12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 18:24

 

Megalesia 2018 | Florilège de poèmes pour le Printemps des Poètes

au féminin

 

 

Jour après jour

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

Illustration de

 

Claude Menninger

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, image pour "Jour après jour", décembre 2017.

 

 

 

 

jour après jour

nous grignotons le temps

nous nous vidons de nos vies

et nos rêves sous notre peau

prennent la place des mots

 

 

nuit après nuit

nous rêvons dans le poème

qui nous enferme sur nous-mêmes

nous tressons avec les mots

nos couronnes de lumière

 

 

nous dormons l'âme éclose

au bord de l'infini

qui nous borde avec ses rimes

nous ne fermons les yeux

que pour les rouvrir sous d'autres cieux

 

 

***

 

Pour citer ce poème


Françoise Urban-Menninger, « Jour après jour », illustration de Claude Menninger, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Le Festival Megalesia 2018, Le Printemps des Poètes au féminin, mis en ligne le 12 mars 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/3/jour-apres-jour

 

© Tous droits réservés                            Retour au sommaire

Rédaction de la revue LPpdm - dans Megalesia
12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 18:12

 

N°8 | Dossier majeur | Florilège de textes poétiques

 

 

 

 

Jeunesse

 

 

 

 

Sarah Mostrel

 

Site officielwww.sarahmostrel.online.fr

 

Page facebook officiellewww.facebook.com/sarah.mostrel

 

 

 

 

© Crédit photo : Sarah Mostrel, Ainsi suis-je.

 

 

 

Avant, c’était le temps de la liberté

De l’insouciance

On ne pensait pas au fric

On ne pensait qu’à la fête

 

On avait des valeurs

De fraternité, de solidarité

Dans nos soirées baba cool,

on refaisait le monde

Et il était beau

 

 

© Crédit photo : SM, Le poids de la vie.

 

 


 

Quand on faisait des études

On savait qu’on aurait du boulot

On ne se souciait pas de comment remplir le frigo

On avait envie

De s’aimer pour la vie

Et on chantait tout haut

Ce que notre cœur disait tout bas

 

 

© Crédit photo : SM, Avec le temps.

 

 

 

Les vieux,

ils ne nous aimaient pas trop

On était trop rebelles pour eux

Alors, on prenait la guitare

Et on restait très tard

À jouer de nos souffles

Du Graeme Allright, du Vian, du Brassens

Du James Taylor, du Neil Young, du Lennon

 

 

On avait les cheveux longs et la crinière au vent

On était beaux, on était gentils

On aimait la vie en ce temps-là

On ne pensait pas aux divorces, au chômage, à la crise

On était confiant parce qu’on avait… l’amitié

 

 

© Crédit photo : SM, Sourire de l'âge.

 

 

Ce bien le plus précieux

Celui de nos vingt ans

Celui de nos amours fous

Celui de nos illusions

De nos rêves

D’enfants

 

Jeunesse

Tu nous as appris

La préciosité de l’amour

Sans lequel rien n’est ni ne sera jamais possible

 

 

© Crédit photo : SM, Aimer, encore...

 

 

 

Jeunesse, tu nous as construits

Instruits, aimés, gâtés

Avec ta musique, ta poésie

 

Celle qu’on porte en nos cœurs

Maintenant encore,

Nous

Les… (un peu plus) vieux…

 

© SM

 

 

***

 

Pour citer ce poème

 

Sarah Mostrel (texte & photographies), « Jeunesse », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°8 Supplément sur « La maladie et la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 12 mars 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/3/jeunesse

 

 

© Tous droits réservés                        Retour au sommaire

 

Lien vers le N° 8 à venir

Rédaction de la revue LPpdm - dans Numéro 8
12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 13:40

 

Megalesia 2018 | Florilège de poèmes pour le Printemps des Poètes

au féminin

 

 

BM{X}

 

 

 

&

 

 

 

Le mouton

 

 

 

Natacha Guillet

 

 

 

 

 

BM{X}

 

 

 

Bonne année 2018 tac-tac BMI 18

En 3 tours de green dévale en grinds

Croisement le Grinch, la neige grise

BMX rideur ne tenez pas rigueur

De la traînée d'huile Lesieur® qui dessine

L' ombre portée IMC 20.5/ Accès l'excès

J'explose les scores en freestyle Saint-

Doux dénivelle amortie par ma peluche

Accélère décélère céleri broyeur

 

