13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 11:58

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Lettre n°16 | À nos ivresses & aux Bacchantes | Poésie des ancêtres | Poétextes thématiques

 

 

 

 

 ​​​​

 

 

 

L'Automne, Velléité,

 

 

 

Locusta & Vers d'amour

 

 

 

 

 

 

Renée Vivien

 

Poèmes choisis & transcrits par Dina Sahyouni

 

 

Crédit photo : La danseuse étoile Anna Pavlova en bacchante. Image de Commons. 

 

 

 

L'Automne

 

 

L'Automne s'exaspère ainsi qu'une Bacchante,

Folle du sang des fruits et du sang des baisers

Et dont on voit frémir les seins inapaisés...

L'Automne s'assombrit ainsi qu'une Bacchante

Au sortir des festins empourprés. Elle chante

La moite lassitude et l'oubli des baisers.

 

Les yeux à demi-morts, l'Automne se réveille

Dans le défaillement des clartés et des fleurs,

Et le soir appauvrit le faste des couleurs.

Les yeux à demi-morts, l'Automne se réveille :

Ses membres sont meurtris et son âme est pareille

Aux coupes sans ivresse où s'effeuillent les fleurs.

 

Ayant bu l'amertume et la haine de vivre

Dans le flot triomphal des vignes de l'été,

Elle a connu le goût de la satiété.

L'éternelle amertume et la haine de vivre

Corrompent le festin où le monde s'enivre,

Étendu sur le lit de roses de l'été.

 

L'Automne, ouvrant ses mains d'appel et de faiblesse,

Se meurt du souvenir accablant de l'amour,

Et n'ose en espérer l'impossible retour.

Sa chair de volupté, de langueur, de faiblesse,

Implore le venin de la bouche qui blesse

Et qui sait recueillir les sanglots de l'amour.

 

Le cœur à demi-mort, l'Automne se réveille

Et contemple l'amour à travers le passé.

Le feu vacille au fond de son regard lassé.

Le cœur à demi-mort, l'Automne se réveille :

La vigne se dessèche et périt sur la treille...

Dans le lointain pâlit la rive du passé.

 

 

 


Velléité

 

 

Dénoue enfin tes bras fiévreux, ô ma Maîtresse !

Délivre-moi du joug de ton baiser amer,

Et, loin de ton parfum dont l'opulence oppresse,

Laisse-moi respirer les souffles de la mer.

 

Loin des langueurs du lit, de l'ombre de l'alcôve,

J'aspirerai le sel du vent et l'âcreté

Des algues, et j'irai vers la profondeur fauve,

Pâle de solitude, ivre de chasteté !


 

 

Locusta

 

 

Nul n'a mêlé ses pleurs au souffle de ma bouche,

Nul sanglot n'a troublé l'ivresse de ma bouche,

J'épargne à mes amants les rancœurs de l'amour.

 

J'écarte de leur front la brûlure du jour,

J'éloigne le matin de leurs paupières closes,

Ils ne contemplent pas la ruine des roses.

 

Seule, je sais donner des nuits sans lendemains.

 

J'allume dans leurs yeux d'inexprimables fièvres,

Et, fastueusement, je leur offre mes lèvres,

Mes flancs, et la lenteur savante de mes mains.

 

Je verse les soupirs, l'accablante caresse

Et les mots de langueur murmurés dans la nuit.

J'estompe les rayons, les senteurs et le bruit.

 

Je suis la pitoyable et la tendre Maîtresse.

 

Car je sais les secrets des merveilleux poisons,

Insinuants et doux comme les trahisons

Et plus voluptueux que l'éloquent mensonge.

 

Lorsque au fond de la nuit un râle se prolonge

Et se mêle à la fuite heureuse d'un accord,

J'effeuille une couronne et souris à la Mort.

 

Je l'ai domptée ainsi qu'une amoureuse esclave.

Elle me suit, passive, impénétrable et grave,

Et je sais la mêler aux effluves des fleurs,

 

Et la verser dans l'or des coups des Bacchantes.

 

J'éteins le souvenir importun du soleil

Dans les yeux alourdis qui craignent le réveil

Sous le regard perfide et cruel des amantes.

 

J'apporte le sommeil dans le creux de mes mains.

Seule, je sais donner des nuits sans lendemains.

 

 


 

 

Vers d'amour

 

 

 

Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits,

Ô Joie inespérée au fond des solitudes !

Ton baiser est pareil à la saveur des fruits

Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes

Murmurés par la mer à la beauté des nuits.

 

Tu portes sur ton front la langueur et l'ivresse,

Les serments éternels et les aveux d'amour,

Tu sembles évoquer la craintive caresse

Dont l'ardeur se dérobe à la clarté du jour

Et qui te laisse au front la langueur et l'ivresse.*

 

 

* « L'Automne », « Velléité », « Locusta » & « Vers d'amour » sont des poèmes de VIVIEN, Renée (1877-1909), Cendres et poussières, Paris, Alphonse LEMERRE, Éditeur, 23-31, Passage Choiseul, MDCCCCII/1902. pp. 25-27, 67, 83-85 & 107-108. Ce recueil appartient au domaine public.

