8 avril 2024 1 08 /04 /avril /2024 11:08

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Entretiens poétiques, artistiques, (éco)féministes | Voix/Voies de la sororité & ORIENTALES (O​​) | N° 3 | Entretiens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Rencontre avec Angélique Leroy,

 

 

poète, alias « La Marianne Joconde »

 

 

 

 

 

 

 

​​

Présentation & propos recueillis par

 

Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

Entrevue avec

 

Portrait photographique fourni par

 

Angélique Leroy

 

 

 

 

 

Présentation de Angélique Leroy, poète, alias « La Marianne Joconde » :

 

© Crédit photo : Portrait photographique de la poète Angélique LEROY. Image fournie par l'interviewée.

 

 

 

Elle s’appelle Angélique Leroy. C’est un personnage atypique, attachant et avenant qu’on peut aimer pour son ouverture d’esprit et son humanisme. Poète, elle nous ouvre son cœur de femme aimante et nous laisse découvrir sa complicité avec Ali Belkahla, poète algérien et également sa chère moitié. Et c’est dans un élan de sororité que la Française s’engage aux côtés des femmes de la diversité pour donner du corps, de l’embonpoint à son combat pour le respect des droits des femmes et la valorisation de ces dernières.

 

 

Entrevue

 

 

Maggy De Coster : Angélique Leroy parlez-moi de votre parcours de femme dans la vie ? 

 

Angélique Leroy : Être une femme, c’est plus compliqué qu’on ne le ne pense. La construction de son identité permet, quand on fait un travail sur soi, de comprendre à quel point être une femme est tellement illusoire. Je n’ai pas toujours pu affirmer ma féminité pour être pleinement en harmonie avec mon élégance et ma courtoisie. Ni avoir la liberté de me sentir femme, dans un corps de femme. J’ai dû souvent mettre en avant mon côté masculin pour survivre. Aujourd’hui, si je suis devenue la Marianne Joconde, c’est un symbole fort pour affirmer que la féminité est quelque chose de sacré. J’ai intégré deux collectifs de femmes d’Afrique et d’Europe (Collectifs œstrogènes et sororité chérie) avec Carmen Fifamè Toudonou, autrice et éditrice béninoise, pour questionner le statut de la femme dans l’Art. Cela dit, mon recueil « la Marianne Joconde » paru chez BOD, en autoédition, contient des séquences sur mes différentes facettes de femme.

 

 

MDC : Selon vous quelle est la place de la poésie dans le monde d'aujourd'hui ?

 

A.L : La poésie est par définition multidimensionnelle, multiforme.  Elle représente l’essence de l’auteur, ses particularités de partager son univers en tant que constellation. Ce qui signifie qu’un poète par définition ne peut pas se sentir plus légitime qu’un autre puisque chacun de nous peut se manifester en tant que tel. Donc il y a autant de styles poétiques que de poètes.

Je souhaite qu’il y ait davantage de salons, d’évènements qui permettent la promotion de la poésie et surtout de la voir en évidence sur les présentoirs des librairies.

 

 

MDC : Quels sont vos modèles ? Vos sources d'inspiration en poésie ?

 

A.L : Michaël Jackson est un de mes modèles. J’ai trouvé mon pseudo La Marianne Joconde sans me rendre compte que les initiales étaient les mêmes que les siens : MJ. Le courant humaniste multimédia, multiculturel. Un poète qui danse, chante, rythme les rimes en Beat box cinématographique. (NDLR, l'art d'imiter des percussions et des bruits avec sa bouche).

Il y a également Victor Hugo avec un focus sur son roman de Le dernier jour d’un condamné. Mes valeurs et mes engagements se nourrissent de mon vécu et du croisement des arts. Ma poésie est un patchwork qui rassemble morceau par morceau ce qui a existé et existera. La plaidoirie poétique, c’est le rassemblement de la Marianne et de la Joconde, deux figures féminines mais à la fois androgyne symbolisant l’Humain en allégorie, en référence au poème de Baudelaire du même nom : Allégorie. La Marianne, femme engagée et la Joconde qui rayonne par son sourire à travers l’Art. C’est une invitation à considérer qu’une œuvre s’accompagne d’une personnalité et d’un vécu pour être comprise dans son entièreté.

 

MDC : Quel genre de satisfaction l'écriture vous apporte-t-il ?

A.L : L’écriture m’a portée vers les voies des arts thérapeutiques. Écrire à moi-même, m’entendre dire tout ce qui a été dissimulé, cela  m’a permis de révéler  ce que je ne pouvais guère soupçonner. C’est une renaissance, c’est l’émergence d’un nouveau moi, c’est être présente ici et maintenant. Vivre la vie à 100 à l’heure ; mon cœur bat la chamade en cascade.

