23 juillet 2020 4 23 /07 /juillet /2020 12:14

Megalesia 2020 | Astres & animaux en Poésie | Revue Matrimoine

 

 

 

Gabija Enciūtė :

 

Poète et activiste lituanienne

 

 

 

 

Texte et traduction des poèmes en français par

Thibault Jacquot-Paratte

 

                                

 

Quoique la Lituanie est encore jeune comme État, avec une population de moins de trois millions d'habitants, ses artistes se démarquent déjà dans différent domaines. Parmi ceux-ci, Gabija Enciūtė a déjà dépassé les frontières nationales, et peut autant être remarquée dans son activisme que dans son art. Nous proposons ici un portrait de cette jeune artiste écrit d'après un entretien avec elle tenu en février 2020, qui sera suivit de plusieurs de ses poèmes traduits en français.

 

 

I- Portrait de Gabija Enciūtė 

 

Gabija Enciūtė est née à Vilnius en 1989, la plaçant dans la dernière génération de lituaniens nés sous autorité soviétique, et l'amenant à grandir durant la période de transition du pays vers une démocratie libérale. De cette période, elle dit garder un souvenir d'un endroit sain où grandir, où les gens vivaient dans une pauvreté décente, et un vague sentiment de supériorité par rapport à d'autres endroits. Elle se souvient également d'un pays où peu de gens avaient la chance de voyager, et où il y avait beaucoup de choses à rattraper par rapport à d'autres pays – quelque chose de stimulant, d'après elle.

 

Enciūtė a eu la possibilité de voyager dans plusieurs pays européens alors qu'elle était encore adolescente. L'Asie est rapidement devenu un de ses centres d'intérêt, « Par des livres et d'autres petites sources d'influence », dit-elle. D'avoir lu le Livre tibétain de la vie et de la mort lorsqu'elle avait treize ans l'apporta à adopter progressivement une philosophie bouddhiste ; amusée, dit elle se souvenir d'avoir raconté à tout le monde qu'elle rencontrait, vouloir partir pour le Tibet et se retirer dans un monastère, « Pas que j'exclue cette possibilité », rit-elle. 

 

À Vilnius elle a été active dans les milieux culturels, participant à l'organisation de la Semaine du Théâtre de Vilnius, participant à la mise en scène de différentes pièces. Elle a également été mêlée à différentes activités artistiques dans la république d'Užupis (Le quartier artistique de Vilnius, et une république auto-proclamée). Le contact avec ces milieux la mena à réaliser certain courts métrages indépendants.

 

Son intérêt pour l'Asie la porta à faire un échange d'une demi-année au Japon pendant sa dernière année de lycée – un échange qui la poussera à étudier le Japon à l'université de Vilnius. Cet intérêt pour le Japon proviendrait de l'art et de l'esthétique japonaise, ce qui aura une influence décisive dans sa production originale en retour ; « Ce qui m'a vraiment fait penser à la poésie était d'essayer de traduire de la poésie japonaise, ce qui est impossible et un effort futile », dit-elle, ajoutant « Lorsque tout ce que tu vois dans la nature est une métaphore pour ce qu'il y au plus profond de toi, et vice-versa », parlant de la « beauté contextuelle » et « l'expression concise » de la poésie japonaise, non sans critiquer au passage l'usage moderne et occidental de la forme haïku. Ceci dit, elle tient à mentionner que la poésie lituanienne lui a toujours été d'une grande inspiration, nommant parmi de nombreuses influences Marcelijus Martinaitis, Judita Vaičiūnaitė et Sigitas Geda.

 

Une partie de ses études, faites à l'Université Mie au Japon, serait caractérisée, par le fait de devoir dépasser certaines difficultés financières. Après avoir terminé sa licence en 2013, avec un mémoire sur Natsume Soseki, elle traversa une période de dépression, l'amenant à « s'exiler » en Espagne, où elle résida dans un petit village. « J'ai médité, lu, peint, et regardé des roches » dit elle, en remémorant une période sombre de sa vie.

 

Son retour en Lituanie marquera le début de son activisme sérieux. « Par le fait de se plaindre sur le fait que personne ne faisait quoi que ce soit pour les droits des animaux », dit-elle, elle sera une des fondatrices de l'ONG Tušti narvai (« Cages ouvertes »), un ONG désormais présent en Estonie, au Bélarus, en Pologne et en Ukraine. L'ONG est désormais étendu sur l'ensemble de la Lituanie et possède plusieurs employés permanents, parmi lesquels figurait Gabija Enciūtė, chargée de projet pour la réduction de la consommation de viande (campagne de santé publique), ceci, avant qu'elle ne laisse sa place à d'autre, pour elle-même traduire du japonais vers le lituanien, des œuvres parmi lesquelles le dernier roman de Haruki Murakami. Un choix difficile à prendre, puisqu'elle décrivait cet emploi comme « Un travail de rêve ; Lorsque je dis que c'était un travail de rêve, c'est bien sûr un rêve très modeste », explique-t-elle, contente d'avoir pu vivre de ses efforts envers l'amélioration de la société. Quoique les droits des animaux ont été l'objet central de son activisme (via Tušti narvai), elle a également été mêlée à d'autres causes, telles que les lois concernant la confidentialité sur internet.

