25 janvier 2022 2 25 /01 /janvier /2022 13:27


Numéro Spécial | Printemps 2022 | Dossier majeur | Articles & témoignages ​​​​​​

 

 

 

 

 

 

 

 

La disconvenance dans

 

 

La Princesse Printanière

 

 

de Madame d’Aulnoy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emilie Cauvin

 

Doctorante à l’Université de Nice, Littératures d’Ancien Régime

 

 

 

 

 

Crédit photo :  Gravure de Madame d’Aulnoy, domaine public, photographie fournie par F. Urban-Menninger.

 

 

 

 

 

 

Tenir salon au XVIIème siècle pour une femme n’est pas seulement se soucier des canapés et autres petits-fours pour ses convives : il s’agit bien plutôt de recevoir en divertissant ses hôtes. Loin des « dîners presque parfaits » télévisuels d’aujourd’hui, les salonnières du XVIIème siècle avaient pour objectif de divertir, avec intelligence, un public mondain, en lui proposant des occupations qui titillent son esprit. C’est avec ses Contes de fées que Madame d’Aulnoy entend amuser ses pair(e)s.

 

La Princesse Printanière1 est un récit où la jeune héroïne, frappée d’une malédiction à sa naissance, est emprisonnée dans une tour. Cependant, même si l’auteure semble livrer de prime abord un conte d’avertissement, Madame d’Aulnoy rédige en réalité un conte pétri d’humour.

 

En effet, la Princesse Printanière découvre le monde à travers le prisme de l’amour. Mais quel amour…. Le lecteur d’aujourd’hui s’attendrait à une romance digne d’un Walt Disney où le Prince ne peut être que charmant, n’ayant pour autre rôle que de délivrer la Princesse de ses malheurs, avant de l’épouser. Si la Princesse Printanière est bel et bien enfermée dans une tour jusqu’à ses presque vingt ans, Madame d’Aulnoy interpelle tout de suite son public par l’emploi de métaphores et comparaisons usées : « les ruisseaux de larmes coulaient sur le plancher »2, « le roi et la reine ne la voyaient jamais sans pleurer de joie »3, « elle se prit à pleurer tant et tant, qu’elle en avait les yeux gros comme le poing »4… Autant d’indices qui signalent aux auditeurs qu’une rupture va intervenir. En effet, il est question d’un amour né… d’un petit trou creusé dans la muraille de la tour : « elle regardait sans cesse au petit trou »5.

 

La disconvenance est à son comble puisque précédemment dans l’histoire du conte de fées, c’est l’homme et non la femme qui observe l’autre sans être vu6 : c’est le Prince, chez Charles Perrault, quelques mois auparavant7, qui espionne Peau d’Âne cachée dans sa maisonnette, et non l’inverse. Surpris, le lecteur-auditeur ne cessera d’être amusé en constatant que la Princesse Printanière tombe amoureuse du premier venu, qui est l’ambassadeur d’un prince, et non le Prince lui-même. Ce choix indécent au regard des hiérarchies sociales de l’époque relève d’un comique social appuyé par une onomastique savoureusement étudiée. Le sous-fifre du Prince porte le nom de « Fanfarinet » qui allie le terme de « fanfaron » au diminutif rabaissant « et » qui transforme le patronyme en un hypocoristique plaisant.

Ce voyeurisme étonnant de la part de la jeune fille participe de ce que Jacques Chupeau a appelé « l’équivoque enjouée »8 pratiquée bien avant les « livres du second rayon »9 du XVIIIème siècle, et qui nécessite une lecture à second degré. La Princesse est devenue une femme instruite aux choses de l’amour et c’est bien ce qui frappe de stupeur car elle n’est pas sortie de sa tour en vingt ans : « Enfin elle en dit tant que ses femmes étaient bien en peine où elle en avait appris la quatrième partie »10.

 

Elle en devient une jeune femme désirante : « Printanière à cette vue se sentit si hors d’elle qu’elle n’en pouvait plus »11. Mais cette expression du désir est contrebalancée par la formule rieuse de Madame d’Aulnoy : « tant elle était affolée »12. Cet « affolement » des sens provoque bien évidemment le rire de l’auditoire.

Princesse voyeuriste, mais aussi extrêmement entreprenante, la Princesse Printanière prend les devants en s’adressant à Fanfarinet :

 

« Elle lui dit tout bas : ‘J’ai des sentiments pour vous que vous ne devineriez jamais […] mais honni soit qui mal y pense. […] au lieu de vous épouser au nom de votre maître, je vous épouserai au vôtre : je sais que vous n’êtes pas prince, vous me plaisez autant que si vous l’étiez […] Nous nous sauverons ensemble […] et j’aurai le plaisir de vivre avec vous »13.

 

Cette audace aurait pu avoir pour objectif de définir la Princesse comme une dévergondée mais la remarque éminemment drôle qui reprend la devise des chevaliers de l’Ordre de la Jarretière « honni soit qui mal y pense » dédramatise la scène. L’héroïne exprime encore une fois dans le récit ses désirs :

 

« on en causera d’abord, et puis quelque autre fera comme moi ou peut-être pis ; on me laissera en repos pour parler de celle-là, et j’aurai le plaisir de vivre avec vous »14.

 

Le public ne peut qu’en conclure que l’ironie est à l’œuvre. L’auditeur, complice, se délecte de ces marques de mise à distance qui contribue à faire retomber la pression dramatique.

