31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 17:50

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Bémols artistiques | Revue culturelle d'Europe

 

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Vladimir & Slobodan Peskirevic :

 

jumeaux en nature & en peinture

 

 

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Texte & reportage photographique

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

© Crédit photo : Peinture de femmes sur fond bleu de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024.

 

 

 

Ils sont jumeaux et conjuguent leur vie en peinture. Cependant ils se démarquent dans leur sensibilité artistique et leur préférence chromatique. Cela dit, ensemble ils poursuivent leur chemin dans la peinture et ont acquis une notoriété internationale. Mais où puisent-ils leur inspiration ? Dans les villes, les lieux emblématiques de la Capitale, les monuments historiques mais aussi le corps dans ses différentes postures.

 

© Crédit photo : L'affiche officielle de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024.

 

Cette année, ils ont saisi la balle au bond en exploitant le sport et les Jeux Olympiques comme toile de fond de leur exposition.

Aussi ont-ils mis en exergue la beauté du geste dans différentes disciplines sportives : le cyclisme, le skateboard, la course pédestre, le patinage artistique, le volley-ball.

Le clou de l’exposition : la flamme olympique dont la dernière étape sera la ville de Créteil dans le Val-de-Marne. Ils ont décliné en peinture les édifices les plus représentatifs de la ville comme le Préfecture, l’Hôtel de ville, le lac. Un hommage bien mérité à cette ville de banlieue, en ces temps où certaines banlieues sont stigmatisées et mises au rancart.

Actuellement on peut admirer leurs toiles dans trois salles à l’enfilade à la Galerie du temps présent du Lycée Antoine de Saint-Exupéry de la ville susmentionnée, l’unique établissement scolaire de France à être doté d’une galerie d’art. 

Pendant deux jours ils ont animé un atelier de peinture à l’adresse des classes de terminales d’arts plastiques. Avec entrain les élèves se sont prêtés au jeu en reproduisant les tableaux des Jumeaux ainsi désignés habituellement. Fort satisfaits du travail des élèves qui se sont appliqués à reproduire avec justesse et fidélité les figures, les formes en mouvement exprimées dans les tableaux, ils les ont récompensés en donnant à chacun d’eux une gravure.

 Que de talents révélés chez ces jeunes ! Quelle fierté pour eux de voir leurs œuvres exposées et d’être encouragés par des peintres de renom !

Et quelle ne fut l’émotion de ces derniers d’exposer leurs toiles dans le lycée qui les avait instruits !

 

Après avoir exposé par deux fois durant le premier trimestre de l’année 2024, ils comptent exposer à Rome ville jumelée avec Paris depuis le 30 janvier 1956.  

Artistes polyvalents, ils ont de multiples réalisations à leur actif et ils fourmillent de projets.

 

 

Reportage photographique de leur exposition :

 

© Crédits photos : Images des tableaux de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024 & des dessins des élèves des artistes.

 

© Crédits photos : Les artistes et une image de l'escalier de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024.

 

 

© Maggy DE COSTER, mars 2024.

 

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Pour citer ce texte illustré & inédit 

 

Maggy De Coster (texte & reportage photographique), « Vladimir et Slobodan Peskirevic : jumeaux en nature et en peinture », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 31 mars 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/mdc-peskirevic

 

 

 

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 16:02

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Critique & réception | I. « Amies » | Articles & témoignages 

 

 

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Brigitte Sy

 

 

par Brigitte Brami, Éditions Unicité, 2024, 125 pages, 13€

 

(Quand les murs des prisons rendent le monde déchiffrable)

 

 

 

 

 

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Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de « Brigitte Sy » par Brigitte Brami, Éditions Unicité, 2024.

 

 

Il s’agit de la mise en abyme d’un lieu clos qu’est la prison pour Brigitte Sy, relaté par Brigitte Brami.

 

De La prison ruinée, (Indigène, 2011) de Brigitte Brami, Brigitte Sy en fit un documentaire intitulé Brigitte Brami par Brigitte Sy, maintenant c’est au tour de Brigitte Brami de lui rendre la réciprocité.

 

Elle est admirative devant Brigitte Sy qui a fait option préférentielle pour les gens cabossés, les hors système car elle voit en eux ou en elles, ses doubles.