 

 

MDC : Quels sont vos projets à court ou à moyen terme ?

 

A.L : La sortie et la promotion de mon nouveau recueil « Confessions d’une femme esseulée » chez Nombre 7 avec Ali Belkahla, poète algérien pour permettre aussi d’évoquer de nombreux sujets de discussions comme les mariages mixtes, le droit de s’aimer sur n’importe quel sol, les discriminations de toute sorte. Poursuivre l’écriture de « Confessions sl’âmes » avec Ali sur nos deux passés en résilience et comment la voie de l’art-thérapie nous guide. Ma présence à la troisième édition de « la Tour Poétique », un Festival de poésie organisé, par l’Association Apulivre au mois de juin 2024.  Participer autant que possible à des salons, des rencontres et me produire sur scène. J’attends aussi que les occasions se présentent.

 

© Maggy De Coster

 

 

 

__________

 

 

Pour citer cet entretien illustré & inédit

 

Maggy De Coster (présentation & entretien), « Rencontre avec Angélique Leroy, poète, alias "La Marianne Joconde" », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles » & Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 8 avril 2024. URL  :

http://www.pandesmuses.fr/orientalesno3/megalesia24/mdc-angeliqueleroy

 

​​​​

 

 

 

 

Mise en page par Aude

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour à la Table du festival Megalesia 2024

Retour au sommaire du N° 3

Liens à venir

7 avril 2024 7 07 /04 /avril /2024 17:38

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | II. « Elles » | Florilège | Poésie & littérature pour la jeunesse 

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 


Voyage de ma mère à Nazca

 

 

par Santiago RISSO

 

 

​​​​​

 

 

Poème choisi & traduit par

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

Crédit photo :  Femme & mère péruvienne portant son enfant sur le dos, capture d'écran de la photographie libre de droits du site Commons.

 


 

Le vent de la paraca1

survole les lignes de tes mains.

Mère chérie,

aujourd’hui tu voyages sans moi,

avec ton ventre vide 

avec ta peau nue

de mes cheveux.


 

Cette nuit du 8 septembre 1967

quand ton corps tremblait 

à l’unique tressaillement de tes entrailles.

Tu as tout donné pour moi, Elena,

sur un cheval de Troie,

où les habitants rêveurs 

voulaient contempler ta bataille.


 

Et ce fut le premier cri rouge.

Les yeux encore fermés

je te voyais déjà maman chérie.

Malgré ta douleur. Avec tout ton amour 

nous avons gagné la bataille.

Et une vie nous attend

ou peut-être plus chère maman.


 

Et le vent parcourait ta peau 

ainsi que la mienne, velues, avec des cicatrices, des verrues,

des tâches de rousseur, des tâches et des odeurs.

Et donc maman, je t’ai trouvée

au loin très proche,

lumineusement belle,

tu poses toujours ton regard sur moi maman, 

tu me parles sans cesse

dans le silence, avec un immense bruit

si attachant.


 

Ton fils est là,

aujourd’hui,

et je ne t’abandonnerai jamais.

Nous serons tous les deux comme frère et sœur.

Nos lignes

sur le même chemin,

avec le même passage,

avec le même destin.

Avec la seule éternité.


 

Tu voyages aujourd’hui

tu survoles les champs de Nazca,

tu planes sur la vaste étendue de poussière du désert

les bras libres,

les muscles souples

jeunes, comme cette fois

où nous nous sommes connus

dans la douleur et les pleurs. 

 

 

Et moi maman

le corps emmitouflé

dans différentes couches 

qui ne me permettent pas de voler, 

je t’observe de loin,

je te regarde décoller.

Merveilleuse maman !

Comme je suis heureux sur terre

de te voir voler comme l’oiseau

dont tu as toujours imité les trilles 

je t’abrite 

dans mon cœur.


 

17 Janvier 2023.

 

 

© « Voyage de ma mère à Nazca » par Santiago RISSO*, traduit de l’espagnol par Maggy DE COSTER et publié ici avec l'aimable autorisation du poète et de sa traductrice.

 

*Poète péruvien contemporain.

