22 mai 2023 1 22 /05 /mai /2023 12:37

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Dossier majeur | Articles & témoignages | Musique, poésie & art audiovisuel | Revue culturelle des Amériques 

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​​La Murillo, une chanteuse &

 

 

artiste-peintre afro-colombienne étonnante

 

 

 

 

 

 

Portrait artistique & photographies par

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

© Crédit photo : La Murillo, tableau "Divinités" de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

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Afro-colombienne vivant à Paris depuis trente ans, Nancy Murillo plus précisément connue sous sa marque de fabrique « La Murillo », est auteure-compositrice-interprète et peintre également. Un personnage attachant qui, en bonne latino-américaine, a toujours un sourire accueillant.

 

 

© Crédit photo : La Murillo au centre de la photographie avec les participants : récitante et musicien durant son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

C’est au restaurant Cat’chapa à Paris Ve que nous l’avons rencontrée pour la première fois au cours d’un dîner-concert, où ses peintures étaient également exposées. Nous avons cherché à mieux la connaître et elle n’a pas manqué de nous étonner par son charisme et son humanisme. Elle est celle pour qui, à l’instar de Jaurès avance : « […] il n'y a qu'une seule race : l’humanité. » Elle a l’altruisme chevillé au cœur.

 

 

 

 

© Crédits photos : La Murillo en concert durant son exposition au restaurant Cat’chapa à Paris Ve. Images prises par Maggy De Coster.


 

 

Après une Licence en Art dramatique obtenue en Colombie, elle se lance dans le théâtre sous la houlette de l’acteur, écrivain, metteur en scène et réalisateur colombien, Enrique Buenaventura. Puis elle verse dans la danse et la chanson. 

Elle s’est lancée dans la peinture à défaut de concrétiser son rêve de petite fille prodige en dessin et passionnée pour les arts visuels comme le dessin animé.

Une polyvalence artistique qui la pousse à élargir ses horizons en allant en Afrique cherchant d’autres sources d’inspiration et renouant en même temps avec la mère-patrie, le berceau de l’Humanité.

 

 

 

© Crédit photo : La Murillo, tableau "El observador" de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

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Peindre pour elle, c’est se recentrer sur elle-même, se constituer une bulle dans laquelle elle puise le meilleur d’elle-même pour le rendre visible aux autres. 

Par souci écologique, elle utilise les techniques mixtes de vernis à ongles sur du bois de récupération comme support de son œuvre picturale très colorée qui est un clin d’œil à ses racines afro-colombiennes. Son crédo, c’est de rendre le monde meilleur pour le bonheur de tous. Ainsi, dans ses chansons elle se veut rassembleuse en créant une passerelle d’amour entre les humains.

 

© Crédit photo : La Murillo, un tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

 

Si les grandes voix comme Tina Turner, James Brown, Celia Cruz, Aretha Franklin, Cesária Évora n’ont pas manqué de l’influencer mais elle demeure une chanteuse originale avec ses particularités. Elle interprète Brel, Piaf également.


 

© Crédit photo : La Murillo, "El Beso LGBT", tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Elle donne libre cours à son imagination, se libérant ainsi « du formatage classique », dit-elle. Donc elle s’éloigne complètement du champ académique en agissant à sa guise et en fonction de sa personnalité.

Insatiable, elle est animée par l’envie d’explorer différents domaines. Elle verse dans le jazz et la salsa.

 

© Crédit photo : La Murillo, "X Tasis", tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Mais quelle place occupe une femme dans un milieu musical à dominante masculine ? « Il faut avoir une force de caractère pour s’imposer dans ce milieu qui est très sexiste car les hommes disent qu’il est impossible d’avoir une bonne chanteuse de jazz.  En ce qui concerne la salsa, si vous êtes une chanteuse qui ne connaît pas la musique (accords, tonalité et tempo), vous n’êtes pas bien considérée, en plus la voix féminine est perçue comme trop aigue », nous confie-t-elle.