BMI de ouf sac PDT pouf pouf

J'assimile mon gras en passes addict' au gracile

Pas de côté, la danse en bompoint incarnée

Adipique membrane avérée utile se révèle idylle

Je souffle en flat au street bitume jazz

 

Excited BMXeur en roue libre

Intimée bien poli neighbour

De la mettre en sourdine

Il convient au cycliste hyperactif

De juxtaposer côte à côte

Des cuisses de mangouste goutte à goutte enforcies

Feet strict assise après minuit

 

Dit-on Elle voyage beaucoup

 

D'erre période rose et un crédule

Zoo cauchemardesque résidu

J'ose citadine fushia prophète noctambule

M'égarer sans repère

Tête en l'air réverbère d'étoiles sur pieds en vrille

Le corps abasourdi transe agile plus léger dans le voile

De la suie froide d'hiver chue sur la ville

 

Nuit tombée où le folklore intérieur

Balbutions troubles entre veilleurs

Plus ou moins palpable rassurée

Swing go/back depuis les cabinets

Réjouisse un mur coloc' tour Big Ben

Nat'ite voisine en réchapée indemne

 

Blindée en cross sur pistes marginales

Poigne mendiante d'amendes grignotées en rave

Scandés soirs où je t'en prix à payer

Pourtant gigogne de chair isthme mouvementé

BMX équidé full moult roues de secours

BMI appointé IMC mon coco

Toute corpulence calfeutrée en soute

Ex-site let go &-den, en route

 

 

***

 

 

Le mouton

 

 

I – Foulonnier au mouchoir grège

 

Je suis le

Pied de [...]

Mouton de […]

 

Mon chat s'appelle Mouton

 

La nuit veillée au châle

Chambranle où tout est moite

Vasque d'hyènes mil haine mordorent

Oubliant les ans mutique

Ma bêle voix moue

Mon timbre d’hippocampe

Prière à ton de nymphes

En déni de poussière

 

Crash halo cordes vocables

Bis sermonnée entérine

Trachée debout m'éteindre

Étendre l'aine le linge

De meuh taire allouant à/les toiles

Autre rabougri raton pingre

Menhir amenuisé poli

 

Moutons des canyons pilotent lack asséchés

Rouets funambules filent autonomes

Autochtones moulinet tissent tricot bien ourdir

Un crochet bistrot en liseré quoi cotonner l'haleine

 

Piège essai choir qu'hennissant

Déblatèrent les mots dans l'yourte

Trompent en de maigres épiphanies

Hâle tente émoussée scande au blind-test

Fredonnerie non applicable

S'il n'expire

 

 

 

***

 

 

 II – Moi & la laine électrostatique

 

Toison rat-taupe canidé poodle

Or grand tondu révèle un boule

Triste râpé frisottis ceinturent

A-toilette affable

 

Étrennant à pattes

Sus au peloton dit au point mousse

Un blaireau-loup vient maquiller

Tutti bouclettes des cent geignes

Broutés tire-bouchonneux les guys

Ondulation chair de palourde

 

L'art brebis dès à l'hors cadre

Maroufle sa toison dort

Belle e-queue cloîtrée

L'étable déserte l'auge dégarnie

Les meules çà l' ici haut plus veules

 

Sapé museau scellé aux lièvres

Molletonnée en chien de fusil

N'espère à la dream line de coi dé-taire

Compte à rebrousse l'un d'eux

Toute planète bravée Kâma

L'haineuse assiette est stèle creuse

 

Je suis le

Mouton de […]

Poussière […]

 

Lama malmène chardon tantinet moufle

 

 

***

 

Pour citer ces poèmes


Natacha Guillet, « BMX » & « Le mouton », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Le Festival Megalesia 2018, Le Printemps des Poètes au féminin, mis en ligne le 12 mars 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/3/bmx

 

© Tous droits réservés                            Retour au sommaire

Rédaction de la revue LPpdm - dans Megalesia
10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 17:39

 

Megalesia 2018 | Articles & témoignages sur le handicap & sur les violences faites aux femmes

 

 

 

Robert-Fleury,

 

 

Le docteur Pinel libérant

 

 

les aliénées à la Salpêtrière en 1795

 

 

 

 

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de

 

 

Dina Sahyouni

 

 

 

​Crédit photo : Tony Robert-Fleury, Le docteur Pinel libérant les aliénées à la Salpêtrière,

1876, image trouvée sur Wikipédia, domaine public.