 

 

***

 

Pour citer ces poèmes

 

Renée Vivien, « L'automne », « Velléité », « Locusta » & « Vers d'amour », poèmes extraits de VIVIEN, Renée (1877-1909), Cendres et poussières (1902), choisis & transcrits par Dina Sahyouni, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°16, mis en ligne le 13 juillet 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/lettreno16/rv-ivresses

 

 

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12 juillet 2021 1 12 /07 /juillet /2021 15:29

 

N° 10 |  Célébrations | Dossier mineur | Florilège

 

 

 

 

 

Trois poèmes de Leo Zelada

 

 

 

 

 

Leo Zelada

Poète espagnol

Extraits traduits avec l'aimable

autorisation de l'auteur & de sa maison d'édition

 

Poèmes traduits de l’espagnol

 

& précédés d'une biographie du poète par

 

Maggy de Coster

​​​​Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

© ​Crédit photo : Leo Zelada , image fournie par la traductrice. 

 

 

 

Biographie de Leo ZELADA

 

Leo Zelada, pseudonyme littéraire de Braulio Ruben Tupaj Amaru Grajeda Fuentes, est né à Lima, Pérou, en 1970. Poète et écrivain, il a étudié la philosophie à l’Université Nationale Mayor de San Marcos à Lima. Il a publié les recueils de poésies suivants : Delirium Tremens (1991), Journal d’un cyberpunk (2001), Opúsculo de Nosferatu a punto de amanecer (2005), La senda del dragón (2008), Minimal poética (Vaso Roto Ediciones, 2010) ; le roman American Death of Life (2005) et traduit avec son père Brailio Grajeda Challco l’anthologie poétique de l’empire Inca (2007). En 2016, la maison d’édition espagnole Vaso Roto publie Transpoética, son dernier ouvrage de poésies. Après avoir voyagé à travers les États-Unis, l’Amérique du sud et l’Europe, il vit depuis dix ans en Espagne.

En mai 2013, un court-métrage documentaire intitulé « Leo Zelada, Poète underground » est réalisé par la production audiovisuelle espagnole Amagifilms.

Son œuvre a été traduite en anglais, en français et en portugais. Il collabore régulièrement à la rubrique culturelle du journal Madridpress. Son blog Diario de dragón a reçu plus de 260.000 visites. En 2015, le Fonds Poétique International lui a décerné à Madrid le Prix Poetas de Otros Mundos. En 2019 il publie à Madrid son roman El Último Nómada aux Editions Harpo Libros. Il le présente à Paris à la Librairie Cien Fuegos et il a également été poète invité spécial au Club Des Poètes et à Paris Lit Up.

En janvier 2021, le documentaire « Leo Zelada : Transpoética », réalisé par le réalisateur Mario Leclerc, est sorti à Madrid. Ce documentaire est sous-titré en français et en anglais. Voir le lien suivant : 

https://www.youtube.com/watch?v=755bKCXAE_c

 

 

© ​Crédits photos : Couverture illustrée du recueil de poèmes de Leo Zelada accompagnée par sa photographie, images fournies par la traductrice. 

 

 

 

Travesía hacía Andrómeda

 

 

...me he despertado en un sueño convertido 

en el escarabajo de Kafka 

leyendo en una cafetería de Ginebra 

Las Ruinas Circulares de Borges...

detrás del ocre un árbol rojo se levanta,

abro los ojos y es otra persona la que habita ahora mi cuerpo...

 

**

 

 

Traversée vers Andromède

 

 

...je me suis réveillé dans un rêve 

transformé en scarabée de Kafka

lisant dans un café genevois

Les Ruines Circulaires de Borges...

derrière l'ocre s'élève un arbre rouge,

j’ouvre les yeux et c'est une autre personne qui habite désormais mon corps...

 

 

 

 

Búho Blanco

 

 

El aliento del ciprés

me da en este instante

refrescante sosiego.

Hace tiempo que no me siento sólo

en la banca de un parque.

Hace demasiado tiempo

que no salgo por la tarde

a impregnarme del destello

de la tarde

en mi cuerpo.

Sí,

me he ido

acostumbrado poco a poco

a ser un animal melancólico

de la noche.

He quedado cubierto del resplandor

materno de la luna.

Has atravesado la noche

quedando puro como un

témpano de hielo.

Ahora posees

la serenidad del blanco búho.

 

**

 

 

La chouette blanche

 

 

Le souffle du cyprès

me procure en cet instant

un calme rafraîchissant.

Il y a longtemps que je ne me suis pas retiré

sur le banc d’un parc.

