Annonce de parution
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Parution du n°48 de la revue
de création et de critique littéraire
Chemins de Traverse
aux éditions L'Ours Blanc, 2016 |
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CHEMINS DE TRAVERSE
Lucien Wasselin, « Entretien avec Valère Staraselski de Vincent Ferrier» (critique, p. 2) Claude Chanaud, « Le centaure » (nouvelle, p. 4) François Ibanez, « Spirales » (poème, p. 4) Lucien Wasselin, « Mozart s’est échappé de Jean-Luc Despax » (critique, p. 5) François Ibanez, « Statique et dynamique » (poème, p. 5) Camille Aubaude, « Épître » (poème, p. 6) Camille Aubaude, « La pleine lune de Noël » (texte poétique, p. 6) Camille Aubaude, « L’Europe est une déesse transformée en marchande » (extrait, p. 7) Margherita Cardani, « Un espace poétique pour la femme », (critique, p. 8) Dina Sahyouni, « Le Pan Poétique des Muses, n°4 » (présentation, p. 9) Marguerite Jargeaix, « Sous la lumière pauvre… » (poème, p. 9) Gabriel Eugène Kopp, « D’une pierre, deux coups » (nouvelle, p. 10) François Ibanez, « Des êtres animés… » (poème, p. 13) Danièle Gasiglia-Laster, « La Dame de la route du Lac » (nouvelle, p. 14) François Ibanez, « Dialogue sur le front de mer » (poème, p. 16) Jacques Cauda, « L’attente » (nouvelle, p. 17) Fabrice Marzuolo, « Les néantologismes » (poème, p. 17) Michel Diaz, « L’histoire de la brume, de Stuart Dybek » (critique, p. 18) François Ibanez, « Nimbus 305 coupé » (poème, p. 18) Désirs d’écrire, textes réalisés en atelier d’écriture par Brigitte Bard, Marie Bescheras, Elilie Jankielewicz, Carine Gormezano, Jean-Claude Scionico (pp. 19 à 22) Brigitte Bard, « Stradi » (nouvelle, p. 23) Nicole Denizot, « La nuit » (poème, p. 26) Sarah Mostrel, « Les rives de l’intangible » (nouvelle, p. 27) Fabrice Marzuolo, « Parfois vivre, c’est oublier qu’on est mort » (poème, p. 28) Pierre Meige, « L’art d’honorer les muses » (chronique poétique, p. 29) François Ibanez, « Montagne… » (poème, p. 34) Christian Rome, « Michael Chekhov, un professeur à Hollywood » (chronique cinéma, p. 35) Yves Kerempichon, « Le saule pleureur de Göttingen » (poème, p. 41) Anne Renault, « Enfuie, l’éternité » (nouvelle, p. 42) Lucien Wasselin, « La Fête de l’Humanité, comme un air de liberté, de Valère Staraselski » (critique, p. 45) Lucien Nosloj, « Le mystère du Docteur Blob » (nouvelle, p. 46) François Ibanez, « Des fils dénudés » (poème, p. 47) Fabrice Marzuolo, « Immondicités » (nouvelle, p. 52) François Ibanez, « Le choix » (poème, p. 52) Michel Diaz, « Insinuations sur fond de pluie, de Javier Vicedo Alos » (critique, p. 53)
LES ATELIERS DU CENTRE
Patrice Blanc, « Pages écrites dans un bocal » (nouvelle, p. 54) Delphine-Liliane Borde, « Les yeux de Ploy » (poème, p. 55) Joseph Rossetto, « Égypte, grandiose Égypte » (poème, p. 56) Delphine-Liliane Borde, « Réminiscences » (poème, p. 56) Bernard Mardon, « Mon chemin vers la nuit » (témoignage, p. 57) Bernard Mardon, « Le doigt dans l’œil » (digression, p. 58) Bernard Mardon, « Suivez mon regard » (poème, p. 59) Mathieu Roussel, « L’Ours Blanc m’invite à la méditation » (poème, p. 59) Rita Perreman, « Un ami » (poème, p. 59) Gérard Le Goff, « Présentation de l’Oulipo » (présentation, p. 60) Gérard de Nerval, « El Desdichado » (poème, p. 61) Gérard Le Goff, « Desdichado », « Le nénuphar de Chloé » (poèmes, p. 61) Gérard Le Goff, « Les éléments » (poème, p. 62) Wilma, « Les mondes irréels » (poème, p. 62) Didier Trumeau, « Le vrai ment », « L’écho des corps » (poèmes, p. 63) Wilma, « Mon beau Moulin » (poème, p. 63) Bernard Mardon, « De ci, de ça » (rubrique, p. 64) Bernard Mardon, « L’oreille en lecture, Saint-Exupéry » (livre audio, p. 65) Bernard Mardon, « L’oreille en lecture, Chandernagor » (livre audio, p. 66) Paul Charpentier, « Chagrin de crocodiles » (nouvelle, p. 67
