1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 15:36

 

Dossier majeur | Textes poétiques

 

 

Lettre à Maison de retraite

 

 

 

Claude Luezior

 

Site officiel :  www.claudeluezior.weebly.com/

 

Cet extrait est reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur et des éditions tituli

 

 

 

© Crédit photo : 1ère et 4ème de couverture d'Une dernière brassée de lettres

     

 

     Alignés comme noix sur un bâton, ils te regardent, ces retraités de la quatrième heure. Pour s’évader peut-être, de tes si jolis murs où poussent les fleurs de papier. Des fleurs, pourquoi pas, ose un larynx, mais pas que des chrysanthèmes ! Un silence éloquent étouffe le râleur. Certains fixent leurs bouts de chaussons troués, se disant que la feutrine est bien passagère et que le repas du dernier soir va arriver : triomphal remue-ménage pour pitance et tisanes délavées, le docteur ayant ordonné régimes secs et carafes d’eau pure.

 

    Tu les appelles résidents car ils résident sans résister. Ou par leurs prénoms, comme si ce rapport de dépendance te donnait des droits sur eux, telle une maîtresse d’école. À moins que l’un d’eux ne s’indigne. Heureusement, on a les moyens d’étouffer les printemps gériatriques !

 

     Jeanne, tu te l’es appropriée, elle qui tombait cent fois à domicile. Son fils avait juré de la laisser chez elle. Il a pleuré quand rien n’était plus possible, quand tu t’es emparée d’elle. Tu l’as mise en chaise, alors qu’elle pouvait encore marcher. D’allure secourable, le verdict fut prison à perpétuité. Il fallait surtout relever le score de dépendance, question subsides et comptes de fin d’année.

 

  Affriolants stratagèmes pour survie en déroute. Tu t’es faite l’arrogante professionnelle de familles à bout de souffle.

 

    Dès lors, Jeanne est ta chose. La perle rare a été enfilée sur ta ficelle pour devenir collier. Il faut manger ! Et la cuillère s’enfourne dans la bouche édentée.

 

    Bien sûr, il y a cette infirmière noire qui l’a prise dans ses bras encore chauds des savanes, l’Indonésien qui la regarde comme sa mère, le monsieur d’Algérie qui lui apporte dans ses poches un morceau de soleil. Il y a les rires de ces jeunesses vivifiant la mère-grand qui a perdu son Chaperon. Beaucoup de patience, des mots jolis et un cornet d’affection.

 

   D’autres rangent les hères, juste après la biscotte du soir, sur les claies d’un automne exsangue, pendant que tu polis tes factures détaillées : l’industrie des vieux jamais ne se contente de bons sentiments.

 

    On tourne le bouton. Il est vingt heures trente, la télévision est rassasiée. Le lit est impatient, la veilleuse pointe son nez. Colloque vite fait, noix alignées. On change d’équipe comme on a changé les couches. Madame sonne pour sa deuxième camomille : on tire la prise, c’est vite réglé. Ose-t-elle protester ? C’est qu’on a les moyens. Une eau tiède et sa pilule immaculée : mais si, Jeanne, pour ne pas avoir de nuit blanche. Hop sur la langue, pas besoin de dentier !

 

   Les fleurs de papier se sont éteintes comme flammes qu’on souffle. Rebelles et insoumis sont entrés dans leur camisole chimique. Et pourvu qu’ils ne fassent pas leur attaque cette nuit. Les bien-nommés patients peuvent attendre demain.

 

   Tu as digéré tes hussards disloqués. La retraite de Russie a fait le deuil de sa Bérézina. Leurs artères se glacent : rassure-toi, nul ne va s’évader.

 

   Jeanne lève le petit doigt. Mais elle est dans le noir. À la télévision de la veilleuse, le film va commencer.

 

 

* Extrait d'Une dernière brassée de lettres, Éditions tituli, Paris, 4e trim., 2016.

 

***

 

Pour citer cet extrait

 

Claude Luezior, « Lettre à Maison de retraite », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°6|Printemps 2017 « Penser la maladie et la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 1er mai 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/maison-de-retraite.html

 

© Tous droits réservés                     Retour au n°6|Sommaire

Repost0
Le Pan poétique des muses - dans Numéro 6
1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 14:42

 

Poésie de la jeunesse

 

 

Incendie, Noctambule

 

& Vieilleries mercantiles

 

 

 

 

 

Julien Servent

 

Illustration de

Claude Menninger

 

 

 

 

© Crédit photo : Claude Menninger, Contades



 

Incendie

 

 

Le brasier odorant jacte et cacte une Odyssée de lumières et d'ombres colorées. La terre transpire de l'infiltration de longues racines incandescentes. L'air-vapeur de métal fondu coule lentement sur le paysage.