La Princesse Printanière décide de tout : c’est elle qui oblige ses dames de compagnie, par un odieux chantage au suicide, à forer la tour :

 

« Quand la princesse les vit en si bon train de s’affliger, elle prit un couteau et dit tout haut : ‘Ça, ça, je suis résolue de me tuer tout à l’heure, si vous ne trouvez le moyen de me faire voir la belle entrée de Fanfarinet ; jamais le roi et la reine ne le sauront : avisez ensemble, si vous aimez mieux que je m’égorge dans cette place, que de me donner cette satisfaction’ »15, « Enfin elles conclurent qu’il fallait faire un trou à la tour »16.

 

C’est elle aussi qui décide de s’enfuir sans vraiment prendre le temps de savoir qui est l’ambassadeur, ni prendre en compte son avis d’ailleurs. Mais, le lecteur-auditeur amusé sait déjà que la consultation des hommes est inutile puisque lorsqu’ils ne sont pas préparés, ils sont mièvres et impuissants à réagir : c’est ainsi qu’est présenté le père de l’héroïne.

 

 

 

 

 

 

Crédit photo : Illustration de La Princesse Printanière de Madame d’Aulnoy, domaine public, photographie fournie par F. Urban-Menninger. 

 

 

 

 

 

Le Roi lui-même appelle du surnom ridicule, mais non moins drôle, sa fille « Ma petite brebiette » et la narratrice ajoute tout aussitôt entre parenthèses « (car il lui donnait toutes sortes de noms d’amitié) »17. L’humour est également présent lors de la tentative de prise de parole du Roi qui tente d’annoncer à ses sujets la disparition de sa fille : « Comme le roi n’avait pas eu le temps de préparer sa harangue, il demeura trois heures sans rien dire »18.

La Princesse sait qu’elle n’a rien à attendre de personne et qu’elle est maîtresse de son destin : elle s’enfuit avec Fanfarinet. La disparition aurait pu paraître funeste mais c’était sans compter la gaieté de la narratrice. Les soldats partis à la recherche des fuyards ne proposent pas une récompense en monnaie sonnante et trébuchante à qui aurait des indices mais offrent un fatras d’objets qui n’a aucun sens :

« Qui veut gagner une belle poupée, des confitures sèches et liquides, des petits ciseaux, une robe d’or, un beau bonnet de satin, n’a qu’à nous enseigner la princesse Printanière que Fanfarinet emmène »19.

 

On est même peut-être en droit de se demander s’il s’agit d’une poupée réelle ou bien plutôt de la princesse ainsi désignée...

 

Arrivés sur l’île toute utopique des Ecureuils, les protagonistes commencent à voir poindre les méfaits de l’amour irréfléchi. Le lecteur-auditeur est maintenant certain que cette découverte se fera sous le sceau de l’humour.

Toute à sa passion, la Princesse se voit opposer par son prétendant une réplique plus que désobligeante : « Je n’y vois rien à manger : quand vous seriez plus belle que l’Aurore, cela ne me suffirait pas, il faut de quoi se nourrir »20. Les références aux personnages de Perrault éveillent l’esprit de l’auditoire : Peau d’Âne prépare un gâteau à offrir au Prince dans lequel un anneau glissera ; la fille de la Belle au bois dormant, prénommée « Aurore », a pour grand-mère et père des ogres, et donc, devient potentiellement un repas pour cannibales qui aurait été « façonné » par la princesse21. Ces clins d’œil animent la curiosité du public : que fera donc la Princesse Printanière pour trouver, à son tour, de la nourriture pour son amant ? Elle cherche, sans succès, « elle revint bien triste »22, finit par se contenter de « feuilles et [de] quelques hannetons »23, sans se plaindre.

 

C’est alors que Fanfarinet se révèle au grand jour et comble l’horizon d’attente des lecteurs alertés du caractère nocif de l’amant : « j’ai les dents bien longues, et l’estomac bien vide »24, « Puissiez-vous, lui dit-il, trouver un loup qui vous mange »25 et enfin « Il me serait indifférent, répliqua-t-il, que vous mourussiez, si j’avais ce qu’il me faut »26.

L’auteure avait pourtant prévenu lors d’une parenthèse à valeur bien plutôt de mise en exergue : « voilà ce que c’est d’aimer les garçons, il n’en arrive que des peines »27. Si le lecteur d’aujourd’hui sourit à ces intrusions d’auteure, il faut imaginer l’hilarité produite à la lecture, à haute voix, du conte dans les salons mondains.