 

Gabija Enciūtė a également pu témoigner, au travers de son activisme, à l'évolution des ONG à l'intérieure de la société lituanienne. « Il n'y avait aucune culture du don », dit-elle, parlant des premières années de Tušti narvai. « Mais progressivement, la culture a changé, et même si les gens ne sont pas riches, ils font des dons, et certains d'entre-eux sont même très généreux ». L'émergence des ONG en Lituanie figure parmi les nombreux changements s'étant effectués dans les premières années de l'ère post-soviétique, et s'effectuant encore de nos jours, en Lituanie. 

 

Gabija Enciūtė écrit depuis sa tendre jeunesse, selon des périodes plus productives que d'autres. Certaines courtes nouvelles, et un peu de théâtre, mais principalement de la poésie. Sa poésie a été marquée par un certain succès, s'étant fait publier dans la revue Literatūra ir menas (« Littérature et art »), d'autres poèmes ayant été lus aux ondes d'une des radios nationales lituanienne. Malheureusement, comme c'est le cas dans de nombreux pays, les maisons d'éditions en Lituanie sont assez fermées et difficiles d'accès ; une fois le directeur d'une maison d'édition lui aurait même confié « En ce moment, nous ne publions que des gens célèbres ». « [La Lituanie est] le pays des cousins », dit-elle en souriant, pour signifier que dans un petit pays, tout se fait par qui l'on connaît.

 

D'avoir été incapable jusqu'à date de se frayer un chemin dans une industrie dont l'accès se fait sous invitation n'enlève pas de mérite à ses écrits, qui ont été bien reçus par les cercles littéraires de Vilnius par ses paires. La voix de Gabija Enciūtė en est une riche d'expérience, de perspective et d'opinion, qui émerge en tant que témoin à une époque de changements majeurs dans la société Lituanienne et dans les sociétés baltes de façon plus générale – certains qu'elle perçoit comme positifs, et d'autres qu'elle voit d'un œil plus critique. Par ses études, ses voyages et son engagement dans différentes causes (principalement celle des droits animaux), sa voix audacieuse a pu percer au delà des frontières de la Lituanie, et se fait reconnaissable dans l'écriture contemporaine. L'on pourrait dire qu'il ne suffit que d'attendre pour que l'originalité de son expression artistique se fasse davantage remarquer.


 

II- Sélection de ses poèmes 

 

Nous vous présentons quatre poèmes de Gabija Enciūtė en traduction française :

 

Lorsque tu as 27 ans, et que c'est de nouveau le printemps    

Après le long et pénible sommeil hivernal

Le sol bourbeux enfle et ondule

La vie sans bras ni jambes, boueuse et aveugle

En ses profondeurs, se convulse, se tord, gigote,

Secouée, infecte et décoiffée, je renifle le vent –

est-il fou ?!

Sans direction, il tourbillonne en ire

détrempant les houppes de verdure par delà les collines

et avec un sifflement furieux, appel –

À ses hurlements primitifs et sauvages

lors d'un moment de noirceur dénudée 

tu te réveilleras, comme une graine en terre

et, avec un doigt sur tes lèvres, tu écouteras

les émois du temps mourant



 

Zen en mars

 

Il y a de ces moments lorsque

L'armure surannée de l'auto-déception mincit

tellement que l'on peut presque voir au travers,

comme la glace au printemps.

(La blancheur recule, le glacis, désormais transparent, devient vert foncé

et voilà, une craque étroite sur l'étang apparaît!)

Après un dégel initial, il y a toujours une vague de froid

(aux alentours de pâques).

Aux armes le printemps ; défends-toi !

Place une embuscade,

lorsque je ne serai plus sur mes gardes

(en trains de brosser mes dents,

remplissant mon stylo-plume,

ou comptant les dalles du pavé)

Frappe-moi de toute ta force,

comme un koan futé,

livre le coup

poing-tonnerre de l'année – 

ceux que j'attends, mais que je n'anticipe pas !


 

 

Solitude

 

Qu'as-tu à dire sur la solitude ?

On dirait que je découvre un nouveau continent en moi.

Présente-moi mes nouveaux environs, si tu veux bien –

tu marches sur cette terre depuis un peu plus longtemps.



 

Vers

 

Tu es debout, les yeux fermés, et tu écoutes

Quelque part, une vieille porte grinçante chante

Que dévoilera-t-elle lorsqu'elle s'ouvrira ?

Quels jardins secrets, quelles trésoreries

Quelles richesses cachées de l'imagination (si cela même en soi) ?

 

Quelque part, une manivelle givrée de rouille

Grince un chant, alors que l'eau est puisée

Vieux est le puits, et ses chuchotements tombent en silence –

Mais ses eaux rafraîchissantes coulent en profondeur, vers le monde souterrain

 

Tu es désormais debout les yeux ouverts.

Ce sont des goélands, s'ébattants.

Je resterai ici, et attendrai un peu

Peut-être qu'un poème me viendra.

