8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 09:54

 

Texte pour la 1ère thématique :

Errance, folie, drogues, alcools, poètes maudits, etc.

 

Ouvrage de dame

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

Tapisseries par Marguerite Menninger

Photographies de Claude Menninger

Blog officiel : L'heure du poème

                         

© Crédits photo : "Deux tapisseries réalisées d'après les dessins de Colette Enard" par Marguerite Menninger, photographies de Claude Menninger, 2013.
© Crédits photo : "Deux tapisseries réalisées d'après les dessins de Colette Enard" par Marguerite Menninger, photographies de Claude Menninger, 2013.

© Crédits photo : "Deux tapisseries réalisées d'après les dessins de Colette Enard" par Marguerite Menninger, photographies de Claude Menninger, 2013.

 

C’est sous cette dénomination le plus souvent accompagnée d’une connotation péjorative que l’on enferme la femme dans un domaine qui lui est d’office réservé. L’ouvrage de dame véhicule encore dans certains esprits passéistes le cliché éculé d’une femme penchée sur quelques travaux d’aiguille, tapisserie, broderie, parfois même tricot, une occupation en quelque sorte qui tient l’épouse, la mère, la jeune fille, éloignées de la fureur du monde. N'appelait-on pas également arts d'agrément cette occupation qui ne devait mener les femmes ni à une profession ni véritablement à la création ? Et George Sand de les rebaptiser « les arts de désagrément » tant cet usage privé de l'art participait de ce que l'on entendait et attendait d' une bonne éducation.

 

 

 

Cette image paisible de la femme rangée absorbée par son ouvrage nous renvoie à celle de la femme jouant de la harpe ou penchée sur son métier à tisser car comme le souligne Françoise Collin dans Les femmes de Platon à Derrida si « on estime que les femmes ont apporté peu de contributions aux inventions de l'histoire de la culture, elles ont peut-être quand même inventé une technique, celle du tressage et du tissage ». Voilà d'après la philosophe ce que les hommes et notamment Freud concèdent aux femmes: l'apanage du tissage ! Car les Grecs font du pneuma ou souffle créateur, la seule propriété de l'homme !

Les peintures qui ornent les vases antiques illustrent ce schéma intemporel de la femme tissant ou jouant de la harpe mais l’image, comme chacun le sait, est trompeuse. Derrière les apparences d’une potiche qui n’a rien à dire et qui ne sait que reproduire comme l'affirme Auguste Comte ou qui aurait perdu sa langue, la femme n’a jamais cessé de broder le fil de ses pensées !

 

 

Virgile, Ovide, Eliot, Shakespeare et bien d’autres auteurs qui ont revisité le mythe de Philomèle et de Procné, ne s’y sont pas trompés. Philomèle condamnée au silence par son beau-frère Térée qui lui coupe la langue après l’avoir violée afin qu’elle ne puisse le dénoncer auprès de sa sœur Procné, use comme Pénélope d’une ruse. Philomèle tisse la trame de sa malheureuse histoire sur une toile qu’elle fait porter à sa sœur. L’horrible vengeance des deux sœurs s’achèvera avec la métamorphose des trois protagonistes en oiseaux.

 

Ce qui nous intéresse dans ce mythe à plusieurs reprises transposé, c’est sans nul doute, cette appropriation par la femme d’un langage qui lui est propre. Anne Tomiche, critique féministe, écrit dans un article « The voice of the Shuttle is ours », « La voix de la navette est la nôtre » car Pénélope comme Philomèle usent d’un langage spécifiquement féminin qui n’a pas recours aux formes patriarcales. C’est une parole muette qui met en lumière la figure de la femme artiste par excellence. « La voix de la navette » permet de restaurer la langue arrachée et de faire de Philomèle un symbole de résistance face à l’ordre linguistique.

