24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 11:34

 

N°10 | Célébrations | Critique & Réception | Réflexions féministes sur l'actualité

 

 

 

 

 

 

Sur une passion :

 

 

« now we’re talkin’»

 

 

 

 

 

Critique par

 

Camille Aubaude

 

Site & blog officiels :

www.lamaisondespages.com/

https://camilleaubaude.wordpress.com/

 

 

Dessin par

 

 

Jean-Louis Polletimage

 

 

© Crédit photo : Portrait de "Simone Chevallier" par Jean-Louis Polletimage, image fournie par l'autrice.

 

 

 

Les Deux Étendards* est un récit fleuve dans lequel Lucien Rebatet se convertit en Michel. Ce livre est conçu tel un édifice mystique, mais c’est avant tout un tombeau de la passion que l’auteur éprouva pour la poétesse Simone Chevallier.

 

 

À partir du moment où Michel, sous sa forme d’Archange, est amoureux d’Anne-Marie — la Sainte Anne et la Vierge figurent la Poétesse —, il écrit, ultra fébrile, dans « le langage spontané d’un amour qui n’en pouvait connaître d’autre (…) aucun biais, aucun mensonge n’étaient praticables » (p. 114). Il n’existait qu’une seule femme « si magnifiquement orgueilleuse» (p. 112)  pour déclencher une telle force d’écriture :  « Je mène le combat le plus effrayant de ma vie » (p. 131), constate Michel. À partir de cette figure féminine, il se contraint à écrire sur le Bien et le Mal : « Anne-Marie, Dieu, l’œuvre : le programme était colossal » (p. 157).

 

Je résume le portrait d’Anne-Marie : « Cette fille bouleversante, ce naturel, ce charme et un cœur ouvert à une immense passion » (p. 115). C’est en effet la poétesse Simone Chevallier, personnage réel de ce « bloc d’adoration et de désespoir » (p. 114), que Lucien Rebatet a voulu rendre public, dans un contexte terrible, et à cause de cela jamais exprimé dans le récit : la seconde guerre mondiale. Rebatet a choisi le camp de l’extrême droite, à cause de l’éducation catholique dont il se défend dans ce livre écrit pour partie en prison. « Un seul but importait : tout revivre » (p. 120). Il y a une dynamique du souvenir : tout revient ! D’autant plus si le monde s’effondre, faisant comprendre que le crime ne paie pas...

       L’écriture si fébrile, a surgi juste après la rencontre d’Anne-Marie, un six janvier. Cela évoque les commémorations de la première nuit de Victor Hugo et Juliette Drouet, qui fut l’objet d’une pièce de théâtre ! Le narrateur veut faire mieux que tous les autres en la matière. Il est significatif qu’il ait été comparé à « une buée brûlante » par l’autrice d’Histoire d’O (Dominique Aury, alias Pauline Réage), grande figure de la N.R.F., femme d’influence et maîtresse secrète d’un écrivain de pouvoir, alors que Rebatet était démantelé, à bout de transes cruelles… Tandis qu'un texte sans puissance d’émotion, assénant une image de la femme masochiste soumise à son amant, est recommandé, Les Deux Étendards sont mis au rebut. Ses adversaires ont pu parler de « contre-poésie », sans s’intéresser à la poésie de la vraie Anne-Marie, cela va sans dire, mais encore, en niant l’assertion de l’auteur d’avoir eu Anne-Marie comme catalyseur de son écriture, car le mot « inspiratrice » ne convient pas à « Ces amants voués au déchirement d’un éternel adieu » (p. 115). Le système de la négation de la poétesse est comparable à celui que j’ai décrit** pour la pièce sur Edmond Rostand qui connaît un large succès depuis 2019, en présentant la poétesse Rosemonde Girard de la façon la plus commune possible, ce discours machiste inoculant une représentation inversée de la poétesse. 

Le discours de Rebatet est certes machiste, mais son expérience amoureuse et son questionnement mystique, loin de s’exclure, élèvent au sommet de la recherche religieuse, qui est un refus de l’éparpillement par la manifestation de l’Unité : Anne-Marie.

