Pour citer ces poème féministe & illustration inédits
Mokhtar El Amraoui, « De chaque jour, faites fête, FEMMES ! »,Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 10 mars 2023. URL :
N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Annonces diverses
Sélection d'actualités poétiques et artistiques en images
1. Actualité poétique de Françoise Urban-Menninger
À ne pas manquer :
Poète, nouvelliste, critique et directrice éditoriale, Françoise Urban-Menninger donne une conférence suivie d'une lecture de ses poèmes le 11 mars à Colmar, voir tous les détails dans les visuels fournis :
Sa lecture poétique pour l'Académie rhénane dans le cadre des évènements du festival Le Printemps des Poètes le 25 mars 2023 à Strasbourg. Les noms des poètes et toutes les informations nécessaires pour assister à cette festivité poétique se trouvent dans le visuel ci-joint :
N'hésitez pas à nous faire part de vos annonces poétiques et artistiques à partager ici.
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Pour citer cet agenda poétique & artistique inédit
LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Sélection d'actualités poétiques et artistiques en images », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 9 mars 2023. URL :
Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023 à l'Institut du Monde Arabe à Paris se tient une superbe exposition baptisée « Sur les routes de Samarcande. Merveilles de soie et d'or ».
Anciennes villes d’Asie centrale situées sur la route de la soie, Samarcande tout comme Boukhara en Ouzbékistan, sont à la croisée des civilisations entre les peuples des oasis (espaces de culture du coton et de la soie), des steppes, de l’Inde, de la Perse et de la Chine.
Ainsi cette exposition nous laisse découvrir l’art du tissage et de la broderie d’or ou zardozi(mot dérivé du persan), un savoir-faire raffiné répondant aux exigences de la haute société.
Le Caftan appelé aussi chapan est une pièce de luxe, brodée d’or, de soie et de velours, portée à la cour de l’émir de Boukhara à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les chapans sont confectionnés dans des ateliers dirigés exclusivement par des hommes – car il est dit que l’or se ternit des mains et du souffle d’une femme – et sont offerts à des ambassadeurs et aux militaires comme cadeaux diplomatiques. Sept de ces pièces monumentales peuvent être portées en superposition.
La calotte fait partie intégrante du costume traditionnel ouzbek depuis des siècles. Elle est ornée de motifs floraux et végétaux et est portée par des hommes, des femmes et des enfants sauf les femmes âgées qui portent des foulards.
Les robes talismaniques portées par des personnes de haut rang, revêtent des sourates du Coran au niveau de la taille et tout au long des manches. Ce sont des robes de protection contre les maladies et le « mauvais œil ».
Les costumes féminins, plus sobres que ceux des hommes, se composent de plusieurs pièces à la coupe unique : une robe-chemise, un pantalon, une camisole, un chapan, des chaussures, des galoches et différentes coiffes.
Le cheval fait partie de la culture et de l’identité ouzbèkes. Un attirail riche et luxueux lui est réservé. Les tapis de croupe sont en velours brodés d’or, dauri et les selles en bois, peintesà la main. Parmi les dix-sept races de chevaux de la cour, les purs-sangs sont réservés à l’émir et aux cadeaux diplomatiques.
Les suzanis,en persan « faits à l’aiguille »,sont de grandes pièces de tissu brodées de fils de soie destinées à la dot de la mariée. Ces ouvrages artisanaux somptueux sont utilisés dans la décoration d’intérieur. Ils comportent des motifs célestes ou terrestres et ont une fonction tant décorative que protectrice.
L’art du tapis en Ouzbékistan remonte à des siècles. Il y a quatre types de tapis : les tapis à poils courts ou longs, les tapis tissés à plat, les tapis brodés et les tapis feutrés (la forme la plus ancienne). Les tisseuses choisissent avec précision les motifs de protection de la maisonnée en se basant sur une symbolique ancestrale transmise de génération en génération.
Les bijoux sont liés au port vestimentaire, à la tradition, au statut social, économique et matrimonial. Ils indiquent l’âge de celle qui les porte aussi. Plus la femme est jeune, plus les bijoux sont nombreux et éclatants. La couleur de chaque pierre semi-précieuse qui les orne a une signification propre.
On note aussi la présence des Ikats « attacher et nouer » en indonésien, une technique de teinture et de tissage répandue dans toute l’Asie et qui s’est développée en Ouzbékistan sous le nom d’abrbandi, mot persan dont la racine abr signifie « nuage ». Cette technique peut s’appliquer sur différents types de tissus. Chaque région a ses propres motifs.
En fin de compte, on peut admirer la peinture d’avant-garde de l’école ouzbèke dans les années 1920 avec Alexandre Volkov, peintre russe : des portraits de la population locale, des scènes de la vie quotidienne, des paysages et de l’architecture sont montrés.
Maggy De Coster (texte & reportage photographique), « L'exposition "Sur les routes de Samarcande. Merveilles de soie et d'or" à l'Institut du Monde Arabe », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », Revue Orientales, « Les voyageuses & leurs voyages réels ou fictifs », n°2, volume 1, mis en ligne le 7 mars 2023. URL :
Maryam Firuzi, née en 1986, vit et travaille en Iran. Elle expose actuellement quelques unes de ses photographies à l'Espace Apollonia à Strasbourg dont la série belle et émouvante intitulée « À un cheveu près ».
Réalisatrice, mais également photographe, elle pense que les différentes formes d'expressions artistiques sont liées entre elles et s'influencent mutuellement, ses mises en scène photographiques illustrent ses propos.
Dans un article du Figaro, elle dit « J'ai compris que les femmes étaient les racines de tout ce qui arrive ».
Aujourd'hui, elle fait référence aux enjeux contemporains iraniens et se bat pour ses idées qu'elle transpose dans les images qu'elle compose comme des tableaux où la beauté intemporelle irradie et semble transcender la douleur.
C'est ainsi que dans le contexte iranien actuel, particulièrement tragique, elle a demandé à ses amies de se couper quelques mèches de cheveux qu'elle brode symboliquement sur ses photographies.
Maryam Firuzi affirme que « les cheveux sont les fils de l'âme » et d'évoquer les mythes, contes de fées, œuvres d'art qui ont partie liée avec la chevelure. Les amas de cheveux retrouvés aux portes des fours crématoires à Auschwitz représentent pour elle « l'âme des disparus ».
En explorant l'univers de l'Iran d'aujourd'hui, l'artiste explique que le genre est un sujet tellement sensible qu'elle craint d'être obligée de créer des œuvres qui ne touchent que les femmes. Mais quand on découvre ses créations, on ne peut que conclure qu'elles interpellent tout un chacun. Par leur caractère universel, les photographies de Maryam Firuzi invoquent les droits humains et signent sa quête irrépressible de liberté.
Françoise Urban-Menninger, « Maryam Firuzi expose "À un cheveu près" », texte illustré par Claude Menninger,Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », Revue Orientales, « Les voyageuses & leurs voyages réels ou fictifs », n°2, volume 1, mis en ligne le 5 mars 2023. URL :
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