La conscience éparpillée danse avec panache autour des langues orangées. Elle s'évapore en une fumée dont seuls les anges s'enivrent. Intoxiqués par ces mondes de sensations inhalées, ils lèvent des nuées de craves qui éclipsent le père-soleil.

Dans ces habits de nuit précocement enfilés, il a laissé tomber un ongle, et il pleure des larmes de lave sur le sort de la vie qu'il entrave.

Le voilà, le crachat de celui à qui nous avons tant sacrifié !

 

***

 

Noctambule

 

 

 

C'est sous un voile étoilé de présence et de joie que tout se passe. Les bruits bruissent et loin d'eux les sources génèrent. Des pans entiers de constellations sont tombés dans les yeux du vagabond, apportant mythes et mystères lumineux.

C'est lui et ses bonds par dessus les vagues de la terre déchaînée et les mots laids durcis et violents contre toute insulte au coucher de soleil romantique. Il l'a attrapé, le dernier rayon oblique, et en garde un fragment bien au chaud sous sa veste comme pour pouvoir faire danser les ombres au cours de son périple.

Mais viennent de grandes bourrasques violettes, le tissu se déchire avec des éclats de feu et de sang et le jeu de miroir entre les deux astres s'interrompt pour nos yeux ébahis. Des doigts de pierre caressent la belle aurore.

Vite, par la broussaille, avant que le sentier à sornettes (grillons très fort dans le sous-bois), assoupi, entre sauge et sarriette, ne se redresse, surpris, menaçant, sempiternelle sentinelle des secrets ciselés de la montagne sacrée !

Et ça crée quoi, après six ou sept passages d'un conglomérat de matière gonflée d'esprit par les âges et montée sur des pas trop sages : un autre reptile rutilant. Fermée la voie nocturne qui brûle sous le soleil du nouveau monde !

 

***

 

Vieilleries mercantiles

 

 

Ce matin un oiseau aux ailes usées s'est posé sur un banc sur lequel s'était auparavant posé un vieillard aux ailes usées juste après une partie de pétanque endiablée. Quel drôle de piaf !

Nostalgique, ridé et humain il est paraît-il inutile maintenant et ressemble à l'antique cœlacanthe maoïste atteint de strabisme qui attend de pouvoir s'égarer dans la piscine gonflable actuellement en transit entre l'hypermarché du coin nord-ouest du nœud mercantile qu'est devenue ta ville et le jardin de ton voisin.

Cours, voles, nages, camarade vieillard, le vieux monde est derrière toi !

 

 

 

***

 

Pour citer ces poèmes en prose

 

Julien Servent, « Incendie », « Noctambule » & « Vieilleries mercantiles », illustration de Claude Menninger, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°6|Printemps 2017 « Penser la maladie et la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 1er mai 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/incendie.html

 

© Tous droits réservés                       Retour au n°6|Sommaire

Repost0
Le Pan poétique des muses - dans Numéro 6
30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 16:58

 

Dossier majeur | Textes poétiques

 

 

La Première

 

 

(extrait)

 

Joan Ott

 

Cet extrait est reproduit avec l'aimable autorisation de

l'auteure et de sa maison d'édition Le Manuscrit

 

 

© Crédit photo : couverture de l'ouvrage aux éditions Le Manuscrit

 

 

 

La Première, Éditions Le Manuscrit, 2007

 

 

Je ne suis pas malade. Pas vraiment. Quand les analyses sont un peu moins bonnes, on modifie le traitement, tout simplement. La médecine a bien progressé, ces dernières années. On ne fait peut-être pas encore de miracles, mais regardez-moi : est-ce que je ne suis pas sur pied ?

J’aurais pu continuer, au ministère. Ce n’était pas bien éreintant et la mission m’intéressait. Mais je me suis tout de même arrêtée. Quand donc… Oui, c’est cela. Il y a un peu plus de cinq ans. À soixante-neuf ans, je ne peux pas dire que je vais plus mal, non, c’est juste que je suis un peu fatiguée. L’âge, sûrement. En tout cas, rien d’alarmant.