 

 

 

Présentation sélectionnée par les Commissaires de l'exposition « Fenêtres sur cours » du Musée des Augustins pour le guide audio (10 décembre 2016 17 avril 2017)

 

Tony Robert-Fleury, Le docteur Pinel libérant les aliénées à la Salpêtrière toile peinte en 1876.

 

"Cette œuvre donne à voir la cour comme un lieu de sociabilité du peuple où les femmes ont leur place d’actrices de la vie sociopolitique. Dina Sahyouni, directrice de la revue féministe Le Pan poétique des muses, commente ainsi cette représentation :"

 

© Crédit photo : Le visuel de l'exposition au Musée des Augustins.

 

 

Cette cour sombre, misérable, est peinte avec réalisme. Elle est toutefois chargée d'une poésie issue de la beauté de ces femmes libérées par le regard de l’artiste. Dans la toile, la cour symbolise l'espace public. C’est aussi l'expression de la liberté sociale des femmes.

 

Ici, la cour de la Salpêtrière a quatre fonctions : elle est une scène d'un événement historique, un espace de discipline pour les malades, un lieu de sociabilité et de métamorphose sociale des aliénées. Elle est simultanément le lieu morbide d'enfermement des corps des rejetées socialement, celui de leur libération et du commencement d'une nouvelle vie sociale. Le centre du tableau est occupé par une aliénée, debout, le regard flou, délivrée de ses chaînes par un homme. Cette partie du tableau incarne le présent, le moment où elles retrouvent leur place, leur dignité, leurs droits civiques d'êtres humains et de membres de la société. La partie droite met en scène l'ancienne vie de ces malheureuses délaissées et réduites à une mort lente et douloureuse. La partie gauche du tableau témoigne, elle, de leur libération, avec une femme agenouillée embrassant la main de leur libérateur, Philippe Pinel. Cette attitude est un signe de reconnaissance d'un nouveau contrat social établi entre les vulnérables et l'autorité médicale.

 

Ce tableau relate la tragédie de l'enfermement, l'isolement et la libération des femmes différentes ou atteintes de maladies psychiques et mentales. Ses trois parties narrent ainsi la métamorphose sociale et médicale nécessaires à l'intégration des aliénées dans la société en 1795.

 

 

***

 

Voir aussi :

 

 

***

Pour écouter ce témoignage lu par l'acteur du Musée des Augustins :

 

***

 

Pour citer ce témoignage


Dina Sahyouni, « Robert-Fleury, "Le docteur Pinel libérant les aliénées à la Salpêtrière en 1795" », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Le Festival Megalesia 2018, Le Printemps des Poètes au féminin, mis en ligne le 10 mars 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/3/les-alienees

 

© Tous droits réservés                            Retour au sommaire

Rédaction de la revue LPpdm - dans Megalesia
9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 17:29

 

Megalesia 2018 | Florilège de poèmes sur les violences faites aux femmes

 

 

 

Poésie engagée

 

 

 

La nuit la pensée vacille

 

&

 

L’entre-tempes

 

 

 

 

Deux poèmes par

 

 

 

Mahaut Ladmiral

 

 

 

 

La nuit la pensée vacille

 

 

Un regard. Un deuxième regard. Un sourire dans le métro.

 

 

Pourquoi je pressens la lourdeur

Pourquoi la montée de la peur

 

Regards des hommes dans la rue

Les yeux qui tracent ton chemin avant que tu l’emprunte

Tu sais tout de suite si c’est pour ta pomme

La bouche qui s’ouvre

Ils parlent et tu as raison

Rouge à lèvres et vêtements trop serrés soudain sur ta peau

 

Tu attires le regard puis la gêne et la peur

Pas encore trop tranchante distillée en pointillés

La vague anxiété

En aiguilles de peut-être

Tu peux encore te traiter de parano

Quand même

Il peut se passer n’importe quoi

 

Tu le sais

Tu le sais bien que ton corps n’est pas à toi

C’est le marché du vendredi

Tous ces beaux corps tentants à l’étal dans leur atours

Fruits tombés du camion des wagons du métro

 

