N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Dossier majeur | Florilège | Poésie, musique & art audiovisuel | Réflexions féministes sur l'actualité
Crédit photo : Image de FJZEA, « Illustration numérique des mains jouant une guitare acoustique en dégradé de couleurs », photographie choisie par la poétesse, photographie libre de droits du site Depositphotos.
Une pensée pour les femmes agricultrices bien souvent invisibles car non salariées.*
Sa guitare chante des images roses,
ses cordes envoûtent et entrelacent
sens et pensées sur son passage
aux influences des pensées j'oses**.
C'est la grande avancée des jours colorés de liberté
Et sa guitare sème ses chansons
fait des détours sur les sentiers,
par ci, par là, cultive un son
n'a jamais su où se fixer.
c'est la grande avancée des jeux colorés de liberté
Sa guitare sillonne les alentours,
chante l'envol des cigognes
son aventure se savoure
au diapason de nos campagnes.
C'est la grande avancée des rêves colorés de liberté
* En lien avec la situation actuelle sur l'agriculture.
** C'est une licence poétique formée par une lettre supplémentaire au verbe « oser » pour rimer avec « Roses ».
***
Pour citer ce poème inédit sur la solitude en musique
Floriane Martin, « La bohème », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 8 février 2024. URL :
http://www.pandesmuses.fr/noi/martin-laboheme
Mise en page par David
Dernière modification de l'image : 12 février 2024.
Catherine Arnaud, docteure en sciences de l’art de l’université Paris Sorbonne, a placé ses activités artistiques dans la recherche concernant les analogies et les interférences plastico-musicales.
À l’instar de Kandinsky, elle poursuit inlassablement sa quête sur les dialogues entre la musique et la peinture et les a magnifiquement incarnés dans un travail picturo-musical où elle peint des rouleaux de papiers à musique perforés qui se transmutent en notes musicales générées par une soufflerie lorsqu’ils sont introduits dans un piano mécanique.
C’est ainsi que son œuvre peinte et déclinée en motifs géométriques aux abstractions lyriques d’une grande beauté se mue en une musique colorée qui redonne vie à un instrument qui semble disparaître en France alors qu’il est encore très présent aux USA, en Allemagne, au Japon ou en Suisse. Des compositeurs de toutes nationalités tels Jean-Yves Bosseur, Joe Krencker ou Thomas Bloch, font revivre, grâce à Catherine Arnaud, le piano mécanique qui génère une musique intemporelle empreinte d’une poésie aux tonalités universelles. Ses œuvres sont désormais référencées dans le luxueux catalogue Loft & Décoration destiné aux collectionneurs d’art contemporain.
Catherine Arnaud n’est pas seulement une artiste qui a présenté ses créations et installations en France à et l’étranger, notamment à Buenos Aires, elle est conférencière, anime des ateliers pour les enfants, a été honorée par un prix prestigieux de l’Académie des Beaux-Arts à Paris, elle est également la fondatrice et la directrice d’une galerie d’art à Strasbourg qu’elle a ouverte en 2015. Elle y organise des expositions individuelles ou collectives sur différentes thématiques très souvent en lien avec la nature, les animaux, les insectes, les jardins, la végétation, les océans sans oublier les grandes problématiques sociétales tel ce regard porté tous les ans le 8 mars sur les femmes et leurs combats pour leurs droits de par le monde.
Sa petite galerie à la baie largement ouverte sur la rue avec ses tableaux lumineux, qui sont autant de fenêtres qui s’ouvrent sur l’ailleurs d’un voyage immobile, attire le chaland et apporte un supplément d’âme au quartier populaire où elle est implantée.
Catherine Arnaud n’a d’autre objectif que de promouvoir l’art contemporain en Alsace et la dernière exposition en date sur le thème du surréalisme donne, comme son nom l’indique, un véritable envol à la création qui libère sur la toile l’inconscient du créateur mais aussi le nôtre qui a partie liée avec les grands mythes, peurs, joies, mystères et questionnements de cette humanité qui nous fait et nous défait. On y admire, entre autres, la délicieuse sirène délicatement peinte, au rendu minutieux semblable à celui d’un vitrail, de Vanessa Simon et le tableau de l’artiste écossaise Marie-Thérèse Docherty, empreint d’onirisme où l’on perçoit le buste d’un personnage qui flotte parmi des figures féminines angéliques, la tête immergée dans un rêve intérieur mais Calderon l’avait écrit La vie est un songe….