Il s’agit d’une rencontre inopinée qui a débouchera sur une étroite collaboration. Aussi vont-elles se découvrir au travers des liens existentiels et des synchronicités qui vont les rapprocher. L’une a été incarcérée, l’autre a failli l’être par la force des choses.

 

Deux femmes de disciplines connexes qui se dépeignent chacune et en se regardant sous le prisme des réalités qui s’entremêlent et s’entrecroisent et dont en peut se délecter à loisir. La poésie peut faire des miracles par la magie des images. 

Ce lieu clos qu’est la prison Brigitte Brami ne semble pas forcément chargé négativement : « J’ai tiré de cette expérience anormale au caractère exceptionnel, d’aussi singulier, d’aussi rare et précieux que l’acte d’écrire. »

Pas d’appréhension tant pour l’une que pour l’autre. Brigitte Sy est celle qui transgresse la loi en s’amourachant d’un détenu qui deviendra son époux et c’est dans son film « Les mains libres » que cette animatrice d’ateliers de théâtre milieu carcéral donne corps à cette histoire d’amour improbable en 2010.

Que de similitudes entre leurs vécus ? La poésie est le socle commun qui unit les deux femmes. La prison, cet espace clos peut aussi faire éclore l’amour entre les êtres en carence affectives ou en manque d’amour : la nature a horreur du vide, cette agora qu’est Paris n’est pas pour la réalisatrice un terreau pour faire émerger ses films. Elle préfère ce huis clos qu’est la prison pour (planter son décor) tourné. Décidément la prison devient un lieu où l’humanité peut prendre corps contrairement à l’Agora parisien où chacun baigne dans l’impersonnalité ou l’anonymat.
 

Brigitte Sy est celle qui révèle la vie des personnes incarcérées. Elle les met en scène en donnant à voir ce qu’il y a de plus sublime en elles. Elle ne leur donne pas  une seconde vie mais montre ce qu’il y a d’imperceptible chez elles dans leur vie d’avant, de ce fait on peut dire que la prison opère chez  elles le miracle de l’écriture comme ce fut  le cas d’Albertine Sarrasin,  l’autrice de l’Astragale, roman éponyme du film de la réalisatrice en 2015.

 

Vu sous cet angle-là le milieu carcéral peut être le lieu de confluences des amours improbables, des fulgurances intellectuelles, de l’éveil des passions latentes, de l’accomplissement de soi, de la révélation de soi et de la redécouverte de soi.   

« Je ne parle pas d’amour dans mes films mais du manque d’amour », propos de Brigitte Sy, rapportés par Brigitte Brami. 

Tout est miracle. Rencontre miraculeuse entre Albertine et Julien.

Tout comme Albertine Brigitte Brami a connu l’amour homosexuelle et a été en cavale : troublante coïncidence.

Brigitte Sy a le flair pour choisir ses personnages de film qui sont le reflet de sa vie. Selon Brigitte Brami, « Brigitte Sy décrit l’amour sans fausse note ». C’est toute son humanité de réalisatrice et tout son charisme qu’elle traduit dans les pages de son livre. Elle nous aide à comprendre ses choix. Elle nous décrit les scénarios de ses films, c’est comme si on y assistait.

Albertine est née en Algérie et adoptée par un couple de Français, Brigitte Sy est née en Algérie et adoptée par son beau-père.

Le manque d’amour ne fait-il pas croître le sentiment amoureux et l’envie d’aimer à profusion ?

 

Les deux femmes nourrissent une passion commune pour Jean Genêt. Brigitte Brami est spécialiste de Jean Genêt, Brigitte Sy a expérimenté ce dernier à travers la mise en scène de son théâtre et aime des hommes qui lui ressemblent. 

Il y a une poésie et une esthétique dans les images véhiculées par l’une et par l’autre dans leurs démarches respectives donc elles se posent en miroir et se réfléchissent tout en beauté.  Aussi voient-elles en Jean Genêt et Albertine Sarrasin des alter ego. 

