10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 14:58

 

N°6 | Critique & réception | Invitation à lire

 

 

La téméraire

 

 

de Marine Westphal, paru chez Stock

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

© Crédit photo : 1ère de couverture illustrée de La téméraire chez Stock,

photo fournie par Françoise Urban-Menninger

 

 

C’est le premier livre de Marine Westphal, 27 ans, infirmière à Colmar. C’est le coup de cœur de la commission littéraire de l’Académie rhénane dont je vais vous entretenir. Dès les premières pages, le lecteur est saisi par le style incisif, des phrases courtes qui le plonge d’emblée dans le drame de Sali dont le mari a été victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC).

 

« Sous le chapeau de tuiles se cache une réalité qui bouscule les théories et marche sur les pieds bien chaussés de l’acquis. »

 

Une seule phrase bien affûtée pose le décor « Avant c’était la pièce à vivre », et de poursuivre :

« Un lit au centre du salon, un matelas aux bourrelets tendus d’air, un homme en pyjama au mois d’août, allongé. Est-ce qu’il dort, je l’ignore, Sali veille. ».

 

En quelques lignes, sans larmoiement, sans prendre partie, Marine Westphal nous fait entrer de plain-pied et non pas sur la pointe des pieds dans une réalité qui renvoie également à la nôtre . Car qui aujourd’hui n’est pas touché dans sa famille, parmi ses connaissances par ces drames liés aux AVC ou à d’autres maux comme la maladie d’Alzheimer qui fait basculer du jour au lendemain le quotidien dans l’indicible.

 

Cet indicible pourtant Marine Westphal trouve les mots pour l’écrire. L’amour indéfectible entre Sali et Bartoloméo qui dure depuis 30 ans, on le pressent, on le ressent entre les lignes et l’on se remémore la phrase d’Albert Camus que l’auteure a choisi de placer en exergue de son livre : « C’est cela l’amour, tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour ».

 

Sali est devenue cette « sentinelle » qui veille et qui espère que tout n’est pas perdu... C’est la figure lumineuse de cette femme qui rayonne et qui donne chair à ce récit si vivant en dépit de la mort qui affleure à chaque page. Jamais Sali n’abandonne et c’est en cela qu’elle est téméraire. Elle tente de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’avant et pas d’après. La vie, malgré la maladie, doit être un continuum... Ainsi quand elle lave son mari avec de l’eau fraîche, c’est parce que ce dernier aimait à nager dans un lac où l’eau n’excédait pas 12°.

 

C’est dans cet esprit que tout le récit se déroule et trouve son point d’orgue dans le choix de Sali qui décide dans une ultime preuve d’amour d’offrir une mort digne à son époux, non pas en l’euthanasiant comme d’aucuns pourrait l’imaginer mais en élaborant un incroyable stratagème que je vous laisse découvrir en vous invitant à lire ce merveilleux livre. Sali va réussir à réenchanter les derniers jours de son époux en lui offrant de les passer dans le paysage qu’il a toujours affectionné, au bord du lac où il aimait nager et je cite  « où le souffle le bordait comme une enfant ».

 

© Crédit photo : Marine Westphal, photo fournie par Françoise Urban-Menninger

 

Dans ce récit bouleversant, Marine Westphal, je le redis, ne prend pas partie, n’enjolive pas les sentiments, c’est un récit humain où le beau et le vrai se conjuguent jusque dans cette échéance inéluctable où même la mort nous offre une dernière leçon de vie. En ce qui me concerne, la téméraire, n’est pas seulement Sali, l’héroïne qui a bravé ce qu’elle appelle la morale collective mais aussi, et sans soute, je me répète, Marine Westphal qui a choisi d’aborder un sujet qui touche chacun d’entre nous, elle le fait sans détour pour nous offrir un livre taillé dans la pleine lumière de l’âme et dont on sort non pas meurtri mais véritablement apaisé à l’instar de Bartoloméo qui dans ses derniers instants « sourit à tout ce qui l’entoure avant de passer la ligne ».

 

La poésie permet à l’auteure d’appréhender avec témérité cette transcendance. On y retrouve cette grâce qui renvoie à la formation de danseuse de Marine Westphal quand elle décrit Sali qui « garde les bras en position de valse ».

C’est cette dernière image que je retiendrai pour saluer l’écriture somptueuse de Marine Westphal qui n’a pas fini, je l’espère, de faire danser les lignes sur les pages blanches de ses cahiers pour continuer à nous enchanter.