 

 

***

 

Pour citer ce portrait

​​​​​Thibault Jacquot-Paratte, « Gabija Enciūtė : Poète et activiste lituanienne »,  Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020, mis en ligne le 23 juillet 2020. Url : http://ww.pandesmuses.fr/megalesia20/gabijaenciute-activistelituanienne

 

 

Mise en page par Aude Simon

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia
19 juillet 2020 7 19 /07 /juillet /2020 17:00

Megalesia 2020 | Critique & réception | Croyances, religions & mysticismes en poésie

 

 

 

Claude Luezior,

 

Golgotha

 

Préface d'Albert Longcham, sj,

 

Éditions Librairie-Galerie Racine, Paris, 2020

 

 

Nicole Hardouin

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture du recueil Golgotha, image fournie par l'auteur. 

 

 

Claude Luezior a rédigé ce recueil à l’âge où la vie semble un jeu, une énigme, une farandole joyeuse comme celles que savait si bien conduire François à Assise, avec la complicité de ses amis, les « tripudianti ».

Est-ce un ange qui a tenu la plume de l’auteur voilà quelque cinquante ans ?

Quelle force a-t-elle poussé cet adolescent rieur de 17 ans à un engagement d’une telle densité, qui troue les ronces Entre désespérance et espérance pour n’offrir que L’encre / Des prophéties

Déjà son regard intérieur est oasis sans nuit froide, il est conscient  de la dualité du vivre : Nuit d’aveugle. Nous le sommes toujours, devant ceux que nous crucifions ; Nous avions laissé tant d’enfants sur le bord du chemin. Si jeune, il a assimilé la croyance en l’Amour Là-haut / Les paumes / Ouvertes / Du crucifié. La réalité de l’Attente : Nous étions aux abois, un credo sur les lèvres. La force du pardon : À nouveau / Respiraient / Nos mains/ Le moût / des êtres / Bouillonnait .

 

 

© Crédit photo : Première et quatrième de couverture du recueil Golgotha, image fournie par l'auteur. 

 

 

L’auteur sait que la délivrance est enfouie dans le gémir de l’extrême, Il était là, quelque part / En ineffable présence. Il se rend compte, tout comme Max Jacob, que la mort est céleste pour la première fois. 

Luezior ayant compris la difficulté et le mystère de la Rencontre, Nos bouches tremblèrent / Entre blasphèmes et espérance,  égrène ici son premier chapelet, le seul où il met ses pas dans la montée du Golgotha, versets dépouillés d’une très longue succession de textes qui, au fil des années, deviennent, dans d'autres livres, rosaire poétique dans des registres variés, sensualité, humour, attente : toujours les mots se transmuent en eau vive. 

Pourtant il est à remarquer que,  dans les derniers recueils de l’auteur et particulièrement dans Jusqu’à la cendre (2018) l'on retrouve des échos, l’empreinte de l’atmosphère de Golgotha, par exemple : C’est ici que suintent en désespoir balafres, cicatrices et doutes, c’est ici que dansent les blessures d’un artiste au pied de la croix, ou encore : Lorsque se condense au fond de nos entrailles l’infinie parole d’une prière. Le feu mémorise toujours ses braises.

Dans Golgotha, avec fougue, recueillement, passion, Luezior nous fait vibrer un credo sur les lèvres. 

C’est un livre d’heures à lire, mains jointes, comme aux premiers temps Au seuil / D’un précipice / Devant le tronc / Exfolié de paroles / Des mains / Se joignent.

C’est un hymne avec Des mains de vierges / Et de femmes / Mains gothiques / Hautes comme des cathédrales / Mains des siècles / À venir.

C’est un chant de silence. On était à la onzième heure / Celle où s’arrêta l’éternité. C’est l’écho de Verhaeren dans Humanité : les soirs crucifiés sur les Golgothas noirs, portons-y nos douleurs et nos cris et nos plaies.

Luezior déchire l’absence, il ouvre d’étranges portes sur le seuil de la foi. Sous la trace du cri, dans la souffrance, apparaît un visage : La douceur de la Femme / À l’enfant / Le miracle de la flamme / La flaque de lumière / Un miracle de mère.

Avec des phrases réduites à l’extrême minimum,  ce qui décuple leur intensité,  ce recueil est une prière ardente qui s’incruste dans l’âme du lecteur. Luezior, un des plus hauts poètes contemporains, lauréat de l’Académie française, a écrit là un livre d’une force exceptionnelle, passant de la douleur à l’espoir, du sacrifice au renouveau : Nos âmes avaient fait peau neuve. La force de l’image dans sa brièveté est exceptionnelle, sa force en est décuplée. 

Ce recueil est un livre d’amour, d’espoir : Le Golgotha n’était plus souffrance. Il était résurrection. On peut penser que l’auteur est un moine-poète sans bure, en ce sens où il écrit dans le silence et la solitude de son bureau qui est, au fond, son oratoire.  L’adolescent a su faire face à la puissance de l’inexplicable. Tout comme Rilke, il a très tôt compris que  le futur doit vivre en toi, bien avant qu’il ne survienne. Tu n’as qu’à attendre la naissance, l’aube d’une nouvelle clarté. C’est tout le cheminement de Golgotha.

Il est à souligner que les illustrations de Golgotha,  mines de plomb et encres sont de l’auteur : elles ont aussi été réalisées au même âge que les textes. En les observant on pense aux encres de Cocteau.

Superbe recueil qui par la magie de l’image, de la poésie, permet d’accéder à une lumière véritable.