Pour outrer son rejet de la religion « du châtrage » (p. 151), « un système ignoble et désastreux, le catholicisme » (p. 118), Michel livre une guerre abjecte à son ami Régis, dont Anne-Marie est depuis deux ans la chaste compagne : « cette fille miraculeuse est bien dans des mains absurdes » (p. 115). Or, « Ce Régis nouveau créé par cette fille » (p. 115), est aussi une œuvre d’Anne-Marie. Régis, ce « mortel d’exception », incarne la musique. Connu en tant qu’auteur sous le nom de François Varillon, il fut un ami proche de Paul Claudel. « Je ne sais quelle infirmité du goût vient dévier ses plus beaux élans » (p. 133) constate Rebatet (i.e. Michel…), remarque qui s’adresse à tant de romanciers-ères, croyant pouvoir unir la littérature au show-biz.

« Now we’re talkin’ »...

Ultime touche du portrait littéraire d’Anne-Marie, que Michel accuse Régis d’avoir sacrifiée à sa vocation : « Vous avez immolé une femme, l’une des plus exquises, des plus touchantes qui soient au monde » (p. 1153). Et il a consacré plusieurs centaines de pages à la glorifier... Donc, la poétesse est « immolé »  deux fois sur l’autel de « l’amour sans lit » des Deux Étendards où les éclats du monde littéraire de l’après-guerre ont la fonction d’un chemin spirituel. Ainsi traité ton communément l’ineffable Beauté, « la perle aux mille orients »*** : c’est la femme qui meurt, insaisissable et immanente (voir mon Voyage en Orient, les lectures d’Iguazù). 

Que devient l’Archange, Michel, mu par le sentiment stupide et abject d’être un homme d’exception ? Les Deux Étendards livrent toutes les facettes de cet orgueil de caste qui a fait la grandeur des civilisations et leur chute. Il a joué aussi pour l’interdiction des femmes d’accéder au savoir. L’Archange est fait par la Poétesse : poiein, qui a donné « poésie » signifie « faire au mieux, avec art et enthousiasme ». Possédé puis révélé par l’amour, l’Archange Michel est en même temps Démon, et daïmôn vengeur, brûlant parfois aux Enfers, où ne règne plus la Grande Déesse, la Géante :

« Mon amour ne peut être qu’une plaie que je m’acharnerai à envenimer. (…) Ah ! cela est-il tenable sans que l’on en crève ? » (p. 122)

Condamné à mort, puis gracié, ce pamphlétaire aussi doué que Léon Bloy, est né et décédé dans un petit village. Il aurait pu se vouer à sa vocation de poète, celle que préserve Simone Chevallier dans son récit autobiographique qui se déroule aussi à Lyon, La Ville aux deux fleuves :

« Elle se fia une fois de plus à son instinct de poète qui lui semblait plus sûr que la conscience » (voir éd. Janicot, 1945, p. 243).

 

Bonne façon de s’y retrouver, sans choisir, en restant sous l’influence des enchantements. Le démon ne tourmente pas Anne-Marie mais la protège des atteintes de la jalousie et de la haine. Tandis que la poésie travaille à l’accouchement des multiples passions, qui n’en sont qu’Une : Isis, Sainte Anne, la Vierge Marie, ou la Poétesse. À jamais transfigurée, elle parle :

 

 

Qui es-tu, ô femme, en moi, primitive,

Vite perdue, à la dérive,

Encore à demi enlisée

Dans la fondrière des jours (…).

 

Simone Chevallier, Tour d’ivoire


 

Mon cœur hurle à la lune,

Il rugit dans le vent. 

Il réclame son dû de tempête et de sang.

Féroce et gémissant, il veut sa part humaine

D’amour et de douleur, de douceur et de haine.