Madame d’Aulnoy aurait pu arrêter là les malheurs de la jeune Princesse mais elle se plaît à expliciter toute la niaiserie dont fait preuve son héroïne. Cette dernière trouve des expédients : au bord de l’inanition, la princesse rencontre miraculeusement l’aide d’un buisson qui lui offre du miel et qui lui recommande pourtant « ne sois pas assez simple pour en donner à Fanfarinet ». Évidemment, pour la plus grande joie du public, la Princesse n’écoute pas le buisson magique. La sentence est immédiate, mais pas de la part de la féérie, elle vient de son prétendant : « Sans la remercier ni la regarder, il lui arracha et le mangea tout entier, refusant de lui en donner un petit morceau »28. Le génie humoristique de Madame d’Aulnoy tient dans la poursuite de la phrase de Fanfarinet : « il ajouta même la raillerie à la brutalité : il lui dit que cela était trop sucré ; qu’elles se gâteraient les dents, et cent autres impertinences semblables »29. « Cent », rien que cela… L’hyperbole, pourtant, ne tient pas lieu de leçon à la demoiselle qui donne à son infâme fiancé le secours offert par un chêne bienveillant et bon conseiller : « prends cette cruche de lait et la bois sans en donner une goutte à ton ingrat amant »30Évidemment, et c’est ce qui entretient la plaisanterie, Fanfarinet vide la cruche sans la partager « Il prit rudement la cruche, il but tout d’un trait, puis la jetant sur des pierres, il la mit en morceaux »31. Encore une fois, la conteuse ravit l’attente de son auditoire en ajoutant malicieusement dans les propos de Fanfarinet une chute humoristique : « disant avec un sourire malin : ‘Quand on n’a pas mangé, l’on n’a pas de soif’ »32. Les adeptes du sarcasme en redemandent ! C’est ce que Madame d’Aulnoy fait mine d’offrir lors d’un troisième don merveilleux. Un rossignol fournit à la Princesse Printanière « des dragées et des tartelettes de chez Le Coq »33. Le public a dû s’esclaffer de rire en raison de cette allusion au meilleur pâtissier de Paris de l’époque. L’oiseau met lui aussi en garde l’héroïne : « mais ne sois plus aussi imprudente pour en donner à Fanfarinet »34. La Princesse se laisse-t-elle encore une fois avoir par ses sentiments ? Et bien non ! C’est ce qui laisse le public dans l’expectative. En effet, « La Princesse n’avait pas besoin de cette défense pour s’en garder ; elle n’avait point encore oublié les deux derniers tours qu’il lui avait faits »35. Le lecteur-auditeur, surpris, assiste à une montée en puissance du drame :

 

« Le goulu Fanfarinet l’ayant aperçue manger sans lui, entra dans une si grande colère, qu’il accourut les yeux étincelants de rage et l’épée à la main pour la tuer »36.

 

La Princesse se rend invisible grâce à une pierre magique volée à sa propre mère et échappe à un sort funeste. Mais Madame d’Aulnoy fait de nouveau basculer dans l’humour son récit par l’arrivée inopinée de soldats du Roi venus récupérer la Princesse.

 

Leur procession militaire n’a rien de sérieux :

« l’amiral fait battre les tambours, les timbales ; l’on sonne les trompettes, l’on joue du hautbois, de la flûte, du violon, de la vielle, des orgues, de la guitare : voilà un tintamarre désespéré, car tous ces instruments de guerre et de paix se faisaient entendre par toute l’île »37.

 

À la drôlerie du bric-à-brac s’ajoute celle de la couardise de Fanfarinet :

« À ce bruit la princesse alarmée courut vers son amant pour lui offrir son secours : il n’était pas brave ; le péril les réconcilia bien vite »38.

 

Les amants triomphent grâce à la magie d’invisibilité.

La nuit tombe, les dangers ne sont pas tous écartés. Le prétendant, affamé, devient loup…. Comme celui du Petit Chaperon Rouge de Charles Perrault qui fit paraître son conte quelques mois plus tôt ? Loup ou ogre cannibale comme dans La Belle au Bois dormant ? Peut-être bien, peut-être pas… C’est là tout l’art de Madame d’Aulnoy qui mêle le drolatique à l’équivoque dans son conte de fées. Alors que Fanfarinet s’apprête à tuer la Princesse « le bras levé, prêt à lui percer le sein de son épée »39, Madame d’Aulnoy brise en un clin d’œil rieur tout le tragique de la scène en livrant l’explication du geste du prétendant : « la voyant si grassette et si blanchette, et ayant bon appétit, il voulait la tuer pour la manger ». Les suffixes des adjectifs sont l’indice de la gaieté de ce conte, qui oscille sans cesse entre humour noir et comique affiché.

 

La Princesse riposte et tue Fanfarinet d’un coup de poignard. Elle se retrouve seule dans cette île, la peur la gagne, comme elle gagne peut-être aussi l’auditoire. Mais ce serait sans compter l’alacrité du style de ce conte : interviennent tout de suite deux fées, chacune dans un chariot tiré par « six grosses poules huppées, un coq servait de cocher, et un poulet gras de postillon » ou par « six chauves-souris ; un corbeau servait de cocher, et un escarbot de postillon ». Le burlesque est à son comble dans cette construction en miroir du beau mais comique carrosse, et du laid mais non moins drôle attelage. Un combat impromptu et hilarant « d’un quart d’heure »40 seulement (le ton épique est dès lors mis à mal) se déroule sous les yeux de la Princesse qui voit se battre deux femmes, une magnifique fée contre une sorcière, la fée Carabosse. Il s’agit ici de la première apparition de ce personnage qui connaîtra une fortune littéraire incontestable. Elle est décrite ici comme une « petite magotine affreuse, dont l’habit était de peau de serpent, et sur sa tête un gros crapaud qui servait de fontange »41. La référence à la coiffure de l’éphémère maîtresse de Louis XIV, sur la tête d’une guenon qui plus est, ne pouvait que faire rire aux éclats un public de cour. C’est cette mise à distance du féérique, par la rupture du pacte narratif, qui concourt à la dédramatisation, et partant, au comique du récit42. Madame d’Aulnoy n’installe donc pas son conte dans l’enchantement du conte de fées mais dans la dérision, voire dans la parodie de ce type narratif émergent.

 

À ce titre, la morale, loin de blâmer la facilité avec laquelle la Princesse Printanière s’est donnée au premier venu, étonne et fait rire ses lecteurs-auditeurs : l’héroïne épouse son prétendant initial, le fils d’un roi, en lui cachant sciemment ses mésaventures licencieuses, avec la complicité des gens de sa Cour !