Françoise Urban-Menninger, « Catherine Arnaud, artiste et directrice de la galerie strasbourgeoise Artcreenvol », reportage illustré par le photographe Claude Menninger, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 30 Janvier 2024. URL :
http://www.pandesmuses.fr/noi/fum-catherinearnaud
Mise en page par David
Dernière modification : le 31 janvier 2024 (édition complète du reportage)
Crédit photo : Paul Cézanne, « L’Automne », peinture tombée dans le domaine public, capture d'écran réalisée par LPpdm d'une image du site Commons.
XVII. Chant
Déjà dans l'air plus gris s'amassent des nuées ;
Le soir est plus rapide et le matin moins clair :
Les heures chaque jour s'en vont diminuées
Sur la colline près la mer.
Quelle douceur du ciel ! quelle paix tiède et bonne !
C'est une rêverie où n'entre rien d'amer ;
Le cœur est imprégné des caresses d'automne
Sur la colline près la mer.
J'ai songé près des flots, j'ai songé dans la brise,
Sous les hauts peupliers du vallon qui m'est cher ;
J'ai longuement prié seule en la vieille église
Sur la colline près la mer.
Ô pacifique automne ! ô bienfaisante automne !
Halte, sérénité suprême avant l'hiver !
Je n'aime, ne regrette et n'attends plus personne
Sur la colline près la mer.
Viennent sans me troubler la rafale et l'orage !
Rien ne peut effleurer mon bouclier de fer ;
J'ai puisé ce repos, j'ai trouvé ce courage
Sur la colline près la mer.*
* BLANCHECOTTE, Augustine-Malvina (1830-1897), Les Militantes, [poésies, par Mme A.-M. Blanchecotte.], Paris, Alphonse LEMERRE éditeur (31, Passage Choiseul), MDCCCLXXV/1875. Cet ouvrage appartient au domaine public et on peut le télécharger par l'intermédiaire du site Gallica de la Bibliothèque nationale de France.
***
Pour citer ce poème automnal de l'aïeule
Augustine-Malvina Blanchecotte, « Chant », texte choisi & transcrit par Dina Sahyouni de BLANCHECOTTE, Augustine-Malvina (1830-1897), Les Militantes (1875), Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », volume 1, mis en ligne le 10décembte 2023. URL.
Crédit photo : Peinture en acrylique sur toile, image libre de droits, capture d'écran par LPpdm de la photographie du site Depositphotos.
Un concerto traverse les portes du saloon
Une sorte d'innocence, une douce euphorie
Et le pianiste a accueillit les rires,
A cadencé le trouble amusant et léger
De ces frivolités.
Et le pianiste, il n'y a pas si longtemps
Fait frémir l’un et l’autre sur un air de gaieté,
Celui dont on ne sait rien et sans qu'il n'y paraisse
A accueilli les danses.
Un concerto traverse les portes du saloon
Une sorte de final comme dans les mauvais films Et le pianiste, sensible et invisible, Sur le temps qui se fige
Accorde un rythme lent,
Entre toutes les nations, console les tourments.
Et le pianiste saisit la danse trop lente, Cerne la peine, joue si profondément, Celui dont on ne sait rien a parsemé les lys Sur les larmes versées,
Sur les cœurs endeuillés.
Aux portes du saloon, les âmes en peine s'agitent, Partent chacune de leur côté. Et le pianiste, celui dont on ne sait rien Et sans qu'il n'y paraisse, console leurs souvenirs.
Floriane Martin,« Sur le temps qui se fige », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poéféministes & poépolitiques 2023 | « Stoppons ensemble le terrorisme & œuvrons pour une paix mondiale & durable », mis en ligne le 6 novembre 2023. URL :
LE SITE « PANDESMUSES.FR » DEVRA BASCULER EN HTTPS DÈS LA FIN DE SA MAINTENANCE ET LE COMPTAGE DE SES PAGES À ACTUALISER. CELA PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE AURA AUSSI UN THÈME GRAPHIQUE UN PEU DIFFÉRENT DU THÈME ACTUEL. POUR UNE MAINTENANCE À COMPTER DU 20 OCTOBRE 2023. CETTE OPÉRATION POURRAIT PERTURBER VOIRE RALENTIR LA MISE EN PAGE DE NOUVEAUX DOCUMENTS. MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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