 

Simone Chevallier, L’Hydre


 

 

© C. Aubaude 

 

 

 

Notes

 

* La pagination est celle de la version trouvée sur Google : 411009618-Lucien-Romain-Rebatet-Les-deux-etendards-1951 (1).pdf

** Camille Aubaude, « Chronique d’Edmond au Théâtre du Palais Royal », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°10, mis en ligne le 6 avril 2017. Url :

http://www.pandesmuses.fr/edmond.html

*** Version initiale dans mes Poèmes satiriques, traduits en espagnol par Rosario Valdivia.


 

 

***

 

Pour citer ce texte inédit 

 

Camille Aubaude, « Sur une passion : "now we’re talkin’" », dessin par Jean-Louis Polletimage, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°10| Autome-Hiver 2021-2022 « Célébrations », mis en ligne le 24 décembre 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no10/ca-passionnowweretalkin

 

 

 

 

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23 décembre 2021 4 23 /12 /décembre /2021 14:43

 

N°10 | Célébrations | Revue culturelle d'Europe | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes, hommages

 

 

 

 

 

 

 

Germaine Tillion

 

 

 

entre résistance & fraternité

 

 

 

 

 

 

 

Mustapha Saha

 

Sociologue, poète, artiste peintre

 

 

 

 

 

© Crédit photo :  Mustapha Saha, portait de "Germaine Tillion". Portrait. Peinture sur toile, dimensions : 100 x 81 cm

 

 

 

Germaine Tillion (1907-2008), qui avait fait du juste et du vrai l’emblème de son siècle d’existence, est en droit de recevoir aujourd’hui l’éternelle reconnaissance nationale. Elle incarnait la liberté, l’égalité, la fraternité entre tous les peuples, toutes les cultures, toutes les civilisations, comme des droits inviolables et des devoirs incompressibles. Elle consacra sa vie, dans une destinée maîtrisée jusqu’au dernier souffle, son intelligence d'observation, sa puissance d’analyse, sa rigueur scientifique, ses recherches ethnologiques, son intransigeance éthique, ses engagements politiques, à la défense sans répit de la dignité humaine.

 

Elle était une figure vivante de la résistance dans toutes ses dimensions, la résistance à la bête immonde qui ravagea les peuples et leurs territoires, la résistance aux souffrances inimaginables du camp de concentration de Ravensbrück où elle fut déportée sur dénonciation, où elle fit de l’humour et de la création artistique des armes de combat, la résistance aux crimes militaires contre les algériens qu’elle soutint sans faillir dans leur lutte pour l’indépendance. Elle connaissait ce peuple mieux que personne. Disciple de Marcel Mauss, elle consacra sa thèse de doctorat aux berbères des Aurès avant de publier plus tard le maître-livre « Le Harem et les cousins ».

 

 

Sa ferveur pour le genre humain et son génie culturel, à toutes les époques, partout sur la planète, était si communicative qu’elle ouvrait instantanément des horizons insoupçonnables. Elle rendait ses interlocuteurs intelligents par sa seule présence, par l’éclat permanent de son regard, les étincelles stimulantes de sa parole, qui rendaient évidentes les vérités cachées. Sa mémoire impressionnante restituait dans les moindres détails les évènements vécus, les épreuves surmontées, les territoires parcourus, les anonymes rencontrés. Elle tissait sans cesse des liens entre ses missions officielles et ses recherches ethnographiques, explorait dans ses finesses la langue tamasheq, restituait dans ses profondeurs la civilisation touareg et les autres cultures sahariennes. Elle rendait aux univers symboliques, aux dérives imaginaires, aux pratiques magiques, qui transcendent la condition humaine et la subliment, leur grâce naturelle.