 

© Crédit photo : La Murillo, deux tableaux colorés de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Pour concilier ses deux domaines de prédilection, elle a une astuce toute particulière consistant à allier concert et exposition de ses tableaux et des objets artisanaux en qualité de mise en scène. Il y a tout une poésie qui se dégage de ce diptyque concert-exposition. Avec son ouverture d’esprit elle arrive à déplacer beaucoup de monde tant du milieu latino que milieu français, qu’elle conquiert de sa charmante voix et des ses tableaux qui racontent une histoire.

 

 

© Crédit photo : La Murillo, trois tableaux de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Choisissant la France comme son deuxième pays, elle garde néanmoins un lien étroit avec sa Colombie natale. Aussi, s’engage-t-elle à participer à des activités politiques en soutien à cette dernière. 

 

© Crédit photo : La Murillo, "Angel de la protection", peinture et collage, tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Actuellement, elle enregistre un nouvel album de musique électro-afro-latine-jazz.

 

© Maggy DE COSTER


 

 

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Pour citer ces photographies & portrait inédits​​​​​​​​​​​​

 

Maggy De Coster (texte &  images), « La Murillo, une chanteuse et artiste-peintre afro-colombienne étonnante »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 22 mai 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/no13/mdc-lamurillo

 

 

 

 

Mise en page par David

 

 

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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 17:38

Lettre n°14 |Être féministe|Revue culturelle d'Europe

 

 

Carnet de voyage

 

Un été à Barcelone

 

25 juillet-1er Août 2019​​​​​​

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Maggy de Coster

Site personnel : www.maggydecoster.fr/

Site du Manoir des Poètes : www.lemanoirdespoetes.fr/

 

 

La Rambla, promenade emblématique de Barcelone est un lieu animé qui ne désemplit jamais. Mille et une attractions nous interpellent. Cette large et longue allée piétonne qui débouche vers la statue de Christophe Colomb  tournée vers la mer, fait palpiter le cœur de la ville en lui donnant un air d’éternelle jeunesse. Flanquées de deux rues bien plus petites destinées aux automobilistes, La Rambla, par sa vitalité, s’impose dans la Villanova en attirant les touristes.  

 

© Crédit photo : "La Casa Batlló", image par Maggy de Coster.

 

Au Musée de la mer où se trouvent consignés les exploits maritimes des Barcelonais, on peut  voir une réplique de la Galère qui a servi à la Bataille de Lépante en 1591 où les Ottomans  furent mis en déroute dans la Méditerranée au milieu du XVe siècle. L’empreinte du passé demeure présente dans la vieille ville où la muraille romaine ceinture ou supporte des édifices publics.

 

La Boqueria est un marché couvert datant de 1876 dont la fresque du plafond n’est pas sans attirer l’attention de la clientèle dès l’abord. Toutes les saveurs barcelonaises s’y découvrent et on peut même y voir des gens s’attabler au comptoir  savourant les délicieuses empanadas comme celles du sympathique Monsieur  Miquel Villanova. 

           

               

La Boqueria

 

         

© Crédit photo : "La Boqueria", image par Maggy de Coster.

             

 

Dans le quartier gothique de la vieille ville se trouvent agglomérées  plusieurs cathédrales millénaires comme La cathédrale basilique métropolitaine de la Sainte-Croix et de Sainte Eulalie de Barcelone classée Bien d’Intérêt Culturel depuis 1929. Là, chaque soir des chanteurs d’opéra viennent enchanter un public rompu à des airs de bel canto. 

 

© Crédit photo : "La Cathédrale basilique métropolitaine de la Sainte-Croix et de Sainte Eulalie", image par Maggy de Coster. 

 

 

Santa Maria del Pi, cette charmante église  du XVe siècle, aux six clochers, avec sa grande rosace frontale, a connu plusieurs dommages au fil des siècles.  Et d’après les informations disponibles au Musée de ladite église, dans son enceinte fut conservée la Sainte Épine jusqu’à sa disparition durant la Guerre civile (1936-1939).   

Dans le même secteur se trouve également l’ancien siège des archives de la Couronne d’Aragon qui recelait depuis  1318 les archives royales avant que ces dernières ne fussent transférées au nouveau siège.