 

« L’on n’eut garde de conter l’aventure de l’enlèvement [au Prince], cela lui aurait peut-être donné quelques soupçons : on lui dit d’un air fort sincère que son ambassadeur ayant soif et voulant tirer de l’eau pour boire, était tombé dans le puits et s’y était noyé »43.

 

Qui s’attendrait à un tel happy end ? Il faut donc en conclure tout logiquement que ce n’est pas l’intention moralisatrice qui anime les contes de Madame d’Aulnoy comme l’indique d’ailleurs Aurélia Gaillard : « il faut se débarrasser du préjugé qui veut que ces ‘Moralités’ délivreraient une quelconque ‘morale’ »44.

Par cette « Joyeuse immoralité du dénouement »45, Madame d’Aulnoy se place là où on ne l’attendait pas et contrevient aux préceptes moraux supposés du conte, mais également aux préjugés à l’égard des femmes qui se doivent d’encenser la vertu.

Madame d’Aulnoy inscrit le conte de la Princesse Printanière dans la disconvenance, et peut-être même l’inconvenance. Ce penchant pour la discordance46 reflétait celle de sa propre vie : Madame d’Aulnoy avait été condamnée pour avoir fomenter un complot à l’encontre de son époux, après un mariage forcé alors qu’elle n’avait que quinze ans et son mari trente de plus. Ce goût pour l’écart ajoute donc au burlesque de ce récit. Madame d’Aulnoy affirmait d’ailleurs écrire des « bagatelles »47 :

 

« Vous n’offrez que des jeux, et votre unique affaire

N’est que de divertir en tâchant de lui plaire [à Madame] »48.

 

À moins que sous cette apparente disconvenance à l’égard de la vertu, Madame d’Aulnoy ne condamne une réalité encore à l’œuvre en 1697 : le mariage précoce du Duc de Bourgogne avec Adelaïde de Savoie, âgée de 12 ans seulement49. Car comment expliquer le message de la moralité en vers alors que la Princesse Printanière n’est finalement pas punie pour ses agissements :

 

« A quelque chose qu’Amour nous puisse assujettir,

Des règles du devoir on ne doit point sortir ;

Et malgré le penchant qui souvent nous entraîne,

Je veux que la raison soit toujours souveraine :

Que toujours maîtresse du cœur,

Elle règle à son gré nos vœux et notre ardeur »50.

Les destinataires de cette moralité ne seraient donc pas tant les jeunes gens pleins de fougue que les barbons dictés par leur « ardeur », plus que par leur « raison ».

 

Se jouant de la bienséance, Madame d’Aulnoy offre dans La Princesse Printanière un art de la disconvenance en adéquation avec un burlesque féérique assumé. C’est cet écart entre l’attendu et l’inconvenant qui témoigne de tout l’humour de la conteuse, comme le regrettait l’abbé de Villiers pour qui Madame d’Aulnoy est une dame

 

« qui a fait des contes de fées, et qui est la première à se moquer et des libraires et des lecteurs qui les ont achetés. Elle dit partout que c’est la plus mauvaise marchandise du monde ; mais enfin, on en veut, dit-elle, on me les paie bien, j’en donnerai tant qu’on en voudra »51.

 

Force est de constater que l’on en veut toujours aujourd’hui.

 

Après lecture de La Princesse Printanière, qui pourrait encore se figurer les Contes de fées du XVIIème siècle comme des récits destinés à des enfants ? Et qui pourrait encore se faire une image bien lisse et bien sage des conteuses qui s’affirment en tant qu’auteures à part entière dans la sphère littéraire, comme le prouve l’œuvre de Madame d’Aulnoy ?

 

©E. Cauvin

 

 

 

 

Bibliographie 

 

 

 

– CAUVIN, Emilie, Notes de Lectures sur Les Contes de fées de Madame d’Aulnoy, Agrégations 2022, Independently published, 2021, 151 p. ; Notes de lectures sur Les Contes en prose de Charles Perrault, Capes 2022 et 2023, Agrégations 2022, Independently published, 2021, 99 p.

– CHUPEAU, Jacques, “Sur l’équivoque enjouée au grand siècle : l’exemple du Petit Chaperon rouge de Charles Perrault”, XVIIe Siècle, 150, 1986, p. 35-42.

– GAILLARD, Aurélia, MAISONNEUVE, Lauriane, Charles Perrault, Contes, Marie-Catherine d’Aulnoy, Contes de fées, Atlande, 2021, 254 p.

– HENRIOT, Emile, Les livres du second rayon, irréguliers et libertins, Grasset, 1926.

– JASMIN, Nadine, Naissance du conte féminin. Mots et Merveilles : les contes de fées de Madame d’Aulnoy, Paris, Champion, collec. « Lumière classique », 2002, 864 p.

– PERRAULT, Charles, Contes, édition de Catherine Magnien, Le Livre de Poche, « Les Classiques de Poche », n° 21026, 2006, 319 p.

– ROHOU, Jean, « Le burlesque et les avatars de l’écriture discordante (1635-1655) », in Burlesque et formes parodiques dans la littérature et les arts, Actes du Colloque de l’Université du Maine Le Mans (du 4 au 7 décembre 1986), réunis par Isabelle Landy-Houillon et Maurice Menard, Biblio 17-33, Papers of French Seventeenth Century Literature, Seattle – Tubingen, 1987, p. 349-350.