 

 

Sa vie et son œuvre furent, jusqu’au bout, indissociables. Elle se sentait, dans une universalité, ou pour employer un terme qui m’est propre, dans une diversalité,  qui animait chaque fibre de son être. Elle jugeait la valeur des cultures et des civilisations à la place qu’elles accordent à l’altérité. Elle portait l’autre en elle, tous les autres, comme une mère porte ses enfants, sans jamais tomber dans le messianisme prodigueur de leçons morales. Elle disait, dans un perpétuel hymne à la vie : « Notre esprit doit rester vigilant et clair, prêt à contre nous-mêmes si c’est nécessaire. Je pense de toutes mes forces que la justice et la vérité comptent plus que n’importe quel intérêt politique. Pour moi, la résistance consiste à dire non. C’est-à-dire non à l’assassinat, au crime. Il n’y a rien de plus créateur que dire non à l’assassinat, à la cruauté, à la peine de mort ».

 

 

© M. Saha


 

 

***

 

Pour citer ce texte inédit  

 

Mustapha Saha, « Germaine Tillion entre résistance et fraternité », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 10 | Automne 2021 « Célébrations », mis en ligne le 23 décembre 2021Url :

http://www.pandesmuses.fr/no10/ms-germainetillion

 

 

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18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 17:44

 

N° 10 | Célébrations | Diversité & société inclusive

 

 

 

 

 

 

 

​​​​L’insondable

 

 

 

 

 

 

 

Armelle Dupiat-Aellen

 

Auteur-poète

Déléguée-chroniqueuse à la Communication de Poètes sans Frontières & l’Étrave.

 

 

 

 

​​​​​​Crédit photo : Monet, "woman", painting, Commons, domaine public. 

 

 

Calem a la particularité de torturer son entourage de sa suspicion muette. Il se croit, toute puissance, masque flanqué de sa retenue de langage. 

Alvina, elle, brille de mélusine. Blablateuse invétérée, elle enseigne l’oralité à l’école des pertinences. Pourvoyeuse du verbe haut,  elle frémit au contact de ses idéaux. 

Calem nourrit sa grandeur alors qu’Alvina tournicote sans anicroche.

Un après-midi, Alvina attablée à siroter un thé dans son salon préféré, fut accostée par Calem, fort de son irrévérence.

Bien plus tard, lorsqu’elle le quitta, prétexte d’une urgence, elle s’engouffra dans la voiture de son amie venue à sa rescousse. Message écrit à la dérobée sur son portable. 

Elles restèrent longtemps silencieuses à écouter sur radio opéra, la Flûte enchantée. Une torpille de plomb s’était abattue sur les épaules d’Alvina par un homme faux-sourire, outrecuidance du désir.

Le temps passa, Alvina enjouée, continua son art majeur : distiller les mantras du bonheur. 

Calem sombre, se battait contre des lupins financiers et ses briques d’ambition. 

Lors de son intrusion auprès d’Alvina, il lui avait extorqué avec finesse, croyait-il, son adresse.  Les nuits de Calem étaient mazoutées de lave de volcan. 

Un soir, la pluie giflait les fenêtres de la cuisine d’Alvina lorsqu’une ombre passa. Un tambourinement se fit entendre à la porte. Alvina hésita. 

Calem trempé, fit force de lui sourire, pressé d’entrer, il ne remarqua pas  la minuscule boîte sur la gauche du perron.  

Le lendemain à l’aube, l’odeur du chocolat à la cardamone flottait dans la maison. La musique de la Flûte enchantée pourfendait l’air. 

Tout sourire, Alvina reposa sa tasse. Elle se dirigea vers le perron, récupéra la boîte en ébène. Elle répandit son contenu dans la trappe des eaux usagées du jardin. 

De retour dans la cuisine, elle délogea de dessous l’évier son cahier de foi. Elle y inscrivit une lettre X supplémentaire, pareille à un point de croix.

La veille, un son sibyllin, impétrant d’éclats de verre avait pulvérisé le ciel d’une poudre de lumière. 

Alvina sur le pas de la porte, avait remis le diable dans sa boite.  

 

 

© Droits d’auteur protégés Armelle D. Aellen​​​​​​. 

 

***

 

 

Pour citer ce texte inédit

 

Armelle D. Aellen, « L’insondable », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 10 | Automne 2021 « Célébrations »mis en ligne le 18 décembre 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no10/ada-insondable

 

 

 

 

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