 

On peut transposer ce mythe dans notre époque contemporaine en évoquant le parcours singulier d’une grande artiste à laquelle la Ville de Royan vient de rendre hommage. Il s’agit de Colette Enard née en 1918 et qui s’est formée aux Beaux Arts de Bordeaux puis à Paris. À 25 ans, elle publie deux livres chez Flammarion : Gervaise avec et sans lys, Jeux avec la mort. Sa carrière littéraire semble toute tracée, pourtant Colette Enard n’a qu’une envie, celle de partir en Australie… Mais cette envie-là, sa mère possessive ne peut l’envisager, aussi pour garder sa fille auprès d’elle, elle la fait interner !

 

 

Colette Enard sombre alors, victime comme Sylvia Plath, d’essais thérapeutiques balbutiants… Seule la peinture la sauvera de la folie, elle s’y adonnera corps et âme jusqu’en 1964. Des compositions étranges, des animaux hybrides salués par André Breton qui voit en elle une figure du mouvement surréaliste, envahiront ses toiles. En 1964, pour des raisons financières, Colette Enard se tourne vers la tapisserie… Elle devient cartonnière et crée plus de 200 modèles, chacun reproduit uniquement à 6 exemplaires, faisant parfois concurrence aux ateliers d’Aubusson.

 

 

Et c’est ainsi que les œuvres de Colette Enard se sont retrouvées entre les mains de bien des « dames », dont ma belle-mère Marguerite Menninger et bon nombre de ses amies à Thann qui se sont mises avec ferveur à la tapisserie d’aiguille, passant des heures sur leur « ouvrage », leur corps penché sur leur métier à tisser mais leur pensée libre et vagabonde dans un ailleurs dont l'artiste leur avait ouvert le chemin.

 

 

Les grandes tapisseries réalisées à partir des cartons de Colette Enard nous remémorent les « Millefleurs » de l’époque gothique ou les pièces de « Verdure » où prédominent les végétaux, les arbres, les plantes luxuriantes dans lesquels viennent se poser de grands papillons ou parfois des oiseaux fabuleux mais inquiétants au bec souvent long et acéré comme ces couteaux cassés dont l’artiste usait pour peindre sous l’effet d’une colère incoercible et muette après son séjour à l’asile entre 1960 et 1964.

 

 

Les tapisseries de Colette Enard semblent avoir traversé le temps, elles sont intemporelles… Leur force est faite d’une violence contenue dans la trame même de l’ouvrage mais celle-ci déborde toute parole. Elle s’impose, droite, fière, altière, enfin libre. Les oiseaux exotiques aux yeux ronds nous observent muets, leurs ailes s’ouvrent, les plantes ont des feuilles immenses qui, à l’instar de flammes vives, semblent dévorer la trame même de la toile.

 

 

À n’en pas douter Colette Enard a fait sienne le mot d’ordre de Sophocle repris par Anne Tomiche, « La voix de la navette » se confond avec la sienne et l’on perçoit sous les nœuds de la trame ceux d’un inconscient qui ne cesse de dénouer les fils des ses angoisses. Chaque tapisserie semble éclairer les ténèbres et faire jaillir un trop plein de lumière qui n’en finit plus de nous fasciner et de nous interpeller. Des lunes, des étoiles, des soleils célèbrent le parcours et la figure de cette femme artiste qui s'impose comme une « Orphée au  féminin » pour reprendre l'expression très juste d'Anne Tomiche. Les oiseaux sur les tapisseries de Colette Enard nous renvoient aux métamorphoses de Philomèle, Procné et Térée et leur chant qui semble suspendu sur la toile nous fait songer aux plaintes d'Orphée nous suggérant que ce paradis créé par l'imaginaire de l'artiste n'est que la face apparente d'un monde intérieur qui poursuit sa pensée envers et contre tous sur la toile qui tisse la liberté d'être au monde malgré et sans aucun doute en raison des drames qui en sont la trame.