 

Note

1. Paraca signifie vent du Pérou.

 

 

***

 

 

Pour citer ce poème traduit & inédit célébrant l'amour maternel

 

Maggy De Coster (poème choisi & traduit en français par), «  "Voyage de ma mère à Nazca" par Santiago RISSO », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 7 avril 2024. URL  :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/mdc-voyagedemamere

 

​​​​

 

 

 

 

Mise en page par David

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour à la Table du festival Megalesia 2024

Lien à venir

31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 17:50

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Bémols artistiques | Revue culturelle d'Europe

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 


Vladimir & Slobodan Peskirevic :

 

jumeaux en nature & en peinture

 

 

​​​​​

 

 

Texte & reportage photographique

 

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

© Crédit photo : Peinture de femmes sur fond bleu de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024.

 

 

 

Ils sont jumeaux et conjuguent leur vie en peinture. Cependant ils se démarquent dans leur sensibilité artistique et leur préférence chromatique. Cela dit, ensemble ils poursuivent leur chemin dans la peinture et ont acquis une notoriété internationale. Mais où puisent-ils leur inspiration ? Dans les villes, les lieux emblématiques de la Capitale, les monuments historiques mais aussi le corps dans ses différentes postures.

 

© Crédit photo : L'affiche officielle de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024.

 

Cette année, ils ont saisi la balle au bond en exploitant le sport et les Jeux Olympiques comme toile de fond de leur exposition.

Aussi ont-ils mis en exergue la beauté du geste dans différentes disciplines sportives : le cyclisme, le skateboard, la course pédestre, le patinage artistique, le volley-ball.

Le clou de l’exposition : la flamme olympique dont la dernière étape sera la ville de Créteil dans le Val-de-Marne. Ils ont décliné en peinture les édifices les plus représentatifs de la ville comme le Préfecture, l’Hôtel de ville, le lac. Un hommage bien mérité à cette ville de banlieue, en ces temps où certaines banlieues sont stigmatisées et mises au rancart.

Actuellement on peut admirer leurs toiles dans trois salles à l’enfilade à la Galerie du temps présent du Lycée Antoine de Saint-Exupéry de la ville susmentionnée, l’unique établissement scolaire de France à être doté d’une galerie d’art. 

Pendant deux jours ils ont animé un atelier de peinture à l’adresse des classes de terminales d’arts plastiques. Avec entrain les élèves se sont prêtés au jeu en reproduisant les tableaux des Jumeaux ainsi désignés habituellement. Fort satisfaits du travail des élèves qui se sont appliqués à reproduire avec justesse et fidélité les figures, les formes en mouvement exprimées dans les tableaux, ils les ont récompensés en donnant à chacun d’eux une gravure.

 Que de talents révélés chez ces jeunes ! Quelle fierté pour eux de voir leurs œuvres exposées et d’être encouragés par des peintres de renom !

Et quelle ne fut l’émotion de ces derniers d’exposer leurs toiles dans le lycée qui les avait instruits !

 

Après avoir exposé par deux fois durant le premier trimestre de l’année 2024, ils comptent exposer à Rome ville jumelée avec Paris depuis le 30 janvier 1956.  

Artistes polyvalents, ils ont de multiples réalisations à leur actif et ils fourmillent de projets.

 

 

Reportage photographique de leur exposition :

 

© Crédits photos : Images des tableaux de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024 & des dessins des élèves des artistes.

 

© Crédits photos : Les artistes et une image de l'escalier de l'exposition à la Galerie du Temps Présent des jumeaux Vladimir et Slobodan Peskirevic intitulée « Le Sport, La Flamme Olympique », Mars 2024.

 

 

© Maggy DE COSTER, mars 2024.

 

***

 

 

Pour citer ce texte illustré & inédit 

 

Maggy De Coster (texte & reportage photographique), « Vladimir et Slobodan Peskirevic : jumeaux en nature et en peinture », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 31 mars 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/mdc-peskirevic

 

 

 

Mise en page par David 

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour à la Table du festival Megalesia 2024▼

Lien à venir

26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 16:02

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Critique & réception | I. « Amies » | Articles & témoignages 

 

 

​​​​​​​

​​​​​

 

 

 


 

Brigitte Sy

 

 

par Brigitte Brami, Éditions Unicité, 2024, 125 pages, 13€

 

(Quand les murs des prisons rendent le monde déchiffrable)

 

 

 

 

 

​​​​​

 

 

 

 

Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée de « Brigitte Sy » par Brigitte Brami, Éditions Unicité, 2024.

 

 

Il s’agit de la mise en abyme d’un lieu clos qu’est la prison pour Brigitte Sy, relaté par Brigitte Brami.

 

De La prison ruinée, (Indigène, 2011) de Brigitte Brami, Brigitte Sy en fit un documentaire intitulé Brigitte Brami par Brigitte Sy, maintenant c’est au tour de Brigitte Brami de lui rendre la réciprocité.

