDF]

 

Les fils des champs, braves lutteurs,

Heureux de mourir pour la France,

Immoleront leur existence

Dans les fiers combats des grands cœurs.

 

Donc, hourrah ! pour l'humble ustensile

Préparant la moelle des forts !

Il sait soutenir leurs efforts,

Il est éminemment utile.

 

Ainsi, tout simplement rêvant,

Devant une pauvre marmite,

Un je ne sais quoi vous invite

À voir plus loin qu'elle souvent.

 

 

***

 

Pour citer ce poème

Adèle Souchier, « La marmite », texte choisi, transcrit et commenté brièvement par Dina Sahyouni pour Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiquesMegalesia 2020mis en ligne le 1er août 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/adele-souchier-marmite

 

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