 

 

© Maggy DE COSTER

 

NDLR : Brigitte Sy est la mère de Louis Garrel et Esther Garrel tous deux acteur et actrice de cinéma et belle-mère de l’actrice Laetitia Casta. Voir aussi l’URL : https://editions-unicite.fr/auteurs/BRAMI-Brigitte/brigitte-sy-par-brigitte-brami/index.php

 

 

 

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Pour citer ce texte  inédit

 

Maggy De Coster, « Brigitte Sy par Brigitte Brami, Éditions Unicité, 2024, 125 pages, 13€ (Quand les murs des prisons rendent le monde déchiffrable) », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 26 mars 2024. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/mdc-brigittesyparbrami

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 16:00

N° I | HIVER-PRINTEMPS 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Muses au Masculin | Revue culturelle d'Europe​​​​​​​

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Vernissage de l’exposition photographique :

 

« Sur les traces de mon père »

 

à la Mairie du 8e arrondissement de Paris

 

 

 

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Reportage photographique

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

 

© Crédit photo : Deux images de l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

 

 

 

La France n’a jamais cessé de fasciner et de séduire ses visiteurs de tous horizons. Cela dit, en été 1958, un jeune Suédois prénommé Erling Fransson est parti de Suède en voiture pour découvrir la France. Aussi a-t-il immortalisé des rues emblématiques de la Capitale comme Saint-Germain-des- Prés, Rue de L’Université, Le Quai d’Orsay, L’Avenue Charles de Gaulle entre autres par la magie de son objectif photographique. Cinquante ans plus tard, son fils Erik Wickström est revenu sur ses traces pour lui témoigner sa gratitude, en faisant le même geste. Une façon de rendre hommage à ce père qui lui a transmis un héritage inestimable : ses valeurs altruistes.

 

© Crédit photo : Une image du carton d'invitation du vernissage de l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

 

 

Cette exposition met en miroir les photographies du père, Erling Fransson et du fils, Erik Wickström sur les mêmes lieux à cinquante ans d’intervalle.  Erling Fransson portait un regard sensible sur la vie parisienne avec des personnages en situation. Le temps a passé et les lieux ont évolué.  « Ô temps suspend ton vol… ! »

 

© Crédits photos : Images de l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

 

 

En bas chaque photo on peut lire les savoureux textes poétiques du poète Christian Morel de Sarcus en guise de commentaires.

L’exposition dure du 5 au 16 mars 2024.

 

© Crédit photo : Images de l’intérieur de la Mairie du 8e arrondissement de Paris, la deuxième photographie montre une statue des trois Grâces.

 


Suite du reportage photographique 

 

 

© Crédit photo : Une Photographie par Ingrid Hoffmann, « Christian Morel de Sarcus » de l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

 © Crédit photo : Le père & le fils dans l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

© Crédit photo : Un des poèmes commentant la photographie dans l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

© Crédit photo : Présentation biographique des trois personnalités exposées dans l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

© Crédit photo : Itinéraire parisien du père et du fils, image de l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

 

© Crédits photos : Des images prises lors du vernissage de l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.Photo avec les deux hommes, de gauche à droite:  Erick Wickström et Christian Morel de Sarcus

 

 © Crédits photos : De gauche à droite : Erick Wickström et Christian Morel de Sarcus dans l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8e arrondissement de Paris.

 

 

© Maggy DE COSTER, mars 2024.

 

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Pour citer ce reportage photographique inédit

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Maggy De Coster (texte & reportage photographique), « Vernissage de l’exposition photographique : « Sur les traces de mon père » à la Mairie du 8arrondissement de Paris », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER-PRINTEMPS 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 26 mars 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/mdc-vernissage

 

 

 

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N° I | 2024▼ Lien à venir

11 mars 2024 1 11 /03 /mars /2024 14:28

N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Dossier mineur | Florilège | Revue culturelle d'Europe

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Des mots à profusion

 

 

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Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

Crédit photo : George Lawrence, « Unterhaltung auf der Terrasse », peinture tombée dans le domaine public, capture d'écran par LPpdm de la photographie libre de droits du site Commons.

 

 

 

De l’adrénaline, de l’adrénaline, il en faut au quotidien pour des victoires enchaîner sinon on est déclaré hors-jeu.

Le temps est là pour trahir les champions d’hier à s’incliner aujourd’hui face aux prouesses des jeunes loups dans de nouvelles disciplines sportives.

Le mental est l’allié du physique car légion sont les faux-départs quand les calculs ne sont pas adaptés aux conditions physiques.