 

 

C’est au  Musée d’Histoire de la Catalogne que sont consignés plusieurs pans  de l’Histoire de la région de son origine à nos jours. Ainsi  on a pu savoir que les Catalans sont les descendants des Ibères, lesquels pratiquèrent l’incinération, vécurent dans des maisons rectangulaires  disposées de manière à tracer des rues. Ils utilisèrent un foyer (dans le sens premier du terme) à la fois pour se chauffer et pour cuisiner.

Après deux siècles de romanisation, Caton  pacifia le territoire en mettant en déroute les Ibères. Ces derniers connurent plusieurs dominations. Après les Romains vinrent les Wisigoths – qui implantèrent le Christianisme  au IVe siècle et qui entre autres construisirent des Basiliques Martyrielles – les Carolingiens, les Musulmans et aussi les Français.

 

© Crédit photo :

 "La Sagrada Familia", image par Maggy de Coster. 

 

 

Impossible de manquer  la visite de La Majestueuse Sagrada Familia, temple expiatoire de la Sainte Famille dont la première pierre fut jetée en 1882  et dont l’inauguration est prévue en mars 2026 pour le centenaire de la mort de Gaudi, l’architecte concepteur du célèbre ouvrage caractérisé par différentes allégories bibliques.

   

 

© Crédit photo :

 "L'Abbaye de Montserrat", image par Maggy de Coster. 

       

L’Abbaye de Montserrat, datant du Moyen âge, abrite la Vierge noire qu’une longue queue de visiteurs attendaient  patiemment de voir. Dans le Musée dorment des collections de peintures donnant à voir  des œuvres du Caravage, du Greco, de Tiepolo, de Monet, de Degas, de Sisley, de Picasso, de Dalí et de Miró, une quantité représentative de la peinture catalane également,  sans oublier des trésors de l'Égypte antique voire  une momie. Et bien sûr des objets liturgiques allant du XVe au XXe siècle. Montserrat est le lieu de naissance de la revue Serra d’Or qui reflète la culture catalane. Notons que l’Abbaye a été  détruite par les troupes napoléoniennes en 1811. Les impacts des balles demeure présents sur les deux seules portes qui ont résisté à la guerre menée par ces dernières.  

            

 

La Casa Batlló, première maison de style moderniste qui  fleure bon la manière de vivre de son concepteur  valait bien le détour.

En même temps la mer et le ciel dans leur immensité s’unissent pour séduire les baigneurs  se dorant au soleil sur la plage.

Je me retrouvais sur le Belvédère du Park Güell un des points culminants de Barcelone à l’heure où le soir déployait son voile sur l’étendue de la ville qui brillait sous les artifices des lampadaires. 

Une promenade enchantée qui  engendrait une fatigue régénératrice et salutaire.

On ne saurait repartir de Barcelone sans faire une virée en mer surtout si l’on n’a pas eu l’occasion de s’y baigner. Quarante-cinq minutes sur un rapide, c’est l’adrénaline assurée juste avant de s’envoler vers le ciel pour la France.  

Visiter vingt-et-un lieux en une semaine sans compter ceux vus de loin au cours des longues balades à pied a été le record de ma vie en cet été 2019.

***

 

Pour citer ce texte

​​​​​Maggy de Coster (texte & photographies), « Carnet de voyage. Un été à Barcelone 25 juillet-1er Août 2019 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, mis en ligne le 1er mars 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/barcelone

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans La Lettre de la revue LPpdm O-no4
20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 16:05

Lettre n°14 |Être féministe|Revue culturelle d'Europe

 

 

Carnet de Voyage

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Maggy de Coster

Site personnel : www.maggydecoster.fr/

Site du Manoir des Poètes : www.lemanoirdespoetes.fr/

 

 

   

 

La Galice côté sud :  porte ouverte sur le Portugal



 

De Vigo à Porto en passant par Saint-Jacques de Compostelle et autres villes :

​​​​Une halte au bord des plages  de Vigo au soleil couchant pour saluer la nature dans sa majesté. 