– VILLIERS, L’abbé de, Entretiens sur les contes de fées et sur quelques autres ouvrages du temps, pour servir de préservatif contre le mauvais goût, Paris, Collombat, 1699.

 

 

Notes

 

 

1 La Princesse Printanière dans Madame D’Aulnoy, Contes de fées, édition Constance Cagnat-Debœuf, Gallimard, Folio classique, n°4725, 2008, pp. 133-157. Les prochaines mentions de ce conte dans les notes se feront sous la forme suivante : La PP.

2La PP, p. 146.

3La PP, p. 137.

4La PP, p. 138.

5La PP, p. 139.

6 CAUVIN, Emilie, Notes de lectures sur Les Contes en prose de Charles Perrault, Capes 2022 et 2023, Agrégations 2022, Independently published, 2021, 99 p.

7 Le recueil des Contes des fées de Madame d’Aulnoy et les Contes de Charles Perrault ont été publiés en 1697, à quelques mois d’intervalles.

8 Jacques CHUPEAU, « Sur l’équivoque enjouée au grand siècle : l’exemple du Petit Chaperon rouge de Charles Perrault », XVIIe Siècle, 150, 1986, p. 35-42.

9 Emile Henriot, Les livres du second rayon, irréguliers et libertins, Grasset, 1926.

10 La PP, p. 139.

11 La PP, p. 139.

12 La PP, p. 143.

13 La PP, pp. 142-143.

14 La PP, p. 143.

15 La PP, p. 138.

16 La PP, p. 139.

17 La PP, p. 143.

18 La PP, p. 146.

19 La PP, p. 148.

20 La PP, p. 149.

21 « Il s’en consola bientôt avec sa belle femme et ses enfants ». Perrault ne précise pas la nature de la consolation mais rappelle dans la phrase précédente que le Prince est fils d’ogresse, PERRAULT, Charles, Contes, édition de Catherine Magnien, Le Livre de Poche, « Les Classiques de Poche », n° 21026, 2006, p. 200.

22 La PP, p. 149.

23 La PP, p. 149.

24 La PP, p. 149.

25 La PP, p. 149.

26 La PP, p. 150.

27 La PP, p. 149.

28 La PP, p. 151.

29 La PP, p. 151.

30 La PP, p. 151.

31 La PP, p. 151.

32 La PP, p. 151.

33 La PP, p. 152.

34 La PP, p. 152.

35 La PP, p. 152.

36 La PP, p. 152.

37 La PP, p. 153.

38 La PP, p. 153.

39 La PP, p. 154.

40 La PP, p. 155.

41 La PP, p. 154-155.

42 Nadine Jasmin, Naissance du conte féminin. Mots et Merveilles : les contes de fées de Madame d’Aulnoy (1690-1698), Paris, Champion, collec. « Lumière classique », 2002, p. 69.

43 La PP, p. 157.

44 GAILLARD, Aurélia, MAISONNEUVE, Lauriane, Charles Perrault, Contes, Marie-Catherine d’Aulnoy, Contes de fées, Atlande, 2021, p. 135.

45 Nadine Jasmin, Naissance du conte féminin. Mots et Merveilles : les contes de fées de Madame d’Aulnoy (1690-1698), Paris, Champion, coll. « Lumière classique », 2002, p. 324.

46 Jean Rohou, « Le burlesque et les avatars de l’écriture discordante (1635- 1655)”, in Burlesque et formes parodiques dans la littérature et les arts, Actes du Colloque de l’Université du Maine Le Mans (du 4 au 7 décembre 1986), réunis par Isabelle Landy-Houillon et Maurice Menard, Biblio 17-33, Papers of French Seventeenth Century Literature, Seattle – Tubingen, 1987, p. 349-350.

47 Madame D’Aulnoy, Contes de fées, édition Constance Cagnat-Deboeuf, Gallimard, Folio classique, n°4725, 2008, p. 51, 108, 215, 251.

48 Seconde Épître à Madame, Madame D’Aulnoy, Contes de fées, édition Constance Cagnat-Deboeuf, Gallimard, Folio classique, n°4725, 2008, pp. 353-354.

49 Emilie Cauvin, Notes de Lectures sur Les Contes de fées de Madame d’Aulnoy, Agrégations 2022, Independently published, 2021, p. 100.

50 La PP, p. 157.

51 P. de Villiers, Entretiens sur les contes de fées et sur quelques autres ouvrages du temps, pour servir de préservatif contre le mauvais goût, Paris, Collombat, 1699, p. 71.

 

 

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Pour citer cet article inédit 

 

Emilie Cauvin, «  La disconvenance dans La Princesse Printanière de Madame d’Aulnoy », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Numéro Spécial | Printemps 2022 « L'humour au féminin » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 25 janvier 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/ns2022/ec-ladisconvenance

 

 

 

 

Mise en page par David Simon

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro Spécial 2022 Humour Muses et féminins en poésie
20 janvier 2022 4 20 /01 /janvier /2022 14:39


Numéro Spécial | Printemps 2022 | Dossier majeur | Articles & témoignages 

 

 

 

 

 

 

 

Les policiers italiens refusent

 

 

de porter un masque rose !

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

Crédit photo :  Image de masque canard FFP2, domaine public, photographie fournie par l'auteure. 

 

 

 

Un masque canard FFP2, oui ! Mais rose, non !