Il faut toujours s’encorder collectif pour arriver au sommet sans aucune perte car la solidarité est le terreau de la réussite.  

Belle échappée pour cette équipe qui se prépare pour la  saison olympique. Quand les joueurs auront tout donné sur le terrain  de jeu il leur sera loisible d’aller aux oranges :  il y en a toujours pour tout le monde.

 

 

© Maggy DE COSTER

 

 

* Texte écrit avec les dix mots de la semaine de la francophonie 2024 qui commence le 12 mars 2024.

 

 

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Pour citer ce texte poétique inédit 

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Maggy De Coster, « Des mots à profusion », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 11 mars 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/mdc-desmotsaprofusion

 

 

 

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N° I | HIVER 2024

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17 février 2024 6 17 /02 /février /2024 18:00

N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Critique & réception | Dossier mineur | Articles & Témoignages 

 

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Céline De-Saër, « Tremblement d’Éther », 

 

 

Éditions Unicité, 2024, 72 pages, 13€

 

 

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Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

© Crédit photo : Première de Couverture du recueil de Céline De-Saër, « Tremblement d’Éther », Éditions Unicité, 2024.

 


 

L’autrice semble être en résonance avec le subtil, car le poète est celui qui a une conscience totale de la réalité et en a une perception plus fine que le commun des mortels. De ce fait, peut-on dire que le poète est avant tout un être hyper-lucide ?

Céline De-Saër semble accaparée par son environnement. On connaît le tremblement de terre qui est un phénomène naturel courant mais le tremblement d’éther ne peut sans doute être vécu et ressenti que par des êtres hors du commun. C’est peut-être le cas de notre poète : « l’air suintait des visages surgis ».

Chaque mot employé revêt une signification bien particulière qu’il faut placer dans son contexte pour éviter toute méprise. C’est le ciel qui est « crevé de colère » quand tremble l’éther, encore un phénomène observable par notre poète qui ne cesse d’apprendre et de nous apprendre à apprendre. Aussi est-elle celle qui donne des consignes claires par l’emploi du mode infinitif :

 

« Dormir contre la flotte

vers la pluie, au lieu d’elle, en échange de, en face de la

mer par la vitre. »

 

Les ancêtres sont ceux et celles qui nous précèdent mais Céline De-Saër évoque « les ancêtres à venir ». Que faut-il entendre par là ? Rien n’est statique : le futur deviendra le passé. Grammaticalement parlant on aura affaire à un futur antérieur et un futur simple. Elle sous-entend sans doute la génération future et la génération postérieure à cette dernière. 

Le vent, c’est de l’air en mouvement, donc tout se meut dans son monde, ça palpite. Quand tremble l’éther tout est inversé. Non seulement : 

 

« La membrane de l’air s’est déchirée

par le sel : premier matin de la nuit. »

 

Mais encore :

 

 « La lumière est en chemin

quand je suis allée la voir pour sa pleine mer

Le vent attend son chemin. »

 

Son rapport à l’eau n’est pas sans rappeler que la vie vient de là.

« La perte des eaux » nous rappelle la rupture de la poche des eaux de la femme « en couches ». Et pour elle : « La mer est une salle de travail » et de là découle la vie. De l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas : « Le puits de lumière se retourne en moi. ». Elle  convient également : « Samain a tracé ton passage dans mon corps »

La nuit monte et la lumière descend pour enfin devenir poussières. Cette lumière  n’est-elle pas celle de l’esprit qui nous anime avant qu’on ne redevienne poussière. La nuit, c’est sans doute la finitude de l’être : « La lumière renversée en poussières »

 

Dans ce recueil sont présents : l’air, la mer, la terre, la lumière. Ces éléments sont en unicité dans l’espace-monde qui caractérise l’existence.

 

 

© Maggy DE COSTER

 

URL. https://editions-unicite.fr/auteurs/DE-SAER-Celine/tremblement-d-ether/index.php

 

 

 

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Pour citer cet article inédit

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Maggy De Coster, « Céline De-Saër, « Tremblement d’Éther », Éditions Unicité, 2024, 72 pages, 13€ », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 17 février 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/mdc-desaer-tremblementdether

 

 

 

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