Émois que tu devines aux couloirs de la rue

Dedans ces outres moites

Et les sourires frigides

Les déhanchés de pute

Et les cheveux noués

 

Les sourires sont forcés

Prix d’ami pour ta vertu intacte

Souris, c’est pas bien grave

Et puis je suis gentil

Pourquoi pas se parler

Pourquoi pas s’embrasser

Dans les ruelles en pente

Et les recoins pisseux

 

Ton ombre se dédouble

Ta pensée qui se trouble

Souris ils ont le droit

Tu es là disponible

Vision qui flotte à l’orée des désirs

Dans les vapeurs torrides

D’une nuit tentation

Des crochets qui se tendent

Sur le vent qui dit non

 

 

Le sentiment de proie me fait des taches à l’âme

 

 

J’ai la gorge serrée des hantises d’antan

J’ai la colère noire au feu rougi gravée

Dans la peau sur le cœur et dans le pas pressé

 

 

Mes talons sonnent sur le pavé

Foulant les souvenirs toutes ces hontes bues

Au voleur je marche en Valkyrie

Ces morceaux de corps volés arrachés des regards

Ils sont à moi

Et la ville

La ville immonde la nuit matou rapiécé en rut

La ville est mienne aussi

 

 

***

 

L’entre-tempes

 

Les souvenirs qui nagent entre les draps du lit

Les plis de nos corps troubles

Désirs dévorants

Une fois déjà sortie à toute force du gosier d’un autre

Je demeure en alerte

 

Loin de moi la litanie des heures languides

Loin de moi les rires et les sueurs matinales

Loin de moi l’ici et maintenant

Les cicatrices me lancent trop

Et la main au collet

 

L’homme assis sur ma poitrine

Toujours là

Toujours

Quand j’ai refusé sa présence

Quand j’ai oublié les errances

 

Et c’est là

Un gai matin

Que mes membres sont liés

Tu fuis la possibilité de ton désir

Tu fuis la honte qui te tache

Fille-femme d’alors progéniture de peur

Être flou mangé des tempes

Chose

 

Tout ce temps

Tout ce temps passé goutte-à-goutte

La main amie sur ton sein a ton cœur qui se fige

À la première caresse déjà tes mains transpirent

Baisers jolis et tu as froid

Brise d’un autre temps

 

 

Les silhouettes d’autres matins

Remuent entre tes yeux

Le corps n’oublie rien jamais

Sensation souvenir en rétention

Trésor maudit de dragon

Longtemps après la mort des rêves

Écho sans récit qui le pose

Les interprétations dissoutes

Dans les gargouillis du cœur caduc

 

Les soubresauts sans forme

Comme des ponts entre les mondes

Entre l’inconnue d’hier et celle d’aujourd’hui

 

Elle n’ont rien à se dire

Rien à se transmettre

 

Que la peur qui suinte du monde d’en bas

Tenace

Pour éclipser les soleils des réveils

Étaler les empreintes sanglantes du passé à sécher

dans les pas du présent

et le souffle à l’oreille qui susurre encore

souviens souviens moi

mais le souffle de quand la tête crève l’eau noire

je suis vivante

vivante vivante je vis

je gagne

Poèmes pour les 8 & 9 mars 2018

 

***

 

Pour citer ces poèmes


Mahaut Ladmiral, « La nuit la pensée vacille » & « L’entre-tempes », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Le Festival Megalesia 2018, Le Printemps des Poètes au féminin & « Le calendrier 2018 des poèmes pour lutter contre les violences faites aux femmes, enfants & minorités », mis en ligne le 9 mars 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/3/la-nuit

 

© Tous droits réservés                            Retour au sommaire

Bienvenue !

 

RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION ! 

LUNDI LE 3 MARS 2025

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

Rechercher

Publications

Dernière nouveautés en date :

VOUS POUVEZ DÉSORMAIS SUIVRE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES  SUR INSTAGRAM

Info du 29 mars 2022.

Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.

Numéros réguliers | Numéros spéciaux| Lettre du Ppdm | Hors-Séries | Événements poétiques | Dictionnaires | Périodiques | Encyclopédie | ​​Notre sélection féministe de sites, blogues... à visiter 

 

Logodupanpandesmuses.fr ©Tous droits réservés

 CopyrightFrance.com

  ISSN = 2116-1046. Mentions légales

À La Une