 

Le tracé des vagues  en ondes de formes parallèles à l’horizon souligne la mer et le sable que le soleil dore de ses rayons  convoite le ciel en perspective que les nuages embrassent alors que les Îles Cies au long abritant faune et flore  s’imposent à nos regards.

 

Comme un point blanc perdu dans le bleu du ciel la lune se distingue au-dessus de la pinède que le vent du large  caresse piano. 

 

Comme la Rome éternelle un pont romain inébranlable marque sa présence en enjambant  le fleuve et faisant face à une étroite voie sur berge pavée surmontée d’un muret aux contours crénelés où se rangeaient les passants pour laisser passer les charretiers. 

 

Depuis le Parador nacional de Gondomar on a une vision époustouflante sur Baiona jadis témoin de nombreux épisodes de guerres et de conquêtes romaines, wisigothes, portugaises et arabes.

 

Depuis 1994, on  note la présence d’une  réplique de la Caravelle de Christophe de Colomb, La Pinta, musée flottant  reconstituant la vie de l’équipage à bord durant la traversée de l’Atlantique.

 

Rodriguez Bermejo, dit « Rodrigo de Triana », le marin qui le premier lança le cri «  Terre » en abordant Guanahani, baptisée par Colomb San Salvador.   

 

Le 1er mars 1493 Baiona fut le premier port européen à avoir eu vent de la découverte  de l’Amérique et depuis on commémore la Fête de l’Arrivée tous les ans dans la ville.

 

On peut prendre de la hauteur  en accédant au Mont Sansón à plus de 100 mètres au-dessus du niveau de la mer où se trouve perchée la Vierge de la Roche, protectrice des marins, tenant en main un petit bateau. Cette statue en granit érigée par Antonio Palacios et Valence Mariano Benlliure, a le visage et les mains de marbre blanc sculptés par l’architecte Ángel García Díez. Là, à 15 m d’altitude, on a une vue panoramique de la ville avec la mer et la Ría de Vigo en perspective.

 

           

Une visite s’impose au Musée municipal de Vigo Quiñones de León, demeure seigneuriale du XVIIe siècle, entourée du parc de Castrelos avec des jardins à la française.

 

Ce musée recèle une collection d’objets archéologiques de l’époque paléolithique  à l’époque romaine. Une collection de peintures européennes totalisant 128 tableaux  légués par Policarpe Sanz à la Municipalité de Vigo. La Pinacothèque recèle d’importantes peintures  galiciennes du XXe siècle. 

 

Le mobilier  compte des meubles d’époque Louis XV et Louis XVI. Une partie du musée est consacrée à l’Histoire contemporaine à partir de la Reconquista en 1809 et de 1810 où Vigo commençait à s’imposer comme une vraie ville grâce aux apports économiques et industriels des personnalités qui ont contribué à son essor. 

 

En allant à Saint-Jacques de Compostelle, on traverse  le parc Almeda, impossible de ne pas s’arrêter pour une pause-photo  avec Maruxa et Corélia, dénommées « les deux Marie », immortalisées par l’artiste César Lombera. Dans les années 60-70, symbolisant l’éternelle jeunesse, habillées en tenue pimpante, elles aguichaient quotidiennement les jeunes étudiants qui passaient par le parc.

 

Le Monastère de Oia fut le témoin d’une bataille navale entre la troupe de Napoléon qui entreprit de s’emparer de l’Espagne et les moines qui  finirent par remporter la victoire. 

 

À Combarro, petit village de pêcheurs avec ses rues étroites et ses minuscules maisons mignonnement alignées, ses hórreos, greniers sur pilotis en nombre, surmontés d’une croix, servant à entasser des céréales, ses cruceiros ou calvaires symboles de victoire sur le mal ou de signalétiques.

 

 

À Padrón, on peut visiter la Casa de Rosalía de Castro, enfant cachée d’un prêtre,  célèbre écrivaine féministe, poète, figure emblématique de la littérature moderne et de la culture populaire galicienne. Ainsi en Galice beaucoup de lieux publics sont baptisés de son nom. 