LES CAHIERS DU QUÉBEC Michel Gagnon, « Sainte-Luce sur Mer » (récit, p. 68) Michel Gagnon, « Bonne nuit » (poème, p. 68) Serge Roy, « Liberté » (poème, p. 69) Rodrigue Gignac, « La vie du bûcheron à Anticosti » (entretien, p. 69) Serge Roy, « Abandon » (poème, p. 69) Marie Cholette, « Ma chair frémit à ton envers » (poème, p. 70) Serge Roy, « Avant l’auparavant » (poème, p. 70) Marie Cholette, « Louange de la nature », « Tant de femmes amérindiennes regroupées » (poèmes, p. 71) VENTS D’OUEST Luc Vidal, « Le poisson » (poème, p. 72) Philippe Ayaraud, « Les migrants » (poème, p. 72) Luc Vidal, « Poisson danse grande fête bleue » (poème, p. 72) Luc Vidal, Une fête étrange » (nouvelle, p. 73) Philippe Ayraud, (Les troupeaux » (poème, p. 73) Philippe Ayaraud, « Ticket gratuit » (poème, p. 73) L’OURS EN MIDI-PYRÉNÉES Vincent Ferrier, « Pour Gilbert » (témoignage, p. 74) Gilbert Baqué, « Louis Aragon, Quand deux poètes se rencontrent » (poème, p. 75) LA CHRONIQUE DE BELGIQUE Beta Naour, « Le présent de l’âme », « Des pas » (poèmes, p. 76) Anne-Marie Weyers, « Je me souviens ; d’après un tableau de Michel Buret » (article), p. 77 L’HOMME BLEU Marie-Agnès Roch, « Amedeo de Souza Cardoso au Grand Palais » (article, p. 78) Marguerite Jargeaix, « Sous la peau de la terre » (poème, p. 80) *** Pour citer ce texte LPpdm, « Parution du n°48 de la revue de création et de critique littéraire Chemins de Traverse aux éditions L'Ours Blanc, 2016 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°8 [En ligne], mis en ligne le 20 juillet 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/07/chemins-de-traverse S'indigner, soutenir, lettres ouvertes, hommages À Avignon et Nice en pensée : au Sud, la douleur (profonde presque indicible), au Sud, le théâtre (au Sud, un tendre soleil) Rédactrice de la revue LPpdm et responsable des rubriques "Poésie & Théâtre", "Poésie italienne" & Littérature de jeunesse" Site officiel : https://lauredelaunay.com/ À Avignon et Nice en pensée : au Sud, la douleur (profonde presque indicible), au Sud, le théâtre (au Sud, un tendre soleil). Vous irez voir vous-même la programmation 1. De la musique, des débats, quelques hommes politiques… du théâtre partout et même aux coins des rues. Tout cela, c’était le 14 juillet, dans l’après-midi. Et puis est venue la soirée. Assommée. Trop de douleur, j’éteins la radio et je me couche, la tête vide. En ce matin du 15 juillet où les pensées sont encore confuses, je scrute les réseaux sociaux, à la recherche de la dignité. Nice, frontière franco-italienne. Je pense à George Forestier, niçois, immense penseur du théâtre et du monde. La pensée est inquiète : comment va-t-il ? Je pense à Andrea Fabiano. Immense penseur du théâtre, immense penseur du monde, qui vit entre ces deux pays. Dans l’un, il travaille, dans l’autre, il aime. Je pense à Piermario Vescovo, immense penseur du théâtre, immense penseur du monde, qui vit à Venise et aime la France. Aujourd’hui, à Venise, c’est la fête du Redempteur, une fête traditionnelle, ce soir il y aura un pont de bois entre le Zattere et la Giudecca, ce soir, il y aura un feu d’artifice dont les reflets illumineront le canal qui les sépare. Je pense à ma sœur, Française, vivant à Rome. Je pense à moi, pour qui l’amitié franco-italienne est