 

***

 

Pour citer ce texte

 

Françoise Urban-Menninger, « La téméraire de Marine Westphal, paru chez Stock », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Supplément au n°6 sur « Penser la maladie et la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 10 juillet 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/no6/temeraire.html

 

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Lien à venir

Le Pan poétique des muses - dans Numéro 6
3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 17:20

 

N°7 | S'indigner, soutenir, hommages & lettres ouvertes

 

 

Avant-première                                                        

Hommage & soutien

 

Le Courage et le militantisme

 

 

d’une plasticienne luxembourgeoise

 

 

Sylvain Josserand

Blog : http://sylvainjosserand.blogspot.fr

 

 

 

Le 29 mai 2014, la jeune artiste plasticienne luxembourgeoise, Deborah De Robertis, s'assoit à terre devant le tableau de Courbet, "L’origine du monde"— exposé au musée d'Orsay —  et, jambes écartées, exhibe son sexe devant les visiteurs à la manière du modèle du tableau, avant d'être délogée par les gardiens et la police venue en renfort.

 

Cette artiste réalise ainsi une installation vivante en face du tableau éponyme, en adoptant devant un public interloqué une posture presqu’analogue à celle du modèle de l’œuvre du génial peintre qui rejetait la peinture académique et des nus trop lisses.

 

Tout le monde connaît ou a vu ce tableau dont le dernier propriétaire fut Jacques Lacan, avant qu’il n’en fasse don au Ministère de l’Économie et des Finances. Le but de cette évocation n’est pas de rappeler les différents mystères qui entourent son commanditaire, ni d’évoquer les nombreuses polémiques soulevées par cette peinture jugée provocatrice par certains, ni de situer la place occupée par cette œuvre dans la vie du célèbre psychanalyste, mais de souligner l’acte courageux et militant de Déborah.

 

Déborah De Robertis ne dispose pas de la notoriété de Koons qui n’hésitera pas à installer un sex-shop en plein milieu de l’exposition qui lui est consacrée au musée Beaubourg à l’automne 2014.  Sex-shop où il s’est mis en scène et fait photographier avec la Cicciolina (une actrice du porno). Un gardien a été affecté à cet espace dédié pour filtrer les entrées, preuve s’il en est que l’on n’est plus ici dans l’Art mais dans un tout autre registre. Ce lieu est interdit aux visiteurs de moins de 16 ans,  pour permettre à la vulgarité de se conjuguer avec le manque de respect pour le corps féminin.

 

Déborah s’affiche à Orsay sans la moindre autorisation, sans la supervision d’un Commissaire d’exposition et sans les subsides du Ministère de la culture. Elle n’est ni dans le buzz ni dans la subvensionite des artistes contemporains passant autant de temps à courtiser les sponsors officiels qu’à créer, tant les œuvres monumentales qu’ils offrent au public exigent de lourds sacrifices financiers. Deborah par son installation devient sa  propre création, sa « propre origine du monde ». Elle se dévoile au sens où l’entendrait probablement le philosophe Heidegger.

 

Elle veut signifier, me semble-t-il, que la construction, au sens ontologique du terme, est encore possible face à un monde dominé et terrorisé autant par les puissances d’argent qui s’enrichissent de la fabrication d’armes, de polluants pour la culture et l’élevage intensifs, de l’extraction sans limite d’énergies fossiles que par la déconstruction programmée d’idéologues sanguinaires qui voilent leurs femmes. Leur  cynisme et leur cruauté les conduisant d’ailleurs en inversant deux lettres  du mot voile, à violer  leurs esclaves et leurs prisonnières.

 

Deborah nous parle de la vie.  Elle s’inscrit dans la longue tradition des mythes des déesses-mères ou des déesses des origines. C’est une Vénus de Quinipily.

Les mythes, n’ayant aucune temporalité, nous aident à revisiter quotidiennement les parts d’ombre et de lumière de notre inconscient. À nous féconder de l’intérieur pour promouvoir la vie et pour lutter contre la spirale mortifère des démiurges du temps présent.

Déborah par son geste, réprimé par la force publique, symbolise l’Origine de la Vie et de sa sauvegarde, qu’il s’agisse de celle des  règnes minéral, végétal ou animal.
 

***

Pour citer ce texte

 

Sylvain Josserand, «  Le Courage et le militantisme d’une plasticienne luxembourgeoise », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°7 | Automne 2017 « Femmes, poésie & peinture » sous la direction de Maggy de Coster, mis en ligne le 3 juillet 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/courage-militantisme-peinture.html

 

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Le Pan poétique des muses - dans Numéro 7
3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 15:53

 

Critique & réception

 

 

Mario Urbanet

 

 

Couleurs Noir

 

 

Éditions Unicité, coll. Poètes francophones

 

 

planétaires, juillet 2017, Format A5, 72 p., 13€

 

 

Maggy de Coster

Site personnel : www.maggydecoster.fr/

Site du Manoir des Poètes : www.lemanoirdespoetes.fr/

 

 

© Crédit photo : couverture illustrée du recueil,

image fournie par Maggy de Coster    

 

 

Une poésie narrative qui rappelle un peu celle du poète italien Carlo Bordini et qui met à nu la vie d’un peuple souffrant et luttant au jour le jour pour sa survie mais sans se plaindre. Mario Urbanet sait mettre des mots sur les maux du continent noir dépeuplé de ses fils à la faveur de la colonisation.

