Lettre n°13 | Revue culturelle d'Orient et d'Afrique
Carnet de voyage
Sous le soleil Marocain, Été 2014
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Site du Manoir des Poètes : www.lemanoirdespoetes.fr/

© Crédit photo : La Mosquée Kotoubia à Marrakech
À Marrakech, la mosquée Koutoubia, nous ramène au XIIème siècle, époque des Almoravides. Elle jouxte un complexe funéraire de style hispano-moresque, abritant les tombeaux des rois Saadiens, que protège une cour arborée.

© Crédit photo : Le complexe funéraire des Saadiens à Marrakech
Par les portes monumentales nous débouchons sur les différentes artères de la ville où nous découvrons tant de choses à la fois insolites et choquantes comme des bébés transportés en scooter sans protection. Ainsi, le scooter est un moyen de transport familial.

© Crédit photo : Le Palais de la Bahia à Marrakech
Situé dans la Médina de Marrakech, Le Palais de la Bahia, (palais de la belle), vaste de 150 pièces, avec ses cours et ses jardins, s’étale sur 8000 m2 et nous laisse découvrir ses charmes architecturaux, ponctués d’une touche à la française, appliquée par le Général Lyautaud, au temps du protectorat français. Il y a été tourné des films français.
Du Palais Baadi, jadis, fière de ses 350 chambres, ne restent que les remparts extérieurs. Les cigognes, aujourd’hui y font leurs nids, d’où l’appellation de « Palais des Cigognes » qu’on lui prête aujourd’hui.

© Crédit photo : La Place Jema el Fna à Marrakech
Sur La Place Jemaa El Fna, véritable lieu d’attraction touristique, de porteurs d’eau, de saltimbanques, de dresseurs de singes, de troubadours et charmeurs de serpents sont présents dès la nuit tombée.

© Crédit photo : Le Jardin Majorelle à Marrakech
Le jardin Majorelle, vivier d’espèces des cinq continents, restauré par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, nous offre un tableau onirique et loge une stèle à la mémoire d’Yves Saint-Laurent. On y découvre également une bâtisse d’un bleu profond, appelé bleu Majorelle, qui abrite un musée berbère.

© Crédit photo : La Mosquée Hassan II à Rabat
À Casablanca, l’imposante Mosquée Hassan II, avec son minaret, le plus haut du monde, plonge ses regards sur la corniche et avoisine en même temps un triste bidonville dont les toits sont fleuris d’antennes paraboliques.
Sur la Place Mohammed V, tandis qu’un groupe de gens manifestent en faveur des victimes en Palestine, les pigeons affichent leur présence en masse en picorant.

© Crédit photo : Le Mausolée Mohammed V
À Rabat, le Mausolée Mohammed V, dont la construction dura 10 ans, est un joyau de style arabo-andalou. Il abrite les restes du souverain et ceux de ses deux fils, Moulay Abdellah et Hassan II. Sur l’esplanade de la Tour Hassan, minaret d’une mosquée inachevée, se dressent les colonnes de Volubilis, la cité romaine.

© Crédit photo : La Tour Hassan et les colonnes de Volubilis
Par une porte monumentale du Palais Royal nous accédons au Dar al Mahkzen, Le Palais Royal, une enceinte close, bordée de jardins et s’ouvrant sur un parvis, « le Mechouar », où dorment des canons de couleur verte. C’est le siège du gouvernement et la résidence administratif des rois marocains.

© Crédit photo : La Medersa de Fès
Fès avec ses 14 portes et 9900 rues, s’enorgueillit d’avoir la plus grande médina ainsi que la plus ancienne université au monde.
Partout dans les Médinas et sur les places publiques errent des chats affamés en quête de nourriture et d’affection.

© Crédit photo : Le Palais royal de Meknès

© Crédit photo : Les greniers de Moulay Ismaïl à Meknès
Meknès, ceinturée par des remparts, est appelée la ville « aux cent minarets » et possédant le plus grand haras d’Afrique du Nord, abrite les greniers de Moulay Ismaïl avec un puits alimenté par une noria. Au mausolée de Moulay Ismaïl, on peut voir les deux horloges comtoises offertes au sultan par Louis XIV pour se faire pardonner de lui avoir refusé la main de sa fille Marie-Anne de Bourbon.

© Crédit photo : Le Mausolée de Molay Ismaïl à Meknès avec les deux
horloges comtoises offertes par Louis XIV
Beni Mellal, ville fortifiée, est située aux portes du Moyen Atlas, on y découvre la vie pastorale des Berbères pour la plupart vivant à l’ancienne dans des logements très rudimentaires mais non dépourvues pour certains d’antennes paraboliques.
Ce texte a été sélectionné pour paraître dans un de nos numéros imprimés de 2018.
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Pour citer ce texte
Maggy de Coster (texte et photographies), « Carnet de voyage. Sous le soleil Marocain, Été 2014 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°13, mis en ligne le 1er février 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/2/soleil-marocain
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