 

 

Pour citer ce texte

Françoise Urban-Menninger, « Ouvrage de dame », texte illustré par deux tapisseries de Marguerite Menninger, photographiées par Claude Menninger, Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique  « Megalesia 2016 » [En ligne], mis en ligne le 8 avril 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/04/ouvrage-de-dame.html

 

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Le Pan poétique des muses - dans Megalesia
8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 09:54

 

Poème pour la 2ème thématique :

 

Les aventurières, orientalistes, occidentalistes, voyageuses, nomades, rêveuses en poésie, etc.

 

 

Harcelée

 

 

 

Dina Sahyouni

                      

 

Ces lignes sont dédiées à toutes les femmes, dites Orientales, qui subissent des violences psychiques et/ou des descriminations.

Pardon aux vrais loups qui sont des animaux magnifiques...

 

 

 

Dans l'impasse des idées fugitives

dans l'antre de l'objectivité

le sensible se dérobe

et les idées se broient...

 

 

dans l'impasse des idées fugitives

dans l'antre des lumières

l'orientale se fait descendre

Silence. On tue là-bas

Silence

Action

On tue sournoisement là-bas

 

 

Dans l'antre de leurs furies et complexes

l'orientale devient l’écho de leurs humiliations

l'orientale dans l'impasse de leur harcèlement moral

et discriminations à tout va

demeure debout, crie sa victoire

elle est là, debout et comme la tortue

de la fable de La Fontaine

avance dans la pertinence des idées et

les meutes des loups s'acharnent au loin

 

 

 Poème écrit le 14 août 2013 à 11 h 25
 
 
 
Pour citer ce poème
 
Dina Sahyouni, « Harcelée », Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique « Megalesia 2016 » [En ligne], mis en ligne le 8 avril 2016. Url :  http://www.pandesmuses.fr/2016/04/harcelee.html
 

 

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Réédition

 

Calendrier poétique | Agenda poétique | Événements poétiques

 

 

Poésie militante

 

***

Pour citer ce poème

 

Dina Sahyouni, « Harcelée », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : « Le calendrier 2018 des poèmes pour lutter contre les violences faites aux femmes, enfants & minorités », mis en ligne le 3 novembre 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/04/harcelee.html

 

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 09:43
 

Poème calligramme pour la 2ème thématique :

Les aventurières, orientalistes, occidentalistes, voyageuses, nomades, rêveuses en poésie, etc.

 

Vidéo-poème

 

 

Rose des sables

 

 

 

Nicole Coppey

© Crédits photos : "Rose des sables", poème calligramme de Nicole Coppey.
© Crédits photos : "Rose des sables", poème calligramme de Nicole Coppey.

© Crédits photos : "Rose des sables", poème calligramme de Nicole Coppey.

© Crédit vidéo : "Rose des sables", vidéo-poème de Nicole Coppey, 2013, url : https://youtu.be/RtMNlMpmhqQ

Présentation du court-métrage (film réalisé) par l'artiste Nicole Coppey

 

Poème accompagnant « Le chameau-dromadaire de Tozeur »

Œuvre poétique plastique et auditive réalisée par Nicole Coppey et les jeunes de Tozeur avec le sel du Chott El Jerid pour le 1er festival du Land art de Tozeur mars 2013.

 

Lors de mes premiers passages en Tunisie, il y a de cela plusieurs années, j'avais déjà ressenti quelque chose de très fort en mon cœur. Les Tunisiens m'ont tout de suite interpellée par leur intelligence, leur sensibilité, leur sens du respect... Indiscutablement, j'ai perçu en cela que j'allais y vivre des moments intenses.

L'idée de l’œuvre présentée au 1er Festival du Land Art en Tunisie en 2013 a été de faire une passerelle avec le festival de poésie dans lequel j'avais été conviée en 2012.