Aussi démêle-t-il l’écheveau de l’Histoire d’un peuple ? :

 

en appui au sicaire locaux

le négrier déshonora l’homme blanc

mais enrichit Bordeaux Nantes La Rochelle

et tant de villes avilies

ou encore :

le développement est un cercle vicieux

qui engendre

un sous-développement vicié

 

Même les arbres lui paraissent tristes :

 

les baobabs

aux allures de bougeoir éteints

en sont retournés

ils se sont mis la tête sous terre

pour que leurs racines

puisent des prières dans le ciel

 

Quand la famine sévit la mendicité s’impose. Elle touche tous les âges. Et le poète de poser un regard compatissant sur le pauvre hère errant dans les rues de Dakar demandant l’aumône à tout va alors que le soleil darde ses rayons. Aussi comprend-il que « Le mendiant de couleur n’a pas de couleur » car c’est avant tout un être humain dont les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits. Le droit de vivre dignement ne lui est point reconnu. Quel constat d’inhumanité !

Il met également l’accent sur la permanence du système D, l’autre moyen ordinaire de survie. C’est la preuve que l’être humain a tant de ressources en lui qu’il ne se laisse pas facilement mourir. Même quand la maladie fait rage tous les moyens sont bons pour la conjurer, les grigris ne sont-ils pas là pour contrer tous les obstacles ?

Les vieux versent dans la résignation en attendant leur dernière heure car ils ont déjà leur vie de lutte derrière eux. Mais pourquoi ne pas avoir recours au « bois à mâcher » pour tromper la faim ?

C’est un poète-reporter qui observe tout avec minutie, sait lire dans les regards, traduit les souffrances, interprète les faits et gestes de ses frères humains de « Couleurs noir » :

Aussi s’indigne-t-il que le mendiant cul-de-jatte soit chassé comme une mouche puisque «  s’en fout le président » emmuré dans sa tour d’ivoire loin de la misère de son peuple ».

Il est aussi le témoin oculaire de ces femmes, l’échine courbée, puisant l’eau, ou de ces rudes travailleuses des champs à l’ancienne, ces forces de travail inépuisables, et indispensables, ces chercheuses de sel, ces bêcheuses, ces porteuses d’eau, ces restauratrices de trottoir. Il semble même se demander comment aider ces êtres à raccommoder le tissu de leur vie par la misère troué.

Un clin d’œil est également fait à Haïti que le poète dénomme dans l’intitulé d’un poème qui lui est consacré « L’autre rive du continent noir », il évoque le quotidien des Haïtiens dans les moyens de locomotion incommodes sur des chaussées défoncées  :

 

la ferraille antique cahote

Rebondit sur les nids de poule

Les têtes tapent la tôle tap ! tap !

 

Nous relevons dans ce recueil de très belles descriptions qui dégagent une vraie émotion, des images haut en couleurs, des détails significatifs et de très belles images.

 

***

 

Présentation de l'auteur

 

Mario URBANET, né à Saint-Germain-en-Laye en 1935, Mario Urbanet a grandi entre deux langues, celle du Frioul paternel et le français de sa mère. L’occupation allemande, les chantiers du bâtiment à quatorze ans, la guerre d’Algérie à vingt, et un fort engagement citoyen lui ont appris l’essentiel sur la vie. Les livres lui en ont dit les valeurs. Il tente de découvrir comment fonctionne ce monde étrange. Il appareille ses mots comme les pierres d’un mur où s’ouvre la fenêtre du vent, qui répète inlassablement : Pourquoi ?
Ses poèmes sont édités aux éditions Temps des Cerises, Le Serpolet, Henri, l’Amandier, La lune bleue, Couleurs et Plumes et dans diverses revues et anthologies collectives. Ses contes sont publiés par les maisons d'édition Albin Michel, Glénat, Milan, Père Castor et  L’Harmattan.

 

 

***

 

Pour citer ce texte

 


Maggy de Coster, « Mario Urbanet, Couleurs Noir, Éditions Unicité, coll. Poètes francophones planétaires, juillet 2017, Format A5, 72 p., 13€ », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°11, mis en ligne le 3 juillet 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/07/couleurs-noir-mu.html

 

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Le Pan poétique des muses - dans La Lettre de la revue LPpdm
2 juillet 2017 7 02 /07 /juillet /2017 13:53

 

Critique & réception

Cinéma

 

 

Nothingwood

 

réalisé par Sonia Kronlund.