 

 

***

 

Pour citer ce texte

Nicole Hardouin, « Claude Luezior, Golgotha, Préface d'Albert Longcham, sj, Éditions Librairie-Galerie Racine, Paris, 2020 »Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020, mis en ligne le 19 juillet 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/hardouin-golgotha

 

 

 

 

​​

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia
16 juillet 2020 4 16 /07 /juillet /2020 10:20

 

Megalesia 2020 | 8 avril | Distinctions 2020 | Prix poétiques de la SIÉFÉGP

 

 

 

 

 

Contenu des distinctions de l'Académie

 

Claudine de Tencin​ de la SIÉFÉGP 

 

 

 

 

Crédit photo : Portrait de la femme de lettres, Claudine Guérin de Tencin, domaine public​​​​​​.

 

Toute distinction attribuée par l'Académie Claudine de Tencin à une personne physique ou morale à titre non posthume* offre à la personne distinguée un contrat d'édition aux éditions PAN DES MUSES de l'association SIÉFÉGP (maison d'édition à compte d'éditeur/éditrice) dans la collection de son choix ou dans la collection "Clio" consacrée aux lauréates & lauréats de l'Académie de Tencin de la SIÉFÉGP.

 

La personne lauréate a trois ans (à partir de la date de réception de la date de publication publique de l'attestation par LE PAN POÉTIQUE DES MUSES du courrier comportant l'attestation originale des distinctions) pour transmettre aux éditions PAN DES MUSES de la SIÉFÉGP un tapuscrit individuel ou collectif dont elle est la responsable à publier. Cette durée peut être prolongée d'an supplémentaire s'il s'agit d'un essai ou d'une étude. 

 

​​​La personne lauréate peut renoncer à cette proposition de publication. Elle lui suffit d'en informer l'association par courrier postal ou électronique pour que son refus soit définitif.

 

Dans le cas d'un décès survenu durant la période du dispositif (trois ans), les ayants droit de la personne physique uniquement** peuvent utiliser l'offre du contrat d'édition pour éditer une œuvre posthume de la personne défunte distinguée.

 

Les droits d'auteur (ou auteure/autrice) ou des ayants droit sur l'ouvrage édité s'élèvent à 100 % du prix du livre (sans les frais postaux, ni la TVA)*** lorsque le livre est directement vendu par la SIÉFÉGP et à 50% si l'association le vend par l'intermédiaire de la distribution classique (librairies et dispositifs en ligne).

 

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L'œuvre bénéficie d'une édition livresque et électronique (format PDF, EBook).

 

La maison d'édition PAN DES MUSES et la personne lauréate (ou ses ayants droit) travaillent ensemble pour promouvoir le livre.

 

Des articles du contrat standard de l'édition de la SIÉFÉGP s'appliquent en accord avec la personne distinguée (ou ses ayants droit).

 

La personne lauréate (ou ses ayants droit) dispose de quatre exemplaires imprimés, un Bon à tirer imprimé et de 800 exemplaires électroniques pour son usage personnel.

 

Deux exemplaires imprimés du livre et vingt exemplaires électroniques sont dédiés à la presse.

 

Le livre est imprimé à la demande.

 

La personne lauréate s'engage à respecter les valeurs éthiques de la SIÉFÉGP présentes dans sa charte déontologique.

 

La SIÉFÉGP a trois ans pour éditer le livre et le faire paraître dans son catalogue sauf en cas de force majeure, les deux parties trouveront une date ultérieure pour éditer l'ouvrage en correspondant par voie postale. La personne responsable de la collection vérifie avant de l'acceptater que le manuscrit de la personne distinguée respecte les valeurs éthiques et la qualité rédactionnelle de la SIÉFÉGP, elle demande à la personne lauréate d'améliorer son tapuscrit si cela s'avère nécessaire.

Les personnes co-lauréates du même prix de l'Académie Claudine de Tencin ont le choix de transmettre séparément ou conjointement un manuscrit à publier. Le refus de l'offre du contrat d'édition de l'une des personnes co-lauréates ne présume pas du renoncement de l'autre. Les mêmes droits susmentionnés s'appliquent aux ayants droit des personnes co-distinguées.

 

 

 

 

* Ne concerne pas les personnes distinguées à titre posthume.

** La dissolution de la personne morale (association, fondation, etc.) distinguée pendant la durée de trois ans signe la fin de ce dispositif.

*** Sur uniquement les livres vendus effectivement. Cela ne concerne donc ni les livres détériorés, ni rendus, ni perdus, ni détruits et ni déclarés défectueux (abîmés durant le stockage, reçus abîmés par un moyen de transport, etc.)

 

 

 

Ce document créé en mars 2018 a été complété puis ratifié le 13 juillet 2020 par la Présidente de la SIÉFÉGP.

Dina Sahyouni ​​​​

 

***

 

Pour citer ce texte 


L'Académie Claudine de Tencin, « Contenu des distinctions de l'Académie Claudine de Tencin de la SIÉFÉGP », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|Distinctions 2020, mis en ligne le 16 juillet 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/detailsprixtencin

 

 

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Dernière mise à jour le 8 avril 2021

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Distinctions Megalesia
14 juillet 2020 2 14 /07 /juillet /2020 16:26

Megalesia 2020 | Critique & réception | Revue Matrimoine | Revue culturelle d'Europe

 

 

 

Dix portraits de femmes en lutte

 

contre l'esclavage

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies* de

 

Claude Menninger

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image de l'affiche de l'exposition "Dix femmes puissantes. Portraits de femmes en lutte contre l'ésclavage colonial", 2020. 