une raison d’être. Que dire ? Que faire ? Rien. Il n’y a rien à faire. Rien d’autre qu’à accueillir la douleur et à chercher à la déjouer. Écrire oui. Et faire fleurir l’espoir. Avignon. Avignon. Avignon. L’espoir, c’est Avignon. Ce matin, le soleil est noir. Ce matin, le soleil est noir. Je pense à Julia Kristeva, Soleil noir. Je pense à Sollers, bien sûr, une sorte de père obscur. Je pense à ce voyage en Toscane à l’âge de sept/huit ans. Je pense à la découverte, enfant, de l’Italie. Je pense aux paysages de Toscane. Je pense à Rapolano Terme… Les rollers avec mon frère sur l’aire de jeu dédié aux enfants dans cette petite ville. Je pense à l’innocence. Je me dis, il faut la préserver, sans naïveté. Je pense à Avignon. Je pense à mon futur métier, Professeur des Écoles. Je pense à tout ce travail qui m’attend pour déjouer tous les pièges, toutes les jalousies entre enfants, toutes les chamailleries, pour adoucir la douleur des enfants qui parfois est terrible. Je pense à tout ce travail qui m’attend. Je pense à Avignon. Le théâtre, là où je suis aussi femme. Là-bas,il y a une petite exposition qui s’appelle « La chute d’un ange ». Spectacle pour les yeux. Les images sont violentes, il faut comme dit Aristote, les purger par les images les plus soignées. Les images sont violentes. Je vais peut-être appeler ma mère tout à l’heure. Sa voix douce et magique m’apaise toujours. Les images sont violentes. France Musique a modifié sa programmation. Écouter ? Écouter de la musique ? Soigner la violence des images par la douceur des sons ? Non. Même pas. Silence. Silence, silence. Je pense à cette petite exposition. Je pense à Promethée enchaîné, mis en scène par Olivier Py. Je pense aux Damnés, joués par la troupe de la Comédie-Française. Je jette un œil à la programmation. Il y a aussi des « ateliers de la pensée ». Tout est là. Tout est possible. Et l’impossible se produit. Je pense à ce spectacle vu à Venise il y a peu, En attendant Godot. Je ne veux plus attendre. Je ne veux plus attendre que la douleur passe. Je vais vivre et être heureuse, malgré les fous. Je serai Professeur des Écoles, poète, femme, intellectuelle (comme Hannah Arendt, exactement comme Hannah Arendt 2), et je passerai toutes mes vacances à Avignon. Malgré Nice. Et je vais passer, en attendant de reprendre le travail à la rentrée, n’en déplaise à Nice, des vacances « nice », au bord de la mer, au bord de ma mer, à côté de la petite crique où dès l’enfance, j’ai passé des heures infinies à méditer à son contact, images, bruits de la mer, vagues. Vagues. Vaguedivague comme dit Pablo Neruda 3. La douleur est profonde. Où trouver de la consolation ? Penser à cette phrase d’Éluard « tristesse beau visage » … ? Penser à cette phrase d’Aragon « certains jours, j’ai rêvé d’une gomme à effacer l’immondice humaine » … ? Les gommes de tous les enfants dont je m’occuperai à l’avenir seront ces genres de gommes-là. Le reste, tout le reste, est enfermé dans l’intimité de mon recoin calcaire, à Saint Georges de Didonne, en Charente-Maritime. Et aussi, à Avignon. Terre provençale. Terre âtre. La joie vaincra. La vie aussi 4. Notes 2. Il y a un livre jeunesse sur elle, de la merveilleuse maison d’édition « Les petits Platons », qui s’appelle Le petit théâtre d’Hannah Arendt, on n’y lit qu’elle est une penseuse de terrain 3. Voir « Vaguedivague » est le titre français du recueil Estravagario qui date de 1958. 