 

Elle est admirative devant Brigitte Sy qui a fait option préférentielle pour les gens cabossés, les hors système car elle voit en eux ou en elles, ses doubles.

Il s’agit d’une rencontre inopinée qui a débouchera sur une étroite collaboration. Aussi vont-elles se découvrir au travers des liens existentiels et des synchronicités qui vont les rapprocher. L’une a été incarcérée, l’autre a failli l’être par la force des choses.

 

Deux femmes de disciplines connexes qui se dépeignent chacune et en se regardant sous le prisme des réalités qui s’entremêlent et s’entrecroisent et dont en peut se délecter à loisir. La poésie peut faire des miracles par la magie des images. 

Ce lieu clos qu’est la prison Brigitte Brami ne semble pas forcément chargé négativement : « J’ai tiré de cette expérience anormale au caractère exceptionnel, d’aussi singulier, d’aussi rare et précieux que l’acte d’écrire. »

Pas d’appréhension tant pour l’une que pour l’autre. Brigitte Sy est celle qui transgresse la loi en s’amourachant d’un détenu qui deviendra son époux et c’est dans son film « Les mains libres » que cette animatrice d’ateliers de théâtre milieu carcéral donne corps à cette histoire d’amour improbable en 2010.

Que de similitudes entre leurs vécus ? La poésie est le socle commun qui unit les deux femmes. La prison, cet espace clos peut aussi faire éclore l’amour entre les êtres en carence affectives ou en manque d’amour : la nature a horreur du vide, cette agora qu’est Paris n’est pas pour la réalisatrice un terreau pour faire émerger ses films. Elle préfère ce huis clos qu’est la prison pour (planter son décor) tourné. Décidément la prison devient un lieu où l’humanité peut prendre corps contrairement à l’Agora parisien où chacun baigne dans l’impersonnalité ou l’anonymat.
 

Brigitte Sy est celle qui révèle la vie des personnes incarcérées. Elle les met en scène en donnant à voir ce qu’il y a de plus sublime en elles. Elle ne leur donne pas  une seconde vie mais montre ce qu’il y a d’imperceptible chez elles dans leur vie d’avant, de ce fait on peut dire que la prison opère chez  elles le miracle de l’écriture comme ce fut  le cas d’Albertine Sarrasin,  l’autrice de l’Astragale, roman éponyme du film de la réalisatrice en 2015.

 

Vu sous cet angle-là le milieu carcéral peut être le lieu de confluences des amours improbables, des fulgurances intellectuelles, de l’éveil des passions latentes, de l’accomplissement de soi, de la révélation de soi et de la redécouverte de soi.   

« Je ne parle pas d’amour dans mes films mais du manque d’amour », propos de Brigitte Sy, rapportés par Brigitte Brami. 

Tout est miracle. Rencontre miraculeuse entre Albertine et Julien.

Tout comme Albertine Brigitte Brami a connu l’amour homosexuelle et a été en cavale : troublante coïncidence.

Brigitte Sy a le flair pour choisir ses personnages de film qui sont le reflet de sa vie. Selon Brigitte Brami, « Brigitte Sy décrit l’amour sans fausse note ». C’est toute son humanité de réalisatrice et tout son charisme qu’elle traduit dans les pages de son livre. Elle nous aide à comprendre ses choix. Elle nous décrit les scénarios de ses films, c’est comme si on y assistait.

Albertine est née en Algérie et adoptée par un couple de Français, Brigitte Sy est née en Algérie et adoptée par son beau-père.

Le manque d’amour ne fait-il pas croître le sentiment amoureux et l’envie d’aimer à profusion ?

 

Les deux femmes nourrissent une passion commune pour Jean Genêt. Brigitte Brami est spécialiste de Jean Genêt, Brigitte Sy a expérimenté ce dernier à travers la mise en scène de son théâtre et aime des hommes qui lui ressemblent. 

Il y a une poésie et une esthétique dans les images véhiculées par l’une et par l’autre dans leurs démarches respectives donc elles se posent en miroir et se réfléchissent tout en beauté.  Aussi voient-elles en Jean Genêt et Albertine Sarrasin des alter ego. 

 

 

© Maggy DE COSTER

 

NDLR : Brigitte Sy est la mère de Louis Garrel et Esther Garrel tous deux acteur et actrice de cinéma et belle-mère de l’actrice Laetitia Casta. Voir aussi l’URL : https://editions-unicite.fr/auteurs/BRAMI-Brigitte/brigitte-sy-par-brigitte-brami/index.php

 

 

 

​***

 

 

Pour citer ce texte  inédit

 

Maggy De Coster, « Brigitte Sy par Brigitte Brami, Éditions Unicité, 2024, 125 pages, 13€ (Quand les murs des prisons rendent le monde déchiffrable) », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 26 mars 2024. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/mdc-brigittesyparbrami

​​​​​​ 

 

 

 

 

 

Mise en page par David

 

 

© Tous droits réservés

 

Retour à la Table du festival Megalesia 2024▼

Lien à venir

Bienvenue !