 

© Crédit photo :  Claude Menninger, "Musée Victor Schoelcher", 2020. 

 

                              

Alors que deux statues de l'abolitionniste Victor Schoelcher viennent d'être déboulonnées en Martinique dans le contexte polémique de la mort de George Floyd, il apparaît essentiel de renouer avec l'Histoire. L'espace muséologique Victor Schoelcher situé à Fessenheim en Alsace s'emploie à mettre en lumière « Dix femmes puissantes » en accueillant dans ses murs une exposition conçue pour le Mémorial de la Ville de Nantes dans le cadre de la journée nationale des mémoires des traites négrières, de leur esclavage et de leur abolition.

 

© Crédit photo :  Claude Menninger, "Buste de Victor Schoelcher", 2020. 

 

 

Les femmes ont été discriminées non seulement parce qu'elles étaient des femmes mais davantage encore parce qu'elles étaient noires et esclaves. Parmi les 12 à 13 millions d'Africains déportés, on compta un tiers de femmes. Bien que minoritaires, elles ont constitué une force sociale et culturelle fondamentale.

C'est dans la plus vieille maison du village magnifiquement restaurée que se tient le musée Victor Schoelcher. Fils du manufacturier du même nom, le jeune homme parcourut inlassablement le monde, fut membre de sociétés abolitionnistes du XIXème siècle à l'instar de son ami Victor Hugo avant d'être nommé Secrétaire d’État dans le gouvernement provisoire d'Arago. Victor Schoelcher fut l'initiateur du décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage alors que Napoléon Bonaparte l'avait rétabli en 1802 après la restitution de la Martinique à la France. Soutenu par l'ONU, ce musée situé en Alsace fait partie des cinq sites de « La Route de l'Esclave » du Grand Est.

 

© Crédits photos :  Claude Menninger, "Menottes", "Billet de banque représentant Harriet Tubman", 2020.

 

 

Parmi les dix femmes présentées au musée, on retrouve Sanité Belair originaire d'Haïti qui combattit en uniforme en tant qu'officier lors de la Révolution haïtienne aux côtés de Toussaint Louverture. Condamnée à mort, elle ne pouvait être passée par les armes en tant que femme, mais le bourreau n'ayant pas réussi à la décapiter, elle fut fusillée tout comme son compagnon. Une statue érigée sur l'île de La Réunion célèbre le courage de l'esclave maronne Héva, véritable icône de la cause noire, elle sert d'allégorie pour représenter la femme réunionnaise originelle, elle a inspiré de nombreuses œuvres littéraires. Claire en Guyane française fut une esclave rebelle qui fut suppliciée puis pendue en présence de ses propres enfants, Dandara devint une figure légendaire au Brésil après s'être jetée dans le vide pour ne pas revenir à sa condition d'esclave ...Cudjoe Queen Nanny est vénérée en Jamaïque pour avoir aidé les esclaves à se libérer en employant la technique des guérilleros, son portrait figure sur un billet de banque ! En Guadeloupe, les habitants se souviennent de la Mulâtresse Solitude qui représente toutes les femmes et mères car elle fut suppliciée et mise à mort le lendemain de son accouchement.. L'abolitionniste américaine Sojourner Truth gagna le premier procès  intenté par une femme noire pour récupérer son fils ! Cette femme hors du commun montait dans les tramways interdits aux Noirs bien avant Rosa Parks et prononça un discours en 1851 intitulé « Ne suis-je pas une femme ? » à la National Women's Right's Convention.

Anne Zinga, reine du Ndongo et du Matamba de 1582 à 1664, l'actuel Angola,  disposait d'un pouvoir absolu. Fine stratège, elle tint tête aux Portugais en refusant de leur livrer les 13000 esclaves qu'ils exigeaient, elle évita ainsi la colonisation de son pays.

Parmi les femmes abolitionnistes, n'oublions pas l'avant-gardiste Olympe de Gouges, membre de la société des Amis des Noirs, auteure de la Déclaration des Droits des Femmes qui dénonça l'esclavage dans sa pièce intitulée « Zamore et Mirza », ce qui lui valut des menaces de mort de la part de propriétaires d'esclaves.

 

© Crédit photo :  Claude Menninger, "Anne Zinga (à gauche), Sojourner Truth (à droite)", 2020. 

 

 

Quant à l'Anglaise Anne Knight, féministe convaincue, elle n'hésita pas à faire du porte à porte pour défendre la cause des Jamaïcains et à révéler ce qui se cachait derrière les récoltes de canne à sucre. Les habitants lui rendirent hommage en accolant son nom à une ville de Jamaïque qu'ils baptisèrent « Knightsville ».

 

 

© Crédit photo :  Claude Menninger, 

"Nanny (2e à droite), Héva (à droite)", 2020.