4. À l’instant, le Festival d’Avignon communique sur Facebook : la vie vaincra. « Dans cette journée de deuil, nous réaffirmons qu’un spectateur est une femme, un homme, un enfant engagé, sa seule présence fait mentir les ténèbres. Être ensemble aujourd’hui est notre force. C’est un geste de résistance. Horatio dit à Hamlet « suspend ta douleur pour dire mon histoire ». *** Pour citer ce texte Laure Delaunay, « À Avignon et Nice en pensée : au Sud, la douleur (profonde presque indicible), au Sud, le théâtre (au Sud, un tendre soleil) », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°8 [En ligne], mis en ligne le 18 juillet 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/07/Avignon.html S'indigner, soutenir, lettres ouvertes, hommages la baie des Anges Rédactrice de la revue LPpdm et membre de la SIEFEGP Responsable de la rubrique Lettres & Arts Blog officiel : L'heure du poème un linceul de douleur trempe ses larmes de sang dans la mer azurée où nos âmes endeuillées en ce mois de juillet n'ont pas fini de pleurer dans la baie des Anges où la fête a tourné au drame des innocents nous ont quittés hier ils ont ouvert leurs yeux sous d'autres cieux pour devenir nos anges de lumière *** Pour citer ce poème Françoise Urban-Menninger, « la baie des Anges », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°8 [En ligne], mis en ligne le 18 juillet 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/07/baiedesanges.html Poème suivi de son court-métrage Vidéo poème Circumabulation Réalisatrices du film : Trihn Lo & Cristina Rap l'os long l'os court les plats l'omoplate les irréguliers l'épicondyle l’épitrochlée les 24 côtes les fausses les flottantes les vraies le sacrum le coccyx l'os iliaque tous les os tes os mes assoiffées eaux le carpe le métacarpe les phalanges la distale la moyenne la proximale toutes les phalanges tes phalanges mes ailes rouges d'archange ta main-trace ta main trace presse s'empresse imprime sur la peau rugueuse des choses sur ta peau frileuse ton écorce filamenteuse d'ombre la chromatique fêlure tu sens tu te sens tu te sens sentir au-dehors au-dedans ici pas là ici à l'espace ici en tes nerfs tes muscles ta langue respirante tes papilles bruissantes tu te sens dans le toucher des mots tu te sens sentir ici dans l'absence ici et là en toi au loin à gauche à droite en bas en haut tu te sens mouvoir de ta chair émue même au fond même au fond d'un plat ciel bleuté *** Titre : Circumambulation Poème de Trihn Lo Réalisation de Trihn Lo et Cristina Rap Durée : 2'40 . Date : juillet 2016 © Circumambulation *** Pour citer ce poème Trihn Lo (poème), « Circumambulation », vidéo-poème réalisé par Trihn Lo & Cristina Rap, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°8 [En ligne], mis en ligne le 17 juillet 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/07/circumabulation.html Court-métrage ou Vidéo poème inédit disApparition Réalisatrice du film : Cristina Rap Titre : disApparition Poème et musique de Trihn Lo Réalisation de Cristina Rap Durée : 2'00. Date : juillet 2016 © Tous droits réservés *** Pour citer ce poème Trihn Lo (poème et musique), « disApparition », vidéo-poème réalisé par Cristina Rap, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°8 [En ligne], mis en ligne le 17 juillet 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/07/disapparition.html RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION ! LUNDI LE 3 MARS 2025 LE PAN POÉTIQUE DES MUSES Dernière nouveautés en date : VOUS POUVEZ DÉSORMAIS SUIVRE LE PAN POÉTIQUE DES MUSES SUR INSTAGRAM Info du 29 mars 2022. Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique. 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