Je ne prends plus de somnifères. Quand je me réveille, la nuit, je pense à des choses bizarres, à des choses pas très gaies. Mon enfance, surtout. Dire qu’il m’aura fallu plus de cinquante ans pour me rendre compte que ma mère n’était pas la mère parfaite qu’elle prétendait être et en qui je croyais. Ce n’est que maintenant que les souvenirs me reviennent. Au point que je me demande parfois si je ne les ai pas inventés. De telles horreurs… Mais non, tout est vrai. Je me revois à trois ans, assise sur ma petite chaise, au-dessus de la grande armoire, et ma mère en dessous qui riait, qui riait à s’en étrangler, et qui disait : Attention, si tu n’es pas sage, tu vas tomber… Qui d’autre qu’elle m’aurait hissée là-haut…

Une année, pour Noël, je devais avoir quatre ou cinq ans, un prisonnier m’avait confectionné un cadeau : un fouet. Ma mère avait trouvé cela très drôle… Et à treize ans, quand elle m’a emmenée voir un médecin pour soigner une acné que je n’avais pas… Ce charlatan… Il a incisé mes grandes lèvres pour y introduire des ovules d’hormones. Ça paraît invraisemblable. Et pourtant, c’est vrai. Au fond, c’est peut-être ça, ma maladie. Ma maladie, c’est ma mère. Ma mère qui voulait me tuer.

Je n’espère qu’une chose aujourd’hui : qu’elle meure avant moi. Ce n’est pas gagné : à quatre-vingt-dix-huit ans, même si elle est un peu gâteuse, elle est encore solide. Je ne lui souhaite pas de mal, mais tout de même, ce serait justice, et somme toute dans l’ordre des choses, qu’elle parte avant moi. Peut-être alors la famille reviendrait-elle vers moi, cette famille que je ne vois plus depuis plus de quarante ans parce qu’elle a tout fait pour m’en séparer : J’étais une mauvaise fille, une vraie méchante qu’il fallait fuir à tout prix, voilà ce qu’elle disait de moi. Voilà ce qu’elle dit encore dans ses moments de lucidité.

Mais je me demande pourquoi je pense à tout ça, je devrais oublier, penser à des choses gaies, puisque je vais bien maintenant, tout à fait bien. Ce n’est pas cette côte cassée qui va m’empêcher de respirer, ni cette grippe qui va m’obliger à rester couchée. Dès que la toux sera passée, je ne sentirai plus ma côte, qui guérira tout comme a guéri l’autre, une chute stupide sur un trottoir à San Francisco, l’hiver dernier. Cet été, je retournerai voir les enfants à Tokyo. Mais avant, il y a Pâques et mon voyage en Algérie avec eux, et tout de suite après, la Chine avec Bernadette. Et en attendant, l’appartement à refaire. Pas celui de Versailles, non, il est à peu près terminé, mais celui-ci. Il faut refaire la chambre d’amis. Jean-Philippe et Laure finiront bien par revenir un jour, il leur faudra un lit convenable, et un placard plus grand, pour Laure en tout cas, elle a tellement de vêtements… Pauvre Laure… Elle aura vraiment tout essayé. Mais les analyses sont formelles, il n’y a aucun espoir. Alors, elle compense, elle achète des vêtements…

Mais je ne veux pas y penser. Pas maintenant. C’est fou tout ce qu’il y a à faire, dès qu’on ne travaille plus. Tout vous tombe dessus, tout ce qu’on n’a pas eu le temps de faire avant, tout ce dont on n’a jamais eu le temps de s’occuper.

Mais aujourd’hui, j’ai le temps. Le temps, aujourd’hui, je le prends. C’est ce que j’ai appris. Je l’ai appris depuis pas bien longtemps. Tout comme j’ai appris à vivre aussi, à vivre tout simplement, à vivre comme je ne savais pas vivre avant. Tous les deux mois, je retourne à l’hôpital, pour mes analyses. La veille, je dors mal. Mais dès que je suis sortie, j’oublie : j’ai deux mois devant moi, deux mois de vie, de liberté. Alors, maintenant, le temps, je le prends.

[…]

Juste une heure encore, une heure au soleil. On est si bien. Dire qu’on est en novembre… Merci, mon Dieu, pour ce soleil. Merci, mon Dieu. Merci d’être en vie, sur cette terrasse, au soleil de novembre. Et pardonne-moi ma paresse, mon Dieu, pardonne-moi.

C’est curieux… étrange, vraiment… Je ne crois en rien, et pourtant, il me semble que je prie tout le temps… Il faut croire que même quand on n’y croit pas, ça fait du bien parfois de raconter des choses au Bon Dieu. Et Il peut bien me la pardonner, peut-être, ma paresse. Toute cette paresse en retard, depuis près de soixante-dix ans…

 

***

 

Pour citer cet extrait

 

Joan Ott, « La Première (extrait) », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°6|Printemps 2017 « Penser la maladie et la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 30 avril 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/extrait1ere.html

 

© Tous droits réservés                       Retour au n°6|Sommaire

Repost0
Le Pan poétique des muses - dans Numéro 6

Bienvenue !