 

 

Mais rappelons que si la traite occidentale ou atlantique a concerné 11 à 13 millions de personnes depuis le XVIIe siècle, la traite orientale  à destination du monde arabo-musulman compté plus de 17 millions d'esclaves ! Quant à la traite intra-africaine, les historiens dénombrent 14 millions de personnes dont une partie était revendue à des Européens ou des Arabes. ARTE vient de diffuser un excellent documentaire à ce sujet, nul doute que le travail de mémoire est encore long et ardu !

 

Par ailleurs le président Barack Obama qui proposait d'honorer Harriet Tubman en créant un billet de banque à son effigie n'a pas pu voir son souhait se concrétiser.  Donald Trump en a décidé autrement en offrant un « clin d'oeil aux blancs » sous le prétexte que cette décision est « politiquement non correcte » ! Harriet Tubmann née en 1822 dans le Maryland fut vendue à 6 ans comme femme de ménage et passa de maître en maître. Elle s'enfuit lors de la guerre de Sécession, se retrouva en Pennsylvanie et soutenue par l'Underground Railroad, un réseau de sympathisants de la cause Noire en 1840, elle devint celle qu'on appelle encore aujourd'hui « La Moïse Noire ». Elle aida plus de 70 esclaves à s'enfuir et ce billet inédit dans l'Histoire américaine qui devait voir le jour en 2020 est annoncé de façon aléatoire par le secrétaire au Trésor pour 2028….

 

Autant dire que cette exposition enrichissante tombe fort à propos ! Bien documentée, elle apporte un éclairage essentiel sur l'esclavage colonial en mettant à l'honneur des femmes d'exception qui ont payé un lourd tribut pour défendre leur liberté et leurs idées. 

Il nous incombe aujourd'hui d'entretenir leur mémoire et d'accorder une réelle reconnaissance à ces héroïnes souvent oubliées, voire totalement méconnues.

 

 

 

 

 

*Les photos ont été prises au musée Victor Schoelcher par Claude Menninger sauf le billet de banque représentant Harriet Tubman et l'affiche de l'expo avec le beau portrait en couleur de la reine Zinga.

 

Commentaires de Philippe PICHOT sur cet article suivis de trois liens vers les références citées par le commentateur** :

 

 

Merci pour votre message et la mise en ligne de votre article faisant référence à l'exposition sur les femmes en lutte contre l'esclavage et présentée à Fessenheim cet été.

Votre revue étant plus spécifiquement axée sur le rôle des femmes je vous précise que le Réseau Mémoire des abolitions de l'Esclavage - Pôle mémoriel national de l'Est de la France et Suisse inclut deux sites spécialement dédiés à l'action remarquable de deux femmes dont l'action mérite d'être connue: Anne-Marie Javouhey émancipatrice des noirs captifs de traite en Guyane et Germaine de Staël qui mobilisa le groupe de Coppet contre la traite au Congrès de Vienne en 1815, lesquelles ont produit chacune dans leur style et actions, des textes remarquables contre cette tragédie.

Vous retrouverez leurs histoires sur notre site.

 

 

Philippe PICHOT

Projet « Mémoire des abolitions de l’esclavage - Pôle mémoriel national de l’Est de la France ».

Site : www.abolitions.org

Membre du Comité National Pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage en France de 2009 à 2019.

Expert auprès de l'Unesco sur les lieux de mémoire lié à l’esclavage.

22, rue Pierre Dechanet – 25300 PONTARLIER - FRANCE.

 

** Les commentaires et liens susmentionnés ont été ajoutés à l'article le 23 juillet 2020 par la rédaction de la revue.

 

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Pour citer ce texte

​​​​Françoise Urban-Menninger, « Dix portraits de femmes en lutte contre l'esclavage colonial », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020, mis en ligne le 14 juillet 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/fum-femmesenlutte

 

Mise en page par David Simon

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia
13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 11:55

 

REVUE MDV | Index nominum

 

 

Index nominum

biographique

 

 

 

L'Index nominum biographique répertorie par ordre alphabétique les noms et les notices biographiques des personnes publiées dans la REVUE MARCELINE DESBORDES-VALMORE

 

 

Owen ARDERIU, veuillez consulter sa page individuelle.

 

 

Jean-François BLAVIN, est poète, diseur, nouvelliste. Il est sociétaire de la Société des Gens de Lettres et de la Société des Poètes Français, il est membre du Comité du Cercle de poésie et d’esthétique Aliénor.

Il est membre du Pen Club Français, co-directeur de l’association littéraire « les Ricochets Poétiques ».

Par ailleurs, il a obtenu pour son œuvre le prix de l’Académie de la Poésie Française en 2008 et figure dans diverses anthologies, dont Poésies de langue française (Seghers), Haïti 2010, numéro spécial de la revue Intuitions (D’ici et d’AilleurS), Poètes francophones contemporains (Ellipses), Attention Travail !(L’Harmattan, collection Accent tonique)…

Il a publié onze recueils de poésie. Le dernier intitulé Oscillations vagabondes au crépuscule est paru aux Éditions Unicités en août 2020. 

