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CARNET DE VOYAGE : Été 2024 à Manhattan
Témoignage & photographies par
Manhattan avec ses multiples gratte-ciel ressemble à un labyrinthe de miroirs déformants où l’on découvre par moments quelques petites perles rares. Dans cette mégapole à la circulation intense tout est bruyant : les hurlements continuels des sirènes d’ambulance, de voitures de police ou de véhicules de pompiers font bon ménage dans le chassé-croisé sur les grandes artères. Les taxis orange sont très remarquables par leurs toits surmontés d’enseignes lumineuses où défilent les publicités.
Bruyant et assourdissant est également le métro de New York.
Une seule voie pour plusieurs destinations et il est primordial de connaître les chiffres et les couleurs en fonction de chaque destination pour ne pas se perdre. Même un natif américain n’est pas exempt d’une mésaventure.
Rien à voir avec le métro parisien où il existe une bien bonne signalétique et où les rames s’arrêtent à toutes les stations.
Les quais de gare sont sinistres et bas de plafond. Ils seraient bien adaptés au tournage des films d’horreur !
Pour se sustenter on peut trouver à chaque coin de rue des camions-restaurants de couleur rose bonbon qui ne passent pas inaperçus et dont le vrombissement continu des moteurs est très désagréable. Dans certaines rues de Manhattan persistent dans l’air ambiant les effluves de cannabis : véritables repoussoirs pour des personnes à l’odorat subtil.
S’il y a quelque chose qu’un amateur ou une amatrice d’art ne saurait ne pas apprécier dans ce mégapole où le gigantisme est spectaculaire, c’est la visite des musées.
De style néogothique, Le Métropolitan Museum de New York, Le MET en raccourci, le musée le plus visité de la ville, est l’un des plus grands et des plus célèbres musées des USA. Situé à la 5e Avenue de Manhattan, il renferme 5000 ans d’art des cinq continents sur cinq niveaux. Notons qu’en Amérique le rez-de-chaussée est considéré comme le niveau 1.
On peut y admirer la peinture européenne de 1300 à 1800, des dessins et des gravures, l’art grec et romain, la sculpture et les arts européens, l’art de la Turquie et l’Iran, l’art antique du proche Orient, l’art médiéval, l’art égyptien, des armes et des armures.
Aux USA la culture est la chasse gardée du secteur privé cependant le MET fait exception à la règle.
Le Musée d’Art Moderne, appelé le MOMA, situé dans le Midtown à Manhattan, ouvre ses portes depuis 1929. Il nous donne une vision globale de l’art moderne et contemporain d’Europe et d’Amérique, le tout réparti sur cinq étages. Ce temple est le reflet du cubisme, du futurisme et du dadaïsme. Les œuvres les plus représentatives sont celles de Matisse, de Cézanne, de Degas, de Picasso, de Dali, de Monet, de Corot, de Marcel Duchamp, de Van Gogh dont La Nuit étoilée demeure la pièce maîtresse, de Jackson Pollock avec ses fresques qui relèvent de l’expressionisme abstrait.
Le MOMA accueille des expositions permanentes et temporaires. En matière d’art contemporain, il y a à prendre et à laisser. À chacun son regard et sa sensibilité. Mais posons-nous la question de savoir comment peut-on aujourd’hui définir l’art après avoir vu dans le musée en question: une étagère où sont disposées des flûtes à champagne ou encore trois sachets en papier recyclé, lestés et disposés à la verticale dans une vitrine ? Cela suscite le débat.
Inauguré en 1959, le Guggenheim Museum de New York, ce temple de l’art moderne et contemporain non figuratif, de forme insolite, est l’œuvre de l’architecte Franck Lloyd Wright. Situé non loin du Central Park à Manhattan, il abrite des expositions temporaires. Il a accueilli Picasso, Mondrian, Kandinsky, Paul Klee...
Cet édifice est formé d’une tour jouxtée d’une rotonde coiffée d’une verrière en toile d’araignée, laissant passer la lumière du jour.
Reportage photographique dans les trois Musées cités ci-dessus :
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 1, peinture de nature morte.
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 2, peinture de danseuse.
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 3, peinture de danseuses.
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 4, peinture de deux sœurs aux fleurs.
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 5. peinture d'un potier.
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 6. peinture.
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 7, Costumes des américains autochtones.
© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 8, Costumes des américains autochtones.
© Maggy DE COSTER, septembre 2024. Des précisions supplémentaires sur les images seront bientôt ajoutées aux photos.
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Pour citer ce récit de voyage illustré & inédit
Maggy De Coster, « CARNET DE VOYAGE : Été 2024 à Manhattan », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 25 septembre 2024. URL :
http://www.pandesmuses.fr/noiii/mdc-ete2024amanhattan
Mise en page par Aude
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