Il y a trop longtemps

que je ne suis pas sorti à la tombée du jour

pour m’imprégner de la clarté 

du soir.

Oui,

je suis sorti

et me suis accoutumé peu à peu

à être cet oiseau nocturne mélancolique.

J'ai été protégée par la splendeur maternelle

de la lune.

Tu as traversé la nuit

en étant pur comme un iceberg

de la banquise.

Maintenant tu as

la sérénité de la chouette blanche.


 

 

Wiracocha pasea por la tierra de los dioses blancos

 


 

Cada noche un dragón rojo vigila mi sueño y Wiracocha camina por las calles de Madrid. Es verano de julio y el cielo está nublado. 

A miles de kilómetros, cruzando el mar Atlántico, la voz de mis ancestros me llama ¿Qué hizo el inka Garcilaso para curar la agonía de su exilio? 

Mi estirpe está casi extinta. Soy uno de los últimos vestigios de un gran esplendor. Lo he dado todo por la literatura y en mis palabras he tratado de que hablara el lenguaje de mi sangre. Escribo en la lengua de mis colonizadores, pero mi espíritu va más allá de sus palabras. Soy un virus en la gramática de España. ¿Cómo expresar lo que siento en un idioma que no es mío? 

No siento nostalgia. Pero soy extranjero en estas tierras de Castilla. A veces tengo ganas de gritar en su plaza mayor mi rabia contenida. Pero me callo. He escondido mi dolor debajo de mis lentes redondos. Pero a veces no puedo evitar esconder mi mirada desolada en el crepúsculo. 

Tengo la fe de que mis palabras sirvan para algo. 

¡Oh Wiracocha, la misión es dura, ten misericordia de este hijo tuyo!

 

 

**

 

 

Wiracocha se promène au pays des dieux blancs

 


 

Chaque nuit, un dragon rouge veille sur mon rêve et Wiracocha se promène dans les rues de Madrid. C'est l'été en juillet et le ciel est nuageux.

À des milliers de kilomètres de l'autre côté de l'Atlantique, la voix de mes ancêtres m'interpelle : qu'a fait l'Inca Garcilaso pour guérir de l'agonie de son exil ?

Ma lignée est presque éteinte. Je suis l'un des derniers vestiges d'une grande splendeur. J'ai tout donné pour la littérature et dans mes mots j'ai essayé de lui enseigner la langue de mon sang. J'écris dans la langue de mes colonisateurs, mais mon esprit va au-delà de leurs mots. Je suis un virus dans la grammaire espagnole. Comment exprimer ce que je ressens dans une langue qui n'est pas mienne ?

Je n'ai pas le mal du pays. Mais je suis un étranger sur les terres de Castille. Parfois, j'ai envie de crier ma rage contenue sur sa grand’place. Mais je me tais. J'ai caché ma douleur sous mes lunettes rondes. Mais parfois, je ne peux m'empêcher de cacher mon regard désolé dans le crépuscule.

J'ai la foi que mes paroles servent à quelque chose.

Oh Wiracocha, la mission est difficile, aie pitié de ton fils !

 

 

***

 

 

Pour citer ces poèmes bilingues

 

Maggy de Coster (extraits traduits de l'espagnol & précédés de la biographie du poète par), « Trois poèmes de Leo Zelada », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 10| Automne 2021 « Célébrations », mis en ligne le 12 juillet 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no10/mdc-poemesdeleozelada

 

 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro 10 Muses et féminins en poésie
10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 15:38

​​

​​​​​REVUE ORIENTALES (O) | N°1 | Florilège de créations & Lettre n°16 | À nos ivresses & aux Bacchantes | Varia de poétextes

 

 

 

 

 ​​

 

 

Charme andalou

 

 

 

 

 

 

 

 

Mariem Garaali Hadoussa

 

Artiste plasticienne & poète

Présidente de lassociation "Voix de femme nabeul" 

 

 

 

 

Crédit photo : Ernest Marneffe, "Les Andalouses". Image via Commons. 

 

 

 

 

Elle regarde

À travers la jalousie

Les passants dans la rue

Elle envie désire

Leur liberté

 

 

Elle caresse

D’un geste tout gracieux

Les cordes de son oud

Qui libère son si doux

Son andalou

 


 

Mélodieuse

Sa voix s’élève

Dans les airs

Enchantant les passants

Qui dans un délire de désir

S’arrêtent pour découvrir

La magicienne mélomane

À la voix d’andalouse

 

 

© M. G. Hadoussa, le 3/10/20

 

 

 

Pour citer ce poème

 

Mariem Garaali Hadoussa, « Charme andalou », poème  inédit, Revue Orientales, « Les figures des orientales en arts et poésie », n°1 & Lettre n°16, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques, mis en ligne le 10 juillet 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no1/mgh-charme

 

 

 

 

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