 

Film documentaire, 2017

 

 

 

 

Camille Aubaude

Rédactrice de la revue LPpdm, membre de la SIEFEGP

responsable de la rubrique en ligne Chroniques de Camille Aubaude

Sites officiels : http://www.camilleaubaude.com/

& www.lamaisondespages.com/

Blog officiel : https://camilleaubaude.wordpress.com/

 

 

 

Une étrangère, la Française Sonia Kronlund, est allée filmer sur ses terres le plus célèbre acteur d’Afghanistan, Salim Shaheen. Selon une technique inédite, le héros du scénario est aussi un héros de films de genre, dans le style « Bollywood ». Dieu vivant, applaudi, adulé, il est un homme. Il séduit, il souffre et frappe, à la manière de ce film infaisable, comme est infaisable le cinéma afghan.

 

En dépit du manque d’argent, toutes sortes de prouesses émaillent les deux heures d’images naturalistes que la réalisatrice a rapportées de ce pays qu’elle connaît bien. Des images mises en miroir avec celles du cinéma afghan, non pour perpétuer le genre du « cinéma dans le cinéma », sûrement pas pour faire rêver, mais pour comprendre les émotions que procure le Septième Art. Le cinéma est la Grande Illusion dans un pays en guerre.

 

Hommes et femmes afghans jouent leurs vies, entre cimes enneigées et désert. Pas de dénonciation, pas de transcendance dans ce  « Bois de Rien », car les humains n’ont rien, comme dans d’autres pays musulmans. Nothingwood accomplit le « tour de force » de Djuna Barnes dans Nightwood : il donne une vision juste d’un pays et de ses habitants. Les motifs se développent peu à peu pour montrer ce qu’apporte le cinéma, et pour montrer sans manipulation. 

Les registres les plus graves sont présentés avec une précision chirurgicale. La liberté de ton, l’intelligence qui ont donné aux émissions quotidiennes de Sonia Kronlund sur France-Culture tant de fidèles, dont je suis, font le style de ce documentaire. Le talent unique de Sonia Kronlund confère aux scènes les plus dures, comme aux scènes romantiques, une évidence. Tout ce qui fait la singularité de ses émissions radiophoniques, si bien nommées « Les pieds sur terre » (France-Culture, 13h30), sert à comprendre l’illusion du Septième Art.

 

* Le film de Sonia Kronlund mérite d’être vu par le plus de gens possible, bien que cela reste « d’art et d’essai »,  http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19571330&cfilm=244417.html,

 

Camille AUBAUDE

Poétesse, diariste, essayiste, membre du comité de rédaction du Pan poétique des muses.

Éditions de la Maison des Pages

30 rue Beaubourg - 75003 PARIS

***

Pour citer ce texte

 

Camille Aubaude, « Nothingwood, réalisé par Sonia Kronlund. Film documentaire, 2017 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°11, mis en ligne le 2 juillet 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/nothingwood-sk.html

 

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Le Pan poétique des muses - dans La Lettre de la revue LPpdm
23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 13:36

 

Poème géopoétique

 

Poésie orientaliste & écopoétique

 

 

Indonesian atmospheres (calligramm poem)

 

 

/

 

Atmosphères indonésiennes (calligramme)

 

 

 

Nicole Coppey

 

Site officiel : http://www.nicolecoppey.com/

 

 

© Crédit photo : image du calligramme "Atmosphères indonésiennes", n°1, prise par LPpdm

 

 

Ce calligramme en hommage à l'Indonésie est un extrait de l'ouvrage Carnet de voyage de Nicole Coppey.

 

https://youtu.be/sg-4FIyFvtg

 

 

 

Indonesian Atmospheres
 
Tribute taken from "travel journal"

Poem and calligramm by
: Nicole Coppey
 
interpreted and highlighted by the author on images of Indonesia

With abstracts of the poem

 
"Peaceful Gamelan"

 

 

© Crédit photo : image du calligramme "Atmosphères indonésiennes" n°2, prise par LPpdm

***

 

Site de référence : www.nicolecoppey.com

 

 

***

 

Pour citer ce court-métrage poétique

 

Nicole Coppey, « Indonesian Atmospheres (calligramm poem)/Atmosphères indonésiennes (calligramme) », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°11, mis en ligne le 23 juin 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/indonesian-atmospheres.html

 

 

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Le Pan poétique des muses - dans La Lettre de la revue LPpdm

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