 

© Crédit photo : Maggy de Coster,  image no 1, février, 2020.

 

 

       

C’est aussi à Padrón que naquit Le Prix  Nobel de Littérature Camilo José Cela.

 

                        *

 

Construite au VIe siècle la Cathédrale de TUI inspirera la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle. 

 

Pontevedra, cette ville administrative, se démarque par son niveau  socio-économique et intellectuel. C’est la seule ville de la Galice où s’exécute  la tauromachie lors de la fête de la Virgen Peregrina, la Vierge pèlerine.

 

            *

 

Classé  Monument historique le Castro* du Mont de  Santa Trega dans la commune de à Guardia nous ramène au temps des Celtes, Ier siècle av. JC. où demeurent les vestiges de leur civilisation. Ce sommet nous procure une excellente vue panoramique sur l’estuaire et l’embouchure  du fleuve Miño, du Portugal, de la Vallée du Rosal et de l’Atlantique. 

 

 

© Crédit photo : Maggy de Coster, image no 2, février, 2020.

 

 

* Un castro est une fortification résidentielle associée à l’âge du fer de la péninsule ibérique, aussi bien utilisée par les populations celtiques des plateaux de Castille (meseta), de la Gallaecia et du nord du Portugal, que dans la partie ibérique du sud et de l'est. Cette demeure en pierre, de forme circulaire et avec un toit de chaume, est entourée de douves et de remparts. L’époque romaine marque la fin des castros.

 

Vila Nova de Cerveira, ville portugaise limitrophe partage avec l’Espagne le Río Miño. C’est avec bonheur que les Galiciens traversent la frontière les jours de marché pour venir y faire de bonnes affaires car au Portugal la vie est moins chère. Il n’y a qu’à passer le pont et le tour est joué.

 

En poursuivant notre itinéraire on débouche sur Valença, une   autre ville voisine de la Galice, cernée dans sa partie antique par une fortification d’où l’on peut contempler le  Río Miños enjambé par un pont sur lequel jadis s’étirait la longue file d’attente menant au Poste –frontière.

 

Fini les contrôles frontaliers, libre accès aux touristes espagnols qui viennent acheter des produits artisanaux comme le linge de maison brodé à la main. 

 

À Porto dont les origines remontent à l’âge du Bronze, prévaut également le baroque reconnaissable dans les édifices religieux et publics, un style dû aux architectes Antonio Pereira et Nicolau  Nasoni. Dans cette ville Le néoclassique est également présent. Ce serait parjure que de ne pas noter la présence des Azulejos, revêtements en céramique d’origine arabe et espagnole sur les nombreuses façades des édifices urbains comme à l’intérieur de la Gare principale.   

 

Ah ! on retrouve la patte de Gustave Eiffel en empruntant le Pont de Dona Maria Pia haut de 61 m et large de 354 m et inauguré en 1877.

 

Située à Porto deuxième ville du Portugal, La librairie Lello et Irmão, baptisée « la plus belle librairie du monde »  est un passage incontournable pour les amoureux de la littérature et les intellectuels de tous genres. Elle fut inaugurée le 13 janvier 1906. Un magnifique escalier à double entrée  débouchant sur un balcon avec procuration de vue sur le rez-de-chaussée, constitue la principale curiosité architecturale de l’édifice à la façade néogothique qui abrite un intérieur où  les styles Art nouveau et Art Déco s’allient à la perfection. 

 

Un exemplaire de l’édition originale en anglais du Petit Prince de Saint Exupéry signé, s’y trouve exposé.

 

  

© Crédit photo : Maggy de Coster, image no 3, février, 2020.

 

 

Mais on ne peut que déplorer  qu’il y a trop de beaux immeubles en mauvais état et laissés à l’abandon dans cette belle ville.

***

 

Pour citer ce texte

 

Maggy de Coster, « Carnet de Voyage », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, mis en ligne le 20 février 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/carnet

 

 

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