 

Alors que, comme je l'ai écrit dans mon article sur la couleur rose, celle-ci valorisait la virilité au Moyen-Âge (voir « Non, le rose n'est pas la couleur des filles ! »), les policiers italiens estiment que « la couleur rose n'honore pas leur uniforme »…

Et de réclamer du blanc, bleu, azur ou noir !

 

Fort heureusement, les enseignants italiens se sont empressés de déclarer qu'il étaient prêts à arborer cette couleur car après tout n'est-il pas préférable de voir la vie en rose plutôt qu'en noir ?

 

 

 

© F. Urban-Menninger

 

 

***

 

Pour citer ce témoignage inédit

 

Françoise Urban-Menninger, « Les policiers italiens refusent de porter un masque rose ! », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Numéro Spécial | Printemps 2022 « L'humour au féminin » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 20 janvier 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/ns2022/fum-masquerose

 

 

 

 

Mise en page par David Simon

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro Spécial 2022 Humour Muses et féminins en poésie
14 janvier 2022 5 14 /01 /janvier /2022 18:17

 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)


 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE & MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES & PRATIQUES

 

 

 

 

N°10 | AUTOMNE-HIVER 2021-22


 

 

 

CÉLÉBRATIONS

 

VOLETS 1 & 2

 


 

DES LAURÉATES & LAURÉATS*

 

DE L'ACADÉMIE CLAUDINE DE TENCIN

 

& DIX ANS DE CE PÉRIODIQUE 

 

AVEC LES INVITÉES : Maram AL-MASRI, 

 

LA DIRECTION DES ÉDITIONS DES FEMMES-

 

Antoinette FOUQUE & Catherine GIL ALCALA

 

 

 

 

© Crédit photo :  Mariem Garaali Hadoussa,"Les mains tisseuses de rêves", tableau.

 

 

 

 

 

 

SOMMAIRE**

 

 

DATE BUTOIR POUR Y PARTICIPER :

 

30 SEPTEMBRE 

15 OCTOBRE 2021

 

MISE EN LIGNE JUSQU'AU  31 JANVIER 2022

 

DEUX VOLUMES 

 

 

APPEL À CONTRIBUTIONS DU 10ème NUMÉRO 
 

 

 

Les lauréates et lauréats de l'Académie Claudine de Tencin de la SIÉFÉGP depuis sa création sont :

Etel Adnan, Mika, Éditions Des Femmes-Antoinette Fouque, Sabine Huynh, Florence Trocmé, Angèle Paoli, Conceição Evaristo, Daniel Rodriguez, Izabella Borges, Béatrice Bonhomme, Adrienne Rich, Sarah Mostrel, Camille Aubaude, Françoise Urban-Menninger, Nicole Coppey, Maggy De Coster, Louise Michel, Marceline Desbordes-Valmore, Yolaine Blanchard, Stephen Blanchard, Annpôl Kassis, Nathanaël et Nadine Adra.***

 

 

 

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteur/auteure est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, l'auteure/auteur est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, etc.

 

* Cet usage binaire est uniquement utilisé pour éviter d'encombrer la page, l'écriture inclusive ne convient pas à toute l'équipe. **Lien à venir. ***On cite en désordre alphabétique leurs noms. Le sommaire du numéro sera accessible à partir du 30 novembre 2021.

 

 

Notre concours "Célébrations", dédié aux créatrices, récompense dix dessins colorés, (photographies ou tableaux) & dix poèmes sur le thème "Célébrations" par une publication (numérique puis imprimée par un classement des gagnantes) dans ce numéro & deux attestations officielles aux deux premières.

Date butoir : du 15 septembre au 10 octobre 2021. Une ou deux contributions par créatrice pour chaque catégorie. Objet : Concours LPPDM 2021". Contact : contactlppdm@pandesmuses.fr

 

 

Le Pan Poétique des Muses (LPpdm)

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre

théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) & en version imprimée suspendue suite à un cas de force majeure de 2018 à 2020, reprise de l'édition imprimée dès 2021.

 

 

ISSN numérique : 2116-1046

 

(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial)

La reprise de la parution imprimée se fera en 2021 

 

ISSN imprimé : 2492-0487

 

ISSN imprimé Hors-série : 2554-8174

© www.pandesmuses.fr

 

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Lettre n° 9 (Avant-première de nos dernières publications de 2016)

 

© Tous droits réservés

 

Présentation créée le 25 août 2021

par Aude & David SIMON

 

Édition en cours

 

Dernières mises à jour le 25 septembre 2021 (changement de la date butoir pour une raison interne à la rédaction), le 30 novembre 2021 (ajout du lien Web du sommaire), le 22 décembre 2021 (ajout de la date de la fin des publications du volet 2 du numéro), le 5 janvier 2022 (ajout de notre communiqué de presse)

[COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES PÉRIODIQUES DE LA SIÉFÉGP DU 5 JANVIER 2022]

 

À la suite de nombreuses positions belliqueuses des personnalités politiques & des pro/anti vaccinés ou non-vaccinés, on continue d'encourager chaque individu à protéger sa vie & la vie de ses semblables par une autodiscipline éthique & à l'aide du vaccin.

14 janvier 2022 5 14 /01 /janvier /2022 18:17

 

 

 

N°10 | AUTOMNE-HIVER 2021-22

 

 

 

 

N°10 | SOMMAIRE

 

 

 

 

Page en construction...