 

 

Maggy de COSTER. Journaliste de formation, écrivain, poète, traductrice, conférencière, anthologiste, parolière, Maggy De Coster, a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages, tous genres confondus, après avoir fait un stage à Radio France–Hérault, elle a travaillé pendant plusieurs années pour le Journal de l’Ariège et d’autres journaux européens et internationaux. Ses poèmes sont traduits en 10 langues et publiés dans des revues et anthologies universitaires. En 2000, elle fonde la revue et association littéraire « Le Manoir des Poètes ». Elle intervient au lycée dans le cadre des forums sur les métiers de la presse, publie des essaies la presse. Elle est sociétaire de la Société des Gens de lettres (SGDL), membre du P.E.N. Club français. Elle fut membre du Conseil d’Administration de la Société des Poètes Français pendant neuf ans et rédactrice en chef de sa revue, l’Agora, pendant 2 ans. Elle a obtenu plusieurs prix et distinctions en France, en Italie et en Amérique latine. Elle est régulièrement invitée en Amérique latine à représenter la France en tant qu’auteure et conférencière et Le Collège Daniel Octavio Crespo de Panama lui a décerné le certificat d’Honneur et Mérite en 2012. Un de ses recueils de poèmes bilingue-français espagnol « Entre Éclairs et pénombre / Entre relámpagos y penumbras » ainsi que son recueil de nouvelles «  Au gué des souvenirs » publié aux Éditions du Cygne ont fait l’objet de mémoires d’études à L’Université de Cagliari en Sardaigne, sous la direction du Professeur Mario SELVAGGIO. Son recueil bilingue Avant l’aube/Antes que despunte el alba fait aussi l’objet d’un mémoire de maîtrise de L’Université de Cagliari en Sardaigne. Elle a traduit en français plusieurs poètes et romanciers latino-américains et plus d’une quarantaine de poètes français en espagnol pour une anthologie à paraître en 2017 aux Éditions Desnel. 

 

 

Annpôl KASSIS, Linguiste-didacticienne,  elle a enseigné le FLE puis la didactique des langues à l'université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, ainsi que Le Renouveau du conte en France depuis le 19ème siècle à New York University in France.

Chargée de missions diverses au Ministère de la Santé et des Affaires sociales, elle a partagé sa vie entre l’écriture engagée et la prise en charge  de dossiers portant sur le droit de la personne, l’Enfance, la prévention de la violence.

Fondatrice-responsable du collectif : Les Inséparables Traducteurs (2017) autour de Charles Dickens et la littérature féminine de l’époque victorienne.

Présidente de l’association Les Amis de Charles Dickens France-Membre de l’International Dickens’s fellowship- London  (2016 sq). 

Présidente de la Compagnie de théâtre Compos Sui (2015sq) 

Pigiste à diverses revues d’art et littérature, principalement : 

Revue Culturelle de l’UNESCO (1999- 2003) Algérie Littérature Action (1997- 2010) Le Manoir des Poètes (2004 jusqu’à sa 2015), Inverses revue annuelle d’Art et Lettres Homosexuelles (2010 environ- dernière publication 2020 : du Sar Peladan à Gurdjieff : la mystique de Georgette Leblanc). 

De1987-2003 : rédactrice-responsable des revues interministérielles : Le Point Santé-Enfance  et Le Bulletin National de l’Enfance maltraitée

Déjà parus :

 

L’UneS : Poésieséditions du Huchet d’Or 2017

Femmes du monde entier contre la violence (poèmes- actions, Yveline ditions 2016 Grand Prix de Poésie de l’Académie Cl. Tencelin 2017) ;  (ré-édition complétée de Femmes du Monde Entier, récits- poèmes Yvelineditions 2004 épuisé) 

Les disparues de l'Amphitrite, récit historique- ed. Janus- 2010 Grand Prix de la Mer-ADELF 2011, épuisé ; réédition en février 2015 Les inconnues de l’Amphitrite : (auto-publication) 

Arthur, roi de l’Union (drame lyrique, Édilivre Juin 2014)

Lumière et Poésie chez Nicolas Dieterlé (essai-éditions du Cygne 2011)

Les Contes en retour (coll.) ed PUF Blaise Pascal St Etienne 2009

Lila et Robinson (conte de voyage- Leprince éditions 1995) 

La poésie- ed. Clé international 1993 (et d’autres chez Clé)

Participation à diverses anthologies la dernière  Sauvons les Migrants (2020)

 

Traductions en français :

Le foyer de Charles Dickens pour les filles perdues (traduction commentée de l’anglais : Jenny Hartley : Dickens and the House of fallen women ; Methuen 2010 – Paris Edilivre 2014)

Correspondance Berta von Stuttner- Alfred Nobel (traduction de l’anglais) éd. Turquoise 2015

Charles Dickens & Wilkie Collins: Les pérégrinations paresseuses de Deux apprentis oisifs (éditions l’atelier de l’agneau 2020).

 

Traductions en Anglais :

Des formes et origines du nougat : Marie Josèphe Moncorgé, éd. Tambao Juin 2018  

Vivre en harmonie dans la conscience d’Être : Oscar Hernandez, publi-édition 2016. 

À paraître mars 2021 : Sur tous les chemins-Voyages aux pays de Georgette Leblanc (1869-1941). 

 

Ou ici

 

 

Maxance LARDJANE, veuillez consulter sa page individuelle.

 

 

Michel ORBAN, poète, est né en Belgique en 1967.  Il a découvert son don pour la poésie vers la fin de l’année 2008, alors qu'il entamait un voyage intérieur, en vue de transformer totalement sa vie.  Ses poèmes reflètent donc les différentes étapes de ce cheminement personnel qui l’ont conduit au bonheur. Il réside en Espagne depuis 2018.