 

Aussi, je suis repartie d'un poème qui m'est cher « Je partirai ». Dans ce poème, dessiné en forme de chameau (à deux bosses) mais avec l'élégance d'un dromadaire, la pensée se fonde sur la dualité du « Je partirai mais...je resterai... ». Aussi, en souvenir d'un tournage poétique fait sur le Chott en 2012 dans lequel je m'étais "enfoncée", j'ai pensé mettre en forme cette réflexion de façon à avoir l'aspect horizontal (comme le dessin de ma poésie sur une feuille) complété par l'aspect vertical d'une œuvre dans un espace grandiose. Le chameau « s'enfonce » dans sa marche, laissant ainsi supposer le mystère de la vie et/ou de la mort. Dans la "confection" du chameau, nous avons désiré tous ensemble, doubler le volume des bosses et garder la grandeur du cou et de la tête à l'état initial. Cela développe ainsi la pensée sous plusieurs formes : en visionnant un dromadaire ou alors un chameau dromadaire. Le cou a également pris un autre mouvement de façon à développer la pensée dans d'autres sens.

 Dans cette création, faite totalement avec le sel du Chott El Jerid, les jeunes sont allés chercher bloc après bloc, avec un esprit généreux, heureux et engagés, afin d'y apporter, à tour, une pierre à l'édifice. J'ai été très interpellée par l'esprit d'initiative et les gentillesses mutuelles. Notre œuvre collective est donc devenue, avec les énergies des uns et des autres, « Je partirai mais.… je resterai… Chameau dromadaire de Tozeur », ancrée dans le sel du Chott, dans l'eau, enfoncé, de façon à démontrer « Je partirai mais...je resterai... ». Le fait de partir mais de rester développe aussi une autre présence. L'idée a été de penser plutôt à une autre présence plutôt qu'à une séparation... de développer ainsi une présence spirituelle.

 

Le chameau dromadaire est accompagné d'un personnage dont l'aspect nous laisse supposer qu'il représente l'Orient alors que le chameau dromadaire a un œil occidental (bleu). Le « Chameau dromadaire de Tozeur » est en relation directe avec les éléments naturels (terre, sel, eau, ciel) dans un espace grandiose nous situant à l'infini (chacun de nous peut aussi percevoir l'espace différemment là où il se situe dans son chemin de vie). Il se déplace de l'est vers l'ouest, mais surtout la poésie écrite en français et en arabe (traduite par Zouzi) sur des chèches formant phylactères, génère simultanément les mouvements gauche-droite, et droite-gauche, renvoyant l'ouest vers l'est et inversement. Le poème, enfoui dans le sel ou jaillissant de la terre du lieu, n'est exprimé que partiellement, laissant entre les fragments de texte une zone libre à travers laquelle on peut lire et qui favorise une écoute du silence, l'audition intérieure, fondamentale pour le développement intérieur... si capital pour la compréhension des Autres, le recueillement, la méditation.

 

Cette œuvre participative, s'inscrit également dans son environnement naturel, avec force, énergie et valorisation. Grâce à l'énergie solaire il a été possible de diffuser l'enregistrement du poème « Je partirai » auquel j'ai ajouté un deuxième poème « Rose des sables », diffusé en effets stéréo dans des espaces encadrant l'œuvre collective. Il est aussi important pour moi de partager avec vous le fait que « Je partirai » et « Rose des sables » sont liés par un grand coup de gong ageng, ce que je souhaitais depuis longtemps réaliser sur le Chott, car ce gong indonésien est le plus grand, celui qui est utilisé dans le gamelan javanais par les sages (les personnes plus âgées, nous rappelant ainsi le respect des générations). Les Javanais disent que le gong ageng comprend tous les sons du monde. C'est un symbole de vibration mondiale qui me parle fortement. Et je termine en vous disant que le gong est suivi par un violon absolument génial, d'une dimension spirituelle très profonde et élévatoire. Grâce à tous les participants, nous avons donc pu créer sur le Chott le « Chameau dromadaire de Tozeur », œuvre au service de tout et tous, et d'autant plus si on y met une pensée philosophique et anthropologique...

 

Pour citer ce poème

Nicole Coppey, « Rose des sables », calligramme et court-métrage (vidéo-poème), Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique « Megalesia 2016 » [En ligne], mis en ligne le 8 avril 2016. Url :  http://www.pandesmuses.fr/2016/04/rose-des-sables.html

 

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