 

Fin de la mise en ligne du numéro le 31 janvier 2022

 

pour le numéro en ligne

 

& deux volumes imprimés 2022

​​​​​

 

 

 

 

CÉLÉBRATIONS

 

 

© Crédit photo :  Mariem Garaali Hadoussa,"Les mains tisseuses de rêves", tableau.

 

 

Équipe de la version en ligne :

Rédaction de la revue 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

Couverture illustrée par

Mariem Garaali Hadoussa

Illustrations par 

Collectif d'artistes

Réalisation technique :

Aude & David Simon 

Nous écrire :

contactlppdm@pandesmuses.fr, contact@pandesmuses.fr. 

 

 

ISSN numérique : 2116-1046

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) 

 

& en version imprimée

 

(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial) 

 

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Logodupan

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Sommaire 

 

 

 

Avant-propos & Éditorial

 

​Dina Sahyouni, « ​La poésie est un scandale langagier  » 

 

Bémols artistiques

 

Hanen Marouani (deux illustrations), « Célébration imprévue (bis) »

Catherine Melin, @Vebemika & d'autres fans de Mika (photographies, portrait & poème)« Mika célébré par ses fans »

Sarah Mostrel, « Célébration en six œuvres artistiques »

Dorra Azzouz (poème & peintures inédits), « Célébration en deux peintures & un poème »

 

Entretiens poétiques, artistiques & féministes

 

 


 


Articles & témoignages

 

Dossier majeur

 

Célébrations

 

Stefania Pisano, Maaria Teresa Rastiello & Silvia Cocco« La poésie et la prose de Maggy De Coster étudiées à l’Université italienne à travers le prisme de l’autotraduction et de l’intuitisme », trois volets inédits

 

 

Dossier mineur 

 

Muses & Poètes

 

Poésie, Femmes & Genre

 

 

Hanen Marouani, « Interview avec Dorra Azzouz »

 

Poéticiennes ou théoriciennes de la poésie 

 

 

Florilège  

 

 

Dossier majeur

 

Lidia Chiarelli, « Collage numérique pour la Journée Internationale des Droits des Filles »

Hanen Marouani (poèmes & illustrations), « Célébration imprévue »« Ma fille est mon bonheur » & « Toute fille est une vie »

Mariem Garaali Hadoussa (poèmes & illustration) « Et l'âme renaît »

Catherine Melin, @Vebemika & d'autres fans de Mika (photographies, portrait & poème)« Mika célébré par ses fans »

Sonia Maatoug, « Vole ma fille, vole »

Dina Sahyouni, « Le matin des lumières », « Portrait d'elle / لوحة منها » 

Thibault Jacquot-Paratte, « Ma fille va dominer le monde »

 

Dossier mineur

 

Sylvia Schneider, « Il est des femmes » & « Mille et une femmes » 

Marie-Jeanne Langrognet, « Les femmes afghanes et les autres »

Maggy De Coster« Femme mutique » & « Déphasage »

Ondine Valmore (aïeule), Maggy De Coster« Adieu à l'enfance / Adiós a la niñez », traduction inédite

​Nadine Adra (photographie & poème inédits), « Fantôme fondu »

Frédéric Andreu« La plus rouge », « Rêve de toi » & « Traversée » 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Un Pan de Poèmes pour Toutes à l'École & La Journée Internationale des Droits des Filles 2021 » 

Corinne Delarmor« La phrase », « Ridule d'amour », « La femme »

Ciela Asad, « La niña que sabe » poème en prose engagé » poème en prose engagé

Mustapha Saha, « Splendeur et solitude d'Isadora Duncan »

Catherine Andrieu​​, « Piano sur l'eau (extrait) »

Barbara Polla, « Il m’appelait Cassandre » 

​Hélène Vacaresco (aïeule),  « Dédicace »  « À ma patrie », « En traîneau » & « Avenir » 

Dina Sahyouni, « Se lève le soleil /تشرق الشمس » 

Sabine Aussenac, « Esther Ada », « Celle qui dit », « J'aimerais embrasser le passé sur la bouche », & « Léopoldine un soir de juin »

 

Muses au masculin 

 

Mustapha Saha, « Le créateur multidimensionnel Issa Samb, alias Joe Ouakam »

Pierre Zehnacker (poème & photographie), « Dans le silence »

 

La poésie dans tous ses états ou Varia  

Camille Aubaude, « Chronique du Marché de la Poésie, Paris, du 19 au 24 octobre, stand 307, La Maison des Pages »

 

Instant poétique en compagnie de...

 

 

Poètes âgés de moins de 26 ans

 

 

Poésie des ancêtres (aïeules/aïeux)  

Se trouve dans plusieurs rubriques. 

 

 

Poésie érotique  

Sarah Mostrel (poèmes & peinture inédits)« Mon fantasme » & « Désir de toi, demain »

Barbara Polla, « Ma vulve » 

 

 

[Uniquement en ligne]

Poésie audiovisuelle

 

 

 Poésie visuelle

 

Dorra Azzouz (poème & peintures inédits), « Célébration en deux peintures & un poème »

 

 

/Poésie, musique & arts audiovisuels

 

Travestissements poétiques 

 

Corinne Delarmor, « Je suis artisan du bonheur »

 

Critique & réception

 

Camille Aubaude, « Chronique du Marché de la Poésie, Paris, du 19 au 24 octobre, stand 307, La Maison des Pages »« Sur une passion : "now we’re talkin’" » (dessin par Jean-Louis Polletimage) 

Maggy De Coster« Maria Zaki, Au dédale de l'Âme / Nel Labirinto dell’anima, traduction italienne de Mario Selvaggio, illustration de Giulia Spano, L’Harmattan Aga, 2020 » 