 

Bibliographie

  • Coauteur du recueil « Le Souffle du Monde » (10ème numéro), paru aux Editions Amalthée en 2012.

  • Mention « excellence » aux Poésiades 2012 à Bayonne (France).

  • Quelques poèmes parus dans la revue « Train de Nuit » (Bayonne) en avril, mai, septembre, octobre 2012 et décembre 2013.

  • 3ème prix au concours international de poésie David Burland 2012 (Royaume-Uni).

  • 2ème prix au concours international de poésie David Burland 2013.

  • Poète indépendant depuis 2018.

  • Auteur du recueil « Renaissance », paru en auto-édition en 2018 (également publié en espagnol), disponible en versions papier et électronique sur Amazon.

  • Diplôme d’honneur au concours littéraire 2019 organisé par la Méridienne du Monde Rural (France).

  • Divers poèmes publiés dans différentes anthologies.

  • Collaborateur à la revue « Mis Repoelas » (Espagne) depuis 2020.

  • Auteur du recueil « Profondeur », paru en auto-édition en 2020 (publié aussi en espagnol), disponible en versions papier et électronique sur Amazon.

 

Cristina RAP est scénographe, diplômée de l'Académie des Beaux-Arts, et peintre. Elle a réalisé des courts-métrages et des vidéos d'animation en 2D e 3D et participé à des festivals internationaux. Parmi ses vidéos les plus récentes, en collaboration avec la poète Trihn Lo, Insoumise, film-poème paru dans le quatrième dossier de la revue canadienne MuseMedusa, consacré à la figure d'Antigone.

 

Sahdi SABOJI,

 

Poétesse, traductrice, journaliste, auteure, Shadi SABOJI est née à Ispahan en Iran en décembre 1984 et a fait ses études à l’Université de Shahrekord (Iran) et a enseigné pendant quelques années dans les différents sites de l’Université d’Azad à Ispahan. En 2012, elle est partie poursuivre ses études en France notamment à Orléans, Grenoble etc. Si elle écrivait ses premiers poèmes dès l’âge de neuf ans mais c’est en en 2016 qu’elle a commencé à écrire directement en français. Certains de ses poèmes figurent sur des sites iraniens. Universitaire, elle est l’auteure d'articles scientifiques mentionnés dans des conférences nationales et internationales. 

 

    Traductrice trilingue, elle parle le  farsi, l’anglais et le français. Elle a publié des articles sur les actualités iraniennes dans les grands journaux français, en langue persane et aussi dans le "Journal Iran Dar Jahân" à New York aux États-Unis.  Elle a traduit non seulement des poètes classiques français en farsi mais aussi des poètes contemporains francophones comme Ernest Pépin et tous ont été publiés dans des journaux iraniens. Depuis 2010, elle exerce le journalisme dans les journaux iraniens après avoir reçu  une formation  en  Géopolitique du Moyen-Orient tant à  l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO) qu’ à l’Institut libre d’études des relations internationales (ILERI) à Paris.  

Elle a voyagé non seulement dans les pays orientaux mais aussi dans toute la France en train, à vélo, à pied, en autocar. Courageuse, solitaire et intéressée par des rencontres littéraires, elle a crée une émission littéraire télévisuelle en langue persane, baptisée : « Zoragheadabiyat » où, depuis quelques années, elle interviewe  des  écrivains, des poètes, des traducteurs, des éditeurs persanophones du monde entier.

 

 

Dina SAHYOUNI, syrio-française, est la fondatrice de la revue féministe internationale de poésie Le Pan Poétique des Muses (LPpdm), de la Société Internationale d'Études des Femmes et d'Études de Genre en Poésie (SIÉFÉGP, association loi 1901), des périodiques paritaires en poésie le Semainier des Muses, Iris & Mêtis Messagères Bleues des Muses, de l'Académie Claudine de Tencin et l'Encyclopédie évolutive, multilingue des femmes et du genre en poésie, de la Revue Marceline Desbordes-Valmore, de la cinquième vague ou génération en féminisme et des mouvements Poéféminisme et Biopoépolitique. 

Elle est également universitaire depuis 1997-1998, spécialiste en poésie, presse et études des femmes du XVIIIe siècle. Elle consacre ses recherches depuis des années au champ disciplinaire qu'elle a créé « Études des femmes et genre en poésie ». Elle écrit depuis l'âge de 10 ans (essentiellement de la poésie) et a déjà publié certains de ses écrits poétiques dans la presse écrite et électronique. Ses premiers poèmes ont été publiés en 1990-91. Elle a été publiée en France dans Le Printemps des poètes, Écrits-vains, Sitaudis, Soc & Foc, Centre Presse, Chemins de Traverse, Pan des Muses, Honoré Champion, Florilège, etc. Parmi les anthologies poétiques collectives qu'elle a éditées, figurent Introspection & Un pan de poèmes pour Toutes à l'école. Voir aussi les pages Qui sommes-nous ? & les Membres de l'équipe de la revue LPpdm.

 

 

Page en perpétuelle construction créée le 13 juillet 2020 par

David SIMON 

 

 

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Dernière mise à jour : août 2020

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