 

LE SITE « PANDESMUSES.FR » DEVRA BASCULER EN HTTPS DÈS LA FIN DE SA MAINTENANCE ET LE COMPTAGE DE SES PAGES À ACTUALISER. CELA PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE AURA AUSSI UN THÈME GRAPHIQUE UN PEU DIFFÉRENT DU THÈME ACTUEL. POUR UNE MAINTENANCE À COMPTER DU 20 OCTOBRE 2023. CETTE OPÉRATION POURRAIT PERTURBER VOIRE RALENTIR LA MISE EN PAGE DE NOUVEAUX DOCUMENTS. MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION ! 

Rechercher

Publications

Dernière nouveautés en date :

VOUS POUVEZ DÉSORMAIS SUIVRE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES  SUR INSTAGRAM

Info du 29 mars 2022.

Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.

Numéros réguliers | Numéros spéciaux| Lettre du Ppdm | Hors-Séries | Événements poétiques | Dictionnaires | Périodiques | Encyclopédie | ​​Notre sélection féministe de sites, blogues... à visiter 

 

Logodupanpandesmuses.fr ©Tous droits réservés

 CopyrightFrance.com

  ISSN = 2116-1046. Mentions légales

À La Une

  • FESTIVAL INTERNATIONAL MEGALESIA 2024
    BIENVENUE ! RAPPEL UTILE ! CE SITE ET SES PÉRIODIQUES SONT DEVENUS UNE RÉFÉRENCE MONDIALE EN LEUR DOMAINE DE COMPÉTENCES ET CE SUCCÈS POUSSE DES PERSONNES À SOUVENT IMITER ET PLAGIER CE SITE, SES CONCEPT ET CONTENUS. SE RÉFÉRER À NOTRE TRAVAIL DE BÉNÉVOLES...
  • À mon amie d'enfance / إلى صديقة الطفولة
    Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | I. « Amies » | Florilège / Poésie des aïeules | Poésie & littérature pour la jeunesse À mon amie d'enfance / إلى صديقة الطفولة Anna Roberjot (1852-1???) Panégyrique choisi,...
  • Karim brille en bleu tous les jours
    Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Handicaps & diversité inclusive Karim brille en bleu tous les jours Poème & photographie fournie par Hanen Marouani © Crédit photo : Hanen Marouani, portrait de « Karim...
  • À mon amie Charlotte L...... Hier !......
    Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | I. « Amies » | Florilège / Poésie des aïeules Poésie & Littérature pour la jeunesse | Astres & animaux / Nature en poésie À mon amie Charlotte L...... Hier !...... Marie-Éléonore...
  • Barbara AUZOU, Tout amour est épistolaire (tome II), préface de Jean-Louis THIAR, 94 pages, 2024, Z4 Éditions, ISBN 978-2-38113-068-2
    Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Critique & réception Barbara AUZOU, Tout amour est épistolaire (tome II), préface de Jean-Louis THIAR, 94 pages, 2024, Z4 Éditions, ISBN 978-2-38113-068-2 Claude Luezior...
  • Perdue dans la brume
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Dossier mineur | Florilège | Astres & animaux Perdue dans la brume Louise Hudon Crédit photo : Nuages, capture d'écran de la photographie libre de droits du site...
  • La traite des noirs
    N° I | HIVER-PRINTEMPS 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Dossier mineur | Florilège / Poésie des aïeules | Biopoépolitique | Poésie & philosophie & REVUE ORIENTALES (O ) | N° 3 | Créations poétiques La traite des noirs...
  • Biographie de Angélique LEROY
    Biographie & publication disponibles numériquement Angélique LEROY Poète, alias « La Marianne Joconde » © Crédit photo : Portrait photographique de la poète Angélique LEROY. Elle s’appelle Angélique LEROY. C’est un personnage atypique, attachant et avenant...
  • Mari en Syrie, la renaissance d’une cité au 3e millénaire. Une exposition remarquable à la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg
    Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | Bémols artistiques | (Revue culturelle d'Europe d'Afrique & d'Orient ou) Revue culturelle des continents & ORIENTALES (O) | N° 3 | Varia & Actualité Mari en Syrie, la...
  • "Lorsque le cœur fait boum" et quatre autres chansons sur l'amitié
    Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies » & « Elles » | I. « Amies » | Florilège | Poésie et art audiovisuel / Poésie audiovisuelle « Lorsque le cœur fait boum » & quatre autres chansons sur l'amitié Cinq poèmes audiovisuels...