 

LE SITE « PANDESMUSES.FR » DEVRA BASCULER EN HTTPS DÈS LA FIN DE SA MAINTENANCE ET LE COMPTAGE DE SES PAGES À ACTUALISER. CELA PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE AURA AUSSI UN THÈME GRAPHIQUE UN PEU DIFFÉRENT DU THÈME ACTUEL. POUR UNE MAINTENANCE À COMPTER DU 20 OCTOBRE 2023. CETTE OPÉRATION POURRAIT PERTURBER VOIRE RALENTIR LA MISE EN PAGE DE NOUVEAUX DOCUMENTS. MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION ! 

Rechercher

Publications

Dernière nouveautés en date :

VOUS POUVEZ DÉSORMAIS SUIVRE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES  SUR INSTAGRAM

Info du 29 mars 2022.

Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.

Numéros réguliers | Numéros spéciaux| Lettre du Ppdm | Hors-Séries | Événements poétiques | Dictionnaires | Périodiques | Encyclopédie | ​​Notre sélection féministe de sites, blogues... à visiter 

 

Logodupanpandesmuses.fr ©Tous droits réservés

 CopyrightFrance.com

  ISSN = 2116-1046. Mentions légales

À La Une

  • HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I | Inspiratrices réelles et fictives
    LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm) REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES HIVER-PRINTEMPS 2025 | NO I | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES 1er VOLET Crédit photo : Alphonsine de Challié, « beauty with pink veil...
  • Un film sur le parcours littéraire de Françoise Urban-Menninger
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Revue Matrimoine | Dossier mineur| Articles & témoignages | Poésie, Musique & arts audiovisuels Un film sur le parcours littéraire de Françoise Urban-Menninger La revue Le Pan...
  • Méas Pech Métral, « Nuages », préface de Sophie Davant, Éditions du Cygne, 2024, 90 pages, 15€
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & réception | Dossier mineur | Articles & Témoignages | Astres & animaux / Nature en poésie Méas Pech Métral, « Nuages», préface de Sophie Davant, Éditions du Cygne,...
  • Françoise Urban-Menninger dans “Les lundis de la poésie et de la chanson de Sciences Po de Strasbourg”
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Annonces Diverses / Agenda poétique Françoise Urban-Menninger dans “Les lundis de la poésie & de la chanson de Sciences Po de Strasbourg” © Crédit photo : Capture d'écran du...
  • Patientia
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossier majeur | Articles & Témoignages | Philosophie & Poésie Patientia Réflexion philosophique par Françoise Urban-Menninger Blog officiel : L'heure du poème Crédit photo :...
  • La poésie volcanique de Chantal Robillard
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & réception / Printemps des Poètes 2025 | Astres & animaux / Nature en poésie La poésie volcanique de Chantal Robillard Critique par Françoise Urban-Menninger Blog officiel...
  • Recension-Préface de Peau par Manon Godet
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Critique & réception Recension-Préface de Peau par Manon Godet* Préface de Arwa Ben Dhia Poétesse, auteure, ingénieure, docteure en électronique Page Linkedin : https://www.linkedin.com/in/arwa-ben-dhia-phd-0538b011/...
  • Joyeuse année poétique et créative 2025 !
    LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm) REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE ET MULTILINGUE DE POÉSIE ENTRE THÉORIES ET PRATIQUES VOUS ADRESSE SES MEILLEURS VŒUX POUR L’ANNÉE 2025 ! Crédit photo : Chen Shu ou Chén Shū (1660-1735, artiste-peintre chinoise), « Beautiful...
  • “Les fleurs d’Aïcha”, la mémoire du geste
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossiers majeur & mineur | Florilèges | Nature en poésie | Poésie visuelle & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Créations poétiques “Les fleurs d’Aïcha”, la mémoire du geste Poème...
  • Hirondelle Parestoo
    N° I | HIVER 2025 | INSPIRATRICES RÉELLES & FICTIVES | 1er Volet | Dossiers majeur & mineur | Florilèges | Astres & animaux/Nature en poésie | Poésie politique & REVUE ORIENTALES (O) | N° 4-1 | Créations poétiques Hirondelle Parestoo Poème engagé & féministe...