 

Chroniques de Camillæ/

 

Poésie & Cinéma ou Chroniques cinématographiques

 

Camille Aubaude, « Guermantes de Christophe Honoré (2021, 139 mn) »

 

Réception d'autrefois 

 

Réflexions féministes sur l'actualité 

 

Françoise Urban-Menninger« Ne nous voilons pas la face ! »

Camille Aubaude, « Sur une passion : "now we’re talkin’" » (dessin par Jean-Louis Polletimage) 

Le Pan Poétique Des Muses, « Pour défaire les violences faites aux femmes et personnes LGBT+ dans les milieux poétiques : #MeTooPoetry »

Dina Sahyouni, « Mila : une femme hors normes » 

 

Littérature pour la jeunesse 

 

Encart des langues étrangères 

Voir les textes publiés dans plusieurs rubriques. 

 

S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages

 

Marie-Jeanne Langrognet, « Les femmes cadenassées »

Mustapha Saha, « Germaine Tillion entre résistance et fraternité »

Dina Sahyouni, « Mila : une femme hors normes »

 

Revue poépolitique

 

Barbara Polla, « Certaines l'aiment chaud » 

 

Sourires & rires féministes

 

Faits divers & catastrophes

 

Astres & animaux

Dina Sahyouni, « Se lève le soleil /تشرق الشمس » 

 

Handicaps & diversité inclusive 

 

Hanen Marouani« "Les profondeurs de l’invisible" paraît en braille », photographies par Dominique Meunier

Johanna Treilles (Nosy), « Ma douce entropie »

 

Philosophies & sagesses en poésie

 

Revue Matrimoine

​L'Égyptienne, « Leila Ben Sidera : portrait de la première cantatrice musulmane à l'Opéra Comique à Paris » 

​L'Égyptienne, Dina Sahyouni (retitrage & traduction en arabe) «​ ليلى بن سيديرا : صورة أول شادية مسلمة في الأوبرا الكوميدية في باريس​ »

 

Spiritualités

/Croyances, religions & mysticismes en poésie

Mustapha Saha (poème & photographies), « Pérégrinations druidiques »

 

Revue culturelle d'Europe 

Mustapha Saha, « Germaine Tillion entre résistance et fraternité »

 

Revue culturelle des Amériques

 

Revue culturelle d'Orient  & d'Afrique

​L'Égyptienne, « Leila Ben Sidera : portrait de la première cantatrice musulmane à l'Opéra Comique à Paris » 

​L'Égyptienne, Dina Sahyouni (retitrage & traduction en arabe) «​ ليلى بن سيديرا : صورة أول شادية مسلمة في الأوبرا الكوميدية في باريس​ »

 

Annonces diverses

 

« Nataneli : "Une auteur occitane à New-York" »

 

Actions en faveur des femmes & LGBTQ+

 

SIÉFÉGP, « Concours de poésie visuelle », « Le Prix Littéraire de Dina Sahyouni »

« Pour défaire les violences faites aux femmes et personnes LGBT+ dans les milieux poétiques : #MeTooPoetry »http://www.pandesmuses.fr/no10/metoopoetry »

« Justice pour elles »

« Conférence avec Tatiana Mukanire Bandalire à l’Espace des femmes-Antoinette Fouque » 

 

Agenda poétique 

 

SIÉFÉGP, « Concours de poésie visuelle », « Le Prix Littéraire de Dina Sahyouni » 

« Nos informations & publications depuis le premier septembre »​​​​​

« L'humour au féminin. Argumentaire par Françoise Urban-Menninger »​​

« Informations et publications depuis le 17 octobre »​​​​​

 

***

 

Pour citer ce sommaire

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « N°10 | Sommaire », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°10 | Automne 2021 « Célébrations », mis en ligne le 30 novembre 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no10/sommaire

 

 

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Le Pan Poétique des Muses (LPpdm)

 

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(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial)

La reprise de la parution imprimée commence en octobre 2021. 

 

 

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Page de présentation créée le 30 novembre 2021 & en cours d'édition

Dernière mise à jour : le 28 janvier 2022.

14 janvier 2022 5 14 /01 /janvier /2022 18:13

 

N°10 | Célébrations | Dossier majeur | Florilège 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait d'elle / لوحة منها

 

 

 

 

Dina Sahyouni

 

Poéticienne, éditrice,

 

lyreuse & fondatrice de la SIÉFÉGP

 

 

 

© ​​​Crédit photo : Première de couverture, illustrée par une photographie de Françoise Urban-Menninger, no 3 du journal "SEMAINIER DES MUSES". 

 

 

À Françoise Urban-Menninger​​​​​​

 

 

 

Son corps est un encrier, ses doigts tissent des pinceaux, des plumes. Son cœur regorge du bleu des rêves, coule lentement sur les feuilles

 

 

إلى فرانسواز أوربان ميننجر  

 

 

جسدها محبرة وأصابعها تنسج فرش وأقلام. قلبها مليء بزرق الأحلام، يتدفق ببطء على الأوراق


 

©DS

 

***

 

Pour citer ce poème bilingue français-arabe & inédit ​​​​​​

 

 

Dina Sahyouni, «  Portrait d'elle / لوحة منها », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 10 | Automne-Hiver 2021-22 « Célébrations », mis en ligne le 14 janvier 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no10/ds-portraitdelle

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro 10 Muses et féminins en poésie

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